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les chroniques de la nymphe noire

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
Les chroniques de la nymphe noire
    -1-

    Affalée sur le bar, j’étais perdue dans mes pensées quand le barman avança, à nouveau, un verre de whisky face à moi. -De la part des mecs là bas. Me dit il, en lançant un regard sur une table située 2 ou 3 mètres derrière.Je me tournais, pour faire face aux trois types, levant mon verre dans leur direction, je le bus d’une traite, puis revint face au comptoir.Je vais vous avouer quelque chose. Il y a des jours où je trouve que l’immortalité est d’un ennui…mortel. Mais avant de ne trop étaler mes états d’âme, je devrai plutôt me présenter, vous ne croyez pas ?Je me prénomme Tara, j’ai, on va dire, plusieurs centaines d’années, dans un corps qui en parait vingt cinq. Je suis une nymphe noire, une espèce en voie de disparition. On nous compare souvent aux succubes, des démons femelles, qui s’immiscent dans les rêves des hommes pour avoir des rapports sexuels. Mais les nymphes noires sont bel et bien réelles, nous vivons de la débauche, se nourrissant de l’énergie dégagée par les humains pendant l’acte sexuel. J’ai de longs cheveux blonds, des yeux en forme d’amande d’un bleu cristallin, un corps parfait et élancé, une poitrine tout aussi parfaite et des hanches larges. On attire par les mouches avec du vinaigre comme on dit…J’ai un appétit sexuel assez conséquent, m’obligeant parfois à avoir plusieurs rapports par jour quand mes donneurs sont trop radins ! Et oui, chaque (heureuse ?) victime d’une nymphe ne délivre pas la même quantité d’énergie.Toujours est il qu’enfermée dans mes pensées je déprimais parfois sur ma triste existence condamnée à baiser pour vivre et pour l’éternité…Je me levais quittant le bar pour rejoindre les toilettes qui se trouvaient sur le côté. Parce que boire c’est bien gentil, mais il faut éliminer.En sortant des W.C, une main me saisit fermement par le bras pour m’entraîner vers une porte donnant dans une ruelle longeant le bar. L’individu était un type d’une cinquantaine d’années, bedonnant et dégarni. Le regard pervers. -Ça fait un moment que je te voie faire la salope au bar, avec ta mini jupe ! Tu veux de la queue, c’est ça ? Hein salope ?!J’observais les alentours rapidement, personne en vue, deux grandes poubelles sur roues pouvaient nous protéger des regards indiscrets, au besoin. -Là, baise-moi ici.Le quinquagénaire ne se fit pas prier et d’un geste brusque me plaqua contre le mur entre les poubelles. Relevant la jupe sur ma croupe, il me pelotait sans douceur, malaxant chacune de mes fesses. Une main remontant le long de mon chemisier pour s’occuper de mes seins, déjà excités. Il les libéra. -Tu pointes déjà traîné ! Hum, je vais te baiser comme tu le mérites ! J’attendais, jambes écartées, le temps qu’il se débarrasse de son pantalon. Écartant la ficelle de mon string il planta directement et sans ménagement son érection dans mon con humide. Ses mains me saisirent par les hanches pour m’infliger avec plus de hargne l’assaut de ses coups de reins.Je haletais face au plaisir que me procurait cette tige de bonheur. Le transfert d’énergie venait de commencer, mais seule moi s’en rendais compte. Mon partenaire, derrière, était bien trop occupé avec mes fesses qui claquaient contre lui et mes seins, se balançant d’avant en arrière. -T’aime ça, putain ?! Dis le que t’aime ma queue ! -Hummm, oui, j’adore, criai-je.(Les hommes aiment toujours que l’on se montre enthousiaste sous leurs assauts).
