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Les Chevaliers du Zodiaque : les vices du Sanctuaire

Chapitre 8

Divers
Chapitre 8 : Juste par curiosité


« Des quatre coins de l’universQuand triomphe le malSans hésiter, ils partent en guerrePou… »
Un bruit de fracas résonne quand mon poing écrase mon réveil. Fait chier ! Encore une énième journée de boulot où je vais m’ennuyer à en mourir… J’ai encore la tête dans le cul.
Vous êtes-vous déjà réveillé avec une chanson en tête qui refuse de vous quitter ? Elle est là, bien présente, à se jouer en boucle au coin de votre cerveau sans que vous ne sachiez pourquoi. Ce matin-là c’est mon cas, et c’est une vieille chanson du pays qui me hante. Je ne me souviens plus exactement des paroles, mon esprit complète lui-même les trous.
« Je dois m’lever, le réveil me bouscule J’ai du mal à m’réveillerComme d’habitude Sur moi, je remonte le drap Dans la chambre il fait trop froid Comme d’habitude Ma main caresse ma bite Presque malgré moi Comme d’habitude Mais bordel, j’dois aller au boulotComme d’habitude
Au temple, j’vais me faire chier
Personne à tabasserComme d’habitudeTout seul, j’attendrai sagementQu’on veuille nous attaquerComme d’habitudeMais non, personne ne vientJe suis seul au mondeComme d’habitudeJ’f’rai style de servir à quelque choseComme d’habitude
Comme d’habitude, toute la journée Je vais jouer à faire semblant Comme d’habitude j’vais picolerComme d’habitude je vais même baiserComme d’habitude, mais rien à taperComme d’habitude »
Après de longues minutes à rechercher une quelconque motivation pour me lever, me voici debout. Je me prépare rapidement et quitte mon appartement. Avant de rejoindre la maison du Bélier, je me rends au kiosque à journaux. Le vendeur me tend mon habituel exemplaire de La Gazette du Sanctuaire. J’hésite quelques secondes.
— Non, donnez-moi plutôt Le Vrai Journal. Juste par curiosité…
Je paye et lui souhaite une bonne journée. Arrivé dans mon temple, je me rends au sous-sol et m’installe à mon bureau. J’ouvre le journal.
« Mais que fait Athéna ?
Depuis le début de la crise qui touche le Sanctuaire, la supposée déesse Athéna brille par son absence des débats politiques, laissant la mainmise aux ambitions nauséabondes du Grand Pope et de son maquereau de fils, le chevalier des Poissons. Mais très récemment, voilà que notre déesse se rappelle qu’elle a un peuple à diriger. Pensez-vous qu’elle ferait quelque chose d’utile ? Bien sûr que non ! Histoire de rappeler qu’elle existe et de faire semblant de servir à quelque chose, elle nous pond une « loi de moralisation de la vie chevaleresque ». Toute la chevalerie aura donc l’obligation de rendre public l’ensemble de son patrimoine. La belle affaire ! Comment espère-t-elle résoudre la crise avec des mesures si révolutionnaires ? En quoi savoir de combien il se fait entuber va permettre au bas peuple de se sortir de la profonde misère dans laquelle il est plongé ? La liste des biens de la chevalerie est parue hier. Admettons que l’idée d’un peu plus de transparence n’est pas si mauvaise ; doit-on cependant croire sur parole les déclarations de tous ces nantis en armure, surtout quand aucun contrôle n’est effectué derrière et que ces derniers brillent par leur malhonnêteté sans bornes ? Athéna sert-elle vraiment à quelque chose ? Compte-t-elle prendre de véritables mesures pour son peuple ? Nous l’espérons encore. »
Ouille, pauvre Athéna ! Elle prend cher, mais dans le fond, ils n’ont pas tout à fait tort. Pour ma part, j’ai déclaré mes biens avant-hier. À part mon appartement et un peu d’argent placé sur un compte en Suisse, je ne possède pas grand-chose. Je m’en fous qu’on rende publics mes biens, je n’ai rien à cacher. Les autres, par contre, je ne suis, moi aussi, pas convaincu qu’ils se soient montrés honnêtes.
« Un espoir au sein de la chevalerie dorée ?
