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Les flacons de l'ivresse.

Chapitre 2

Lesbienne
Je me lève, du carton qui a fini par prendre la forme de mes fesses, je suis congelée et je me frotte les yeux en tentant de reprendre mes esprits. Nous sommes au beau milieu de la nuit, il est deux heures du matin largement passées à ma montre. Mon ventre se soulève, j’ai rêvé n’est-ce pas ? Sylvie, sa baguette, cette “baise”, ma culotte disparue et la sienne...
Que je retrouve, en palpant les poches de ma tenue débraillée, mon cœur s’emballe, j’ai du mal à respirer, je dois m’asseoir de nouveau. Je prends de grandes inspirations pour me calmer, les images de la journée se frayant brutalement un chemin pour remonter à la surface. Je quitte la réserve après avoir rangé au plus vite pour maquiller la scène. Le froid de la nuit me saisit et me fait frissonner dès les portes franchies. J’atteins ma voiture, essoufflée après une marche rapide. Bordel de merde !
Je laisse le moteur tourner pour faire monter la température de l’habitacle, mon cœur bat toujours la chamade et je lutte pour faire retrouver à mon rythme cardiaque un niveau acceptable. J’ai la sensation d’avoir couru un putain de marathon. Respiration longue et profonde, l’atmosphère rassurante de ma voiture me permet de retrouver mon calme. Je souffle enfin...
Le temps de faire la route jusqu’à mon appartement, tout est clair, vraiment tous les détails dingues de cette journée sont clairs comme de l’eau de roche. Porte fermée, je suis épuisée, je tombe comme une pierre au fond de mon lit, à peine allongée... Morphée me tend les bras réconfortants dont j’ai grand besoin.
Mon réveil lance la radio, sur les ondes passe une chanson entraînante que je ne connais pas. Je saute de mon lit, au garde-à-vous et monte le volume d’un cran. Ça faisait bien longtemps que je ne me suis pas réveillée aussi vigoureuse. Une douche chaude, un petit-déj’ digne de ce nom et j’ai même le temps de me pomponner. C’est fou, comme une nuit de sommeil, courte certes, mais réparatrice fait du bien. J’ai les idées claires et une énergie foutrement débordante !
Nom de merde... Quelle attitude adopter ? Je pourrais être malade aujourd’hui ? Non ? Petite panique. La culotte que Sylvie m’a fourrée dans la bouche hier me nargue alors qu’elle est posée juste à côté de mes clefs de voiture. Je prends mon courage à deux mains, je dois y aller et surtout je ne vais pas perdre mon travail pour ‘’ça’’, même si je ne peux pas vraiment définir ‘’ça’’.
Je suis en avance et honnêtement je me trouve canon ce matin. Le miroir des vestiaires me renvoie une autre image que celle d’un paresseux dépressif sous tranquillisant pour une fois, et ça fait vraiment beaucoup de bien. J’ai le temps de voir mes collègues et même de boire un bon café, guettant quand même d’un œil anxieux, une Sylvie qui ne daigne pas pointer le bout de son nez. Je suis productive ce matin, je cours partout, sur tous les fronts : mode employée, modèle activé.
A me voir, on oublierait presque toutes ces histoires de fesses fouettées et de coucheries honteusement torrides dans l’arrière-boutique. Je finis même par me convaincre que ce moment d’égarement n’a pas eu et n’aura aucune conséquence : ce qui est arrivé est arrivé, voilà tout. Les choses reprennent leurs places et tout va pour le mieux, c’est décidé !
— Lys, mais quelle élégance, bravo !
La voix suave de Sylvie envahit mon oreille, interrompant le cœur que je mets à l’ouvrage. Je ne l’ai pas vue arriver, elle s’est faufilée entre les rayons pour me rejoindre, et même ses talons si bruyants ne m’ont pas alertée, à moins que je me sois déconcentrée : fais chier ! Je suis flattée aussi, mais c’est une autre histoire, et je ne trouve rien à dire, je me contente donc de me redresser pour lui faire face tandis qu’elle inspecte mon rayon.
— Jolie mise en place et la réserve est impeccable.
Je crois voir un clin d’œil accompagné d’un sourire narquois, ou un sourire joueur ou un mélange des deux. Re fait chier ! Elle s’approche et joue avec une de mes anglaises avant de me la faire glisser derrière l’oreille caressant ma joue au passage. Je fonds, son épiderme m’envoute.
