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Les Chevaliers du Zodiaque : les vices du Sanctuaire

Chapitre 22

Divers
Chapitre 22 : Des loups et des dauphins


Nous arrivons, Marie et moi, au point de rendez-vous. Seul Lioubov est présent. On se salue chaleureusement et je fais les présentations :
 — Voici ma collègue Marie de la Vierge, et voici Lioubov du Loup Alpha, gardien éternel de l’Acacia. — Me voilà enchanté de faire une si magnifique rencontre, déclare-t-il avec son accent russe marqué.
Ah, ça y est : je le vois venir, le loup... une jolie femme, et déjà il a la langue tirée. Pire que moi, celui-là ! Il prend la main de ma collègue pour la lui baiser. Je lui lance un regard pour le dissuader, mais ses yeux sont trop obnubilés par la beauté de la Vierge. Trop tard : Marie, piquée à vif, réagit au quart de tour et se libère d’un geste violent.
 — Range tes canines. Je ne suis pas ce genre de femme. — Ha-ha, tenté-je de rattraper la situation, Marie réagit toujours un peu trop brusquement quand on l’approche de trop près. Je suis sûr qu’elle est désolée d’avoir réagi aussi vivement. — Non, j’ai horreur qu’on me prenne pour une catin. Je suis le chevalier d’or de la Vierge, la plus pure et la plus chaste de tous les chevaliers, et la femme la plus proche de Dieu. Je ne laisserai aucun pervers décadent militant sûrement encore pour une satanerie comme le Porte-Jarretelles Day tenter de me détourner de mon pieu chemin.  — Houlà ! est surpris Lioubov. D’accord, je vois le genre. — Ce n’est pas ce que tu crois, Marie : Lioubov voulait juste faire preuve de galanterie et de politesse. De plus, il n’a rien à voir avec le PJD.  — Oui, les causes que je défends sont bien plus nobles : végétarien depuis des années, je milite également pour la réhabilitation du majestueux et magnifique point-virgule.
Marie ne semble pas vraiment convaincue mais abandonne l’affaire pour le moment. Et dire que cela s’est bien passé hier (elle a fait de beaux efforts), mais ce matin elle semble s’être levée du mauvais pied. Elles sont pénibles, ses sautes d’humeur ! J’espère qu’elle va se calmer par la suite, sinon le voyage risque d’être long.
 — Et votre collègue ? questionne-t-elle sur un ton vif. Elle est en retard. Elle devrait être là. — Probablement encore chez elle à se préparer pour la route. Nous allons la rejoindre là-bas. Suivez-moi tous les deux, propose Lioubov.
En quelques minutes nous rejoignons le manoir d’un blanc immaculé de la co-gérante du Jardin. Lioubov s’apprête à sonner mais Marie le devance et entre sans même être invitée. Nous pressons le pas derrière elle pour la suivre, en espérant que sa mauvaise humeur ne fasse pas de dégâts. Un domestique tente de nous arrêter mais Marie, qui n’en fait qu’à sa tête, le repousse violemment. La voilà qui défonce toutes les portes afin de mettre la main sur Inanna. Aïe, je la sens vraiment mal, cette journée !
Nous finissons enfin par trouver Inanna allongée sur le ventre sur une table de massage tandis que les mains d’une demi-douzaine de mecs baraqués la massent partout. Elle est complètement nue ; seule une serviette minuscule lui recouvre les fesses.

 — Inanna, je présume ? peste Marie. Quand votre déesse vous confie une mission, sachez être à l’heure ! — Du calme, Marie, je t’en prie... tenté-je. — Du calme ? Mais tu as vu le temps monstrueux que nous avons déjà perdu à courir après le Phénix Noir ? Maintenant que nous avons une piste, nous n’avons pas intérêt à ce qu’elle nous file entre les doigts. — Je sais tout ça, mais je suppose qu’Inanna devait avoir une excellente raison d’être en retard. — Tout à fait, confirme cette dernière. Une femme de mon niveau exceptionnel doit toujours entreprendre une préparation minutieuse avant chaque mission. — En se faisant tripoter comme une prostituée ? Laissez-moi rire ! crache Marie. — Une prostituée ? Mais je n’ai rien d’une prostituée à leurs yeux. Je suis leur Maîtresse, leur plus grand fantasme, et leur seule raison de vivre. Mes mignons me vénèrent et sont prêts à tous les sacrifices pour la moindre de mes faveurs. Jamais ils ne connaîtront meilleur honneur que de me servir. Pour eux, je suis en quelque sorte la femme la plus proche d’une déesse.
Marie, choquée par ces propos, s’apprête à répliquer, mais d’un signe de main je la prie de laisser couler. Contre toute attente, ma collègue obéit, ne laissant qu’un violent regard répondre.
