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Les douze servitudes d'Hélène

Chapitre 11

SM / Fétichisme
Les 12 servitudes d’Hélène : êta esclave d’Hyppolitée la Reine des Amazones (suite) -
Les jours succédaient aux jours pour êta qui connaissait pour la première fois depuis qu’elle s’était éveillée sur cette plage d’Asie mineure, une forme de routine... Hyppolitée la voulait à Son côté en permanence, pour Son Plaisir ou le supplice des mâles à punir. La Reine des Amazones avaient en effet décelé l’incroyable pouvoir de sa blonde esclave, qui rendait fous les hommes dès qu’elle s’appliquait à exciter leur désir. Même sous le fouet, même sous les plus cruelles tortures, ils ne pouvaient échapper ni oublier ce qu’êta leur faisait. Ainsi, Hyppolitée savait que chaque mâle qu’elle livrait aux attouchements experts d’êta vivrait ensuite un éternel supplice, celui d’en être privé, de vivre en sachant que jamais il ne pourrait assouvir le désir si profond qu’elle avait fait naître en lui. Certains suppliaient encore qu’on les exécute, tandis qu’on les traînait hors du palais, vers les mines ou les champs, où ils travailleraient sans relâche et sans espoir. La privation de liberté et l’asservissement n’étant plus pour eux qu’un détail en regard de la souffrance du manque né sous les caresses de l’esclave de la Reine.

Hyppolitée, qui détestait tant cette virilité que les hommes brandissaient comme leur plus fier étendard en avait fait le pire instrument de torture ! Et désormais, la rumeur courant on ne savait comment dans les quartiers des esclaves, tout mâle mené vers le palais tremblait comme une feuille à l’idée d’être "livré" aux plaisirs toujours inachevés que prodiguait l’esclave blonde de La Reine. Mais êta n’était pas qu’un instrument de torture jouissive ... Pour Hyppolitée, elle était une source intarissable de plaisirs ! Jamais La Reine des Amazones n’avait connu femme plus douée pour tous les jeux de l’amour ! Certes, Elle savait qu’êta avait été dressée dans le bordel le plus couru de cette partie du monde. Rompue aux pratiques les plus extravagantes, aux actes les plus impudiques. Mais là ! êta se pliait avec une docilité totale, déconcertante, mais sans passivité, elle n’était pas qu’une poupée servile, elle était "le plaisir incarné", capable de faire jouir divinement sa Reine maintes fois par nuit, avec ses mains, sa langue, ou toute autre partie de son corps. Oui divinement, c’est le mot qui convient par le fait qu’êta était là juste par pure Volonté Divine du dieu Poséïdon et de la Déesse Aphrodite. Mais cela personne le savait, même pas êta rendue amnésique par cette Divinité de l’Olympe, et elle n’avait aucune idée de son glorieux passé vécu en en la très belle Hélène.
Et lorsque Hyppolitée se sanglait dans le harnachement de cuir qui lui permettait d’user d’un énorme olibos d’ivoire, êta s’ouvrait à Elle dans les plus folles positions, ouvrant ses cuisses, offrant son cul pour d’incroyables chevauchées... Hyppolitée ne s’endormait qu’épuisée au petit matin, tandis qu’êta gagnait sa couche, une belle couverture ramenée d’une contrée lointaine placée au pied du lit de La Reine. Au matin, quels qu’aient été les ébats de la nuit, êta s’éveillait reposée et fringante, toujours fraîche et disposée par la Divine magie, elle venait réveiller sa Reine et Maîtresse en se glissant sous les fins draps, glissant avec délicatesse son visage entre les cuisses de la Reine, léchant avec passion la fente encore brûlante des jouissances nocturnes. Souvent, Hyppolitée la rejetait sans ménagement, agacée par la fraîcheur de son esclave. Alors êta baissait humblement la tête et regagnait sa couverture, où elle se lovait en attendant la suite. Cette suite dépendait naturellement de l’humeur d’Hyppolitée. Si elle était vraiment trop marquée par sa nuit, La Reine avait besoin de se défouler. Elle prenait alors plaisir à voir souffrir cette esclave que rien ne semblait pouvoir ébranler. Le fouet sifflait, le cuir tressé cinglait la peau nue, la peau si blanche se marquait de longues zébrures rougies, jusqu’à ce que la peau éclate et que les cris de douleur se muent en une longue plainte. Mais ce qui fascinait le plus la Reine était force de constater que la belle esclave trouvait toujours et à chaque fois un immense plaisir jouissif qui l’emportait inévitablement sur la douleur ...
