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Les douze servitudes d'Hélène

Chapitre 8

SM / Fétichisme
êta, favorite d’Hyppolitée, la reine des Amazones -
Renversée en travers de la selle de celle qui l’avait délivrée, êta s’abandonnait à la volupté d’être libérée de toute pression. Malgré les cahots de la chevauchée, malgré l’inconfort de sa position et les mains baladeuses de la cavalière, elle goûtait enfin à un moment de relative sérénité. Le premier depuis de très longues semaines, depuis qu’elle s’était réveillée nue et privée de toute mémoire, sur une plage... Durant les quelques jours que dura le voyage, êta demeura silencieuse. Celle qui s’était désormais emparée d’elle ne faisait d’ailleurs aucun effort pour échanger avec elle. Elle la gardait contre elle durant les trajets, puis la traitait en servante lors des étapes. Les prisonniers mâles étaient maintenus à l’écart du campement principal, parqués dans un enclos qu’ils devaient ériger eux-mêmes, à l’heure tardive de leur arrivée, puisqu’ils devaient couvrir chaque jour la même distance, à pieds, que celle parcourue à cheval par leurs Maîtresses, les Amazones... Ceux qui ne parvenaient pas à suivre le rythme étaient impitoyablement abandonnés sur le bord du chemin. La plupart demeuraient silencieux, choisissant de laisser Aux Dieux de décider de leur avenir... Mais certains suppliaient et pleuraient, pour le plus grand plaisir des farouches guerrières qui les insultaient et leur crachaient au visage. Ces Femmes, les Amazones ainsi qu’elles se désignaient, n’avaient aucune pitié. Seuls les mâles les plus robustes étaient autorisés à devenir leurs esclaves, couverts de chaîne et traités comme un vulgaire bétail... Les faibles n’avaient pour elles aucun intérêt…
C’est ainsi que, les rares fois où elle s’adressait à elle, Lysippée (la cavalière qui avait délivré êta) expliquait à êta l’organisation de la société des Amazones. êta apprit ainsi que les hommes ne pouvaient être qu’esclaves sur Leurs terres... quant aux femmes, la plupart intégraient la société féminine dominante, mais quelques’unes pouvaient exceptionnellement être désignées pour devenir les favorites de l’Aristocratie Gynarchique. C’est ainsi que Lysippée voulait offrir êta à sa Reine Hyppolitée. Précisant à l’esclave que si la Reine refusait le présent, elle-même garderait la blonde esclave à son propre service. Grande et de forte carrure, Lysippée n’en manquait pas pour autant de charme. Ses longs cheveux auburn retombaient en cascade sur ses épaules, lorsqu’elle ne les nouait pas en une épaisse tresse, plus pratique en cas de combat. Elle était la chef de cette expédition et la capitaine de la cavalerie... Chaque soir, lorsque venait le moment de faire étape, elle se baignait dans la rivière la plus proche en compagnie d’êta qui était chargée de sa toilette et de lui prodiguer du plaisir par sa langue ou ses doigts, le soir sous la tente... C’est en ces occasions qu’êta découvrit le sein mutilé de la cavalière qui lui expliqua que les guerrières de son peuple subissaient cela afin de ne pas être gênées lorsqu’elles tiraient à l’arc.
Le voyage se poursuivit ainsi jusqu’aux rives du fleuve Thermodon où s’élevait la cité de Thémiscyra... Une grande cité fortifiée dont les mâles étaient totalement exclus, à l’exception de ceux chargés de l’entretien des rues et des jardins. Les autres esclaves mâles étaient parqués dans des baraquements installés aux abords de la ville, sous la surveillance permanente de guerrières qui usaient fréquemment du fouet afin de leur rappeler à chaque instant leur statut servile... C’est là que furent abandonnés les hittites capturés lors du raid mené par Lysippée sur leur campement. Tandis que le reste de la caravane entrait dans la cité. Une cité surprenante de sérénité. Nul bruit en dehors du bruissement de ruisseaux et de chants d’oiseaux. Des femmes, partout, élégamment vêtues de longues toges, à l’exception des esclaves étrangères, fort légèrement couvertes de courtes tuniques ou de jupettes laissant leurs seins en liberté. C’est à ces différences que l’on pouvait distinguer les Citoyennes de la cité (politiques, religieuses ou guerrières) et les femmes enlevées lors de raids dans les contrées voisines. Capturées, ces dernières étaient ensuite testées, certaines pouvant accéder au rang de citoyennes, tandis que les autres devenaient servantes, avec toutefois un rang et un traitement bien plus enviable que celui des esclaves mâles, réduits aux plus rudes des tâches. Parvenues à la demeure de Lysippée, êta fut ainsi informée par sa Maîtresse de sa situation...
