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Les aventures d’Aldvin le Barde

Chapitre 12

les collines de Galgal

Divers
Chapitre 12 : les collines de GalgalAldvine raconte :Trois jours après être partis vers l’Est de Bantoue, nous arrivâmes dans la contrée où commençaient les collines de Galgal. Elles avaient une sinistre réputation pour avoir été le lieu de combats acharnés dans le passé entre hommes, elfes, nains, gobelins et orcs. La contrée était quasiment désertique au sens de la population. Il y avait également très peu de bois et de bosquets. Les voyageurs essayaient de l’éviter en général. Cette région n’était contrôlée par personne en particulier, mais il y avait des bandes faites principalement de gobelins qui y sévissaient. Avant d’entrer dans la zone, je proposai à mes amies de nos arrêter pour réfléchir un peu.
— Nous sommes trois, bonnes combattantes, mais sans force de frappe importante, nos principales techniques résident dans l’observation, la souplesse la discrétion et l’intelligence.— Tu es en train de nous dire que nous aurions besoin des garçons ? dit Sourisse.— Je crois bien... Mégane, peux-tu aller les chercher en téléportation ?— Oui si j’y vais seule, je peux les ramener avec leurs chevaux.— Qu’ils viennent bien armés.— J’y veillerai, dit Mégane.
Elle se concentra un instant, prononça quelques mots et disparut. Nous l’attendîmes en restant cachés dans un bosquet avec les chevaux.%%%%%%Mégane raconte :Je me matérialisai dans le jardin et rejoins la maison. Les garçons étaient là. Ils furent surpris de me voir :
— Mégane, des ennuis ? demanda Andgaar.— Pas encore, répondis-je, nous sommes sur le point d’entrer dans les collines de Galgal, Aldvine pense que vous devriez venir.— Depuis que vous êtes parties, je me demande à chaque instant si vous n’avez pas besoin de nous, dit Léodegran...— Vous êtes passées par Gal-Dûr ?— Oui...— Pas de soucis ?— Pas plus que ça... mentis-je. Dans combien de temps pouvez-vous être prêts ?— Quasiment immédiatement, comme nous, ne fais plus d’opérations pour l’agence, nos paquetages de campagne sont en attente que tu viennes nous chercher dit Wilky.
— Alors départ dans cinq minutes, rassemblement immédiat avec armes, matériel et chevaux.— Merci les gars, dit Mégane.
Nous partîmes cinq minutes plus tard. Tous et toutes furent heureux de se retrouver entre garçons et filles et nous nous serrâmes les uns les autres dans les bras. Nous en âmes dans la zone des collines des Galgals. Très rapidement, l’atmosphère devint froide, la visibilité mauvaise du fait d’une brume permanente et nous fûmes envahis d’une grande tristesse. Cela contrastait avec le printemps ensoleillé que nous venions de quitter. Aldvine lança un chant d’inspiration qui nous galvanisa. Heureusement qu’elle était là pour notre moral...%%%%%%Sourisse raconte :En fin d’après-midi, alors que nous traversions un petit vallon, nous aperçûmes devant nous une silhouette couchée sur le sol dans la brume. Alors que nous approchions, nous vîmes qu’il s’agissait d’une femme. Nous descendîmes de cheval pour nous approcher. Aldvine et moi fûmes les premières à arriver près du corps. Elle était face contre terre, inanimée. Aldvine la retourna et s’exclama :
— Éléonore !
C’était bien Eléonore... Méchamment blessée, elle perdait du sang, mais respirait encore. Alors qu’Aldvine avait pris sa tête dans ses bras, elle eut un léger accès de conscience et ouvrit les yeux. Aldvine lui dit :
— Eléonore ? Que t’est-il arrivé ?— Qui êtes-vous ? dit-elle à demi consciente.— Aldvin !— Aldvin est un homme... Qui êtes-vous ?
Je m’approchai :
— C’est moi, Sourisse, tu me reconnais ?— Ah, belle Sourisse, mon bel étalon...
Les garçons étaient arrivés et je ne suis pas sûre qu’ils n’aient pas entendu...
— Wilky, tu peux la soigner ?— Oui, mais elle va se rendormir, elle ira mieux dans deux heures si j’interviens tout de suite.— Pas besoin de l’emmener dans un temple ?— Non... répondit Wilky.
Nous laissâmes Wilky s’occuper d’Éléonore qui avant de s’endormir dit :
— Arthus, ils ont emmené mon fils Arthus !
Puis elle tomba dans les bras de Morphée pour un sommeil que Wilky avait annoncé réparateur.Léodegran me demanda :
— Pourquoi Eléonore t’a-t-elle traitée de bel étalon ?
J’improvisai :
— Tu sais que ne je donne jamais de détails... Même pas en rêve !— Mais tout de même ?— Tu ne t’es jamais fait prendre par une femme équipée d’un olisbos ?— Euh... dit Léodegran, gêné...
J’étais perturbée par les paroles d’Éléonore, outre le fait qu’elle m’ait qualifiée de bel étalon et ainsi compromis, mon secret vis-à-vis des garçons, elle avait donc un enfant ? Elle qui n’aimait que les femmes ? Avait-elle viré sa cutie ? Je restai longtemps perplexe...Elle émergea au bout de deux heures, en bien meilleure santé. Wilky avait fait un travail remarquable avec ses sorts de soins.Je lui parlai alors :
— Eléonore, ça va ?— Beaucoup mieux, merci, vous m’avez sauvée !— Nous t’avons trouvée par hasard, salement amochée.— Des gobelins nous ont attaqués, j’ai été blessée lorsque nous avons essayé de nous défendre... Si nous avions eu Aldvin... Mais qui est cet elfe qui m’a dit me connaître et s’appeler Aldvin ?— Ben c’est Aldvine, enfin Aldvin est devenu une femme elfe...— Je te raconterai une autre fois Éléonore... nous avons plus urgent à traiter, dit Aldvine.
