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Les journaux interdits de Mlle Christie

Chapitre 3

Une première fois qui décoiffe

Hétéro
Le club bondé de monde résonnait au rythme des basses. Christie se laissait porter par la musique, parfois un peu tripoter par les autres danseurs. Le “New Windsor” seul club des environs laissait entrer un peu tout le monde à l’exception du vendredi ou les cartes étaient effectivement contrôlées à l’entrée. Nous étions un vendredi.
L’ambiance lors des soirées majeures était beaucoup plus agréable. Des couples et des célibataires de tous les âges venaient transpirer au rythme d’une mauvaise musique électro et s’envoyer en l’air dans des toilettes pas toujours propres.
Les stroboscopes faisaient de chaque mouvement une photo instantanée entre deux épisodes de pénombre. Tout allait plus vite et les danseurs, mêmes sobres, goûtaient à l’ivresse du club pour quelques instants.
La brune se déhanchait seule au milieu de la foule. Un corps se colle à elle calant son rythme sur le sien et deux mains moites réchauffent sa peau au travers sa robe. Elle ne connait pas leur propriétaire, elle s’en fiche. Le rythme est bon, elle se laisse aller, les yeux fermés les mains dans les cheveux. Contre son cul, son partenaire frotte son érection, elle soupire et s’écarte passant au suivant.
 Comme souvent, l’ambiance de la boîte de nuit la gagne et sa culotte est trempée depuis un moment déjà. Elle s’éloigne un peu de la foule en effervescence et fait signe au barman. Il y a tellement de monde ce soir qu’elle sait qu’elle va devoir attendre un peu.
 Près du zinc la musique n’est pas aussi assourdissante que sur la piste. Christie laisse traîner une oreille et épie les conversations.
“...mon chien est tellement stupide, tu ne peux pas imaginer ….”
“ Et là elle est tombée, genre elle s’est éclatée par terre. C’était trop beau à voir…”
“... puceau ?— Non, pas du tout, proteste une voix familière.— C’est bon mec, c’est pas ta faute, ricane une voix plus aiguë moqueuse. “
  Une assemblée de rire retentit et agacée, Christie se tourne vers le groupe. À quelques mètres, un mini troupeau de mecs de son âge s’étalent autour d’une table. Parmi eux, elle reconnaît la tignasse noire de Nicolas. C’est d’ailleurs lui qui, clairement mal à l’aise, essaye de se justifier face à un blond aux cheveux très courts, un sourire de con sur la face.
  La brune s’avance vers le groupe et salue Nicolas. Tous les regards se fixent sur elle et sa robe courte en satin noire laissant deviner le relief de ses tétons et la moitié de ses cuisses pâles.
— Salut Nicolas, commence-t-elle d’une voix enjouée, je ne m’attendais pas du tout à te retrouver ici ! 
Elle s’approche de lui et embrasse lentement la commissure de ses lèvres. Lorsqu’elle se recule, tous les regards sont braqués sur sa bouche. Celui complètement perdu de Nicolas y compris. Rapidement, il reprend ses esprits et pose une main sur sa chute de reins, le petit doigt sur l’amorce d’une de ses fesses.
— Salut Christie, il a un petit rictus avant de continuer, toujours aussi belle même habillée.
La brune retient son rire et lui sourit. Elle se rapproche de son oreille et en jetant un coup d’oeil évident aux trois abrutis en face chuchote à son oreille.
— Si tu veux on s’en va. Mais attend cinq minutes.
  Il hoche la tête et elle s’asseoit sur ses genoux. S’ensuit quelques interminables secondes de silence pendant lesquelles les trois garçons en face du couple se lancent des regards gênés. Christie jubile et Nicolas est trop heureux pour ne pas en profiter et caresser la jeune femme. Sa paume chaude fait des aller-retour entre la cuisse dénudée et la fesse couverte de satin brillant. Remontant le tissu un peu plus haut à chaque passage.
