C’est Laura qui a les clés dans son sac. Ses gestes ne sont pas trop assurés ; Eros lui prend la clé pour ouvrir la porte. Il allume la lumière et aide les deux jeunes femmes à pénétrer dans leur demeure. Pendant ce temps, Carlo ferme tous les volets et propose :– Vous ne voulez pas nous faire une démonstration ? Eros et moi on n’a jamais vu une contorsionniste. Alors deux, on ne veut pas rater ça !Amandine lui répond :– Tu sais, c’est simplement qu’on est un peu plus souple que d’autres, grâce à notre entraînement. Autrement, on fait de la gymnastique et de la danse. On fait du classique : grand écart latéral, grand écart facial, écrasement facial, pont de plus en plus refermé, etc. Tiens, regarde ! Amandine prend appui de ses mains sur le sol, monte ses jambes et se met petit à petit en position de grand écart facial devant les deux hommes. Elle a simplement oublié qu’elle ne porte que sa robe et celle-ci lui redescend au sol, la faisant apparaître totalement nue. Elle revient à sa position de départ, lisse sa robe et dit :– Je te fais une proposition : pour éviter de tomber à cause de nos robes, Laura et moi on se met nues, on vous fait des démonstrations mais vous aussi, vous vous mettez nus. D’accord ?Eros répond :– D’accord, plutôt deux fois qu’une. Mais tu ne crois pas qu’il serait prudent qu’on vous mette d’abord des protections, par exemple des matelas par terre ?Laura lui réplique :– D’accord ! On va faire ça.À quatre, ils ont vite fait de déménager le mobilier en mettant la table et les chaises dans une chambre, en prenant tous les matelas et en les disposant côte à côte au sol.Carlo indique :– Bon, allons-y ! Il se met nu, rapidement imité par son compère. Les deux jeunes femmes hésitent un peu, mais se mettent dans la même tenue. Ils s’admirent mutuellement et Laura précise même, en désignant les phallus tendus à la verticale :– Dites-donc, on vous fait de l’effet ! Qu’est-ce que ça va être, tout à l’heure… Elle continue, en désignant le petit canapé :– Asseyez-vous là et regardez !Et le spectacle commence. Les jeunes femmes y vont de bon cœur : grands écarts au sol, ponts divers, grands écarts en équilibre sur les mains, etc. Peu à peu, leurs sexes s’humidifient et s’ouvrent, sous le regard incrédule des hommes qui sentent un désir irrésistible leur monter des reins. La première, Laura se jette au sol sur le dos, passe ses jambes derrière son cou et, le sexe ouvert au maximum, demande doucement :– Eros, viens me faire l’amour.Il ne la fait pas répéter. Avec un petit cri, il enfourne sa verge tendue dans la caverne aux lèvres roses et, d’une seule poussée, il se trouve aspiré au fond du vagin de la jeune femme. Une fois là, il cesse tout mouvement et se contente de crisper et décrisper rythmiquement son phallus tandis qu’elle lui caresse le dos.À côté, Amandine s’est mise en position de grand écart et laisse Carlo la pénétrer de plus en plus durement, la faisant crier lorsqu’il arrive au fond de son vagin et quand il en repart.
Rapidement, les deux hommes éjaculent dans le réceptacle qu’ils occupent, puis s’affalent quelque peu sur leur cavalière pour retrouver leur souffle. Le premier, Eros dit :– Quelle séance, mais quelle séance ! Je n’avais jamais vu ça ! Chapeau, les filles !Laura sourit et lui répond :– C’est que vous nous plaisez bien aussi, tous les deux.Eros reprend :– Vous n’êtes pas jalouses, les filles ? Moi, j’aimerais bien savoir ce que ça fait avec Amandine, et je suis sûr que Carlo voudrait venir là où je suis encore.C’est Amandine qui répond : – C’est demandé tellement gentiment que nous ne pouvons pas refuser ; qu’en dis-tu, Laura ?– Eh bien, je suis d’accord ! Mais on va leur montrer autre chose.Elle parle à l’oreille de son amie qui fait un large sourire et lui répond distinctement :– Oui !Amandine retourne son partenaire de telle manière que Carlo se retrouve sur le dos. Pendant ce temps, Laura en fait autant avec Eros. Elles se séparent des sexes qui les occupaient, ce qui provoque un beau débordement de sperme qu’elles se dépêchent de recueillir dans leurs mains et d’avaler, pratiquement en même temps.Les deux hommes sont maintenant allongés côte à côte.Amandine prend la main de Laura et s’éloigne le plus possible des deux hommes. Elle indique :– Tenez-vous bien verticalement : on va essayer de s’embrocher sur vous. Carlo et Eros voient les deux jeunes femmes effectuer chacune une roue impeccable puis, à la fin de leur mouvement, poser leurs genoux de chaque côté des hanches de leur partenaire et s’empaler d’un seul coup sur les virilités tendues. On entend, dans le silence relatif, le bruit mouillé des vagins remplis par les verges, mais aussi les cris de surprise des deux hommes.