Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 46 J'aime
  • 6 Commentaires

Les flacons de l'ivresse.

Chapitre 6

Lesbienne
  Je manque de tourner de l’œil, l’oxygène se fait rare, le tintement aigu de la sonnette résonne encore dans l’air, la lumière du couloir s’allume brusquement et des bruits de pas annoncent l’ouverture imminente de la porte. Tout le courage que j’ai accumulé durant le trajet me fait une grimace, me tourne le dos et s’enfuit en courant à travers le jardin. Je frissonne et me planque derrière Sylvie au cas où ce qui ouvrirait me sautait dessus.

   Mais qu’est ce que je fous là moi ?

  La réalité m’a rattrapé brutalement sans crier gare, j’ai la trouille, j’ai la tête qui tourne, mais respire bordel ! Sauter dans une haie pour me planquer ? Me jeter dans l’herbe pour ramper jusqu’à la voiture ? Je me dégonfle, ce qui m’est apparut un instant comme une super idée maintenant aux pieds du mur me fout la pétoche. J’ai une envie de faire pipi de tous les diables et ce truc dans mes fesses me titille autant qu’il me.

  Trop tard.

  La lumière de l’intérieur nous éclaire et une femme que je n’ose pas regarder directement nous accueille chaleureusement. Enfin plus Sylvie que moi, elles s’étreignent comme de vieilles copines qui ne se sont pas vues depuis un moment. Juste le temps pour mes yeux de se ré-acclimater à la lumière vive et de risquer un œil par-dessus l’épaule de Sylvie, que cette dame m’invite tout sourire à entrer, m’accompagnant par le bras, je lui offre en échange mon plus beau sourire de façade.

  Game over. Nous avançons, je suis toujours en apnée et j’ai toutes les peines du monde à me remettre sur les rails. Je suis hors de mon corps lancée en pilote automatique dans une chute vertigineuse, je me sens prise au piège. Une belle femme, fine, blonde et immensément grande, me survole littéralement en me guidant dans le couloir. Elle s’est présentée mais je n’ai pas saisi son prénom, je me suis contenté de répondre le mien et de sourire le moins bêtement possible. Ses longs cheveux dorés tombent au coin de ma nuque, elle sent très bon malgré une pointe de tabac froid qui me chatouille le nez.

  La sensation obsédante de n’être en contrôle de rien, me tord le ventre et mes pensées fusent dans tous les sens. Se concentrer plus fort, faire bonne figure, rester calme, ne pas dire de conneries, inspirer, expirer, ne pas passer pour une cloche, ne pas faire honte à Sylvie. Je lévite, toutes mes appréhensions et mes craintes s’entrechoquent tambours battants. Qu’est ce qui m’attend ? Pourquoi je me fourre toujours dans des trucs improbables ? Pourquoi ça peut pas être simple ? Et surtout pourquoi je suis pas au chaud sous mon plaid ? 

  Moi qui m’étais fait tout un tas de films plus ou moins osés, avec des poulies, des cages et des gens suspendus de partout, du latex brillant, du cuir, des cris, des fouets, des claquements secs et des rires sadiques : je me suis gourée. C’est un salon tout ce qu’il y a de plus con. Personne d’autre que nous à l’horizon, je souffle et l’air s’engouffre à nouveau progressivement dans mes poumons. Rien à signaler, un très beau canapé en cuir beige dans un salon à la taille de la baraque devant une cheminée qui crépite.

  Intérieur tout à fait charmant, il fait bon au chaud et j’adore plus que tout l’odeur qui se dégage du foyer, la table basse attire mon attention, elle est remplie de petits fours qui m’ont l’air délicieux et c’est super car j’ai la dalle. J’enlève mon manteau et je me détends un peu en m’asseyant, je ris intérieurement tout ce stress pour rien du tout au final. Je me demande quand même ce que je fiche ici, m’étonnerais que Sylvie veuille me présenter à ses copines mais la situation est sous contrôle.