— Hrm, commence le blond aux cheveux ras, visiblement le chef du groupe. Comment tu connais Nico ?— On s’est rencontrés pour une marche, répond la brune avec un grand sourire tout en remuant légèrement les hanches.
Elle sent le front de Nicolas s’appuyer contre son omoplate. Elle remue un peu plus et il lui semble entendre un soupir étouffé. Le sexe du brun se durcit rapidement et la main qui la caressait doucement agrippe sa taille pour l’immobiliser. Fort.
— Je crois qu’on va y aller, lâche le garçon en se levant brusquement, manquant de faire tomber Christie.
  Les yeux toujours aussi ronds les trois abrutis ne peuvent que hocher la tête sans parvenir à masquer leur envie.
“Bien sûr mec.”
  Christie ne peut s’empêcher de rire et le suit alors qu’il se rue vers la sortie de la boîte. Lorsqu’ils attendent leurs manteaux aux vestiaires, le brun passe ses doigts dans le cou et sur les omoplates dénudées de la jeune fille. Elle frissonne de bonheur.
Dehors il fait tellement froid que la brune tremble presque aussitôt.
— T’es venu comment, demande-t-elle en essayant de réprimer son claquement de dent.— Avec Théo, il grimace et désigne le club d’un coup de menton, à l’intérieur….— Tu as de la chance que je sois venue en voiture.
  Il hoche la tête tout en fixant ses lèvres des yeux.
— Dis moi tu a pris de la confiance depuis la dernière fois, remarque Christie avec un sourire amusé.— Tu m’avais pris en traître, je ne m’y attendais pas. Et puis j’avais passé la journée avec la pire érection de ma vie. Devant mon père et des gens qui m’ont connu alors que j’allais en maternelle, il grimace avant de reprendre avec un sourire ironique. Je ne suis pas aussi nul avec les filles normalement…
  Christie rit. Cela faisait deux semaines qu’elle l’avait sucé dans la ruelle et elle s’endormait le soir en y repensant, le sourire aux lèvres. Non, il était loin d’être nul avec les filles.
— Tu n’étais pas nul, elle fouille dans son sac et en sort un porte clef surchargé, orné d’un petit cylindre rose. À quelques mètres, une voiture clignote. Au contraire, simplement on n’avait pas le temps de faire mieux.
  Elle ponctue sa phrase avec un clin d’œil, sous-entendant clairement que ce n’était pas le cas ce soir. Elle s’assoit côté conducteur et son partenaire prend place côté passager. Le trajet se fait dans une ambiance tendue, le silence coupé par la ventilation du chauffage et les indications de Nicolas. Puisque c’est chez lui qu’ils avaient décidé d’aller.
  L’habitacle de la voiture transpire le désir et, quand enfin le véhicule se gare dans l’allée de gravillons, ils en sortent plus vite que jamais. La porte d’entrée de la maison en pierre est déverrouillée avec quelques jurons. Et claquée dès les deux rentrés au chaud.
Sans même allumer la lumière Nicolas tire la jeune fille jusque dans sa chambre et en ferme la porte à clef. L’envie qui se lit sur les traits du brun l’excite encore plus. La chaleur jusqu’ici atténuée par le froid se réveille brusquement. Le vide aussi. Christie a faim de quelque chose pour la remplir. Désespérément.
 Ils se jettent l’un sur l’autre comme des assoiffés. Leurs lèvres déchaînées. Christie passe ses doigts dans les cheveux noirs de Nicolas et tire doucement. Il râle, lui lèche les lèvres et se décroche d’elle. Les manteaux tombent au sol. Les mains se glissent sous les vêtements. Ils basculent sur le lit.
Les jambes écartées, Christie gémit quand il se frotte contre elle en passant sa robe par-dessus sa tête. Elle lui enlève son haut et il se bat avec sa ceinture quand elle enlève ses chaussures.
En sous-vêtements sur les draps encore froids, brûlants d’envie ils s’embrassent encore. Les langues se mélangent, les lèvres se tordent contre l’autre. Le temps de la romance est oublié seul subsiste le besoin, l’envie, le désir mordant et dévorant. Le silence de la chambre noire est couvert par un vacarme de soupirs.
