Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 44 J'aime
  • 1 Commentaire

Les aventures d’Aldvin le Barde

Chapitre 11

expérience maritime

Divers
Sourisse raconte :Nous avions enfin quitté les montagnes pourpres. Nous n’en rencontrâmes personne jusqu’à la frontière, la rivière Ariel qui séparait les deux royaumes. Un pont en bois enjambait la rivière. Il y avait des gardes de chaque côté. Avant d’approcher, Mégane fit un sort d’illusion pour nous faire passer pour des marchands, passer la frontière avec des armes nous causerait trop de problèmes.Les soldats nous crurent, le sort était efficace. Nous eûmes à payer une taxe pour le pont. Nous traversâmes à pied en tenant nos chevaux par leur licol. Les gardes du royaume voisin s’adressèrent à nous en langue commune :
— Hola marchandes, où allez-vous ?— Un peu partout, nous sommes itinérantes et allons de ville en ville. Nous vendons des peaux de macari.— Ah très bien, elles ont beaucoup de succès chez nous !— Vous voulez un échantillon pour votre femme ? demanda Mégane.
Le garde accepta avec grand plaisir, les peaux de macari étaient connues pour augmenter la libido des femmes... Mégane lui donna une couverture qu’il percevait comme une peau... Quelle ne serait pas sa déception quand il se rendrait compte de la supercherie... Alors que nous avions quitté le poste de garde et que nous nous enfoncions un peu plus dans le royaume, Mégane nous assura que la couverture était couverte par un sort qui durerait plusieurs jours... C’était une bonne idée, car je n’aurais pas voulu qu’ils nous poursuivent.Le lac de Skip était à 6 jours de marche. Nous fîmes escale dans des villages où nous pûmes nous ravitailler et souffler un peu.Nous arrivâmes en vue du lac, il était immense et ressemblait, paraît-il, à ce qu’on appelle la mer. Aucune de nous trois n’avait jamais vu la mer. Il nous fallait traverser en bateau.Arrivés au port, je vis qu’il y avait différents bateaux, j’avisai une femme qui mettait des poissons dans des caisses, cela sentait fort la poissonnaille !
— Hola dame, bonjour, dis-je.— Bonjour, me dit-elle, sans trop me sourire.— Nous devons traverser le lac, nous sommes un groupe de femmes, saurais-tu me dire s’il y a un bateau plus sûr qu’un autre, les marins étant ce qu’ils sont (ils n’étaient peut-être pas pires que les nains, mais bon...)— Tu as de la chance, étrangère, nous avons ici au port une capitaine femme qui a un équipage exclusivement féminin. Elle s’appelle Simbadine.— Merci beaucoup, dame.
Et je lui donnai un sou pour son renseignement.Je revins vers mes camarades qui furent ravies de l’existence du bateau de Simbadine. En faisant le tour des bateaux amarrés, nous finîmes par repérer une coque de noix de taille correcte où n’opéraient que des femmes sur le pont. L’une d’entre elles, assez costaude, gardait l’embarcadère.
— Vous désirez, me demanda-t-elle.
— Nous voudrions parler à la Capitaine Simbadine,— Allez voir à la taverne des trois marins, elle y passe l’après-midi.
Nous allâmes à la taverne des trois marins, plutôt glauque et sombre, une vraie taverne de marins ! Le public était quasi exclusivement masculin. On nous regarda de travers et nous reluqua. Une femme était en train de faire un bras de fer avec un gros homme. Elle semblait avoir le dessus et ne tarda pas à plaquer le bras de l’homme contre la table. Elle avala un verre de ce qui devait être un alcool fort puis se leva. je l’interpelai :
— Capitaine Simbadine ?— Oui ?— Je m’appelle Sourisse. Mes amies et moi (je désignai Mégane et Sourisse) voulons traverser le lac. Pourriez-vous nous prendre à votre bord ?
D’accord, dit-elle d’une voix presque masculine, 10 pièces d’or par personne, payables d’avance.
— cela nous va (c’était cher, mais nous avions les moyens)— On part dans deux jours, soyez à l’aube au quai d’embarquement.— Merci. Auriez-vous une auberge à nous recommander entre temps ?— Pas ici, pour sûr ! Allez à la Bergère blanche et dites que vous venez de ma part. Prenez soin de vous,— Merci encore.
Elle nous fit bonne impression, franche, sincère, sans chichis... La Bergère blanche était tenue par une vieille dame. L’auberge était située en dehors de la ville dans une zone calme et bien entretenue, qui contrastait fortement avec le port et ses tripots. L’intérieur était propre et joliment décoré. La patronne nous proposa des chambres individuelles. Elle avait aussi une salle d’eau où elle pouvait faire monter de l’eau chaude. Quel luxe ! Nous lui demandâmes de nous faire préparer la salle de bain pour la matinée du lendemain. Après plusieurs jours de voyage, nous puions un peu (beaucoup ?), mais là, il était un peu tard.