Ses coups de reins se faisaient plus agressifs encore, manquant de me faire taper la tête contre le mur à plusieurs reprises, les mains bien arrimées dans le creux de mes hanches. Le pur coït animal. De la baise sauvage. Secouée par des spasmes de plaisirs, je lui criai mon bonheur avant qu’il ne se cale contre mes fesses, sa tige totalement en moi. -Je jouis, salope ! Je vais te remplir ! Une chaleur, presque brutale, m’envahit le ventre. L’homme, toujours enfoncé en moi, laissait ses couilles se vider sans bouger, dans un grognement de bête. Il me gratifia encore de quelques aller et retour, pour la forme, avant d’évacuer mon orifice béant.Un vertige le saisit, sans prévenir. Il se cala contre le mur, la respiration lourde. Les premiers symptômes du transfert….c’était un bon client. Il m’avait presque donné tout ce qu’il avait, vu son état. Il s’assit avec peine sur une marche pendant que je réajustais mes vêtements, remballant la marchandise. -Tu m’as crevé. Je ne dois plus avoir l’âge pour ces conneries, c’est évident.Je m’accroupis face à lui, reboutonnant son pantalon, avec douceur. -Repose toi un peu ici avant de partir, ça devrait passer petit à petit. Merci en tout cas. -Pour quoi donc ? -C’est le genre d’activité, qui me remet en forme. Lui dis-je avec un clin d’œil, avant de m’éloigner dans la ruelle.J’avais une de ces patates grâce à ce « client ». Combien avait il laissé d’énergie vitale dans cette affaire ? Huit ans ? Dix ans ?    Marchand vers l’avenue au bout de la rue, je sentais mon string trempé par cette semence voulant maintenant sortir de mes entrailles. Il avait mit la dose le salaud !Je débouchais sur l’avenue, rejoignant la vie nocturne d’une ville emprunte à la débauche. Les façades, de chaque côté de la route, alternaient bars, cinémas pornos et boîtes de nuits douteuses. -Salut Tara ! Me retournant, je tombais nez à nez avec Katy, une amie vampire, accompagnée, de toute évidence, par son repas : un jeune homme d’une vingtaine d’années tout au plus, grand, brun, style rugbyman. -Tu es resplendissante. Me dit elle en jetant un regard au niveau de mon entrejambe. (Ces vampires avaient vraiment un flair surdéveloppé…) -Merci. Lançais-je avec un clin d’œil complice.Dirigeant son regard vers le garçon, elle lui dit : -Erik, tu nous laisses un moment.Le jeune homme, qui n’était déjà plus dans son état normal, acquiesça avant de s’écarter du groupe. -Tu sens le sexe à des kilomètres ma belle. Quand je te vois comme ça, je serai prête à laisser tomber mon dessert, là derrière, pour glisser ma langue entre tes cuisses et mes crocs dans ton joli petit cou. Me dit la brune au regard noir. Je fus prise d’un rire spontané. -Je n’ai pas encore cicatrisé de la dernière fois.J’avais encore la marque cinglante de ses incisives dans le creux de mon cou, lors de nos ébats précédents. J’aimais faire l’amour avec Katy. Deux immortelles peuvent s’en donner à cœur joie sans se faire de mal l’une à l’autre (enfin, rien d’irréversible). -Si tu veux, je partage Erik. Tu lui prends sa force vitale et moi je m’occupe de son sang. -J’évite de tuer les humains et de plus y a pas à « manger » pour deux là dessus. Lui rétorquai-je en désignant son « dessert » du regard. Je remarquais, par-dessus l’épaule de Katy, les trois types du bar qui m’avaient payé un verre quelques minutes avant. -Et pour finir, reprenais-je, j’ai d’autres projets pour ce soir. -J’avais oublié que tu ne finissais pas le boulot avec les humains…..enfin, comme tu veux bébé. Elle m’envoya une petite tape sur la fesse, avant de s’éloigner, bras dessus bras dessous avec Erik, qui demain ne serait plus….J’avançais à la rencontre des trois prétendants de tout à l’heure. En me voyant ils firent mine de me barrer la route, de leur large carrure. -C’est notre inconnue du comptoir n’est ce pas ? Me dit un des hommes. -Je m’appelle Tara, voila, je ne suis plus vraiment inconnue maintenant. Et vous ? -Lucas, Amir et Max.Les trois gars au teint mat, genres latinos, les cheveux plaqués en arrière et noirs comme leur veste en cuir me faisait face, m’entourant presque. Je me sentais toute petite au milieu de ces trois gaillards.Un silence pesant s’installa dans le groupe. Il n’y en a pas un qui va dire qu’ils vont te baiser que tu le veuilles ou non ! Dit une petite voix dans ma tête. -Bon, hé bien, ravie d’avoir fait votre connaissance les garçons. Tournant les talons, je m’éloignais quand un des trois me saisit par le bras. