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Les charmes torrides de Lydia

Chapitre 1

La rencontre

Erotique
Ce matin-là, Maxime avait très envie d’échapper à la triste réalité de sa vie monotone. Il avait la ferme intention de faire quelque chose de son existence. Le plus important pour lui est de pouvoir se sentir libre et d’accomplir ses rêves.


Des rêves, il en a des dizaines. Faire un tour du monde, fonder une famille nombreuse… Rien de très original me direz-vous. Mais le plus grand rêve de Maxime, celui qui le taraude depuis l’enfance c’est de réussir à devenir un auteur à succès, un célèbre écrivain reconnu par tous pour son génie littéraire.


Mais Maxime se trouve confronté à un sérieux problème. Il manque cruellement d’inspiration. Tant de fois, il a tenté d’inventer des histoires. Il y est parfois parvenu, mais a toujours, à un moment donné, finit par abandonner.


Cette fois, il en avait plus que marre de l’angoisse de la page blanche. Maxime était résolu à enfin avancer sur son roman. Ce n’est pas en restant à la maison qu’il pourra y parvenir. Il embarqua son ordinateur portable et se mit à la recherche de l’endroit idéal lui permettant de trouver des idées de récit.


La rue est un terrain de jeu inépuisable pour les auteurs en manque d’inspiration. Maxime décida de se promener un peu, puis s’installa à la terrasse d’un café et s’amusa à observer les gens. C’est son passe-temps favori. Il adore observer le comportement des gens : ceux qui sont pressés, ceux qui trainent, ceux qui discutent…


Mais Maxime est un homme avant tout, qui plus est hétérosexuel et sacrément porté sur la question sexuelle. Son activité préférée consiste à contempler les femmes. Lorsque son regard est attiré par une jolie dame, bon nombre d’histoires lui viennent aisément en tête. A partir de ses formes, de son style vestimentaire, il imagine un scénario, puis invente d’autres personnages, faisant basculer le récit vers un versant tout à fait érotique.


Soudain à l’entrée de la terrasse, il vit apparaître une superbe femme très inspirante. Au vu de sa tenue, sans doute était-elle là pour un rendez-vous d’affaire. Sa coiffure était impeccable, tout comme son maquillage. Elle était vêtue d’un très beau tailleur bleu marine, composé d’une jolie jupe saillante et d’un chemisier blanc. A ses pieds, elle portait de très beaux talons aiguilles sublimant ses longues jambes habillées d’un léger collant en nylon.



Coup de chance pour Maxime, elle s’installa à quelques mètres de lui et commanda un café. Il eut ainsi tout le loisir de pouvoir l’observer. L’histoire qu’il imagina alors dans sa tête prit rapidement une tournure sensuelle. Il passa alors à l’action se mettant à écrire avec ardeur, décrivant sa tenue vestimentaire, sa chevelure, ses formes ainsi que ses jolies courbes.


Maxime alternait entre les regards dirigés vers son modèle et l’écran de son ordinateur. La belle femme d’affaire finit par s’en apercevoir et lui esquissa un léger sourire. Maxime en fut tout troublé, et est surtout très gêné d’être ainsi découvert. Pendant un instant, il fit mine de se désintéresser d’elle, mais son regard fut bien vite à nouveau attiré par sa muse. Elle s’en rendait bien compte, mais faisait désormais comme si elle ne le voyait pas. En fait, c’est une grande séductrice qui aime troubler les hommes et s’amusait beaucoup de la situation.


C’est alors qu’elle commença un joli petit jeu de séduction très sensuel. Elle se pencha vers son sac à main posé sur la chaise d’à côté, dévoilant ainsi un joli décolleté. Maxime put ainsi entrevoir la dentelle d’un joli soutien gorge blanc. Ravissant ! De son sac, elle sortit son agenda, le posa sur la table, entrouvrit la veste de son tailleur pour prendre son stylo. Puis, elle passa la main dans ses longs cheveux bruns, inclina légèrement la tête et se mit à remplir les colonnes de son agenda. Tout en tournant doucement les pages, prenant bien soin d’humidifier délicatement le bout de son doigt, elle jouait avec son collier de perles, le faisant tourner autour de ses doigts joliment vernis de rouge.


