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Les aventures d’Aldvin le Barde

Chapitre 8

le confessionnal de l’agence

Divers
Chapitre 8 : le confessionnal de l’agence
Sourisse raconte :
J’aime beaucoup faire l’amour avec Mégane et Aldvine. Comme vous l’avez appris au chapitre précédent, je suis hermaphrodite : j’ai l’apparence d’une femme humaine, j’ai des seins, et une vulve surmontée d’un pénis à la place du clitoris. Je n’ai pas de testicules. Quant à savoir si je suis ou non capable d’enfanter, dans un sens ou dans l’autre, je ne saurais le dire. Peu de personnes, mis à part mes amantes sont au courant de ce que je suis.
Il y a bien sûr aussi la population de mon ancien village dans un autre royaume qui le sait. Je fus violée par les hommes du village étant encore enfant : ils avaient découvert le monstre que j’étais et cela les avait excités au point d’abuser de moi. Ils voulurent tous essayer mon vagin et j’eus droit aussi à la galdurie... Depuis, je ne cherche pas le plaisir avec les hommes et me suis tournée exclusivement vers les femmes.
J’ai pris également comme parti de cacher au maximum ma particularité et cela a bien marché jusqu’ici. Pour les garçons de « l’agence tous risques » comme se plaît à l’appeler Aldvine, je suis une femme aimant les femmes. Ils savent d’ailleurs que Mégane, Aldvine et moi nous rencontrons en trio pour faire des choses ensemble... Enfin, si Aldvine était resté garçon, j’aurais peut-être fini par faire des choses avec lui. Je n’osais pas en parler à Mégane à l’époque pour ne pas briser leur couple.
Il nous arrive donc de faire l’amour à trois, ce sont bien sûr des baisers, des caresses, des léchages de minou (le mien est, je pense, un vrai minou de femme et me fait beaucoup jouir). Mon membre est capable d’érection et mes amantes apprécient que je les pénètre. Je le fais avec la douceur d’une femme, c’est en tout cas ce qu’elles me disent. A leur demande, il m’arrive aussi de pénétrer leur petit trou et j’aime bien, la sensation est différente. Quand elles ont des olisbos, je les laisse se pénétrer avec, quoiqu’il me soit arrivé qu’une me demande de le porter pour qu’elle ait une double pénétration, chatte et cul.
Je pense que Wilky aime les garçons pour ce qui est de l’amour, ce qui n’est pas le cas d’Andgaar ni de Léodegran qui sont très classiques et ne s’intéressent qu’aux femmes en matière de sexe, enfin, je crois !
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Mégane raconte :
Je me suis faite au changement intervenu chez Aldvin·e. Après le choc initial, c’est la beauté de son âme qui a sans doute fait que je suis maintenant amoureuse d’une femme. Après tout, nous avons tous en nous une part féminine et une part masculine, qui s’expriment plus ou moins selon notre sexe. Cela définit notre genre, qui n’est pas forcément binaire. L’essentiel est de s’aimer, mais aussi de prendre du plaisir.
Aurais-je un enfant un jour ? Je ne sais pas. Mon métier de soldate de fortune ne s’y prête pas. Et puis je ne sais pas si j’en ai envie. Peut-être penserais-je différemment si Aldvine était restée homme. Vu ce que nous ont dit les archivages, ce n’est pas demain la veille qu’il pourrait le redevenir. Quand même, cela ne doit pas être mal ce miroir des gnomes de Bretagne*. De là à le trouver, cela relève d’une quête dans toute sa définition... On sait vaguement ce que l’on cherche d’après des textes ou des légendes orales, on ne sait pas où aller et on ne sait pas si on en sera digne... Trop d’inconnues !
Aldvine, qui n’était pas du tout croyante quand elle était un homme, honore son Dieu régulièrement. Il doit être content le bougre ! Il lui a quand même joué un sacré tour de cochon en le faisant femme elfe. Apparemment, tout va bien dans sa tête, elle aime sa nouvelle vie. Il est vrai que le fait d’être dans l’agence tous risques (je m’y suis mise aussi à appeler ainsi notre groupe) aide bien à vivre, entre gens « hors normes ».
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Andgaar raconte :
Cela fait maintenant une révolution solaire que notre groupe a changé de façon majeure : Aldvin devenu Aldvine, exécution de Garmil, arrivée de Wilky. Sourisse a craqué pour Mégane et Aldvine qui l’ont fait rentrer dans leur cercle amoureux... Cela ne me dérange pas et je trouve même que nos filles sont tellement soudées qu’elles sont encore plus fortes en opération. Elles ne nous négligent pas non plus dans nos combats.