Hyppolitée fixait alors sa laisse aux chaînons d’or au collier de sa chienne et la traînait à Sa suite à travers tout le palais, exhibant les chairs nues et malmenées d’une êta sanglotante de plaisirs mais toujours aussi docile, suivant avec soumission le rythme des pas pressés de sa Maîtresse. Tout au long de ce périple, les servantes, gardiennes ou aristocrates qui sillonnaient les couloirs du palais se voyaient souvent interpellées. On ne refusait rien à la Reine Hyppolitée, bien sur ! Et celle-ci exigeait souvent que sa chienne-êta prodigue un intense plaisir à ces Amazones de passage, parfois à même le carrelage ou contre un des piliers du palais. La promenade pouvait durer des heures, ou s’achever brutalement. La Reine abreuvait aussi régulièrement êta, qui devait laper longuement dans les diverses fontaines réparties dans diverses salles, jusqu’à ne plus pouvoir se retenir. êta ne demandait jamais rien, mais Hyppolitée savait, à la façon dont sa chienne balançait sa croupe, à sa façon de progresser à quatre pattes, Elle savait. Mais La Reine prenait un malin plaisir à faire tarder le moment... Elle promenait encore êta en laisse, son épaisse et si fluide chevelure dorée retombant en flots sur ses épaules... Parfois, cela durait si longtemps qu’un mince filet doré se mettait à couler entre les cuisses d’êta... Mais quoiqu’il en soit, la cérémonie était ensuite toujours la même : Hyppolitée grondait êta de se laisser ainsi aller et la giflait, prenant plaisir à voir rougir les joues souffletées de l’esclave qui embrassait ensuite très humblement la main venant de la frapper... Ensuite, sans qu’Hyppolitée ait rien à ajouter, êta entreprenait de nettoyer de sa langue le marbre souillé par son urine, jusqu’à en faire disparaître toute trace, sous les quolibets de La Reine....
Lysippée ne perdait rien du traitement subi par l’esclave qu’Elle avait offerte à sa Reine, mais dont elle gardait le souvenir ému des quelques jours durant lesquels elle avait pu jouir sans entraves des services de la divine blonde esclave. Elle avait fait le sacrifice de ces plaisirs inoubliables afin de se faire bien voir d’Hyppolitée et de bénéficier de nouveaux avantages. Mais il n’en était rien ! Au contraire, il semblait désormais que La Reine nourrissait comme une sourde jalousie à l’égard de la capitaine de Sa cavalerie. La Reine avait pris l’esclave sous sa coupe et elle entendait en faire uniquement ce qu’Elle voulait. Lysippée enrageait et ruminait une vengeance, dont l’occasion n’allait pas tarder à lui être offerte. Comme Elle le faisait parfois, Hyppolitée avait décidé de l’organisation d’une grande libation. Ces fêtes, réservées aux Amazones de très haut rang, réunissaient quelques Femmes triées sur le volet, les servantes les plus avenantes et quelques esclaves mâles, parmi les plus dociles, qui à l’issue de la nuit prenaient directement le chemin des mines par un souterrain permettant de quitter le palais en toute discrétion.