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres, ils ont mordu. -Attends un peu, on vient juste de faire connaissance, t’es pas le genre de nana à fuir devant trois gars hein ?! -Que voulez vous dire ? Jouant la jeune femme interloquée. -Tu vois bien ce que l’on veut dire, vu comment tu es habillée. -Aller, viens avec nous et discute pas, t’as pas le choix. Renchérit un autre.Et voila, l’affaire est dans le sac…des années de métier quand même.  Le groupe des trois m’entraînait jusqu’à leur voiture garée sur un parking un peu plus loin. Ils m’entouraient de peur que je ne me sauve. Aucun risque. L’un d’eux m’obligeant à monter dans le véhicule. Je résistais pour la forme, sachant très bien, que mon côté un peu farouche ne me rendait que plus désirable. -Mais vous m’emmenez où ? Dis-je la voix légèrement chevrotante. -Poses pas de questions ! On va se faire du bien t’inquiète !L’un des trois types, Amir je crois, vint s’asseoir à côté de moi sur la banquette arrière. Les deux autres s’installèrent à l’avant. Dès le début du trajet, mon compagnon de droite alla chercher ma cuisse, la caressant de haut en bas. Son corps collé au mien et transpirant de désir, me fit soudain frissonner. Il prit l’initiative d’aventurer ses lèvres sur les miennes, geste que je n’esquivais pas une seconde. Nos langues se mélangèrent délicatement, puis, plus fougueusement. Sa salive envahissant ma bouche. Ma respiration accélérait, mon corps appelant déjà de nouvelles pulsions. Maintenant, il ne se gênait plus, passant ses mains sur mes seins, qu’il prit le temps de peser un à un, puis ses doigts s’enfonçants entre mes cuisses. -elle est mouillée la salope ! Dit Amir à ses deux potes de devant. -j’en était sûr, elle sent la pute à plein nez ! Répondait l’un d’eux.Lorsque mon regard se reporta sur Amir, je constatais, non sans joie, qu’il avait sorti sa queue, mais juste de sa braguette, elle pointait timidement, comme ci on venait de la réveiller. -aller, suce, traînée ! A peine eut-il terminé sa phrase que sa main força vivement sur ma nuque, me cognant le nez sur sa tige luisante de désir. J’ouvrais légèrement la bouche, et, comme attirée par la chaleur, elle s’enfuit entre mes lèvres. Amir se mit à grogner de satisfaction relâchant sa prise pour me saisir par les cheveux. Il me faisait aller et venir sur son manche qui n’en finissait plus de gonfler. Plusieurs fois il appuyait sur ma tête, forçait sa queue à taper dans ma gorge, la sortant ruisselant de salive.Je relevais la tête quand la voiture s’immobilisa. Je jetais un œil à l’extérieur, mais à part les murs d’un bâtiment qui se dessinaient dans l’obscurité, je ne voyais rien. L’un des hommes me sortait vivement du véhicule, sûrement pressé de « se faire du bien ».Entourée de mes trois compagnons, je pénétrais dans ce qui était une sorte d’usine désaffectée. Il y avait une odeur d’humidité et de produits laissés à l’abandon. J’eus droit, pendant le trajet, à une séance de pelotage en bonne et due forme. Les mains glissaient sur moi comme des anguilles. Ils me firent monter plusieurs escaliers métalliques, rouillés par le temps, pour enfin accéder à une salle dotée d’un large panneau de contrôle, sur la droite, avec des boutons partout et des écrans qui pour certains étaient encore en fonctionnement. L’endroit était sale et glauque. On aurait cru que le personnel était parti à la hâte, laissant tout en plan.Amir me prit par le bras, écartant des papiers poussiéreux restants sur une table qui trônait au milieu de la pièce. Il m’installa sans douceur sur celle-ci. J’écartais les jambes, comme un automatisme pour moi, avant qu’il ne déchire la ficelle de mon string et s’enfonce en moi. Je lançais un hoquet de surprise