Elle s’éveilla très tôt ce matin-là. Elle aurait volontiers dormi davantage, mais elle savait qu’elle ne se rendormirait pas. Cela lui convenait parfaitement au fond car elle avait un défi à effectuer qui demandait d’être matinale : « le réveil du Maître ».Il était très simple : elle devait prendre en photo une partie de son anatomie et la lui envoyer. Pourquoi ne prendre qu’une photo se demanda-t-elle avec malice ? Après tout, l’objectif n’était-il pas que Monsieur ait le réveil le plus agréable possible ?Elle se mitrailla donc, prenant en photo son corps, sa poitrine et bien sûr sa petite chatte qui frémissait déjà de plaisir de si bon matin. Cette séance photo avait déclenché en elle une irrésistible envie de se caresser… Son Maître lui avait dit qu’après cette photo, elle pourrait se faire jouir ; peut-être qu’une vidéo égayerait également son réveil ?Elle s’installa donc confortablement dans le lit, positionnant une fois de plus l’objectif de son téléphone sur son entre-jambe offerte. Elle commença à se caresser avec ardeur, utilisant ses doigts, et, comme toujours, son précieux Wand…L’orgasme approchait et elle fut prise d’un dilemme. La veille, elle avait tutoyé son maître dans une de ses vidéos. Elle allait être punie à son retour, elle le savait, mais, en attendant, il avait décidé de lui infliger une pénitence : elle avait prononcé ce « tu » autour de la sixième minute de sa vidéo. Elle devait donc se masturber six fois dans la journée, pendant au moins cinq minutes, en s’amenant à chaque fois aux portes de l’extase mais sans jamais jouir. Elle ne connaîtrais la libération que quand son maître rentrerait enfin le soir. En même temps, il lui demandait dans son ordre de se masturber jusqu’à l’orgasme ; elle ne savait que faire… ou plutôt elle se doutait bien de ce qu’elle devait faire : le dernier ordre de Monsieur devait s’appliquer et elle ne devait donc pas jouir. Ce fut cependant plus fort qu’elle, elle ne s’imaginait pas toute une journée sans orgasme, alors elle décida de jouer les ingénues. Elle se fit jouir bruyamment, espérant la clémence de Monsieur. Sa réponse arriva quelques heures plus tard, alors qu’il s’éveillait. Il avait bien sûr apprécié les photos et la vidéo, mais il goûtait peu cette incartade ; elle voyait bien à son ton qu’il n’était pas dupe. Elle allait être punie et elle ne put contenir un flot d’humidité entre ses cuisses à cette pensée. Son maître fut toutefois clément ; elle avait par ailleurs un ensemble de punition « en souffrance », et il ne voulait sans doute pas en ajouter trop. Elle devrait donc, pour sa pénitence, se filmer à chaque séance de caresses. Il voulait voir son visage tordu de plaisir, sentir la jouissance toute proche mais qu’elle devait se refuser. L’idée lui plaisait, et, au fond, elle trouvait qu’elle s’en tirait bien. Sa matinée fut plus calme que la veille et elle mit très vite à profit ce temps pour effectuer quelques séries de caresses. Elle décida, une fois de plus, de ne pas simplement appliquer les consignes de Monsieur, mais d’aller un cran plus loin. Elle revêtit un porte-jarretelles et une paire de bas noirs. Elle se voulait parfaitement parée pour offrir le plus beau des spectacles à son Maître. Elle se masturba trois fois durant la matinée, utilisant ses doigts et son wand. Les deux premières fois, elle était allongée sur le dos, la fois suivante, elle se mit à quatre pattes dans cette position de chienne que Monsieur aimait tant…Elle ne chercha pas à tricher, bien au contraire : elle n’épargnait aucune caresse à sa vulve et à son bouton de plaisir qui furent bientôt gonflés de désir en quasi-permanence. Elle poussait le vice jusqu’à tirer sur le haut de son mont de Vénus pour bien faire jaillir son clitoris afin qu’il soit encore plus exposé aux vibrations diaboliques de son sextoy.Sur la vidéo, on pouvait voir là plaisir qui la saisissait. On la voyait parfois, manquer de partir, mais elle puisait dans toutes ses ressources pour retenir sa jouissance ; il était hors de question de désobéir à Monsieur ! Au fur et à mesure que la matinée avançait, son excitation ne cessait de croître. Ses caresses à répétition la laissaient dans un état d’émoi permanent. Dès qu’elle s’asseyait pour travailler, elle ne sentait qu’une chose : son sexe nu sous sa robe qui palpitait d’envie, la poussant chaque fois à se masturber à nouveau….Elle repensait également, en souriant, à ses premiers échanges avec son maître. Il lui avait parlé à maintes reprises du « tease & deny », lui écrivant des récits mettant en scène cette pratique. Elle se souvenait très bien ce qu’elle lui avait dit alors « le tease & deny c’est très bien dans les récits, mais jamais sur moi ! ». Elle en riait