Nous dinâmes chez elle, de soupe et de fromage. C’était très bien. La nuit fut calme, les lits étaient confortables, quel bonheur !Le lendemain, elle nous avertit après le petit-déjeuner que la salle de bain nous attendait. Une grande baignoire remplie d’eau fumait, dissipant une douce vapeur dans la pièce. Nous nous mîmes nues et entrâmes dans la baignoire qui pouvait nous contenir toutes les trois. Nous nous savonnâmes l’une l’autre et cela dégénéra naturellement en baisers, caresses diverses. Aldvine me demanda de me mettre sur le bord de la baignoire et me prodigua une caresse buccale sur mon sexe masculin, qui me fit très vite bander. Mégane ne tarda pas à la rejoindre et elles me sucèrent en duo. Ici ou là, des doigts inquisiteurs venaient aussi farfouiller ma chatte et jouer avec mon anus. J’eus une bonne jouissance et Aldvine avala ma liqueur sans en perdre une goutte.
Nous décidâmes de rester à l’auberge le reste de notre séjour.
Nous embarquâmes le lendemain matin sur le bateau de Simbadine. Il s’appelait la fée du Lac. Nous eûmes droit à une cabine plutôt spartiate, mais qui ferait l’affaire. La traversée devait durer sept jours, ce serait long. Par chance, ce bateau faisait du transport de marchandises et ne puait pas le poisson. Nous fûmes donc contentes de quitter le port et de nous retrouver rapidement au large pour avoir un air de meilleure qualité.Nous étions sur le pont et observions la mer, les voiles, les manœuvres des marins... Mégane eut une idée et alla voir le Capitaine :
— Capitaine, j’ai une proposition à vous faire !
Simbadine eut un réflexe de méfiance, mais laissa Mégane poursuivre :
— Je suis magicienne et peux jeter un sort pour renforcer le vent dans vos voiles.— Ah oui, vraiment ?— Combien voudriez-vous gagner en vitesse ? — Traditionnellement, nous faisons du 7 nœuds, la coque et la mature peuvent tenir jusqu’à 15 nœuds pas plus.— OK, je vous fais un vent permanent à 12 nœuds ?— Cela serait vraiment bien et réduirait le voyage à 4 jours. Mes clients seront contents. Merci Mégane.— A votre service !— Tu peux me tutoyer, et tes copines aussi, c’est mieux entre sœurs !
%%%%%%Aldvine raconte :Grâce à la magie de Mégane, nous gagnâmes fortement en allure. Toutes les filles de l’équipage étaient contentes. Simbadine nous invita le soir même à partager son repas dans sa cabine de capitaine.Elle nous raconta qu’elle avait toujours voulu naviguer, mais qu’être une femme était un handicap et aussi très dangereux dans le milieu des marins, ces derniers considérant naturellement la gent féminine comme des prostituées. Elle avait donc monté cet équipage féminin qui donnait entière satisfaction. Elle était de plus propriétaire de son bateau.Mégane lui conseilla de faire évaluer son équipage par une guilde de magie d’une grande ville. Peut-être découvriraient-ils par les filles une qui aurait un potentiel magique. Mégane poursuivit en expliquant que le sort de bons vents était un sort tout simple d’apprenti de premier niveau.
Simbadine la remercia de son conseil. Sourisse et elle avaient visiblement un ticket. Nous prîmes congé après que Simbadine nous ait servi un bon alcool de marin. Nous dormîmes bien. Nous n’entendîmes pas Sourisse nous réveiller quand elle rentra dans notre cabine, pour la simple et bonne raison qu’elle resta toute la nuit avec Simbadine. Ce fut donc une bonne croisière, nous rencontrâmes certes quelques bateaux de pirates, mais qui ne purent nous suivre vu notre allure. Simbadine vit dans la présence d’une magicienne à bord un intérêt encore plus grand que ce Mégane avait imaginé...La ville de Bantoue fut bientôt en vue. Mégane stoppa le sort de bons vents aux ordres de Simbadine. La manœuvre d’entrée dans le port fut remarquable. Avant de nous quitter, Simbadine nous fit une bise sur la joue à Mégane et moi. Elle enlaça Sourisse et elles se firent un beau baiser amoureux. Simbadine lui dit :
— Reviens quand tu veux, belle Sourisse.— Qui sait ? Le monde est si petit et si vaste à la fois !— Tenez les filles, je vous rends votre argent, vous avez été si gentilles avec moi ! Mégane, crois-tu qu’il y ait une guilde à Bantoue ?— Oui, va sur les hauteurs près de la forteresse. Tu ne seras pas déçue, l’archimage est une femme.— Chouette, merci encore et... bonne quête Aldvine !
Comment savait-elle ? Sourisse avait dû faire une confidence sur l’oreiller...Nous décidâmes de passer la nuit à Bantoue, Mégane avait une auberge recommandée par sa guilde. Nous avions trois jours à cheval pour arriver jusqu’aux collines de Galgal(à suivre)
Diffuse en direct !
Regarder son live