— Je ne crois pas que nous en ayons fini toutes les deux, nous avons des choses à nous dire n’est-ce pas ?

Il ne lui a suffi que de quelques mots pour rallumer les braises qui brûlent maintenant au plus profond de ma petite culotte, ses magnifiques yeux bleus me fixent sans détour, j’acquiesce timidement...
— Pas ici, pas maintenant !
Cela n’a rien d’une question... Rendez-vous est pris dans un café que je ne connais pas, elle s’assure de savoir si je vais trouver et si cela ne m’est pas difficile de m’y rendre, c’est gentil, quoiqu’inhabituel, la connaissant. Elle tourne les talons et ses longues jambes prennent la direction des bureaux. Je suis confuse et à peine est-elle sortie de mon champ de vision que je regrette déjà...
J’ai la trouille, la voilà la vérité, un mélange perturbant d’inquiétude, et d’appréhension saupoudré d’une pointe d’envie dévorante. Je finis tôt aujourd’hui et mon après-midi de repos n’en est pas vraiment une pour le coup. Je suis incapable de me concentrer sur autre chose, je finis par m’agacer toute seule à force de faire les cent pas, en tournant en rond comme une cloche.
Mon horloge égrène péniblement les heures et les minutes, ce n’est pas mon premier rencard pourtant... D’ailleurs est-ce un rencard ? Autre chose ? Un entretien ? Je suis perdue, cela dit quoique ce soit, il m’est nécessaire d’y apporter des éclaircissements, rien que pour le bien de ma santé mentale ! L’autre facette de la vérité, c’est aussi que je suis surexcitée depuis ce matin, je me suis réveillée toute mouillée, et depuis mon bas-ventre ne cesse de me torturer.
J’ai une furieuse envie de me fouiller, histoire de relâcher la pression, mais allez savoir pourquoi je m’abstiens. Je m’interroge sur ce que peut bien me réserver ce ‘’rendez-vous’’, j’avoue un peu espérer peut-être y trouver satisfaction. Les ‘’choses’’ que Sylvie m’a faites sont profondément ancrées dans mon esprit, c’est fou, je suis à la fois vexée, en colère, curieuse, fière, et aussi très humide rien qu’en y repensant...
Un beau quartier à l’écart du centre-ville, la devanture d’un salon de thé chic à l’air guindé même de l’extérieur, pas du tout le genre d’endroit que je fréquente. Sylvie m’attend, déjà installée, à force de cogiter, je suis arrivée à me mettre en retard, un comble ! Trop tard pour avoir peur, je lui fais un signe de la main et tâche d’avoir l’air décontractée tout en allant la rejoindre.
— Lys ! Merci d’être venue !
C’est plutôt formel, pas du tout le ton d’un rencard, me voilà fixée, platitudes de politesses sur la qualité de mon après-midi et la beauté de l’endroit sont vite expédiées. Elle est sublime, elle est aux commandes : j’écoute.
— Vous comprendrez...
J’entends que ce n’est pas le genre de choses qui se font dans son entreprise, et je suis assez d’accord avec elle. On aurait pu nous voir déjà, et je ne suis pas sûre qu’en termes de management, fouetter le cul de son employée soit la meilleure méthode motivation possible. De même que de lui fourrer sa culotte dans la bouche ou encore la gifler entre nous soit dit, même si ces images me poussent à me dandiner sur mon siège en me frottant nerveusement les mains.
Elle y met les formes, faisant passer notre conversation pour quelque chose de tout à fait quelconque. C’est très désarmant, je dois le reconnaître. Je déglutis un rien mal à l’aise, mais la conversation se détend rapidement quand elle me demande, après avoir passé commande dans un sourire radieux, de lui en dire un peu plus sur moi.
On ment dans ce genre de situation généralement, on se montre sous son meilleur jour, on embellit la vérité un peu ou beaucoup suivant son interlocuteur. Je n’en ai étrangement aucune envie, son assurance me donne confiance en moi et en elle aussi. Je lui parle donc sans détour, de mes parents trop loin pour que je puisse les voir suffisamment à mon goût, de ma passion débordante pour la photographie, de ma déception d’avoir dû stopper mes études dans cette voie par manque de moyens. De mes jobs alimentaires qui ont découlé du point précédent et qui m’ont conduite droit chez elle. J’aborde même mon ex petite amie cinglée, et j’en profite pour préciser que non, je n’écume pas les soirées du coin en recherche de lits dans lesquels me coucher et toc bien envoyé !