face à la rapidité de la manœuvre, vite remplacé par des gémissements de plaisir à le sentir s’activer dans mon ventre. Pendant qu’il me besognait fermement, je glissais les mains vers notre accouplement afin de libérer définitivement son érection. Je déboutonnais son froc et le fi glisser jusqu’aux genoux, mes mains caressant ses fesses, appuyant dessus comme pour dire : « plus fort » ! Malheureusement il me repoussa en arrière, évacuant ma chatte. Il branla son sexe avec vigueur envoyant plusieurs jets sur ma joue et dans mon cou. Les saccades faiblissant, il déversa le reste dans mon décolleté et sur ma jupe avant de s’essuyer sans gêne sur l’intérieur de ma cuisse…La place d’Amir entre mes jambes fut bien vite convoitée par Lucas. Pantalon au niveau des cuisses, il s’avançait vers moi, le torse nu, son manche turgescent à la main. Il me pénétra avec douceur coulissant lentement dans mon antre. Il me plaquait contre lui, sa respiration était vive, ses mains, sur le haut de mes cuisses, remontaient encore un peu plus ma jupe. Je m’éloignais légèrement de son étreinte pour me débarrasser de mon chemisier et de mon soutien-gorge libérant une lourde poitrine. Il me ramena contre lui, le contact de nos peaux me brûlait. Il était ferme et tendre à la fois, plus rien n’existait autour de nous, nous étions seuls à faire l’amour.Après quelques minutes de ce traitement, il me souleva pour me prendre debout. J’enroulais mes jambes autour de lui, mes talons plantés sur ses fesses. Mon plaisir devenait ingérable, les sons sortant de ma bouche n’étaient que plaintes et gémissements. Mes lèvres vinrent chercher les siennes dans un baiser de feu. Il me reposa au sol, me retourna avant de me pénétrer à nouveau. Nos corps toujours en contact j’enlaçais mes bras autour de sa tête tendant ma poitrine au maximum. Il me fit jouir dans cette position. Je m’abandonnais à ses coups de reins, il n’y avait que lui, à tel point que je ne remarquais même pas les mains de Max courant sur mes seins. -aller, fait tourner Lucas ! Lui dit-il.Mon partenaire m’évacua avec regret pendant que Max me repoussait sur la table mes bras appuyés dessus, écartant mes jambes, présentant mon cul. - regardez-moi ce cul de salope ! Dit-il.Il frottait sa bite de haut en bas, allant de mon sexe vers mon petit trou, plusieurs fois avant de forcer l’entrée de ce dernier. La brûlure de la pénétration me fit grimacer laissant place peu à peu au plaisir d’être culbutée par derrière. Pendant ce temps, Amir était grimpé sur la table présentant sa verge redevenue vigoureuse à l’entrée de ma bouche. Je le gobais. Bousculée d’un côté comme de l’autre je m’appliquais du mieux que je pouvais pour satisfaire ces deux verges et ce ne fut pas long. Mes deux prétendants éjaculèrent quasi en même temps. Max me remplit copieusement l’intestin d’une marchandise épaisse pendant qu’Amir inondait ma bouche. Le transfert d’énergie fut si violent que j’eus un bref vertige. Les garçons m’évacuèrent, tout pantelants avant de se coucher sur le sol.Je m’avançais vers Lucas avec qui je n’en avais pas terminé. A son regard, je compris qu’il savait que quelque chose de louche venait de se passer, pourtant il ne fit rien pour se défaire de mon étreinte quand je le saisis par les fesses pour me frotter à lui. Nos corps nus, à nouveau en contact, dégageaient cette chaleur submersible. Il me sauta dans cette position, face à face, nos jambes entrelacées. Mes seins venaient à la rencontre de sa poitrine, mes pointes caressaient son torse. Ses lèvres me brûlaient le cou, sa langue transperçait ma peau. Chaque centimètre carré de mon corps était en effervescence. Je le fixais dans les yeux quand il jouit en moi, mes ongles labourant son dos tant l’énergie qu’il me donnait étant intense.Il m’abandonnait pour s’effondrer à même le sol. Je me rhabillais tranquillement, puis tendais mes lèvres à chacun de mes partenaires, les consommant jusqu’à leur dernier souffle. Katy avait peut être raison, il fallait parfois savoir faire le boulot jusqu’au bout…
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