Nous le savons, les chevaliers d’or ne sont qu’une bande d’incapables et de profiteurs avides. Ces parasites n’hésitent pas une seconde à asphyxier chaque jour les pauvres opprimés qui se tuent à la tâche afin qu’ils jouissent de leurs privilèges ; malhonnêteté, abus, voracité, cruauté sont des éléments qui les caractérisent. Loin est le temps où ils étaient prêts à se sacrifier pour servir un idéal de justice. Mais ne soyons pas si pessimistes et évitons les amalgames. Voilà deux mois, un nouveau chevalier est venu rejoindre leurs rangs : il s’agit de Francis du Bélier. Celui-ci semble différent des autres et doté d’une certaine empathie. Rappelons que lors des violentes répressions de la dernière manifestation, il s’est ouvertement opposé aux ordres du Maquereau. On dit d’ailleurs que ce n’est pas la seule fois où il s’est pris le bec avec la plus belle enflure des chevaliers d’or. Les deux hommes semblent même se vouer une haine féroce. De plus, d’après nos témoins, Francis du Bélier aurait même pris sous son aile un jeune orphelin sans le sou afin de lui donner une chance réelle d’atteindre les plus hautes sphères de la société. Serait-ce la preuve d’une véritable noblesse, qualité qui semble avoir abandonné nombre de ses collègues ? A-t-on affaire à un véritable héros ? L’avenir nous le dira. Une chose est sûre, c’est qu’il faudrait plus d’hommes comme lui. »
J’y crois pas… enfin un véritable article qui parle de moi, et en bien en plus ! Dommage que ce soit un journal opposant et qu’ils soient complètement à côté de la plaque au sujet de mes motivations.
Observons maintenant leur page d’horoscope pour voir si, de ce côté aussi, ils sont moins à côté de la plaque que leurs homologues de La Gazette du Sanctuaire. Je fouille. Bon, alors, où est planqué leur putain d’horoscope ? C’est bizarre, je ne le trouve pas. Ce n’est pas possible, j’ai dû le louper. Je reprends page par page, mais rien. Punaise, ils prétendent être un vrai journal et ils n’ont pas d’horoscope ! C’est n’importe quoi. Déçu, je retourne au kiosque à journaux et achète un exemplaire de La Gazette juste pour cette rubrique.
« Bélier :
Argent : Calme plat aujourd’hui.Travail : Petite visite surprise aujourd’hui. Faites attention à ne laisser traîner aucun élément qui pourrait vous attirer des ennuis.Amour : Dommage pour vous, ça ne va pas passer très loin. »
Ah-ah, ça me fera toujours marrer, ces imbécillités. Je jette La Gazette du Sanctuaire dans une poubelle et retourne à mon temple. Sur place, je m’aperçois au bout d’un moment que je sens une présence provenant de la maison du Taureau, ma plus proche voisine. Or, depuis les deux mois que je suis là, elle est restée vide, Gomez – son gardien – étant en supposé arrêt maladie. De plus, je ne reconnais absolument pas ce cosmos. Le Taureau serait-il de retour ? À moins qu’un intrus ait profité de mon absence pour entreprendre l’ascension du Sanctuaire. Je dois vérifier, et avec un peu de chance j’aurai enfin droit à un beau combat.
Il ne me faut pas longtemps pour grimper les marches qui séparent nos deux maisons. Un homme me tourne le dos. Il porte une imposante armure dorée. Le casque possède deux grosses cornes : nul doute qu’il s’agit de l’armure du Taureau. J’ai donc bien affaire à mon collègue.
Je lui lance un « bonjour ». Gomez sursaute, hurle de terreur, se retourne et adopte une position de défense. Il observe ma réaction avec son regard de chien battu. Les autres n’avaient pas tort quand ils disaient que l’homme nageait dans une armure bien trop grande pour lui ; on se demande comment il arrive à tenir dedans. C’est d’un ridicule, d’autant plus qu’il porte un masque de protection médicale. Je m’oblige à réfréner un rire moqueur.
— Mais... mais, qui êtes-vous ?— Je suis Francis du Bélier.— Francis du Bélier ? Vous voulez dire le nouveau chevalier du Bélier ?— Nouveau, plus tant que ça.— Mais qu’est-il arrivé à Raoul ?— Vous n’êtes toujours pas au courant ? Il est mort d’une crise cardiaque.— Une crise cardiaque ! s’exclame-t-il, les yeux exorbités et une main posée sur la poitrine. Mon Dieu, mais que c’est horrible !— Comment se fait-il que vous ne soyez pas encore au courant ? C’est arrivé il y a des mois.— Euh, j’étais en vac... en arrêt maladie aux Bahamas. Mon médecin m’a dit que je devais prendre le soleil pour aller mieux.