— Ici tu es toujours esclave, ne l’oublie jamais. Si tu obéis, tu seras bien traitée et un jour, peut-être, seras-tu élevée au rang de citoyenne. Mais pour le moment, tu m’appartiens et demain, je t’offrirai parmi d’autres présents à notre reine Hyppolitée qui sait apprécier les jeunes beautés soumises... Au vu de ta beauté, de tes courbes, de ta chevelure, tu lui plairas, et tu me vaudras sans aucun doute une belle promotion ! Saches qu’esclave tu es avec tout ce que cela sous-entends. Tu dois une obéissance aveugle aux Citoyennes et en cas de faute tu pourras être cruellement châtiée. Compris !?
Gardant les yeux baissés, les poignets attachés devant elle, ses cheveux en bataille, nue, êta hocha la tête
— Oui Maîtresse, j’ai bien compris, j’obéirai et Vous servirai, Vous ou La Reine comme bon Vous semblera...— Mmhh oui, c’est bien ainsi que je te veux ! Ma si jolie putain blonde ! Demain, tu seras la propriété de La Reine, mais ce soir tu es à MOI !!! Et je compte bien en profiter pleinement ! lança Lysippée en tapant dans ses mains...
Immédiatement, deux belles esclaves apparurent... l’une à la peau luisante et noire comme l’ébène, l’autre d’une pâleur parfaite... toutes deux avaient le crâne rasé et ne portaient rien d’autre qu’une fine chaîne d’or enserrant leurs hanches et soutenant un fin voile blanc translucide qui ne laissait que deviner la charnelle nudité de leurs sexes. Elles s’inclinèrent harmonieusement devant leur Maîtresse qui désigna êta d’un doigt tendu.
— Qu’on la prépare, je la veux dans ma chambre au coucher du soleil ! ordonna-t-elle, moi je vais aux bains, j’ai à discuter des affaires de la Cité...
Et Lysippée s’éloigna en se défaisant des pièces de son armure tout en quittant le vaste espace du péristyle de sa villa.... êta fut menée par les deux esclaves vers les thermes privés de la villa. Un bassin d’eau chaude et parfumée l’attendait. Tandis que la blonde esclave s’abandonnait au plaisir quasi charnel du bain, l’esclave qui lui avait dit venir d’Egypte, celle à la peau luisante et noire, lui tendait à genoux, l’acier pur d’un miroir tandis que la pâle femelle venue disait-elle de la lointaine Germanie lavait et démêlait son abondante chevelure en pleurant doucement le goût de sa Maîtresse pour Son attirance du crâne lisse des servantes... êta put ainsi se détendre, avant que se poursuive sa toilette... On lui baigna les pieds dans un vase de lait d’ânesse, tandis que son corps indolent était massé d’une huile parfumée à la rose. Lorsqu’elle fut enfin lavée, coiffée et fardée, les esclaves lui passèrent à ses hanches une chaîne identique à celles qu’elles portaient, avec également le fin voile qui en ne cachant rien, promettait tant.
— Tu es prêt, nous allons te ramener à la Maîtresse lui susurra l’Egyptienne avec douceur.
Saisissant chacune un bras d’êta, les deux esclaves la menèrent ainsi vers la chambre privée de Lysippée. La guerrière attendait, alanguie sur sa couche, dégustant des raisins déposés près du lit dans une coupe d’argent... Les esclaves lâchèrent êta et lui murmurèrent d’avancer, tandis qu’elles même s’agenouillaient à l’entrée de la vaste pièce, prosternées en direction de la couche de leur Maîtresse. êta s’avança lentement, avec un léger déhanchement qui plut à Lysippée qui l’observait. êta progressait avec élégance et provocation. L’esclave blonde était consciente de son incroyable beauté. Elle n’en retirait nulle fierté, la nature l’avait ainsi faite, pensait-elle (ignorante qu’elle n’était en fait que le jouet d’Une Déesse vindicative) et elle aimait ressentir ainsi le regard plein de désir de Celui, ou Celle en ce jour, qui allait en user et abuser comme bon lui semblerait. Elle parvint jusqu’au bord de la couche et, humblement, se prosterna jusqu’à poser son front contre le sol...