presque… car Monsieur, avec son tact et son habileté hors du commun, l’avait bien sûr amenée à cette pratique. Il lui avait fait découvrir le déni d’orgasme jusqu’à ce qu’elle en vienne à le réclamer, à lutter encore même quand il l’autorisait à jouir. Et voilà qu’elle le pratiquait sur elle-même alors qu’elle aurait pu tricher tant qu’elle le voulait, son maître n’en aurait jamais rien su.Elle ne voulait pas lui désobéir, certes, mais son envie était plus profonde : elle aimait cela. Elle aimait cette sensation de ne plus contrôler son plaisir, de remettre les clés de sa jouissance entre les mains de Monsieur. Par-dessus tout, elle savait quels orgasmes dévastateurs étaient à la clé de telle séance. C’était la tout l’art de son Maître : il n’avait pas besoin de la force ou de la contrainte, un bon dominant n’en avait pas besoin. C’était le plaisir qu’elle éprouvait dans les pratiques qu’il lui faisait découvrir qui lui donnait à chaque fois envie de recommencer et d’en découvrir d’autres. En début d’après-midi, elle reçut un message de Monsieur ; il s’étonnait de ne pas avoir reçu le descriptif de sa tenue qu’elle lui devait pourtant chaque jour. Elle se maudit intérieurement d’avoir oublié… elle répara son erreur, attendant bien entendu l’inévitable sanction…Elle arriva de suite : elle devrait se branler une fois supplémentaire, soit sept fois en tout. Elle se demanda comment elle allait y parvenir, mais elle le devait, telle était la volonté de son Maître… Il lui répondit également que sa tenue lui plaisait beaucoup et l’inspirait…Pourtant, elle était simplement vêtue d’un haut bleu et d’une simple culotte blanche… Mais c’était sans doute cette simplicité qui plaisait à Monsieur. Il s’imaginait la couchant en travers de ses genoux pour baisser doucement sa petite culotte, prenant le temps de savourer cette délicieuse mise a nue. Bien sûr, il ne manquerait pas de profiter au maximum de ses merveilleuses fesses et il les claquerait sans doute, non pas par punition, disait-il, mais simplement pour leur merveilleuse sonorité. Il s’imaginait ensuite l’allonger à plat ventre sur le canapé pour venir sur elle ; elle relevait sa croupe pour bien s’offrir, c’était une évidence pour elle alors qu’elle lisait ces mots, et il la prenait pour assouvir son plaisir. Une fois de plus, Monsieur avait les mots pour réveiller son excitation. Dès qu’elle eut un instant, elle se précipita à nouveau dans sa chambre pour se masturber. Elle décida une fois de plus d’innover ; elle allait offrir à Monsieur un petit festival en variant les tenues. Elle enfila notamment un déshabillé de dentelle et elle se caressa à nouveau avec le wand au travers du tissu ; elle adorait cette caresse. Elle ne s’arrêta pas là : elle allait aussi varier les plaisirs en variant les accessoires. Au cours des quatre masturbations qu’elle effectua durant l’après-midi, elle utilisa tour à tour le wand, le rabbit et un gode noir « spécial point G ». Et encore, pensait-elle tout s’en se caressant, frôlant l’orgasme de plus en plus dangereusement, Monsieur n’avait pas encore tout vu…Ce qu’elle ignorait, c’est que, en imaginant ces défis, Monsieur avait hésité à lui demander un « défilé de lingerie ». Ainsi, sans le savoir, elle exauçait un de ses souhaits sans qu’il le lui ait demandé… « une fois de plus » ne put-il s’empêcher de se dire quand il visionna la vidéo quelques heures plus tard. Il était décidément comblé d’avoir une soumise aussi exceptionnelle… Elle en avait fini avec sa pénitence. Sa chatte pulsait désormais sans arrêt. Elle avait beau faire, quoi qu’elle fasse, tout la ramenait à son sexe affolé. Elle se sentait sur un fil, pouvant basculer pour un rien dans la jouissance. Il était heureux qu’elle n’ait pas commis d’autre faute, une huitième séance aurait sans doute été fatale…Elle n’en avait pas pour autant terminé avec ses obligations envers son maître… il lui restait deux défis à accomplie. Le premier s’intitulait « à disposition ». Une bonne soumise se tient toujours à l’entière disposition de son Maître. C’est ainsi que Monsieur avait commencé le message dans lequel il décrivait son prochain ordre. Au début, elle avait trouvé les choses faciles : poser son téléphone sur la commode de sa chambre pour qu’il puisse filmer le lit, et ensuite s’allonger nue, à plat ventre et la croupe bien relevée. Elle devait cambrer au maximum. Le tout pendant quatre minutes. Cela lui semblait simple et court. Mais depuis qu’elle avait pris la position, exposée, offerte à la caméra sans bouger, elle prenait conscience de la puissance érotique derrière cet ordre. Cela ne s’arrêtait pas là, évidemment… elle devait, à trois reprises, écarter ses fesses avec ses mains et compter jusqu’à