   C’est drôle, elles ont les mêmes verres démesurés et je me demande toujours à quoi ça peut bien servir, mais je m’en tape après le trajet tumultueux, le truc dans le cul qui s’y trouve toujours d’ailleurs et l’angoisse j’ai bien mérité de boire un coup. Elles partagent aussi cette manie de boire du vin, je fais pas la maline, je dis qu’il est bon même si j’en ai aucunes idées. Le calme revient, je me laisse aller dans le canapé et je les écoute parler, tout est bien !    
   Sylvie se retourne vers moi, alors que j’allais donner tranquillement le coup de grâce à un toast au saumon, ma stratégie de la jouer discrète a visiblement échoué : elle ne m’a pas oublié. Je déglutis sèchement, ses yeux me fixent sans détours et brillent d’une lueur qui ne m’est pas inconnue alors qu’elle me prend la main. Ce putain regard, le sol se dérobe sous mes pieds...  

  Je monte les escaliers comme un foutu zombie tout juste revenu d’entre les morts. Je regagne péniblement mon appartement, chaque marche me paraît plus haute que la précédente ce qui n’est pas normal, j’en suis certaine : je dois m’asseoir. Je prends ma tête à deux mains pour reprendre des forces. Etat des lieux rapide : je suis éreintée, j’ai mal partout et franchement je ne me sens pas fraîche. Encore un effort pour finir de monter, ouvrir la porte, et s’affaler enfin ! Je m’allonge les mains sur mon ventre pour mieux sentir ma respiration et je ferme les yeux juste un petit instant.

  J’ouvre un œil hagard, mon téléphone dans mon sac à main vibre de toutes ses forces, il est tard, nous sommes déjà demain matin mais je m’en fous. Tout va bien, je suis confortablement emmitouflée dans la chaleur rassurante de mon lit. C’est le weekend après tout, rien à faire, je ne bouge pas d’un poil. La radio est lancée, ce qui est quand même étrange pour un dimanche, mon réveil chante à tue-tête et affiche un gros ‘’sat’’ qui clignote, c’est quoi ‘’sat’’ ? On est samedi ? 

  Je suis à la bourre, je me lève d’un bond mon cœur s’emballe et veut sortir de ma poitrine. Je saisis mon téléphone qui affiche quartes appels en absence : branle-bas ! Ni une ni deux, je cours, merde j’ai dormis toute habillée, je me jette sous la douche, me brosse les dents en même temps, on oublie le café, je m’habille et entame une course contre la montre en dévalant les escaliers quatre à quatre. Vite le parking, vite ma voiture, où sont ces putains de clés et attends.

  Je ne bosse pas aujourd’hui, Sylvie m’a donné ma journée je devais aller… Un anniversaire de famille prévu de longue date ça me pète dans le crâne d’un coup comme un éclair. Je ris nerveusement, je me sens idiote, quatre appels en absence, tous de ma mère en y regardant de plus près : la gourde. La panique retombe, je suis toujours dans les clous pour être à peu près à l’heure. Je regagne mon appartement discrètement un rien honteuse, au moins je vais pouvoir me sécher les cheveux, c’est toujours ça de pris.

  Je rassure ma mère, non je n’ai pas oublié, oui je prends la route tout de suite, oui je suis prudente c’est promis. Les grandes réunions de famille c’est pas trop mon truc, déjà je suis célibataire ce qui a l’air de faire du souci à tous le monde, et ensuite je suis la seule lesbienne du groupe ce qui n’arrange pas vraiment les choses.

  Les festivités vont bon train, il y a du bruit et des gosses qui courent de partout. Nous sommes nombreux, et dépassé le stade des blagues et autres réflexions lourdes, c’est un bon moment. Je me détends et profite, je ne vexe plus j’ai l’habitude c’est pas de la méchanceté, c’est juste de l’ignorance mêlée à beaucoup de curiosité. C’est chiant mais c’est comme ça quoique c’est de mieux en mieux avec le temps.

  Je suis de très bonne humeur aujourd’hui aussi radieuse que le temps, je me sens apaisée et parfaitement en phase.  Finalement j’apprécie ce moment de retrouvailles, c’est plein de rires et de joies. Je me rends compte que je suis quand même bien crevée une fois assise. Le temps de courir ce matin, de me taper la route, d’arriver ici, de dire bonjour à tout le monde : je tenais bon mais là, le manque de sommeil me rattrape.