 — Bien, mes mignons : cela suffira pour le moment, déclare Inanna. Malheureusement, notre douce séance vient d’être perturbée. Veuillez maintenant aller me chercher mon armure du Dauphin Astral.
Les types paraissent tristes de devoir décoller leurs mains des courbes d’Inanna mais se résignent à obéir et disparaissent rapidement. Inanna, toujours aussi nue, se redresse et se tient fièrement dressée debout devant nous trois en signe de provocation. Sa longe chevelure châtain lui tombe sur les épaules. Marie ronchonne ; Lioubov a le regard hypnotisé par les courbes sensuelles de la dame et bave presque d’envie tandis que moi je fais un effort monstrueux pour ne pas la mater devant Marie.
Inanna reste ainsi, offerte à nos regards envieux de mecs, durant tout le temps de l’absence de ses mignons, un rictus moqueur sur les lèvres. On revient enfin avec les différentes pièces de son armure et on commence à les lui enfiler à même la peau. Inanna prend tout son temps exprès pour faire enrager Marie qui, agacée, finit par disparaître pour attendre à l’extérieur. J’en profite pour admirer le spectacle en toute quiétude.
 — T’avais vraiment besoin de nous amener une grenouille de bénitier ici ? peste Lioubov. Je n’ai pas envie d’entendre ses serments et ses jugements moraux toutes les trente secondes. — Moi non plus, ajoute Inanna. C’est une plaie, celle-là. Je ne la connais que depuis quelques minutes mais je ne la supporte déjà plus. — Je comprends parfaitement, mais je vous assure qu’elle est plus sympathique qu’elle n’en a l’air. Essayez de lui laisser une chance. — Ouais, on verra... lâche Inanna, peu convaincue.
Nous partons finalement tous les quatre en route dans un silence morbide. Il y a peut-être une sale ambiance, mais c’est toujours mieux que les engueulades. C’est vrai : qu’est-ce qu’il m’a pris d’amener Marie ici, autre que la nécessité de la mission ? Pensais-je vraiment qu’elle serait capable de comprendre que l’on pouvait tout à fait vivre autrement que par ses valeurs sans être pour autant un monstre ?
C’est finalement le prolixe Lioubov qui finit par rompre ce pesant silence :
 — Bon, alors, cette Sartienpa, elle est jolie au moins ? — Oh oui, réagis-je un peu trop vite. Très belle poitrine.
Marie grince des dents.
 — Euh... je veux dire, concentrons-nous sur la mission. Je vous rappelle que nous cherchons à la capturer vivante. — Et les sous-fifres que nous croiserons éventuellement, on peut les exterminer, eux ? demande Inanna. — Une fois qu’ils nous auront confirmé où trouver le Phénix Noir. Réfléchis un peu, la décadente ! — Marie, je t’en prie, ne commence pas... — Mais c’est elle qui a commencé. — Ça suffit ! m’énervé-je. — Ouais, tu devrais vraiment la fermer : ça nous ferait des vacances, reprend Inanna. — Retourne donc te taper tout ce qui bouge au lieu de me faire chier ! perd patience Marie. Il y en a qui font leur boulot sérieusement. — Les filles, arrêtez s’il vous plaît, tenté-je sans trop d’espoir. — Me taper tout ce qui bouge ? Idiote, je me tape la crème de la crème : tous mes mignons sont sélectionnés sur des critères exigeants. Je veux ce qu’il y a de mieux pour m’envoyer en l’air. Tu devrais essayer, ça te décoincera le cul ! — Je suis Marie de la Vierge, la femme la plus proche de Dieu ! s’énerve davantage ma collègue. Je tire ma force de ma vertu et de ma chasteté. Dieu m’a... — N’importe quoi ! s’agace Inanna. Je te parie que je suis bien plus puissante que toi. — C’est ce qu’on va voir, immonde sorcière : bats-toi, si tu l’oses ! — Stop, les filles ! hurle le Loup Alpha. J’ai ressenti un cosmos pas loin.
C’est suffisant pour distraire leur attention. Ouf, sauvés par le gong ! Nous nous concentrons tous sur la source de ce cosmos, ou plutôt de ces cosmos. Ils semblent, en effet, être deux. A priori, rien de bien dangereux. Nous les rattrapons rapidement, et avant de nous montrer, les observons, cachés derrière la végétation.
— Il s’agit de chevaliers de bronze, déclare Marie. Le Dauphin et le Loup. Cela fait un moment qu’ils ne répondent plus à l’appel du Grand Pope et qu’ils sont considérés comme disparus. Des rebelles, je suppose. Il n’y a qu’un moyen de s’en assurer : tentons une approche subtile. Lioubov et Inanna, restez pour le moment cachés.
