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Les bisous dans le cou

Chapitre 2

Lesbienne
A l’approche de la soirée, ma copine me fait une proposition: "Fais-toi belle ma chérie, on sort ce soir pour fêter ta première semaine de boulot!" Je lui obéis et j’enfile ma tenue de bombe: un petit top court et sexy, une paire de leggings en latex et les cheveux noués en deux couettes impertinentes. Pendant que je me maquille, le reflet souriant de Faustine apparaît dans le grand miroir: "On en mangerait!" dit-elle. Elle est parfaite dans sa petite robe moulante. Sans prévenir, elle dépose dans le creux de mon cou une nouvelle série de bisous tendres. Mes poils se dressent. Je laisse échapper un souffle de contentement. Câline, ma pote vient promener une main audacieuse sur mes fesses. "Quelque chose me dit que tu ne vas pas rentrer toute seule ce soir ma chérie" dit-elle. Un frisson s’empare de moi et ne me quitte plus. J’ai une idée en tête que je n’ose pas formuler consciemment. Elle reste là, tapie dans les profondeurs, prête à surgir…
Nous sommes prêtes. On grimpe dans un bus, toutes jolies, direction la boîte. En chemin on se descend quelques shots de vodka pour se mettre dans l’ambiance et on rigole comme des baleines. Je me détends en apparence mais j’ai l’estomac noué, comme avant une audition.Une fois arrivées au club, on danse, on boit, on chante, on fait les folles. Je ne m’approche pas des garçons et elle non plus. On préfère se taper des délires à deux, se tourner autour, se payer des gros fous rires en se moquant des gens, se balader sur la piste de danse en se tenant par la main, se bourrer la gueule, se manger des yeux, se murmurer des "tu te souviens quand…" et des "je parie que…", s’effleurer, se chercher, danser ensemble, l’une contre l’autre, de plus en plus près…Nous sommes dans un coin mal éclairé du bar. Faustine est derrière moi, collée tout près, son ventre contre mes reins, sa poitrine contre mes omoplates, ses doigts glissés sous la couture de mon leggings. Je peux sentir son souffle chaud contre la peau de mon crâne. 

Soudain ses lèvres glacées se posent à nouveau sur moi. Je les attendais. Elle me fait de doux baisers sur toute la verticale de mon cou, comme un chapelet de petits cadeaux tendres, et je baisse la tête pour lui faire comprendre qu’elle est la bienvenue… C’est trop bon. Je ferme les yeux pour goûter la sensation alors que ma peau se couvre de chair-de-poule. "Oh Faustine…" Sa langue, désormais, se promène le long de cette zone qu’elle sait si sensible. Les nerfs attisés, je me mords la lèvre de plaisir. Oh mon dieu… Je la sens descendre le long de l’arête de mon cou, ponctuant sa lente progression de nouveaux baisers. Ma respiration se bloque: je n’ose plus ni inspirer, ni expirer.La main de Faustine se plaque contre mon ventre nu. Sa bouche happe ma peau, suçote ma nuque, ses dents me mordillent. Puis elle s’éloigne un peu, cherche mon regard - le sien est ardent, me donne envie de me plonger dedans. Nos visages se cherchent, nos nez se frôlent, nos bouches s’évitent, se rapprochent.

Je pose mes lèvres sur les siennes, d’abord délicatement, comme un essai, un premier contact. Mon cœur bat jusqu’à en exploser. Puis mon baiser devient plus courageux. Elle aussi s’enhardit. Nous nous rapprochons, nous apprivoisons, jusqu’à ce que ce qui n’était qu’une approche devienne un vrai baiser.Mes yeux sont clos. J’ouvre la bouche pour m’emparer de la sienne, que je trouve aussi gourmande que la mienne. Nous multiplions les baisers sur les joues, le menton, tout autour des lèvres, puis je laisse ma langue pénétrer et venir au contact de la sienne, tournant tout autour, jouant avec, en prenant possession avant de la libérer puis de la prendre encore. Je suis en train d’embrasser Faustine, ma meilleure amie. Le baiser est long, profond, sensuel. Je m’y abandonne complètement, sans pudeur ni retenue. Je saisis la tête de ma copine pour l’embrasser plus profondément. Ses doigts caressent mon ventre, l’autre main s’est posée sur mon soutien-gorge. Les pointes de mes seins sont dures, je sens le sang qui m’est monté au visage.  On s’écarte un moment l’une de l’autre, juste pour reprendre notre souffle. Plus rien n’existe en-dehors d’elle et moi. Ses yeux sont des billes noires. Je peux entendre les battements de mon cœur tellement il cogne fort. "Tu es autant en panique que moi?" demande-t-elle. "L’horreur totale" dis-je en l’embrassant à nouveau.

Nous voici dans la rue, l’une contre l’autre, main dans la main - en fait, mains à peu près partout, à essayer de rallier l’arrêt de bus mais à échouer lamentablement parce qu’on s’arrête tout le temps pour se faire des bisous. Je l’emmène plus loin dans la rue, entre deux colonnes, contre la façade d’une banque et je me remets à lui prendre la bouche, parce que désormais il n’y a plus moyen que je m’arrête.Je prends d’assaut Faustine, je la plaque contre le mur, ma bouche accapare sa bouche, mes mains s’approprient son corps, s’emparent de ses seins à travers son soutien-gorge. Elle agrippe mon cul pour m’approcher d’elle, poussant un râle. Je happe la peau de son cou, lèche, suce, je veux la dévorer.Je ne me maîtrise plus, je suis transfigurée par le désir: jamais auparavant je n’avait fait l’expérience d’un tel abandon. J’ai envie de Faustine, j’ai faim d’elle, de sa peau, de son parfum, je veux son corps, il faut qu’elle m’appartienne toute entière. Et peu importe nos longues années d’amitié, et peu importe qu’elle ne soit pas un garçon.

"Eh, faut pas vous gêner les petites lesbiennes!" nous crie un vieil ivrogne qui passe avant de s’éloigner. J’aime ce mot, "lesbienne." Est-ce que je suis une lesbienne? Je ne le sais pas mais les envies qui m’animent le sont, impossible de le nier. Je suis très excitée de partir ainsi à la découverte de mon homosexualité.Mes mains échappent à tout contrôle. Elles se glissent sous la robe de Faustine, font glisser la bretelle de son soutien-gorge, alors que ma bouche entame un parcours vorace qui part de sa langue pour descendre vers son cou, sa clavicule, son épaule, puis son décolleté. Je tire la dentelle pour déshabiller la pointe de son sein que je me met à couvrir de baisers coquins. Mes coups de langue lui arrachent un gémissement. Elle me fait complètement perdre la tête. J’ai tellement envie d’elle que je pourrais lui arracher tous ses vêtements, ici et maintenant. Heureusement, elle est moins déraisonnable que moi: "On serait mieux dans un lit, non?" dit-elle. Ouais.
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