La vue de ses jambes croisées l’une sur l’autre était un ravissement pour les yeux. Maxime les contemplait avec délectation. La belle femme d’affaire agitait subtilement une jambe dont le pied ne touchait pas le sol, s’amusait à le retirer de son talon laissant apparaître le dessous de son pied. Puis, elle se pencha à nouveau, descendit sa main jusqu’à son escarpin, réajusta le bas de son collant au niveau du talon, et fit lentement remonter sa main sur le long du mollet pour finalement la poser délicatement sur le genou.


Maxime n’arrivait plus à se concentrer sur l’écriture de son récit. Il était complétement subjugué par le spectacle lui étant offert. La belle charmeuse était follement attirante. Il sentit alors qu’il commençait fortement à bander. Cela le gênait terriblement. Il aurait voulu pouvoir cesser de la regarder afin de diminuer son érection, mais cela lui était complétement impossible. Son regard était continuellement attiré vers elle tel un aimant. Il se demandait jusqu’où elle se serait capable d’aller, espérant furieusement qu’elle se montre de plus en plus aguicheuse.


C’est à ce moment qu’un trouble-fête vint rompre cette douce rêverie. Il s’agissait d’un vieux bonhomme grisonnant, vêtu d’un imperméable démodé, tenant à la main un sinistre attaché case. Il s’installa précipitamment à la table de la ravissante femme, se plaçant juste entre Maxime et elle, et lui balança à la figure :
Salut ma belle ! Prête pour la réunion ?

Maxime comprit alors qu’il s’agissait de son collègue, peut-être même de son chef. Afin d’en savoir un peu plus sur elle, il se mit à les écouter discrètement. Sa première découverte fut de taille puisque grâce à l’entrée en matière déplacée de cet individu, il apprit le prénom de sa muse, lorsqu’elle lui répondit :
Tu sais, j’ai un prénom. C’est gentil de me dire que je suis belle, mais je ne suis pas « ta belle ». Ok, excuse-moi Lydia…

Puis il sortit de son attaché case tout un tas de paperasse :
Revenons à nos moutons. Tu as préparé la réunion ? Oui bien-sûr. J’ai bien lu ce tu m’as envoyée. Permets-moi de te dire que ton contrat ne tient pas les routes. Les clients vont vite vouloir le retoquer. Ah ah… petite impertinente. Au moins toi tu ne mâches pas tes mots. Mais tu ne connais pas mon pouvoir de persuasion. On en reparlera après la réunion. Allez dépêche-toi de finir ton café. On est déjà à la bourre là.

Une fois de plus, Lydia ne se démonta face à l’arrogance de son collaborateur :
Je te signale que moi je suis là depuis dix bonnes minutes. C’est plutôt toi qui est à la bourre. Tu vas me laisser le temps de passer aux toilettes. On n’est pas à deux minutes prêt.

Maxime aime les femmes ayant du caractère. C’est visiblement le cas de Lydia. Il la regarda alors se lever et se diriger vers les toilettes. Sur son passage, elle lui adressa un ravissant petit sourire, visiblement désolé que ce vulgaire bonhomme soit venu interrompre son petit jeu de charme. Maxime lui sourit en retour, tout en se pinçant les lèvres. Il n’en croyait pas ses yeux. Comment une si belle femme pouvait ne serait-ce que s’apercevoir de sa présence ? Maxime manque malheureusement cruellement de confiance en lui.


Pendant ce temps, le collègue de Lydia passa un coup de fil avec son portable. Il parlait bruyamment comme s’il voulait que tous les regards soient braqués sur lui. Lydia de retour des sanitaires l’aperçut et ne manqua pas d’afficher son exaspération par un léger soupir.


Puis, elle se dirigea vers Maxime et lui tendit un petit bout de papier soigneusement plié, assorti d’un sourire ravageur et d’un petit clin d’œil. Maxime en resta complétement bouche bée. Il prit le papier sans pouvoir être capable de formuler le moindre mot. Lydia posa son index sur sa bouche pour lui indiquer de rester discret. Son collègue avait toujours le dos tourné. Maxime fit un signe de la tête pour lui indiquer son accord et la regarda s’éloigner en compagnie du vieux bonhomme toujours au téléphone.


Il s’empressa ensuite de déplier le bout de papier et se sentit rempli d’allégresse en découvrant son contenu : « Jeune inconnu, j’ai bien vu que je ne vous laisse pas indifférent. On ne se connaît pas, mais je vous trouve tout à fait charmant. J’aimerais beaucoup faire votre connaissance. Retrouvez-moi ici même à 19h. J’aurais grandement besoin de me détendre… ».