Depuis l’Olympe, Aphrodite qui poursuivait toujours Hélène de sa haine, nourrissait les humeurs belliqueuses de La Reine comme de la Guerrière de Lysippée... Se plaisant à imaginer que les mauvaises pensées qui torturaient les deux femmes entraîneraient de nouvelles épreuves pour celle qui n’était plus connue que sous l’initiale d’êta... La Déesse se réjouissait donc de voir comment la situation évoluait, tandis qu’en ce début de soirée, les invitées pénétraient dans la vaste pièce souterraine dévolue aux plus secrètes des libations royales. Une dizaine d’esclaves mâles aux corps finement musclés, le sexe enfermé dans des cages d’argent, portaient des plateaux couverts de friandises. Ils portaient au cou des colliers de métal reliés par des chaînes à leurs poignets et leurs chevilles, limitant leurs mouvements, sans toutefois entraver leurs évolutions parmi les Nobles Convives. Les servantes avaient été sélectionnées parmi les plus gracieuses, seulement vêtues de fins voilages ne dissimulant rien de leurs formes nues et idéales. Elles n’étaient chargées d’aucune fonction domestique, demeurant simplement disponibles pour l’Une ou l’Autre des invitées qui d’un signe leur intimaient l’ordre des les rejoindre et pouvaient à loisir en user et abuser au gré de leurs caprices. La pièce où se déroulait la libation se situait en sous-sol du palais. Fort vaste, sous de hautes voûtes. La porte principale voyait arriver les privilégiées ayant reçu une invitation, et les esclaves mâles qui allaient et venaient afin de toujours alimenter les exigences culinaires, sous la surveillance de gardiennes qui n’hésitaient pas à cingler leurs fesses à coups de verges lorsqu’ils ne se montraient pas assez diligents.
Bien que la nuit ne fit que commencer, certaines servantes faisaient déjà l’objet des attentions fort poussées de quelques Nobles Amazones. Lysippée quant à elle, allait et venait, tournant dans la vaste salle circulaire comme une lionne en cage. Elle laissait son esprit vagabonder dans la contemplation des divers instruments qui garnissaient les murs de ce lieu : Croix à taille humaine, roue où l’on pouvait coucher une personne de façon plus ou moins "ouverte" ... divers types de fouets, des pinces, des chaînes et bien d’autres accessoires... On ne pouvait douter de la façon dont se poursuivrait cette soirée... Mais Lysippée ne pouvait imaginer d’autre créature que êta, dans les positions les plus extrêmes. êta qui n’était toujours pas là, tout comme La Reine, d’ailleurs tandis que presque toutes les invitées étaient arrivées. Déjà, quelques servantes subissaient les assauts des Nobles Amazones... Les fins voilages cédaient sous les attouchements, ils étaient même parfois arrachés d’un geste, révélant les poitrines gonflées, les tétons érigés de ces servantes qui, bien que femmes elles aussi, étaient dressées avant tout aux plaisirs des Guerrières. Les mâles quant à eux, poursuivaient leur labeur avec discrétion, glissant comme des ombres en proposant délices savoureux et boissons plus ou moins enivrantes. Au passage, il était fréquent qu’Une Amazone leur assène une claque sur la nuque, un coup de cravache sur les fesses, s’amusant de leur humble attitude. Mais gare à celui qui laissait échapper quelques gouttes de son plateau, car il était immédiatement mené jusqu’à l’une des croix fixées aux murs, où il était alors enchaîné pour subir le fouet ou être tourmenté à l’aide de pinces et d’autres instruments aux effets tout aussi douloureux...
Les gémissements de ces malheureux, mêlés aux râles de plaisir composaient l’étrange musique qui berçait ce moment de festivités débridées qui prenaient rapidement la tournure d’une orgie sans autres limites que celles des désirs et de l’imagination des convives perverses... En attendant l’arrivée d’Hyppolitée ! Enfin, Celle-Ci apparut, tenant en laisse êta, dont les cheveux lavés et coiffés composaient une crinière assortie à la touffe qui formait une queue fixée sans doute à un manche profondément enfoncé dans son anus. La Reine des Amazones s’avançait lentement, tenant du bout des doigts la laisse par laquelle Elle menait son esclave, suivie à distance par quatre servantes, chacune portant sur un petit coussin de soie rare, un de ces accessoires qu’Hyppolitée aimait à manier lors de telles fêtes : Un énorme olisbos d’ivoire, un fouet au cuir luisant incrusté de gemmes, une petite roulette cloutée qu’Elle aimait à déplacer lentement sur le corps immobilisé d’une servante ligotée sur la roue et des pinces de bois précieux qui seraient plus tard posées sur les plus sensibles parties du corps de l’une ou l’autre des Femmes présentes, selon La Volonté Royale. Hyppolitée et Sa suite s’avançaient et la fête se taisait un instant afin de l’accueillir. Toutes savaient que l’ardeur de toutes ne tarderait pas à redoubler, maintenant que La Reine honorait de Sa Présence l’événement festif qui allait prendre une allure encore plus orgiaque...
(A suivre dans : ‘’Les Evadées’’)
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