J’ignorais qu’on manquait de soleil en Grèce. Je me demande s’il est vraiment hypocondriaque comme m’ont expliqué les autres ou s’il fait semblant pour éviter de venir au boulot et s’accorder de belles et grasses vacances.
— Eh bien, enchanté.
Je lui tends la main pour le saluer. Le Taureau me regarde d’un œil suspicieux, fouille dans sa poche et en ressort un flacon de solution hydroalcoolique qu’il me tend. Je souffle d’exaspération mais consens à m’en verser un peu sur les mains. Regard insistant du Taureau ; j’en mets un peu plus. Regard très insistant ; j’en rajoute beaucoup. Après avoir bien frotté partout pendant de longues minutes, Gomez accepte enfin de me serrer la main, reprend le flacon et se verse de la solution au cas où je l’aurais contaminé. C’est suffisant pour moi : je me casse d’ici. Je ne tiens pas à avoir plus d’échanges avec ce collègue qui m’énerve déjà pas mal.
Je rentre chez moi d’un pas calme, profitant d’une agréable brise matinale. Je suis surpris en découvrant une intruse dans mon temple ; pas un ennemi, mais Athéna en personne, toujours aussi resplendissante dans une légère robe d’été.
— Bonjour, Francis. Comment vas-tu aujourd’hui ?— Oh, comme un vendredi. Ce soir c’est le week-end, alors c’est cool. Pas besoin de bosser demain.
Merde ! J’devrais peut-être pas dire ça à ma patronne. Visiblement, elle ne prend pas la mouche. Ouf !
— Que me vaut l’honneur de votre visite de si bonne heure ?— De si bonne heure ? paraît-elle surprise.— Oui, vous êtes rarement levée à cette heure-ci habituellement.
Putain, mais quel con ! Vais-je finir par réfléchir avant de parler ? Règle numéro un : on ne critique jamais sa patronne ; du moins, pas juste en face d’elle. Athéna grimace mais ne m’en tient pas rigueur.
— Pour être honnête, je n’arrivais pas à dormir. Je repensais à un tas de choses. — Ah oui ? Vraiment…
Mon ton est peut-être un peu trop suspicieux ; vu le regard que me porte Athéna, j’espère qu’elle ne croit pas que je l’imagine incapable de penser.
— Mais bien sûr que oui ; je ne suis pas une de ses pimbêches qui ne pensent qu’à elles ! déclare-t-elle, visiblement piquée. Si j’ai mal dormi, c’est que je crois – enfin, non : je suis sûre d’avoir fait les choses de travers…— C’est vrai que cette loi de moralisation n’est pas vraiment ce qu’il y avait de mieux à faire, reconnais-je.— Quoi ? Mais non, je ne parlais absolument pas de ça. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a, ma loi ? Je pensais qu’elle ferait plaisir à tout le monde.
Merde ! Merde ! Merde ! Je vais finir par la mettre en rogne. Déjà que je me suis attiré les foudres du Grand Pope, je vais me foutre aussi à dos Athéna si je continue comme ça. Bon, réfléchissons bien pour se sortir de ce mauvais pas.
— Non, je suis persuadé que votre loi est bien, mens-je ; c’est juste qu’elle a causé quelques réticences. — Quel genre de réticences ?
Merde, elle insiste. Il faut vraiment que je fasse gaffe à ce que je dis. Je ne dois pas la blesser, et je ne dois pas lui mettre en tête de se mêler encore plus de la situation politique, au risque de faire enrager vraiment le Grand Pope. Si je la joue bien, je pourrais peut-être même la persuader d’annuler cette loi ; le Pope ne pourra que m’en être reconnaissant.
— Des réticences au sein des chevaliers. Votre loi est bien, mais ils ne la voient pas comme cela.— Je demanderai au Grand Pope de les convaincre.— Oui, mais… hésité-je, encore faudrait-il qu’il soit lui-même convaincu. — Que me conseilles-tu, alors ?— Je crois simplement que c’est encore trop tôt pour eux. Peut-être pourriez-vous reporter cette mesure à plus tard, dans un an ou deux, voire même trois, le temps qu’ils se fassent tous à cette idée. — D’accord, tu as peut-être raison, Francis. C’est vrai que c’est toujours délicat de bousculer les habitudes de chacun, de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Merci d’être honnête avec moi malgré le fait que tu m’en veuilles.
Ouf, mission accomplie. Je ne pensais pas que j’arriverais à m’en tirer si bien. Avec ça, le Grand Pope ne pourra que m’en être reconnaissant.
