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Les douze servitudes d'Hélène

Chapitre 24

SM / Fétichisme
Les 12 servitudes d’Hélène : êta et les Jeux d’Apollon -
Elles étaient cinquante ! Les cinquante plus belles femmes de la Grèce et des îles, représentant les cités les plus prestigieuses, les royaumes alliés, pour désigner celle qui, pour un an serait l’épouse du Dieu Apollon. Ainsi, sans le savoir puisqu’elle avait perdu toute trace de sa mémoire, Hélène devenue l’esclave êta se trouvait concourir une nouvelle fois pour démontrer son inégalable beauté, véritable cadeau offert par les dieux qu’est ce corps si parfait au courbes si bien dessinées, au visage magnifique, à la chevelure somptueuse, à la poitrine si ferme, aux fesses si rondes… bref un corps divin … Dans le théâtre à ciel ouvert proche du bâtiment où les prétendantes avaient été réunies, la foule ne cessait d’affluer en masse. Cela faisait penser à l’engouement des jeux du cirque ! On se pressait devant l’entrée, chacun voulant la meilleure place et, une fois la porte passée, on se pressait plus encore sur les gradins de pierres taillées, au centre desquels avaient été installés les sièges des trois prêtres d’Apollon auxquels êta avait déjà été confrontée et qui l’avaient désignée afin de venir comparer ses charmes à ceux des très belles femmes venues de tout le monde civilisé de la Méditerranée et formant l’espace de cette mer Egée qui baignait les côtes déchiquetées de cette minuscule île Sacrée.
A l’intérieur de leur bâtisse, sous le contrôle des matrones dédiées à leur étroite surveillance, les cinquante beautés se préparaient. Elles avaient été lavées, leurs corps massés, huilés, leurs cheveux coiffés, leurs tétons et leurs lèvres colorés, leurs visages maquillés... Puis on les avait vêtues, car elles devaient d’abord se présenter couvertes, avant de, peu à peu, exposer leurs corps si parfaits au public et aux juges qui désigneraient l’unique lauréate parmi les plus belles des plus belles... La jalousie des plus rusées avait pour conséquence que plusieurs des très belles femmes avaient été écartées de la compétition par leurs plus acharnées rivales. Parfois par un simple mensonge qui les avait déshonorées, mais aussi par des méthodes plus expéditives, meurtres par empoisonnement ou agression. C’est justement parce que l’une de ces filles venue de Thessalie avait été défigurée par un jet d’acide au vitriol que les trois sages avaient sélectionné êta, le nombre de cinquante étant sacré et immuable. êta figurait donc dans le cortège silencieux des superbes beautés qui attendaient le moment d’être offertes au regard des humains, avant que l’une d’elles ne s’offre à Un Dieu.
Enfin, un lugubre son de tambour vint couvrir le brouhaha des conversations dans l’hémicycle du théâtre grec et imposa le silence à tous les bavards. Selon l’antique tradition, seuls les hommes en effet étaient autorisés à assister aux Jeux d’Apollon, un tel spectacle étant jugé inconvenant pour les femmes. Les portes s’ouvrirent et c’est en file indienne que les cinquante belles prirent le chemin du théâtre, tête baissée, toutes coiffées et habillées identiques sous une longue tunique de soie brodée couvrant jusqu’à leurs pieds, un péplos de laine épaisse couvrant leurs épaules et un voile leur nuque, seul leur visage n’étant pas couvert. Elles marchaient lentement, tête baissée, dans l’humble attitude de la future épouse soumise d’Apollon. Et une grande clameur s’éleva malgré tout des tribunes lorsqu’elles entrèrent une à une sur la vaste scène centrale. Lorsque toutes furent entrées, elles formaient un large cercle dont les cinquante composantes étaient toutes dans la même position... Pourtant, tandis qu’une lente mélopée s’élevait, d’un brusque mouvement d’épaule, elles firent toutes chuter le lourd péplos qui cachait leur nuque et leurs épaules, révélant de fins visages et de rondes épaules nues... ne gardant que leur tunique de laine immaculée. Elles commencèrent alors à défiler, selon un rythme mené par la musique, dévoilant leurs visages, mais conservant leurs yeux baissés afin de ne pas croiser celui des hommes amassés dans les gradins et qui contemplaient avec avidité déjà et quelques commentaires encore mesurés, ces jeunes beautés.