Très exalté, Maxime se hâta de partir, referma brusquement son ordinateur, prit son sac sous le bras et se dépêcha de rentrer chez lui. Tout en se préparant de manière à être le plus élégant possible pour ce rendez-vous galant, il se posait milles et unes questions : Allait-elle bien venir ? N’avait-elle pas fait tout ce petit manège pour finalement se moquer de lui ? Si par bonheur elle venait au rendez-vous fixé, fallait-il qu’il arrive le premier ou qu’il la laisse attendre ? Mais comment pourrait-on faire attendre une femme pareille.


Arrivé l’heure fatidique de son rendez-vous avec Lydia, Maxime était dans un état de stress particulièrement avancé. Il n’avait pas l’habitude des rendez-vous galant, surtout avec une si belle femme. Il avait les mains moites, les jambes tremblantes et ne tenait pas en place. Il s’installa à la même table que le matin, commanda un cocktail. Il voulait avoir l’air classe, buvant de l’alcool mais sans passer pour un poivrot. La bière et le vin sont les alcools qu’il préfère, mais cela risquait de faire mauvais genre.


Finalement, il était arrivé un peu en avance au rendez-vous. Maxime ne tenait plus. Il agitait la jambe de manière incessante. Quel stress ! « Vivement qu’elle arrive, mais surtout pourvu qu’elle vienne » se disait-il en lui-même. Puis, pris de panique, il s’apprêtait à fuir, lorsqu’il vit la sublime Lydia qui arrivait d’un pas délicat.


Elle aperçut Maxime et vint s’asseoir en face de lui, posa un coude sur la table, une main placée sous le menton et le regarda droit dans les yeux. Les premiers mots qu’elle prononça emmenèrent Maxime dans un grand tourbillon de désir :
Bonsoir mon bel inconnu. Comment vas-tu ce soir ?

Maxime eut besoin de déglutir avant de pouvoir répondre quoi que ce soit. Une fois sa salive avalée, il répondit timidement :
Oui, je vais très bien, et vous ? Oh tu peux me tutoyer tu sais. Euh… oui d’accord… euh… donc… comment vas-tu ?

Lydia changea de posture, s’enfonça au fond de sa chaise, se recoiffa négligemment et lui répondit :
Oh tu sais… dure journée… quel boulot de merde ! Tu as vu le type avec qui j’étais ce matin. C’est mon boss. Un vrai connard. Ah oui, j’ai remarqué… répondit Maxime. Franchement, il ne te mérite pas.

Intriguée par cette réponse, Lydia enchaîna :
Ah comme tu es gentil, mais pourquoi dis-tu ça ? Et bien franchement avoir une si belle collaboratrice est la traiter aussi mal c’est vraiment la honte quoi… C’est vrai ? Tu trouves que je suis belle ? Tu sais que toi aussi tu es très mignon.

Maxime se sentit alors valorisé et commença à prendre de l’assurance. Loin d’être déplaisant physiquement, il sait très bien qu’il n’est pas un Apollon, mais il a un doux visage et dispose d’un très beau sourire. Il n’est pas très musclé, mais il prend soin de son corps et n’est pas non plus du genre grassouillet. Mais son atout de séduction majeur est la gentillesse. Généralement, cela lui suffit pour briller auprès des femmes. Il est tellement prévenant et galant que bon nombre d’entre elles en tombe sous son charme. Le plus grand tort de Maxime est de manquer de confiance en lui et d’être en proie à une grande timidité. Il n’ose jamais aborder les femmes. Mais si par miracle, comme ce fut le cas avec Lydia, il a la chance que l’on vienne l’aborder, il peut alors se montrer capable de séduire.


Maxime prit alors l’initiative de proposer d’offrir un cocktail à Lydia, mais auparavant il ne se priva pas de continuer à la complimenter :
Bien-sûr, c’est évident que tu es belle. Je suis sûr que tu le sais. Tout le monde doit te le dire. Je suis sûr que tu dois faire chavirer bien des cœurs. Tu es réellement ravissante. Je n’ai jamais vu de femme aussi belle et sensuelle. Ah, comme c’est gentil. Tu es adorable. Tes compliments me vont droit au cœur.