  Coincée entre le corps de Nicolas et le lit, Christie écarte les cuisses le plus possible, se cambrant pour se frotter encore mieux à celui qui l’excite tant. Ouvrant la bouche, elle suce doucement la langue de son amant qui lâche un gémissement. Ses mains se pressent sur la poitrine de la brune, les empoignant, allant de l’un à l’autre sans jamais se poser quelque part.
  Contre la cuisse du garçon, la culotte trempée ne retient plus l’humidité gluante de sa propriétaire. Et ses mouvements de hanches se font de plus en plus glissants, de plus en plus erratiques. 
  Nicolas se décolle de sa partenaire et pose sa bouche là où ses mains étaient. Il lèche la peau blanche et suce les tétons rougis par le désir. Christie souffle de plus en plus, laissant parfois échapper un couinement de plaisir. 
À tâtons, elle parcourt le corps de son amant jusqu’à passer ses doigts sous le tissu de son caleçon. Elle lui attrape les fesses et se presse encore plus contre lui.
— Tu m’étudieras plus tard, elle gémit la voix changée par le besoin. Pitié baise moi, j’en ai trop envie.— Moi aussi, il répond en se décollant d’elle pour enfiler une capote. — Vite, elle supplie.
  Il rit, et déchire le latex sur son membre dur. Christie frissonne. Elle le veut tellement.
  Enfin il se recolle à elle. Elle bouge les hanches et se frotte contre lui. Il écarte sa culotte et la pénètre du gland. Elle gémit. Il se retire, et attrape son sous-vêtement pour l’ enlever complètement.
  Il se repenche contre elle et la pénètre d’un petit coup de bassin. Elle tremble et se colle contre lui, les mains à nouveau sur son cul. Il plonge en elle jusqu’à la garde, savourant l’humidité chaude de la jeune femme. La brune gémit fort et lâche un juron. Il le répète avec un petit rire et commence à aller et venir en elle. Prenant Christie en sandwich entre lui et le matelas.
  Ses coups de bassins ne sont pas très délicats, mais elle s’en fiche. Elle est au-delà de tout ça. Il est en elle et et la baise. C’est trop bon et c’est tout ce à quoi elle peut penser pour le moment. Lorsqu’il est enfouit en elle jusqu’au couilles son pubis frotte contre le clitoris de la jeune femme qui ne parvient pas à retenir les couinements de plaisir qu’il lui arrache.
  Les amants s’agitent, se frottent l’un contre l’autre, l’un dans l’autre. Il gémit avec la même passion que dans la ruelle, elle soupire et laisse échapper des plaintes de plaisir. Le feu montent en eux, dans les reins de Nicolas et dans le ventre de Christie. Ils s’agrippent l’un à l’autre comme des désespérés, marquant leurs peaux, mais imperméables à la douleur.
Traversée par un orgasme aussi brusque qu’intense, la brune lâche un long cri douloureusement chargé de plaisir, le corps raidi et immobile. L’autre continue ses coups de boutoir, la poussant plus loin dans la jouissance à l’en faire supplier. Et quand enfin dans un gémissement grave il s’enfonce jusqu’aux couilles dans la jeune femme, s’écroulant sur elle le visage au creux de son cou, seules les respirations saccadées des deux amants interrompent l’obscurité de la chambre. L’air y sent le sexe et la chaleur humide que leurs corps dégagent a réchauffé les draps depuis longtemps.
Quelques minutes de silence plus tard, il se désemboîtent et s’allongent incrédules l’un à côté de l’autre. Au-delà de la paix apportée par la jouissance, ils sont fracassés par ces ébats. Sur leurs peaux humides fleurissent les bleus de demain et au creux de leur ventre les courbatures du jour d’après. 
— Putain, laisse échapper Nicolas en un souffle.— Putain, répète Christie.
  Ils éclatèrent de rire mais rapidement le matelas les emmena vers un autre monde où régnait le sommeil.
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