  J’ai l’impression qu’un train m’est passé dessus. Il faut vraiment que je me remette au sport ! Je pique du nez vers mon assiette en baillant le plus discrètement possible. Les entrées sont servies et c’est parfait car je meurs de faim comme si je n’avais rien mangé hier soir. J’entends très clairement la voix rauque de Sylvie claquer dans l’air pour m’ordonner de me lever sans préavis au beau milieu de l’apéritif, m’ordonner de me déshabiller, de me mettre nue devant une parfaite inconnue, je ressens instantanément la honte, l’excitation et l’angoisse qui me prends aux tripes tandis que je m’exécute timidement.

  Je me revois m’exhiber tremblante sous les ordres de Sylvie et les yeux perçants de cette Dame dont j’ai oublié le nom mais dont je n’oublierai jamais le regard fixé sur ma nudité. Sylvie qui m’ordonne de garder la tête haute et d’être fière de moi, fière de qui je suis. Mon esprit qui baisse les armes, et qui s’envole aux commandes de Madame. Cette délicieuse sensation de ne plus être en charge, de donner une confiance aveugle et la responsabilité de ses plus bas instincts à une autre…

  Concentre-toi ! C’est pas le moment de penser à ça, j’ai vraiment ? Je frissonne malgré la chaleur du soleil qui réchauffe ma peau. Je garnis mon assiette et tente de ramener mon esprit à table avec moi.

  A genoux devant elles deux, scrutée, détaillée, inspectée, aussi nue comme l’on puisse l’être, assaillie de commentaires aussi élogieux sur ma plastique, que dégradants sur ma personne, insultée, bafouée, trahie... J’en ai la chair de poule, le moindre centimètre carré de ma peau se soulève.

  Des ’’salopes’’, des ‘’chiennes’’, à ‘’bonne lécheuse’’ en ‘’cul fait pour la baisse’’, mes pires secrets révélés au grand jour sans pudeur par Madame Sylvie, ses mots entrecoupés de rires amusés et de regards vicieux. Jugée et excitée, mais toujours muette, mon sexe se gorge sous ces assauts entre mes cuisses largement écartées. Deux paires d’yeux aiguisées qui ne me laissent rien passer, ceux de cette femme d’un vert émeraude tranchant qui accompagnent son sourire carnassier, et ceux de Sylvie d’un bleu glacé qui ne me sont d’aucune aide, tant sa bouche prends plaisir à me rabaisser. Moi immobile qui encaisse sans broncher leurs verves tandis qu’elles déversent sur moi un flot continu d’insanités. Je me contente de trouver un point fixe loin derrière le canapé et de faire bonne figure pendant qu’elles m’attaquent comme si je n’étais pas juste en face d’elles.

  Putain, de putain de bordel de merde, le sang me bat les tempes et je manque de m’étouffer avec un morceau de tomate. Je tousse.

  Sylvie en qui j’ai placé toute ma confiance, qui se délecte en détaillant des choses, tout un tas de choses que j’aurais préféré passer sous silence. Ses mots me fouettent, et me frappent durement. Des larmes montent toutes seules et me coulent sur mon visage. J’obtiens pour toute réponse à mon désarroi seulement des moues rieuses faussement navrées qui me mettent encore plus à mal.

  Elle dit tout, moi qui suis mouillée, moi qui écarte mes cuisses, moi qui me fourre des trucs dans les fesses, moi qui me fais fesser… Moi, encore moi avec mon air de ne pas y toucher qui lèche comme si ma vie en dépendait et qui finit par jouir comme une trainée. Moi qui la cherche, et moi toujours qui la relance pour mieux me faire sauter. Elle se rapproche de moi pour essuyer mes joues ajoutant qu’elle est convaincue que je suis seule responsable. Sylvie a raison : je suis une salope et elle me contraint à le dire à haute voix, de plus en plus fort, jusqu’à le répéter droit dans les yeux de son amie.

  Je baisse le nez vers mon assiette. Je déraille c’est sûrement ça ! J’ai dû faire un black out ou un malaise ou j’ai trop picolé ou les trois qui sait. Mon ego meurtri tire la sonnette d’alarme et tout mon corps se tends. 