Lydia et Maxime échangèrent ainsi pendant une bonne heure. La conversation était fluide. Maxime se sentait de plus en plus à l’aise. Il lui proposa de manger quelque chose, mais elle préféra commander un autre cocktail. C’était un vendredi soir, et elle lui confia qu’elle avait besoin de se lâcher. En fait, sous son apparence de femme d’affaire très sûre d’elle, Lydia lui expliqua qu’elle démarrait une reconversion professionnelle dans le monde de l’immobilier. Elle était actuellement en stage, mais était malheureusement tombé sur une entreprise gérée par des truands, qui en plus la traitait comme une sous-fifre. Dotée d’une sacrée personnalité, elle ne se laissait pas faire, mais cela ne voulait pas dire que la pression et les attaques répétées à longueur de journée ne l’atteignaient pas.


Maxime lui expliqua quant à lui qu’il avait décidé de se lancer dans une carrière d’écrivain. Lydia trouvait cela follement original et cela lui changeait de son quotidien. Maxime est un homme très cultivé, et lorsqu’il se mit à lui parler de littérature, la belle Lydia commença à être de plus en plus charmée. Mais elle n’avait pas envie de passer la soirée à discuter. Elle lui proposa de se promener un peu.


Grand seigneur, Maxime régla l’ensemble des consommations. Lydia le remercia en lui donnant un joli petit bisou sur la joue. Lorsque ses lèvres pulpeuses vinrent se poser sur sa joue, Maxime sentit comme de l’électricité qui lui traversait tout le corps. Il en avait des frissons. Ils s’en allèrent ensuite marcher le long des quais.


C’était la fin de l’été. Le fond de l’air était encore doux, mais Lydia avait un peu froid. Elle se servit de ce prétexte pour se rapprocher un peu plus de Maxime, s’agrippant à son bras. Maxime était un peu plus grand qu’elle. Lydia pouvait aisément blottir sa tête contre son épaule. Il en profita pour sentir ses cheveux et lui fit un petit bisou sur le haut du front. Cela avait l’air de plaire à Lydia qui lui adressa un beau sourire et lui dit :
Tu es vraiment un garçon très tendre. Ca me change des gros bourrins que j’ai l’habitude de fréquenter. Comment peut-on ne pas être tendre avec une si sublime femme ? Je peux te dire dès à présent que je ressens énormément de désir pour toi. Tu es une déesse faite pour l’amour, et moi je suis l’homme le plus chanceux du monde. Tu es la plus belle femme que j’ai rencontrée de toute ma vie. Hi hi… quel beau parleur ce garçon. Mais j’aime bien. C’est très agréable de recevoir de si gentils compliments. Ça te rend aussi très attirant.

En effet, très flattée par les belles paroles de Maxime, Lydia fut immédiatement conquise. A présent, elle avait l’irrémédiable envie de l’embrasser. Elle posa d’abord un doux petit bisou sur sa joue. Dès le premier contact de ses lèvres sur sa peau, Maxime ressentit un certain émoi. Il plaça ses mains sur ses hanches et lui délivra à son tour de tendres baisers. La chaleur se dégageant de ses joues accentua grandement son état d’excitation.


Lydia tendit ensuite ses lèvres vers sa bouche, et tandis que Maxime la tenait fermement par les hanches, ils échangèrent un long baiser langoureux. Elle lui caressa tendrement la nuque, puis fit glisser sa main le long de son dos et vint placer une main dans la poche arrière de son pantalon. Maxime descendit également ses mains vers les fesses de Lydia. Il avait envie de découvrir ce qu’elle portait sous sa jupe : culotte, string ou tanga ? Tout en l’embrassant, il continuait ainsi à lui palper les fesses, mais ne sentit aucune trace de sous-vêtement. Lydia avait bien remarqué son petit manège et cela l’a faisait rire, elle lui susurra à l’oreille :
Tu sais que sous ma jupe, j’ai une tenue très sexy. Ça ne m’étonne pas. Tu es tellement élégante. Je suis sûr que tes dessous sont à ton image. Chic et sexy. Humm… oui tu as raison mon chou… tu aimerais les découvrir ?

Tout en la couvrant de doux baisers, Maxime lui répondit :
Humm… Oui bien-sûr ma belle. D’accord, viens alors. Je t’emmène chez moi. J’habite à deux pas d’ici.
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