Puis, la musique cessant brusquement, toutes s’agenouillèrent, joignant leurs mains dans le dos, renversant leurs têtes en arrière afin de dégager au mieux leurs cous graciles... comme s’offrant docilement à un ultime sacrifice. Mais nul couteau ne vint trancher ces cous si fins... ce fut un couperet qui tomba, celui du jugement partial des trois sages, qui désignèrent à leur convenance dix de ces jeunes femmes afin qu’elles soient exclues du cercle et ramenées en leurs pénates. Pour ces dix là, une longue année de soumission commençait. Il était en effet d’usage que les quarante-neuf beautés qui ne seraient pas choisies devaient une année de service aux Temples de l’île sacrée. Les dix premières éliminées seraient chargées des tâches les plus ingrates, sous la surveillance sévère des matrones. Ramenées à l’intérieur du bâtiment où elles avaient été préparées, elles furent contraintes de se dépouiller de tout vêtement et nues, subirent une pluie de verges afin de les punir pour avoir osé exhiber leurs corps indignes aux yeux du Dieu Apollon. Ayant subi le châtiment de leur prétention, elles furent immédiatement menées dans un recoin où on leur donna balais et brosses afin qu’elles assurent le nettoyage de la vaste salle où, quelques heures plus tôt, elles se sentaient presque des déesses et où elles n’étaient plus désormais que d’humbles souillons...
Mais tandis que les dix infortunées débutaient leur première journée d’un esclavage exigeant qui en compterait encore 354 selon le calendrier Attique alors en vigueur, les quarante prétendantes, encore en lice, poursuivaient l’épreuve. Elles avaient repris leur défilé et, au rythme d’une musique lente, se défaisaient de leur épaisse tunique qu’elles envoyaient vers le public, dévoilant alors un jeu de voiles légers aux couleurs chatoyantes et quelque peu transparents, permettant de deviner sans toutefois les dévoiler vraiment, les courbes de leurs corps parfaits. Les commentaires étaient montés d’un ton, les regards se faisaient plus curieux... La foule masculine commençait à s’exciter… Les beautés ne marchaient plus d’un pas régulier, mais osaient de timides pas de danse, faisant doucement voleter les voiles qui les couvraient encore... La musique augmenta d’intensité et s’accéléra... Les quarante femmes encore présentes commençant à virevolter tout en détachant peu à peu les voiles entourant leurs corps, jusqu’à ce qu’une fine pellicule d’étoffes colorées jonche le sol de la scène et que les candidates évoluent désormais dans de très courtes tuniques, ne cachant que partiellement leur poitrine.
La musique cessa ! Et les quarante femmes s’immobilisèrent à nouveau, conservant la pose dans laquelle le soudain silence les avait saisies, aussi inconfortable qu’elle fut. Elles n’ignoraient pas qu’un mouvement en cet instant leur vaudrait une élimination immédiate, aussi demeuraient-elles totalement immobiles, malgré pour certaines les crampes causées par une attitude particulièrement difficile à maintenir. Une fois encore, le couperet arbitraire des juges tomba et dix des prétendantes furent à nouveau exclues, quittant la lice sous les huées d’un public que la chaleur et l’excitation, ainsi que le vin que l’on buvait à même les amphores, rendait de plus en plus euphorique, curieux et exigeant... Les dix éliminées gagnèrent à leur tour le bâtiment où les dix premières infortunées, portant sur le dos et la croupe nue la marque de leur infamie, et s’appliquaient toujours à nettoyer l’immense salle, les dix arrivantes durent elles aussi se dénuder entièrement. Puis, agenouillées, on leur lia les poignets dans le dos. Une fois fouettées, elles devraient attendre ainsi que la nuit tombe, pour prendre le relais des dix autres. Car il fallait des heures et des heures pour rendre à ce bâtiment aux dimensions gigantesques son plus pur aspect. Lorsque tout serait terminé, elles seraient menées jusqu’au sous-sol où quarante cages minuscules étaient installées, attendant quarante prétendantes malheureuses qui y passeraient les premières journées de leur année d’esclavage, jusqu’à ce qu’une famille noble de l’île Sacrée vint les choisir pour user (et souvent abuser) de leurs services pour le temps de leur asservissement.