  Madame qui fait remarquer que je suis trempée, elles rient fort toutes les deux. Je suis perdue, tout devient plus abstrait, mon champ de vision se rétrécit et le calme revient, j’abdique… Des mains partout sur mon visage, les siennes, celles de cette autre qui me caressent et finissent par me gifler. Des claques légères puis plus appuyées qui ne font qu’accroître mon excitation qui me consume et prend le pas sur tout le reste. Leurs mots susurrés au plus près de mes oreilles qui me mettent à terre de plus en plus bas.

  Mon ventre qui se serre et mon sexe qui pulse, je me concentre sur ma respiration, leurs mains prennent possession de moi, imposant leur loi au rythme des gifles qui me rappellent sans cesse où se trouve ma place. Plus elle me parlent mal plus je suis excitée, plus je suis vexée, plus mon bas ventre mouille le paradoxe me pousse à geindre : je prends beaucoup de plaisir.

  Par pitié, silence là dedans, tout le monde à table va me remarquer, je dois avoir la même tête qu’un gyrophare.

  Des phalanges qui se présentent à ma bouche et me font mimer d’obscènes fellations. Ma poitrine palpée et frappée par des mains désinvoltes, mes tétons excités torturés à nouveau, étirés entre elles deux, chacune le sien, a celle qui le pincera le plus, à celle qui tournera au maximum. Je gémis et je tremble, c’est douloureux, c’est délicieux. Ma toison intime, empoignée à pleines mains, pour mieux la saisir et la tirer sans ménagement. Mon nectar récolté par Madame avant qu’elle ne me fasse nettoyer ses doigts sous l’œil attentif de sa complice qui s’en lèche les babines.

  Je dois être aussi rouge que les tomates qui attendent dans mon assiette. J’ai foutrement chaud, et j’ai mal aux seins maintenant, ils me brûlent et mes tétons meurtris butent contre mon soutif. C’est un rêve cochon, un de ceux que me lâche plus depuis que je connais ‘’la vraie’’ Sylvie, c’est impossible autrement !

  J’obéis, je dis ‘’oui madame’’.

  Je me tourne et me mets à quatre pattes, les fesses en évidence pour leur offrir mon cul et le bijou qui s’y trouve. Je ne connais pas ce grain de peau qui pince et malaxe délicatement mes rondeurs. Deux mains puis trois et bientôt quatre qui s’affairent derrière moi. C’est beaucoup trop. Je me revois prendre du plaisir, je m’entends supplier pour qu’on me prenne. Des doigts non identifiés qui virevolte le long de mon sexe et se jouent du plug en moi en le faisant sortir puis rentrer de nouveau. Ouverte et exposée, affaiblie par le plaisir, je leur donne raison, je me sens chienne, et je me fais honte d’adorer ça.

  J’ai envie de me planquer sous la nappe, je n’ai pas pu, tous les indices pointent pourtant vers moi. C’est foutrement clair pour un simple rêve ! C’est le bordel dans ma tête et mon corps s’illumine comme un foutu sapin de Noël qui clignote dans tous les sens. J’ai les joues qui piquent et les tétons qui me gênent : fait chier. Les muscles de mes cuisses tressaillent nerveusement. 

  Offerte puis fessée durement par des mains qui connaissent leur affaire à même le sol dans un déluge de claquements qui me font danser de droite à gauche. Mes genoux me font souffrir autant que mon cul qui me semble prendre feu. On me dit de poser ma tête sur le tapis, j’obéis et on me demande d’écarter mes fesses, et j’obéis à nouveau. Les commentaires reprennent, toujours aussi méprisant, la dame a une idée mais Sylvie pense que je ne suis pas prête. Je me dis que je suis prête à tout même si là aussi elle doit avoir raison, mais je réclame quand même pour lui faire plaisir. 

  Je ne sais même pas de quoi elles parlent mais je suis toute à Madame, elle guide, elle décide, elle sait et je me laisse porter. C’est toujours un non accompagné de grosses claques sur mon postérieur pour avoir osé donner mon avis.  Je me retrouve sur les genoux de Sylvie tandis que la dame me tire les cheveux et m’embrasse à pleine bouche. Une longue et sévère correction qui me paraît durer une éternité et qui pousse mon petit trou à se contracter autour de l’intrus enfoncé là de plus en plus intensément. J’ai envie de jouir.