Je crois que c’est bien la première fois que je l’entends rire comme ça ! Elle rayonne, posant des yeux malicieux sur moi. Le reste de la conversation ressemble à un monologue où elle me parle de règles à respecter, de jeux, et de secrets bien gardés. J’avoue faire un peu semblant de tout comprendre, je suis hypnotisée par son élégance et son charisme. C’est fou ce qu’elle en impose quand même, je me force à me tenir droite, il s’agirait de ne pas passer pour une tarte.
— Enlève ta culotte !
Cette phrase sonne comme un point final cinglant à ce qu’elle était en train de dire. Son ton et son regard ont changé brusquement, je suis tellement stupéfaite que je manque de m’étouffer avec mon macaron. Elle se penche sur la toute petite table ronde qui nous sépare, me saisit le menton délicatement et répète d’une voix plus douce.
— Enlève ta culotte.
Je suis court-circuitée, mes yeux parcourent les alentours, ne trouvant aucune échappatoire.
— Vite !
me coupe-t-elle. Piégée, je me contorsionne sur mon siège pour remonter ma robe et faire discrètement glisser mon dessous le long de mes jambes avant de lui donner sous la table. Elle porte sa prise à son nez, levant un sourcil, je suis mortifiée, faites que personne n’ait rien vu, je préfère regarder droit dans ma tasse tandis qu’elle rit de nouveau.
— As-tu bien compris ?

Oui... Non... Quoi ? Je n’ai plus de culotte, si seulement je pouvais me planquer sous la nappe.
— Approche-toi.
Elle chuchote, me faisant signe avec son index.
— Écarte les jambes.
J’obéis, pourquoi j’obéis ? Elle semble satisfaite et se laisse aller dans son fauteuil. La pointe de son talon passe très délicatement le long de ma jambe, mon corps se crispe tout entier. J’ai les pattes écartées, je suis sans dessous, je me sens très vulnérable ainsi exposée, et si quelqu’un comprenait ce qui se trame ?
Je dois souffler pour contenir les montées d’excitation qui s’emparent de moi, son pied monte de plus en plus haut, tandis que j’estime la longueur de la nappe pour figurer ce qu’elle masque ou non... Ma respiration s’emballe et mon cœur est au bord de l’explosion, pourtant je ne bouge pas.
Elle donne une tout autre dimension à l’expression : faire du pied, le contact des ses collants fins sur ma peau sèment sur leurs passages de délicieux frissons à l’intérieur de mes cuisses. Ils s’aventurent plus loin à l’abri des regards. Mon sexe s’est ouvert et je le sens se gorger de désir.
De longs aller-retour qui n’en finissent pas d’enflammer ma peau et ses yeux d’un bleu intense, qui brillent d’une lueur perverse, me poussent à rester en place. Un silence presque oppressant s’est abattu sur nos échanges, Sylvie semble peser le pour et le contre. Elle guette attentivement chacune des expressions qu’affiche mon visage. Je me vois à travers son regard en train de me lécher les lèvres, de froncer les sourcils et d’entrouvrir la bouche.
Je ne peux m’empêcher d’esquisser de dangereuses ondulations du bassin, et je dois lutter pour ne pas me frotter sur mon assise. Je sais que ce n’est pas le moment ni l’endroit non plus, mais je la laisse poursuivre encore. Sylvie arbore un sourire calme et rassurant, elle me dévore des yeux et ses petites moues terriblement sexy m’encouragent. Elle avance ses mains, pour attraper ma tasse à café qui à l’inverse de moi commence à refroidir, je la laisse faire, on n’est plus à ça près.
Toute en élégance, dans une langueur exquise et sans jamais me quitter du regard, Sylvie passe ses cheveux derrière son oreille, et laisse échapper un long filet de salive qu’elle dépose dans ma tasse. Je ne peux m’empêcher d’étouffer un ‘’oh’’ de surprise. Beaucoup trop d’informations à gérer, je me bats avec moi même pour ne pas grogner. Elle repose ma tasse, sur la petite serviette restée à sa place devant moi.
— Bois !