Je m’approche et fais un signe de main à Marie pour me laisser parler. Les deux chevaliers de bronze – deux hommes d’origine asiatique – se retournent vers nous au moment où ils s’aperçoivent de notre présence et se mettent en position de garde.
 — Doucement, les gars, on ne vous veut aucun mal. À vrai dire, nous sommes perdus. Sartienpa nous a convoqués mais nous avons oublié le lieu du rendez-vous, bluffé-je. Pourriez-vous nous indiquer la route ? — Vous êtes de la rébellion ? s’étonne le Dauphin. — Bah oui, bien sûr, fais-je. Le Sanctuaire n’est plus qu’un ramassis de corrompus dominés par une fausse Athéna. Nous avons répondu à l’appel de la vraie Athéna afin de passer un coup de Kärcher au Sanctuaire.
Les deux chevaliers de bronze restent méfiants.
 — Je suis Francis du Bélier. Vous avez sans aucun doute lu des articles à mon sujet dans le Vrai Journal. J’ai défendu l’honneur des civils lors d’une manifestation de grande ampleur. — Ah oui, je me souviens, affirme le Loup. C’est vrai, je l’ai lu dans le journal.
Enfin les conneries qu’écrit Marina Solo sur moi se montrent utiles. Voilà de quoi gagner leur confiance et obtenir toutes les infos en leur possession.
 — Bon alors, on la rejoint où, Sartienpa ? s’impatiente Marie. — Bah, vous n’êtes plus très loin, explique le Dauphin. Continuez tout droit jusqu’au prochain carrefour, et après tournez à l’Est ; c’est le prochain village. — Mais non, il faut tourner à l’Ouest au prochain carrefour, le reprend son collègue. — T’es sûr ? J’étais persuadé que c’était à l’Est.  — Bien sûr que j’en suis sûr... Attends, l’Ouest, c’est à gauche ou à droite ? — Ça dépend. Là, comme on vient du Sud, c’est à droite. — Mais on vient du Nord, lui fais-je remarquer.  — Alors c’est quel côté, bon sang ? s’énerve Marie. — A l’Est ! déclare le Loup. — A l’Ouest ! déclare le Dauphin. — Purée, mettez-vous d’accord, bande d’incapables ! vocifère ma collègue. — Hé, ho, on se calme... lance le Dauphin. De toute façon, ces histoires d’Est et d’Ouest, selon comme on est tourné, ça change tout. — Mais quel duo d’abrutis !
D’un coup, une explosion retentit derrière nous, nous surprenant tous les quatre. Je me retourne et vois deux chevaliers noirs à terre à quelques mètres de Lioubov. Les deux nouveaux venus, que j’identifie comme étant les chevaliers du Loup Noir et du Dauphin Noir, se redressent rapidement sur leurs jambes.
 — Bande d’idiots ! lance le Loup Noir. Le Bélier et la Vierge n’ont rien de rebelles : ils vous font marcher. — Pourtant le Bélier a dit qu’il était avec nous... s’étonne le Loup. — Le Bélier a massacré vos collègues qui ont pris d’assaut le Sanctuaire ! gueule le Dauphin Noir. Il n’est pas dans votre camp. — Goujat ! hurle le Dauphin. Tu nous as menti ! — Bon, c’est le moment de les éliminer, déclare Marie en faisant craquer ses doigts.  — Laissez-nous nous en charger, lui demande Lioubov. Notre mission consiste à vous escorter. — Je n’ai absolument pas besoin de l’aide de dépravés d’Aphrodite !  — Personne ne dit le contraire, Marie. Laisse, on s’amusera plus tard.
Lioubov, ses longs cheveux argentés dans le vent, avance d’un pas assuré vers nos quatre ennemis, gonflant son cosmos de façon menaçante. Quelque chose me dit qu’ils ne vont pas faire long feu.
 — Tu oses vouloir nous affronter seul ? Erreur fatale. Tu vas goûter aux griffes du Loup Noir. — Ouais, et euh... à celles du Loup !  — Bande de petits louveteaux, vous pensez me faire peur ? Je suis Lioubov du Loup Alpha, gardien éternel de l’Acacia ! Vous n’êtes que des minables à côté de moi... et je ne suis pas seul. — Un gardien d’Aphrodite ? s’étonne le Dauphin Noir. Mais je croyais que...
Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’une vague d’énergie s’abat sur lui, le déstabilisant grandement. Inanna, dont l’armure s’est mise à scintiller de mille feux, s’avance d’un pas nonchalant vers le champ de bataille. La puissance de la lumière qui émane de l’armure aveugle le regard de nos ennemis. Lioubov en profite pour charger le Loup Noir et lui emmanche une puissante droite dans le visage. Il enchaîne avec un uppercut qui édente le Loup de quelques crocs.