  Alerte : on me parle, je mobilise toutes mes forces pour répondre clairement et tenir la conversation. La tempête fait rage dans mon esprit autant que dans ma petite culotte. Je suis naturelle autant que faire se peut, on aborde la question du travail. Parlons en tiens ! C’est le moment ! Je coupe au plus court pour rester au dessus de tout soupçon.

  Maintenant de retour au sol, c’est flou, elles s’embrassent, s’enlacent et se caressent sous mon regard, leurs vêtements qui tombent et leurs envies qui vont crescendo, leurs bouches, leurs seins et leurs cuisses qui s’entremêlent. Regards intenses, et caresses langoureuses, le spectacle est de toute beauté, chargé d’érotisme et de sensualité. J’admire les corps de ses femmes assises pile à hauteur du spectacle qu’elles m’offrent, je peux sentir d’où je suis l’odeur de l’excitation qui monte. Tenue de ne pas bouger, je les observe, bientôt entièrement nues, dans un ballet de mains et un concert de soupirs.

   Sylvie qui me saisit vigoureusement les cheveux pour m’attirer entre ses cuisses grandes ouvertes, j’entre en scène. Je lèche, je lape et j’aspire suivant les ondulations de son bassin. Je me donne, j’en ai envie, très envie. Son odeur, son goût, la pression de ses doigts sur mon crâne, tout me revient, tout m’électrise. Elle qui me repousse toujours ancrée dans ma chevelure, pour me guider vers son amie. Ma bouche qui s’approche et la volonté de Sylvie qui la plaque tout contre un autre sexe. Je fais de mon mieux pour satisfaire l’une et l’autre. Affamée, enivrée de gémissements, ravagée d’odeurs et emplie de leurs goûts sur mes papilles.

  La honte. Non mais quelle honte. C’est quoi ce comportement ? Je suis trempée : fait chier. On apporte le désert, alors que je n’ai même pas vu passer le plat.

  Tout est confus, je suis léchée à mon tour avant d’être pénétrée sans relâche. Tout va vite, tout va trop vite, je me fais baiser tandis que ma bouche est occupée ailleurs, les rôles s’inverse rapidement et un nouveau sexe atterris sur ma langue. J’ai envie de jouir, j’ai besoin de respirer, je me fais sodomisée par une paire de doigts, je jouis, des claques s’abattent sur mes fesses, on me tire les cheveux, on me pénètre de plus belle, je jouis encore, je n’en peu plus. C’est trop je me noie dans mon plaisir, assourdie de cris et de grognements bestiaux.

  Je suis à bout de souffle, Sylvie qui me repousse sur le tapis d’un geste et m’ordonne de me faire jouir à même le sol, un orgasme stratosphérique qui emporte tout sur son passage. Allongée par terre, encore groggy tandis que les deux se remettent elles aussi de ce corps à corps. Enlacées tendrement l’une contre l’autre et visiblement satisfaites, je laisse ma tête tomber par terre.

  Putain il faut chanter c’est quoi les paroles de joyeux anniversaire déjà ? Distraction bienvenue, je saisis cette perche pour me ramener à table le temps qu’il reste à tenir. J’ai inondé ma culotte : je crains. Des cadeaux, du café, beaucoup de café et des jeux dans l’herbe. Il faut ça pour me changer les idées et passer sous silence les relents de cette soirée dont chaque détails me tourmente.

  Je m’amuse comme une gamine avec les petits, j’y laisse le peu d’énergie que j’ai en réserve en courant partout et jouant à cache-cache mais ça fait un bien fou. Un dernier tour de toboggan qui me fait rudement mal au cul va savoir pourquoi. On s’embrasse, on me fait remarquer au passage que je n’ai pas eu bon appétit aujourd’hui et que j’ai pas l’air en forme... Je prends la route : sauvée. Je me concentre, profitant de la solitude et du calme pour remettre tout ça au clair. J’ai tellement honte de moi, comme si mon amour propre avait pété les plombs pour mieux me laisser faire n’importe quoi et me le reprocher ensuite, mais je ressens aussi une pointe de fierté assez étrange qui me faudra élucider.

  Il est inconcevable que j’ai pu faire tout ça et pire encore que j’ai adoré ? Si ?
Diffuse en direct !
Regarder son live