— Euh, qu’est-ce qui vous fait dire que je vous en veux ?— Depuis mon arrivée, tu n’as pas arrêté de me lancer des piques. — Simple maladresse de ma part…— Non, je sais bien que tu m’en veux depuis la dernière fois. Tu as fait la gueule dans la voiture durant tout le retour. C’est parce que je me suis débarrassé de toi après le cunnilingus ?— Je reconnais que j’aurais bien voulu que la soirée se poursuive plus loin, mais vous n’avez pas à vous en faire pour ça. Vous êtes la patronne, je suis à votre service : c’est vous qui décidez.— Si, si, j’ai été égoïste et je m’en veux terriblement. C’est de ça que je parlais quand je disais avoir fait les choses de travers. J’aimerais beaucoup pourvoir me rattraper.
Sérieux ? Ai-je bien entendu ? Mon excitation vient de grimper en flèche. Elle est là, se tenant bien droite devant moi, la poitrine gonflée et libre sous sa robe légère, avec un regard attendrissant et un petit sourire coquin. J’ai du mal à croire ce qu’elle vient de me proposer ; j’ai peur de me tromper une fois de plus. Peut-être devrais-je lui demander une confirmation.
— Et comment comptez-vous vous rattraper, au juste ?— Eh bien… je pensais te sucer. Une gâterie pour une gâterie, ça me paraît juste. Enfin, si tu es d’accord, bien entendu.— C’est que… euh, oui, bien évidemment que je suis d’accord. Ça serait avec plaisir.
OUI ! OUI ! OUI ! Ce moment est enfin là : je vais me vider les couilles dans la bouche de ma sublime déesse gourmande. Décidément, c’est vraiment une bonne journée, aujourd’hui : j’arrange ma situation avec le Grand Pope et Athéna propose de me sucer. Une petite invasion à combattre, et ça aurait pu être la journée parfaite ! Mais ne soyons pas trop gourmand et sachons profiter de ce que le destin nous offre déjà.
— Peut-être pourrions-nous aller au sous-sol, proposé-je. Nous y serons plus tranquilles.
Elle accepte et passe devant moi dans les escaliers. J’en profite pour zyeuter son joli fessier. J’en ai l’eau à la bouche. Arrivé en bas, j’enlève rapidement mon armure et me jette sur le fauteuil de bureau. Pantalon défait, j’extirpe ma queue prête à l’emploi. Athéna sourit et s’approche doucement. Je ferme les yeux afin de profiter pleinement de ce moment qui s’annonce magique. Ma déesse fait durer l’instant avant de me prendre en bouche. Après de très longues secondes, même pas un contact. Qu’est-ce qu’elle attend, bon sang ? J’ouvre les yeux et je la vois avec le journal dans les mains. C’est vrai que j’ai oublié de le jeter ce matin.
— C’est un nouveau journal ? Je ne connais pas celui-là. Désolée, j’ai voulu y jeter un coup d’œil, juste par curiosité, se justifie-t-elle.
Un nouveau journal ? Oh merde, je n’ai pas réagi tout de suite : il s’agit de l’exemplaire du Vrai Journal et non de La Gazette du Sanctuaire. Il ne faut surtout pas qu’elle tombe sur l’article la concernant ou ça pourrait avoir des conséquences fâcheuses.
— Il n’y a rien d’intéressant, tenté-je, inquiet. Je croyais que vous étiez venue effacer votre dette de gâterie ; je dois avouer que je m’impatiente. — Attends, fait-elle. Il y a un article sur moi…
Je me redresse d’un bond et tente de lui arracher le journal des mains mais elle est vive et recule. C’est trop tard, elle est en train de lire et ne semble pas du tout ravie.
— Comment ça, je ne vais pas assez loin avec ma loi ? s’énerve-t-elle. On fait des trucs pour eux et ça ne leur suffit pas ? Ah ouais, si c’est ça, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Ils veulent des véritables mesures ? Ils vont en avoir !— Mais non, ils ne comprennent rien à rien, tenté-je. Laissez tomber, vous en avait assez fait.— Non, je suis déterminée. Tu m’en seras témoin : je déclare que les choses vont clairement changer. Et ça commence dès maintenant. Pas une minute à perdre, j’y vais sur le champ !
Et la voilà qui, la rage au ventre, se tire par les escaliers, me laissant moi, pauvre malheureux, la queue à l’air.
— Et ma pipe ? gémis-je.
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