Après ma dernière aventure peu satisfaisante, je retentai ma chance un autre soir. Je me connectai donc à nouveau au chat sur lequel j’avais l’habitude d’aller. Après plusieurs discussions qui ne menèrent à rien, un homme d’une soixantaine d’années entama la discussion avec moi. Il me proposait de me recevoir pour que je le suce, m’indiquant qu’il était très gentil et grandement en manque de pratiques sexuelles. J’hésitai. Son profil ne m’intéressait pas spécialement mais, étant donnée l’heure un peu avancée de la soirée, je craignais de ne pas trouver beaucoup mieux. De plus, il n’était pas très loin et habitait un quartier relativement calme. Pas grand risque à l’horizon. J’acceptai sa proposition. Après tout, si cela ne me convenait pas, il me suffirait de refuser ses avances et de partir. Je me rendais donc à l’adresse indiquée, en prenant soin de me stationner un peu à l’écart et de finir le trajet à pied.
Un homme attendait devant la porte de l’immeuble. C’était sans doute lui. Il me demanda si c’était bien moi qui avait discuté avec lui sur le chat. J’acquiesçai et il m’invita alors à le suivre jusqu’à son appartement. Pendant que nous montions les escaliers, j’espérais avoir la motivation de lui faire sa fellation. Pour l’instant, je n’en étais pas encore sûr. Il ne me plaisait pas vraiment. Il me fit entrer dans son petit appartement. Le lit se trouvait dans la pièce principale, au milieu de laquelle était installée une table un peu encombrée et quatre chaises. Il me proposa à boire, je déclinai. Il se déshabilla alors rapidement et s’assit sur le lit, le dos appuyé au mur, en écartant les jambes. Je me déchaussai et me déshabillai également, conservant néanmoins mon boxer afin de masquer une érection qui ne venait pas. Lui non plus ne bandait pas. Son petit sexe était tout flasque. Je commençai alors à le sucer afin de le faire durcir. J’entamai des mouvements assez lents sur toute la longueur de son pénis, l’aspirant en entier avant de faire glisser ma bouche sur toute la longueur. Mais curieusement je ne sentais pas sa bite se raidir. Je décidai de lui donner un petit coup de main, au propre comme au figuré. J’alternai masturbation et fellation mais cela n’avait aucun effet sur son sexe. Alors que je commençais à m’interroger, je l’entendis commencer à pousser quelques soupirs de satisfaction. Je continuai alors à sucer et branler son sexe toujours aussi flasque. Ses soupirs se transformèrent en gémissements de plaisir. Je recommençai alors à le sucer, essayant de faire de mon mieux. Il bafouilla alors quelques mots que je ne pus comprendre. Relevant la tête, ma main prit alors le relais. Il poussa alors un râle de satisfaction et une goutte de sperme s’écoula du bout de son gland pour tomber sur son bas-ventre. Il m’indiqua alors qu’il avait joui. Cette précision était nécessaire car je me posais toujours des questions. Il était parvenu à jouir sans bander un seul instant.Il me proposa d’échanger les rôles mais je déclinai. En effet, moi non plus, je n’étais pas parvenu à bander. Au mieux, une demie-molle avait persisté quelques secondes aux moments les plus intenses. Il semblait déçu mais qu’importe. Je voulais à présent partir pour oublier ce nouveau plan désastreux. Il se leva et me proposa de nouveau à boire. Je refusai encore. Il commença alors à me parler de lui et de sa solitude, en fumant une cigarette, nu. Je me rhabillai et remarquai alors son érection qui venait enfin. Après avoir à plusieurs reprises tenté d’écourter la conversation, je parvins enfin à quitter l’appartement et rentrai chez moi, frustré. Dans la voiture, je regardai alors l’horloge orange située derrière mon volant. Après tout, il n’était peut-être pas si tard…
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