— Votre esclave, pour Vous servir, Maîtresse, dit-elle
Lysippée laissa passer un temps. Elle contemplait ce corps aux courbes idéales, cette croupe ronde et pleine, ces hanches ceintes d’une mince chaîne d’or, cette chevelure, plus dorée encore, répandue en corolle autour des épaules... Même Elle, qui appréciait tant de faire raser intégralement ses servantes, qui aimait ce moment d’humiliation qu’elle imposait à Ses conquêtes, cette masse de cheveux qui tombaient lentement sur le sol lorsqu’une nouvelle esclave était livrée aux ciseaux de sa camériste... Même elle donc, appréciait cette abondante chevelure, dorée et soyeuse, telle qu’elle n’en avait jamais vu auparavant d’aussi soyeux, somptueux. Par réflexe, elle passa ses doigts dans ses propres cheveux à elle, coupés ras sur la nuque et sourit... Puis, tendant nonchalamment le bras, elle saisit l’épaisse masse des cheveux et tire, forçant êta à ramper plus près encore du lit... La poigne de Lysippée est telle qu’elle n’a aucune difficulté à forcer l’esclave à venir jusqu’à elle... puis à la contraindre à venir sur la couche auprès d’elle...
— Viens là, esclave. Viens à moi, offre toi, abandonne toi, tu m’appartiens susurre-t-elle de sa voix monocorde et autoritaire.
Docilement, êta colle son corps à celui de sa Maîtresse, se couche sur le dos... ouvre lentement les cuisses... Le majeur de Lysippée s’immisce lentement dans l’intimité de l’esclave et glisse sans mal dans les chairs humides. L’index se joint au précédent et les doigts vont et viennent lentement, se couvrant de la liqueur qui ruisselle entre les cuisses... êta s’abandonne aux attouchements de plus en plus profonds de sa Maîtresse, elle gémit doucement, un filet de bave coule de la commissure de ses lèvres... et Lysippée porte ses doigts à ces lèvres humides, elle pousse ses doigts souillés dans la bouche d’êta
— Lèche, lèche esclave... je veux sentir ta langue sur mes doigts…
Et êta obéit, naturellement... puis Lysippée force êta à se redresser tandis qu’elle même s’installe sur le dos, appuyant sur sa nuque, elle force l’esclave à porter ses lèvres sur son corps, à lécher son ventre et puis plus bas, son pubis et sa chatte rasée, déjà humide de ce corps soumis au moindre de ses caprices. La Maîtresse n’a guère besoin d’insister pour que l’esclave, humblement, vienne s’abreuver à la source de son plaisir... et la langue d’êta fait merveille, excite le clitoris, lèche avec vigueur les lèvres de chair de sa Maîtresse. En experte, en gourmet, êta savoure la saveur un peu âcre du plaisir de sa Maîtresse qui se mêle à sa salive alors qu’elle s’applique à lui prodiguer de ses lèvres et de sa langue de savantes caresses... La langue d’êta apporta une forte excitation à Lysippée qui au bout d’un moment, tenant fermement la tête d’êta contre son pubis, lâcha son orgasme par des cris de plaisirs qui raisonnaient bien au-delà de la pièce… Mais ce n’était là qu’enfantillages dans l’esprit de Lysippée qui savait que cette nuit serait la seule qu’elle aurait avec êta, qui demain, serait offerte parmi les plus belles prises de l’expédition, à la Reine Hyppolitée. Alors, elle tira sur les cheveux de l’esclave, lui arrachant un cri plus de surprise que de douleur. Elle la mit sur le dos et saisit ses poignets, se portant juste au-dessus d’elle... et lui cracha au visage avec un cruel sourire... Puis elle lécha le visage de l’esclave en serrant aussi fort que le pouvaient ses mains épaisses et puissantes. Elle avait envie de faire mal à l’esclave, de la voir subir les pires outrages, mais elle ne pouvait pas marquer son corps ! Pourtant elle avait une irrépressible envie de la fouetter, de l’entendre gémir, de l’humilier, de l’entendre supplier !! Elle se leva, laissant êta immobile sur le lit, effrayée par la fureur qui avait si soudainement envahi la Guerrière. Celle-ci tapait dans ses mains et les deux esclaves rasées qui étaient demeurées prosternées à proximité accoururent.