Nos opérations ont évolué, elles sont devenues plus subtiles et moins « rentre-dedans » pour utiliser le terme d’Alvin lors de sa première opération dans l’agence tous risques (qu’on n’appelait pas encore comme ça... merci à lui). Aldvine privilégie les modes opératoires discrets, comme Sourisse qui devrait d’ailleurs bientôt devenir maître-assassin (comment dit-on au féminin, maîtresse assassine ?
J’ai toujours beaucoup aimé Sourisse. Si elle avait voulu de moi, je me serais laissé faire. Bon, les hommes, ce n’est pas son truc. Je la respecte trop pour l’embêter. Et puis c’est tellement beau de cela voir avec Aldvine et Mégane...
Je me contente donc de rencontres ici où là, de serveuses de tavernes ou parfois de clientes bourgeoises entreprenantes.
Les prêtres du Dieu de la Mort n’ont pas réagi à la mort de Garmil. Il est vrai que son corps a été enterré sans sépulture dans la forêt et que Mégane, avec l’aide des archivages de la guilde avait fait lancer un sort massif d’illusion sur le temple pour leur faire croire que Garmil avait déserté, partant loin dans un autre royaume. Cela dit, je pense qu’il va falloir qu’un jour, les gens de bien s’unissent pour débarrasser la planète de cette engeance.
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Léodegran raconte :
Même si mes camarades sont tous gentils avec moi, j’ai parfois le sentiment d’être le plus bête du groupe... Derrière le paladin, le bon et loyal, le défenseur de la veuve et de l’orphelin et celui qui porte les camarades blessés, je suis certes grand et costaud, mais j’ai aussi ma sensibilité et mon intelligence. Je ne suis pas une brute. Peut-être fais-je un complexe d’infériorité qui n’a pas lieu d’être. Après tout, on se moque bien de Mégane qu’il faudrait protéger systématiquement dans les combats...
Je ne me suis jamais posé de questions sur mon orientation sexuelle. J’aime les femmes, j’aime la gueuse, mais cette appellation serait jugée très malvenue par mes collègues très féministes.
Wilky est très sympathique, mais ce n’est pas le genre à courir la gueuse. Aimerait-il les garçons ?
Bon c’est tout ce que j’ai à dire à ce confessionnal.
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Wilky raconte :
Cela fait un an que j’ai rejoint l’agence. C’est un groupe formidable, à parité hommes-femmes, ce qui est rare chez les soldats de fortune. Cela nous donne une souplesse et intelligence dans nos opérations qui sont reconnues par notre notoriété bien établie.
Ils ont été très méfiants dans les premiers jours avec moi, l’ignoble Garmil n’ayant pas arrangé la réputation des prêtres-guérisseurs. Cela dit, je suis très loin d’être un adepte du Dieu de la Mort et tous l’ont rapidement compris.
Je ne m’attendais pas à ce que les femmes du groupe soient en trio amoureux. Apparemment Sourisse est devenue membre à part entière... Je les envie. J’aime les femmes, mais pas comme vous croyez : je les aime pour ce qu’elles sont, j’aimerais leur ressembler... Je cherche des hommes comme moi. Il y en a pas mal dans les congrégations de prêtres... Même si nombre de mes congénères aiment courir la gueuse. J’aime que mes amants soient doux et attentionnés. Il nous arrive de nous habiller en femme quand je suis dans mon temple et de faire quelques libations ainsi. Je préfère naturellement cacher ceci aux membres de l’agence.
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Aldvine raconte :
Cela fait maintenant plus d’un an que je suis une femme. Mégane et moi nous aimons profondément. Je suis très heureuse aussi de notre relation avec Sourisse. Outre m’avoir fait découvrir les joies de la pénétration par un vrai sexe « masculin », elle m’a beaucoup appris et je vais bientôt passer mon premier grade d’assassin dans sa guilde. Ses maîtres apprécient beaucoup d’avoir quelqu’un comme moi, sachant coupler art du chant et approche discrète. Ils disent que j’invente un nouvel art. Le groupe, qui maintenant n’a pas honte à s’appeler l’agence tous risques (grâce à moi), est formidable avec moi malgré mon changement de corps. J’apprécie le petit nouveau Wilky, je trouve qu’il une part féminine sympathique en lui.
J’aime bien ma nouvelle apparence de femme et je vis comme telle. Il arrive cependant que de temps en temps j’aimerais pouvoir redevenir homme, mais je pense que je finirais par regretter ce que je suis devenue... La solution serait de pouvoir disposer de ce miroir dont les archimages ont parlé... Mais comme le fait si bien remarquer Mégane, c’est une vraie quête... J’ai quand même des jours où je ne sais plus trop qui je suis, si ce n’est mon corps de femme qui me rappelle mon état actuel.

(à suivre)— Voir le texte « le miroir de Claude »
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