Andgaar prit la parole :
— Effectivement, quand l’attaque a-t-elle eu lieu ?— Je dirais il y a quatre heures, répondit Éléonore. Puisque je suis la seule à être restée là, laissée pour morte, cela signifie probablement que les autres sont en vie. Les gobelins ont aussi embarqué nos chevaux et les roulottes... Mon fils Arthus est parmi eux...— Tu as un fils ? demanda Aldvine. Quel âge a-t-il ?— Un peu plus de cinq ans...
Je faisais un rapide calcul dans ma tête... Serait-il possible que ce soit moi le « père » ? Je pensai que les gens comme moi ne pouvaient pas avoir d’enfant... Que ce soit en tant que femme ou en tant qu’homme... Il fallait que je parle à Éléonore, mais pas maintenant.Andgaar me demanda :
— Sourisse, penses-tu pouvoir suivre la piste des gobelins ?— Oui, sans problème, répondis-je.— Wilky, Éléonore est-elle en état de nous accompagner pour aller sauver ses camarades ?— Oui, si elle reste loin des combats. — OK, nous verrons quand nous arriverons à leur proximité quelle stratégie adopter.
La piste était facile à suivre, les gobelins devaient se sentir en toute impunité dans cette contrée.En chemin, Andgaar demanda à Éléonore comment cela se faisait que sa troupe se soit trouvée dans les collines de Galgal. Elle répondit qu’elle avait voulu gagner du temps en coupant l’itinéraire pour aller à la ville suivante où la troupe devait se produire. Elle regrettait amèrement cette décision.J’eus l’occasion de chevaucher seule en sa compagnie et pus ainsi lui demander ce qu’il en était de son fils :
— J’espère qu’Arthus et les autres vont bien, dis-je. Dis-moi, qui est son père ?— Ce n’est pas difficile à deviner, tu sais que je n’aime que les femmes... Et tu es la seule « femme » spéciale qui m’ait pénétrée avec son sexe et qui ait joui en moi... Il est né neuf mois après notre départ de la ville...— ... Je suis donc le père d’Arthus ! Ça alors, j’étais persuadé d’être stérile, aussi bien en homme qu’en femme... Je n’en reviens pas... Éléonore, je...— Ne dis rien, je n’attends rien de toi même si tu as tout mon amour... Commençons par aller sauver notre fils...
Je ne dis plus rien, mais les réflexions s’entrechoquaient dans ma tête, devais-je abandonner la quête pour rester auprès d’Éléonore et notre fils ? Je ne pouvais pas lui demander son métier et sa compagnie... Je n’avais pas de solution claire devant moi...La nuit nous surprit alors que la traque n’était pas finie. J’arrivai malgré tout à suivre la piste. Nous aperçûmes des lueurs derrière une colline. Nous descendîmes des chevaux pour aller observer depuis le sommet de la colline, par chance, la lune était très claire et nous avions une excellente vue sur la situation. Dans le creux entre plusieurs collines, une cinquantaine de gobelins avaient établi un campement. Les membres de la compagnie des caméléons étaient tous prisonniers, enchaînés près des roulottes. Pas de personnel de garde côté gobelins.Nous avions tous bien observé la scène :
— Cela me semble facile, dit Andgaar, vos avis ?— Je peux, dit Aldvine, faire pousser l’herbe pour en retenir prisonnier une grande partie... ceux qui sont à proximité des otages notamment.— Boules de feu sur ceux qui sont les plus éloignés, dit Mégane, ensuite paralysie en tant que de besoin.— Je suggère une attaque à cheval pour m’occuper de ceux qui ne seraient pas prisonniers des herbes ou atteints par les boules de feu, dit Léodegran. On y va à trois avec Andgaar et Wilky.— Je me faufile discrètement et tue ceux à ma portée, dis-je.— Mégane et moi, dit Aldvine, on reste au sommet de la colline et on gère la situation avec nos sorts magiques. Éléonore reste avec nous.— Parfait, dit Andgaar, on y va.
L’assaut fut donné comme prévu, vingt gobelins furent immobilisés par les herbes, Mégane en neutralisa dix avec ses boules de feu, la charge des trois garçons permit de tuer douze des lascars et Sourisse en assassina huit. Le compte y était. Nous tuâmes aussi ceux qui étaient paralysés par les herbes qu’Aldvine avait fait pousser.
— J’aime les plans sans accrocs, dit Andgaar.— C’est le retour de l’agence tous risques ! dis-je.
Nous libérâmes les otages qui étaient tous en bonne santé. Je pus faire la connaissance de mon fils, qu’Éléonore serra dans ses bras. Elle ne lui dit rien sur qui j’étais.
— Merci à tous, dit Éléonore, nous vous sommes redevables !— Non, dit Andgaar, nous l’avons fait par amitié et par devoir. De toute manière, nous avons arrêté notre activité.— Ah bon, on ne dirait pas...
Nous rassemblâmes les corps des gobelins et les brûlâmes. Nous allâmes un peu plus loin avec les roulottes pour établir un campement.Le lendemain matin, nous proposâmes à Éléonore d’escorter la compagnie en direction de la ville où elle voulait aller, nous reprendrions la route vers la plaine de Rigomer ensuite. Elle acquiesça.Nous restâmes encore trois jours dans les collines de Galgal avant d’en sortir. Alors qu’Éléonore s’éloignait avec notre fils et sa compagnie d’artistes, je pensai à elle et ce que je ferai en rentrant de la quête.(à suivre)
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