C’est au tour d’Inanna d’abattre une jambe sur l’épaule du Dauphin Noir, le faisant crier de douleur. L’autre Dauphin est plus vif et bat en retraite de quelques pas le temps de charger son cosmos pour lancer une attaque. Le Dauphin Astral veut le charger, mais l’autre, bien qu’ayant l’épaule HS, l’arrête par une vague d’énergie. Inanna a été trop confiante sur ce coup et a baissé sa garde. Fort heureusement, le Dauphin Noir est loin d’être assez puissant pour lui porter un coup fatal, ni pour la blesser sérieusement.
 — Vague sublime ! hurle le Dauphin.
Une sorte d’onde de cosmos se dirige à toute vitesse vers Inanna qui, pas perturbée le moindre du monde, lève le bras et l’arrête. Cependant, l’attaque a légèrement perturbé son cosmos, mettant fin à la luminosité exacerbée de son armure.
 — Mais... Princesse, c’est vous ? s’étonne le Dauphin. Qu’est-ce qu’il se pa... — Stairway To Heaven ! déclame Inanna, un bras levé en l’air.
Visiblement, elle ne tient pas à faire durer le combat et lance une puissante attaque pour en finir dans la minute. Son cosmos s’enroule autour de ses deux adversaires et les propulse en l’air. Les deux hommes retombent au sol, morts.
Lioubov, qui de son côté semblait bien s’amuser avec ses louveteaux, comprend qu’il est temps de mettre fin au combat. Je le vois prendre une position que j’ai déjà observée des centaines de fois : il prépare une attaque, pas sa plus puissante, mais sa préférée.
 — Par le Poing-Virgule ! hurle-t-il en chargeant le chevalier de bronze du Loup.
Incapable de résister à une telle attaque, le ventre du chevalier est transpercé par le poing de Lioubov. L’homme crache une gerbe de sang et s’écroule à terre. Peu de temps après, le Loup Noir subit le même sort, la tête arrachée par un autre Poing-Virgule. Et voilà : comme prévu, nos ennemis n’ont pas fait long feu.
 — Il vous a appelé « Princesse », lance Marie, suspicieuse, à Inanna. Un autre de vos « mignons » ? — Je sais pas, je ne me souviens pas de ce type. Peut-être un mec que j’ai croisé en vacances à Tahiti et avec qui j’ai couché. — Tss... siffle Marie. — Peu importe, reprend Lioubov, c’est de l’histoire ancienne maintenant. Remettons-nous en route.
Comme les deux bronzes nous l’avaient indiqué, nous tombons sur un carrefour après environ trois kilomètres. Vu comme ils semblaient doués pour se repérer, je suis étonné qu’ils ne se soient pas trompés là-dessus. Reste plus qu’à savoir : faut-il aller à l’Est ou à l’Ouest ?
 — Séparons-nous, propose Lioubov. Inanna et moi allons à l’Est tandis que vous irez à l’Ouest.  — Bonne idée, accepté-je. Nous couvrirons plus de terrain, et les filles ne seront pas tentées de s’entretuer. — Très bien. Alors on se donne rendez-vous ici même dès que nous aurons fini d’inspecter le prochain village sur nos routes. À tout à l’heure.
Je salue mes anciens compagnons d’armes et leur souhaite bonne chance. Quelques minutes après notre séparation, Marie semble déjà de bien meilleure humeur. Pourvu que ça dure ! Encore plus tard, le village est enfin en vue. Il ne nous faut pas longtemps pour l’atteindre. À notre grande surprise, tout semble abandonné. Il n’y a pas un signe de vie, et plusieurs habitations apparaissent très délabrées.
C’est là que nous apercevons au loin une silhouette sur notre route. Celle-ci se tient immobile. Curieux, nous avançons dans sa direction. L’individu ne bouge pas d’un poil et semble nous attendre sagement. Nous sommes maintenant assez près pour distinguer les traits de la personne, et son petit sourire vicieux ; mon cœur fait un bond de joie dans ma poitrine.
 — Marie, je te présente Sartienpa, chevalier du Phénix Noir.  — Soyez les bienvenus, chevaliers d’or. Vous venez franchir les portes de votre futur cimetière. — Ne dis pas d’âneries, crache Marie. Dis-nous plutôt ce qu’on veut savoir.
Notre ennemie lève ses bras en croix et fait apparaître des gerbes de flammes noires tout autour d’elle. De ces brasiers sortent un, puis deux, puis trois chevaliers noirs. C’est bientôt plus d’une dizaine d’ennemis qui nous font face.
 — Ha-ha-ha ! résonne le cri de Sartienpa. Vous vous êtes dirigés tout droit dans mon piège. Les gars, occupez-vous du chevalier d’or de la Vierge ; moi, je me réserve le Bélier : j’ai une revanche à prendre !
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