J’hésite, elle fronce les sourcils, avant que le plat de sa chaussure ne vienne s’écraser sur droit ma chatte. Je mobilise mes dernières forces pour ne pas gémir. La situation s’est assombrie, ses yeux m’obsèdent, ils me fixent, ils exigent pendant qu’elle applique de petites pressions avec un sourcil en l’air. A chaque poussée, mon corps s’envole bien au-dessus de mon siège et m’entraîne vers un ailleurs qui me fait peur autant qu’il ne me fascine. Je me rends : je bois.
La céramique touche mes lèvres, elle se mord sensuellement un doigt avant de caresser son cou pendant que je bois de petites gorgées de café aromatisé goût Sylvie, elle semble se délecter. Obnubilée par ce doigt et cette manucure impeccable qui danse le long de sa nuque avant de venir faire le tour de cette si belle bouche que je rêve d’embrasser.
Elle tient mon plaisir en suspens, je pense aux gens tout autour de nous, au bruit que je ne dois pas faire, à la situation, pourtant elle poursuit comme si de rien n’était avec un aplomb sans failles. J’avance mon bassin pour lui offrir un meilleur accès. J’ai de nouveau bien trop chaud, trop froid, trop peur, j’ai aussi envie d’elle, encore soif, envie de jouir... C’est le bordel !
Plus je pense à me contenir, plus c’est difficile d’échapper au plaisir, comme une délicieuse rengaine entêtante qui persiste, plus on essaye de la chasser de son esprit. Elle reprend une conversation qu’il m’est extrêmement difficile de suivre, ce qui semble beaucoup l’amuser, quand je peine à répondre, elle s’applique à insister sur les endroits les plus sensibles de mon anatomie.
Ses gestes lents et précis, sa voix chaude et mutine, son foutu pied appuie fort sur mon clitoris, me forçant à lui résister en contractant les muscles de mes fesses. Je suis au bord de l’explosion, de plus en plus gênée, de plus en plus contractée. Sans déconner, elle est vraiment en train de m’inviter chez elle ce week-end en massant l’entrejambe ? Oui, putain de oui, j’accepte, stoppe vite, avant que je fasse un remake de quand Harry rencontre Sally, au beau milieu des vieilles dames qui sirotent leurs thés...
Elle repose sa tasse en finissant son thé, et son pied sur la terre ferme par la même occasion, je halète tandis qu’elle me gratifie d’un grand sourire approbateur.
— Approche.
Je vais avoir du mal à m’approcher plus au risque de glisser sous la table, ce qui ferait mauvais genre, je pense, mais j’approche mes fesses un peu plus à la limite de mon fauteuil. Sylvie se penche à son tour, elle arbore de plus belle son regard de chasseresse. Son bras disparaît sous la table et son majeur sans plus de préavis trouve ma fente béante de désir pour s’enfoncer en moi de tout son long. Elle se mord les lèvres et je ressens tout le désir du monde dans les yeux qu’elle pose sur moi, noirs et lubriques, qui finissent de graver à jamais cet instant dans mon esprit.
— J’ai hâte,
conclut-elle en se retirant, pour goûter mon nectar du bout de la langue, puis se lève sans plus de politesses, se penche à mon oreille en caressant mes cheveux.
— D’ici là, je t’interdis de prendre ton pied, tu m’entends ?

Hein ? Quoi ? Oui, mais... Je bafouille, j’ai besoin de quelques instants pour retrouver le contrôle de mon corps. Je suis sur le cul comme on dit, en nage, trempée et j’ai encore laissé une culotte dans la bataille. Sylvie s’éloigne et est déjà dans la rue quand je récupère une partie de mon sens commun.
J’ai beaucoup aimé faire ce que nous avons fait dans l’ensemble, même si je n’ai pas tout saisi, pour être crue, j’aime le sexe, et Sylvie à sa manière de faire à elle qui ‘’fonctionne’’ drôlement bien. Je résume tout ça avant de me lever pour partir, à un plan fesses un peu tordu, peut-être qu’elle n’assume pas, ou peu importe la raison : elle sait s’y prendre !
Je ne vois pas de mal à se faire du bien. Je suis jeune, célibataire et excitée comme rarement je l’ai été. Finalement, je retrouve l’air libre avec le sourire, et la sensation d’avoir vécu là quelque chose d’unique. Marcher jusqu’à ma voiture est presque douloureux tant mes nerfs sont en ébullition là dessous, ce qui finit par me faire rire et me force à m’appuyer un instant contre ma portière pour laisser passer les décharges électriques qui agitent toujours mon pauvre minou frustré...
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