dix en disant : « je vous offre mon cul Maître, il est à vous ». Elle devait faire la même chose, trois fois également, en écartant ses grandes lèvres et dire : « je vous offre ma chatte maître, elle est à vous ». Elle s’offrait totalement, et de son plein gré pour son Maître. Il allait pouvoir contempler son petit cul et sa chatte, qui mouillait désormais terriblement, pendant quatre minutes de vidéo. Il allait tout simplement profiter de sa soumission totale, de son désir de s’exposer entièrement et sans retenue pour son maître adoré. Pendant tout ce temps, elle sentait son sexe qui palpitait d’envie, ses seins durs sous elle, son clitoris qui l’appelait irrésistiblement. Elle résista, tenant le temps imparti. Le fait de s’être branlée à sept reprises n’arrangeait rien mais elle savait que Monsieur serait ravi de contempler son sexe gonflé comme rarement. Elle prenait notamment un grand plaisir à bien faire saillir son clitoris pour qu’il constate de visu à quel point elle était au bord d’une jouissance terrible qu’il n’appartenait qu’à lui de déclencher. Elle était à lui, tout simplement… Elle n’attendit pas très longtemps avant d’exécuter le dernier défi de son Maître. Il était simple : il rappelait l’une des premières obligations d’une soumise, le plaisir de son maître. Et, un plaisir en particulier : celui de sucer la belle verge de son maître pour lui assurer un réveil des plus doux. Bien sûr, la queue de Monsieur était loin d’elle. Alors il lui proposait un palliatif très simple : elle allait sucer un de ses godes pour le plaisir des yeux de son Maître. Car bien entendu, elle allait se filmer…Elle en choisit un qu’elle n’avait jamais utilisé : il s’agissait d’un gode ventouse en latex transparent de belle taille. Elle mouillait à l’idée de ce qui allait suivre. Elle mouillait tellement qu’elle décida d’ajouter d’elle-même une touche supplémentaire. Le goût du latex n’était pas pour lui déplaire, mais elle se dit que sa mouille donnerait à cette fellation simulée une bien meilleure saveur et elle lubrifierait avantageusement le sextoy qu’elle comptait bien enfoncer au plus profond de sa gorge pour faire le plaisir et la fierté de Monsieur. Elle commença à se caresser doucement pour faire mouiller encore davantage son sexe. Puis, elle commença à passer le gode sur sa fente, le couvrant progressivement de cyprine. Elle l’enfonça finalement en elle pour s’assurer qu’il soit bien enduit de sécrétions. Elle faisait tout cela face à son téléphone qui filmait la scène, car tels étaient les ordres de son Maître. Il connaissait son penchant pour l’exhib et il savait à quel point cela l’excitait…Quand elle retira le sextoy, il était luisant de mouille. Elle fixa la caméra et elle se mit d’abord à le lécher doucement, d’un air lascif que Monsieur aimait tant. Puis, progressivement, elle enfonça le gland de latex entre ses lèvres. Il avait le bon goût de son sexe. Elle s’en délectait d’avance. Elle le prit de plus en plus en plus profondément, avec prudence toutefois, Monsieur lui avait dit de ne pas forcer inutilement. Toutefois, elle voulait, comme à chaque fois, faire sa fierté. Alors elle s’essaya de plus en plus à l’enfoncer le plus possible et à le garder ainsi sans bouger, en fixant la caméra. Parfois, elle le sortait de sa bouche pour le mettre à nouveau entre ses cuisses et l’enduire à nouveau de son jus qui dégoulinait de sa chatte. Monsieur ne lui avait pas donné d’indication de temps, mais elle mit un point d’honneur à le faire pendant plusieurs minutes. Quand elle s’arrêta enfin, elle était pantelante d’excitation… Elle envoya les dernières vidéos à Monsieur ; elle avait accompli tous ses défis. Il lui répondit rapidement pour lui dire à quel point il était fier d’elle il lui promettait d’ailleurs une récompense. Elle était transportée. Sa plus belle récompense, c’était la fierté de son Maître, mais si il voulait la récompenser, elle s’en réjouissait d’avance…Elle mangea à l’extérieur ce soir-là. Monsieur allait rentrait tard de son voyage et elle espérait que cette sortie c’était passer le temps plus vite. Quand elle rentra finalement chez elle, il restait encore un long moment à attendre. Elle se sentait un peu fatigué, mais elle allait tenir jusqu’à ce que son Maître rentre.Tenir… Ce mot résonnait dans sa tête… Sans hésiter, elle se dirigea vers le petit sac près du lit et elle en sortit les différents sextoys qu’elle posa sur le lit, près d’elle. Elle s’allongea alors après s’être déshabillée et elle prit un des jouets au hasard. Elle l’alluma et elle le dirigea lentement vers son entre-jambe… Oui, elle allait tenir jusqu’au retour de son Maître.
L'auteur a signalé qu'il n'y aura pas d'autre chapitre pour cette histoire.