À l’aide de mouvements verticaux de plus en plus rapides, elles viennent à bout de la résistance des deux hommes et reçoivent simultanément des jets de sperme qui viennent les combler. Leurs vagins respectifs sont toujours occupés par une verge qui commence à se rétracter quelque peu ; elles s’allongent sur le torse de leur partenaire pour quelques instants de repos.Eros caresse doucement les fesses d’Amandine et déclare :– Je n’avais jamais vu ça ! Dites-donc, vous êtes armées pour épuiser un régiment à toute vitesse !Amandine lui répond :– Pas un régiment, non ; mais deux mecs, peut-être…Carlo poursuit la conversation :– Les filles, c’est incroyable ! Comme dit Eros, je n’ai mais vu ça… ni senti, d’ailleurs. Mais je me demande si on ne pourrait pas, nous, vous faire découvrir quelque chose.Amandine interroge :– Quelle chose ?Carlo reprend :– Nous sommes quatre : deux fois un homme et une femme. D’accord ?– Oui, et alors ?– Vous l’avez déjà fait avec deux hommes en même temps ?Amandine, interloquée, répond :– Moi, non ; et toi, Laura ?– Moi non plus !Eros :– C’est formidable ! On va vous faire découvrir quelque chose. Ah, avant : votre petit trou a déjà servi ?En rosissant, Laura répond :– Oui, à toutes les deux.– C’est parfait. Il n’y a plus qu’une chose à régler : qui veut commencer ? Amandine, ou Laura ? Et ne vous inquiétez pas, vous serez, si j’ose dire, servies à égalité.Les deux jeunes femmes s’interrogent du regard, puis Amandine prend la décision la première :– Dis-moi ce qu’il faut faire et je commence.– OK ! Mets tes pieds près de ma tête et descend doucement, que je puisse t’ouvrir avec la langue. Sous les yeux très intéressés de son amie, Amandine obéit à Carlo. L’homme envoie sa langue ouvrir le petit œillet plissé en soutenant les fesses d’Amandine avec ses mains puis, quand il juge qu’elle est prête, il lui dit :– Maintenant, va te mettre sur ma queue !Amandine obéit : elle prend la verge de Carlo en main, la dirige en face de son petit trou et la fait rentrer doucement jusqu’à ce que, d’un seul coup, elle se retrouve empalée totalement sur le pénis.Laura regarde en se disant qu’elle avait déjà connu ça avec Giorgio : au début, ça avait l’air de ne pas vouloir passer et puis, dans cette position, son sphincter s’ouvrait d’un seul coup et ses fesses venaient toucher le ventre de celui qui la sodomisait.Laura se rend tout à coup compte de la présence d’Eros. Il lui demande :– Suce-moi un peu, s’il te plaît, avant que je lui remplisse le ventre.Elle suit ses indications. Eros prend sa belle bite dans la main et la dirige vers le vagin d’Amandine. Petit à petit, il investit entièrement la caverne de la jeune brune qui commence à faire des vocalises qui témoignent de la montée de son plaisir.Laura, pour mieux voir, s’allonge sur le matelas et admire les va-et-vient synchronisés des deux hommes. Les plaintes légères d’Amandine se transforment en cris de jouissance ; elle leur demande, dans un langage syncopé, d’aller plus fort, plus loin ; elle leur dit qu’ils sont deux beaux salauds mais qu’elle aime ça, jusqu’à ce qu’un sursaut final emporte les trois corps en mouvement. Ils s’abattent les uns sur les autres. Lorsqu’Amandine émerge de sa jouissance, elle dit à Laura :– Oh ma chérie, il faut que tu goûtes à ça ! C’est fabuleux. Eh, les gars, vous pouvez encore ?Carlo rit et lui réplique :– Evidemment, tu sais : on a de la ressource.Lorsque leur groupe se disloque, Amandine se dépêche d’aller aux toilettes pour laisser s’écouler tout le sperme qu’elle a reçu. Elle déclare :– J’ai trop chaud ; je vais prendre une douche vite fait.Pendant ce temps, Eros s’allonge au sol et demande à l’autre jeune femme, en lui présentant sa verge à la verticale :– Viens dessus, Laura.Elle s’empresse d’obéir.Carlo s’allonge derrière elle et lui fait un anulingus comme elle n’en a jamais eu. Elle sent que son petit trou s’ouvre, et c’est sans souffrance aucune qu’il la pénètre analement.Elle leur demande :– Attendez un peu : je veux m’habituer à vos deux gros calibres ; je vous rappelle que c’est la première fois que je suis remplie comme ça… et je crois qu’Amandine voudrait bien voir aussi.Ils restent dans la position qu’ils avaient au départ. Quelques instants plus tard Amandine, tout juste essuyée, vient à côté d’eux. Elle aussi s’allonge près des trois personnes et leur dit :– Allez-y, je vous regarde !