— "Mon fouet ! Mon fouet tout de suite !" ordonna Lysippée...
En un instant, elle serrait dans sa main le manche d’ivoire du fouet de cuir tressé qu’elle aimait utiliser pour marquer le corps de ses esclaves...
— Vois, êta, ce que tu devrais subir (et le fouet s’abattit sur le dos de la fine esclave de Germanie...) Vois !
Et ce fut l’Egyptienne qui reçu le second coup... Lysippée s’approcha d’êta et la força sans ménagement à se mettre à genoux sur le sol...
— Ne baisse pas les yeux ! regarde ! Vois ce qu’elles vont subir et qui t’est destiné !
Et le fouet avec force et régularité, s’abattait sur les deux esclaves, marquant leurs corps graciles des zébrures sanglantes laissées par les coups impitoyables du fouet que maniait avec fougue et précision leur Maîtresse... Les deux esclaves châtiées étaient toutes proches l’une de l’autre, maintenant enlacées, offrant deux dos aux coups qui redoublaient... êta, subjuguée, contemplait le cruel spectacle, les lèvres tremblantes. Elle souffrait pour elles, consciente que c’est à elle que ces coups sans pitié étaient destinés. Mais ce qui troublait êta était le fait que les deux esclaves semblaient également trouver du plaisir car malgré les cris de douleur, elles se caressaient leur sexe avec frénésie et jouissaient très vite sous les coups. êta comprit aisément que Lysippée avait depuis longtemps exigé et autorisé cette frénétique masturbation durant le fouet…
— Caresse toi, comme ces deux chiennes ! ordonna la voix maintenant froide et dure de Lysippée
Et êta obéit, portant sa main entre ses cuisses et laissant ses doigts jouer avec les moindres recoins de son intimité... Les coups de fouet se faisaient moins appuyés, mais ils pleuvaient encore sur les deux esclaves au crâne rasé. La Maîtresse observait d’un oeil gourmand la façon dont êta, docile, se touchait avec une si naturelle impudeur.
— Rejoignez là ! lança Lysippée à ses deux autres esclaves
Celles-ci ravalèrent leurs larmes et leurs cris de jouissances pour rejoindre êta, conscientes de ce que voulait précisément leur Maîtresse dont elles connaissaient les goûts et les plaisirs. Formant un bien charmant trio, l’esclave à la crinière blonde et les deux autres, aux crânes lisses, unissaient leurs corps. Enlacées, elles ne formaient plus qu’un lot de chairs unies, d’organes et de membres, comme une étrange créature se livrant à la plus impudique des danses. Lysippée goûtait, maintenant apaisée, ce spectacle dont elle avait ordonné jusqu’au moindre mouvement. Ses trois esclaves se livraient pour elle à un charnel sabbat. Doigts, mains, langues, chaque parcelle de ces trois corps ne faisant qu’un se mélangeaient et s’unissaient, offrant comme une mélodie de râles et de gémissements dans l’espace tout de marbre décoré.
Lysippée laissa ainsi les trois femelles soumises se toucher et se lécher, puis n’y tenant plus au bout d’un long moment, elle changea sa façon de tenir le manche du fouet, le retournant pour révéler un superbe et impressionnant olisbos d’ivoire. Elle s’avança vers le trio et se mêla aux femmes... d’un regard, elle intima aux deux rasées de se saisir d’êta et de la tenir tandis qu’elle enfonçait d’un mouvement sec et rapide, l’olisbos entre ses cuisses... De longs vas et viens lents d’abord, puis rapidement plus rythmés, plus cadencés, faisaient monter très vite le plaisir, à la belle êta…
— Qu’il est bon de te voir ainsi pénétrée, belle esclave... tu ne dormiras pas de la nuit, car la nuit est à moi comme tu es à moi... Tu m’appartiens jusqu’au lever du jour et j’en profiterai, sans perdre un seul instant !
êta jouissait déjà, tant tout cela avait excité ses sens. Mais cet orgasme n’était que le premier d’une longue série...
(A suivre…)
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