De quarante à trente, puis à vingt, lorsque la minuscule tunique fut à son tour abandonnée par les jeunes femmes encore sur scène, lors d’une danse plus intense encore qui les vit s’offrir dans la plus totale nudité au regard du public et des juges. Tandis que encore dix autres vaincues gagnaient à leur tour la bâtisse, les vingt dernières se tenaient entièrement nues, bien droites, bien cambrées et la poitrine en avant, en un cercle réduit au centre de la scène. Plus le cercle se rétrécissait et plus les candidates se regardaient haineusement, la rivalité étant à son comble. Toutes voulaient devenir l’épouse d’Apollon ! Aucune ne voulait être livrée pour un an au plus vil et sordide des esclavages... Pourtant, une seule demeurerait, une seule serait offerte au Dieu ! Bien sûr, êta figurait parmi les vingt dernières. Jusque là elle était demeurée discrète, assurant avec grâce tout ce qui était exigé, sans pour autant tenter d’être particulièrement remarquée. Elle savait que l’épreuve serait longue, difficile et qu’elle n’en avait connu que les prémices. C’est lorsque l’ultime sélection arriverait qu’il faudrait se montrer remarquable. Elle ignorait tout des épreuves finales, mais savait que cela serait long, difficile, douloureux peut-être, mais devenir ne fut-ce que pour un an l’épouse d’un Dieu était à ce prix !
Cependant, si la blonde esclave pensait demeurer discrète, elle était dans l’erreur. Car les trois prêtres, comme le public, avait déjà remarqué sa flamboyante chevelure, ses formes si gracieuses, sa croupe ferme, ses seins d’albâtre... Dans l’esprit de tous ces hommes excités, elle figurait parmi les favorites, ainsi qu’une autre blonde aux courbes affolantes venue de Cythère, d’une rousse incandescente originaire de la sauvage Macédoine, d’une spartiate dont la musculature affirmée ne cédait pourtant rien à la féminité de ses rivales et d’une superbe brune et sombre athénienne, à l’attitude humble mais au regard si intense ... Ces cinq là semblaient se détacher, c’était sans nul doute parmi elles que serait désignée la gagnante des Jeux d’Apollon comme épouse du Dieu de la Beauté... Mais elles étaient encore vingt ! Désormais totalement nues, les prétendantes n’avaient donc plus rien à ôter... Mais fini de tourner en rond... Un homme s’avança dans le cercle de chair, muni d’un pinceau et d’un pot de couleur rouge, couleur extraite d’une plante locale en forte teneur en pigments vermillon et il peignit sur chacune des femelles un chiffre, de un à vingt, sur la fesse droite.
C’est donc ainsi numérotées et dans le plus simple appareil qu’on leur intima l’ordre de faire face aux gradins et de s’avancer, chacune face à un escalier gravissant les degrés jusqu’au sommet du théâtre. Sur une musique lente, elles entreprirent donc de monter les marches, au coeur même de ces gradins où se pressait une foule d’hommes excités par la nudité des corps, la chaleur du soleil et la puissance du vin. Elles s’avançaient lentement, de marche en marche, sans un regard pour les hommes qui les interpellaient et commentaient chaque partie, même la plus intime, de leurs corps. Elles formaient comme une longue chenille, ondulant d’escalier en escalier, montant puis descendant, et passant ainsi au plus près de toute l’assistance. Tous les regards étaient braqués sur ces vingt corps intégralement nus, qui suscitaient le désir et même l’avidité. Pourtant, nul geste déplacé, car il eut été indigne (et mortellement puni) que de poser la main sur la possible future épouse d’Apollon.
Tous rongeaient leur frein, les plus fortunés se consolant en se disant qu’à l’issue des Jeux, quarante-neuf de ces beautés seraient vendues aux plus offrants des simples mortels de la cité. Mais les regards, eux étaient libres de s’attarder longuement là où les mains ne pouvaient se poser, ni les verges se glisser... Le défilé ondulant des vingt corps parfaits dans leur noble impudeur dura longtemps. Lorsqu’elles eurent accompli le tour complet du théâtre, les vingt filles regagnèrent le centre de la scène et formèrent comme une fleur dont chaque corps était comme un pétale. Elles se tenaient toutes avec le visage vers le centre, la croupe tendue vers le public... afin que les numéros peints sur leurs fesses demeurent à tout instant visible. Ce sont alors les hommes du public qui désignèrent les dix qui devaient quitter les lieux pour rejoindre leurs soeurs de servilité. Pour cela, ils clamèrent à tue-tête les chiffres de celles à exclure…
Elles n’étaient plus que dix, parmi lesquelles les cinq favorites dont faisait partie êta. Les choses sérieuses allaient pouvoir maintenant commencer...
(A suivre …)
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