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Les machinations de Laure

Chapitre 4

Inceste
Au lendemain de cette orgie incestueuse mémorable, Hello avait, sans autre forme de procès, à peu près décidé d’emménager avec moi. Je me sentais extrêmement flatté qu’un homme comme moi sût retenir une jeune femme de moitié moins âgée que moi, qui plus est avec les appétits que je lui découvrais chaque jour.
J’écris « à peu près décidé », parce qu’elle découchait volontiers. « Il y a une soirée », me laissait-elle en guise d’explication, sous forme de billet, sur la table de la cuisine. Cette seule phrase, toujours agrémentée d’un cœur puéril et régressif, me suffisait comme explication. Ma compagne, sans doute accompagnée de ma fille, allait « choper de la bite », pour reprendre une expression qu’elles se lançaient parfois.
Laure suivait la même conduite or je suis à peu près sûr que pendant plusieurs semaines, Malo ne soupçonna rien des débauches de ma fille. Le garçon s’acharnait à finir de programmer une application pour smartphones dont je tairai le nom. Deux mois plus tard, couronnés de succès, ses efforts lui avaient garanti une aisance financière que je ne serais pas le seul à jalouser, par la suite. Ce petit monsieur avait vingt ans, et il m’aurait regardé de haut, les poches pleines de cash, si je n’avais été le père de sa copine. Il me savait, en outre, son confident et, bien sûr, son ancien amant. Mais assurément, il pensait que Laure, après ce petit test par lequel nous avions vérifié son affection pour ma fille, s’était rangée. Il se trompait fort.
Un soir, rentrant de mon agence immobilière à mon domicile, je perçus des bruits suspects à l’étage. Sitôt mon manteau suspendu à la patère, je montai l’escalier. Ce fut pour découvrir, sur mon lit, Hello en plein soixante-neuf avec un garçon au visage charmeur, bien bâti et bien doté par la nature, ma foi. Quand j’entrai dans la chambre, Hello tourna le visage vers moi, et s’exclama :— Chéri ! Tu nous rejoins ?
Je regardai un instant le tableau, m’assis dans le fauteuil, croisai les jambes, et dis :— Pas tout de suite. Je veux d’abord regarder comment il s’y prend.— Comme tu préfères, dit-elle en replongeant sur le gros dard de son amant.
Bientôt, celui-ci se déplaça pour prendre Hello en levrette. Ils tournaient tous deux le visage vers moi, et je pus les voir s’élever ensemble vers l’orgasme. Quand ils eurent bien joui, le nouveau venu ne trouva rien d’autre à dire que :— En fait, il est super vieux, ton mec.
Hello se retourna et lui envoya une claque magistrale en pleine face.— Il est super vieux, compléta Hello, super open et super performant, pauvre con. Compare-toi à lui, et pleure. — Et bonjour à vous aussi, monsieur, ajoutai-je. Au lit, avec Hello, je ne crains aucun homme.
Une nouvelle fois, Hello se tourna vers moi.— Tu ne veux pas me finir, chéri ? J’ai encore envie.
Deux heures plus tard, alors que l’intrus, passablement dégoûté, était reparti sans demander son reste et que Hello et moi, assommés de luxure, nous câlinions entre les draps, elle déclara soudain :— Tu sais ?
— Je sais quoi ?— Merci.— Merci de quoi ?— D’avoir été cool.
Je ne répondis rien, la laissant réfléchir. Elle reprit :— J’étais en train de m’envoyer un autre mec. Dans notre lit. Ton lit. — Et donc ? Tu t’es bien amusée ?— Bôf. Ce n’est décidément pas la taille qui compte. — Merci, je suis flatté.— Tu es loin d’être mal monté, chéri. Non, mais, je veux dire...— Quoi ?— Je vais recommencer, tu sais ? Je ne serai jamais la femme d’un seul homme. Ni même d’un seul groupe d’hommes.— S’il te plaît.— Pardon ?— Ne sois jamais la femme d’un seul. Même pas moi. Laisse-les tous te baiser. Laisse-les tous faire leurs preuves. Donne-toi à tous. Et reviens-moi.
Hello se redressa sur un coude, me regarda dans les yeux, et demanda :— Tu crois que Malo aura la même réaction avec Laure ?— Ho non. Clairement pas.— Mouais, dis Hello avec une moue. Je crains le pire, aussi.
Pour une raison que je ne m’expliquais guère, Laure avait toujours eu un faible pour les garçons possessifs. Malo ne faisait pas exception, et je suis certain qu’il mettait la fidélité de sa compagne à une place plus haute que sa propre fidélité envers elle. C’est pourquoi je redoutais que leur couple ne s’achevât de la même manière que l’aventure avec Philippe : malgré tous mes efforts pour dissimuler son identité, Laure avait quand même fini par le retrouver. J’étais bien placé pour savoir qu’il la baisait bien, et aussi qu’il poursuivait avec constance ses exploits en club. Il ignorait qu’à mon instigation, elle fréquentait les mêmes endroits : elle ne l’en avait pas averti. Du jour où, presque par hasard, il y retrouva Laure double pénétrée, sa conduite changea du tout au tout. Laure, avait-il dû songer, était une femme hors du commun, et il n’en rencontrerait pas d’autres comme elle – pas de sitôt, du moins. Au début, il fit semblant de tout lui passer ; mais comme les débauches de Laure l’emmenaient vers des territoires intenses, il se méfia de plus en plus. Il finit par la surveiller, par l’oppresser, par la menacer, et tout cela ne se termina qu’à compter du jour où nous allâmes, ma fille et moi, déposer une main courante contre lui. Pourvu que Malo se montre plus compréhensif ; mais en mon for intérieur, je n’y croyais guère : vu sa réaction initiale à notre test, Malo n’était pas assez ouvert d’esprit pour tolérer beaucoup de liberté dans son couple. Je ne me trompais pas, mais je n’en eus la confirmation que trois jours plus tard.
Nous étions alors vers la mi-février. Depuis des mois, maintenant, Alain, Hello, Laure et moi-même explorions nos sexualités respectives, souvent entre nous, parfois avec des partenaires occasionnels. Nous nous amusions beaucoup. Malo, semblait-il, n’en avait pas connaissance. Laure, donc, m’envoya un SMS qui n’avait, dans un sens, rien d’exceptionnel : « Dix-huit ans, chaude, et surtout vierge. Alain, son cul. Toi, sa chatte. Deal ? » Laure avait joint une photo. Sous mes yeux s’affichait la nudité d’une jeune femme aux cheveux corbeau, aux yeux d’un bleu étincelant, avec un mignon petit visage presque carré où rayonnait un joli sourire : lèvres fines comme je les aimais, et bouche assez large pour avaler sans peine un malabar comme Alain. Une paire de petits seins aux pointes rose pâle dominait un corps gracile, à l’extrême limite de la maigreur. Elle donnait l’impression d’une adolescente trop vite grandie, et qui n’avait pas encore eu le temps d’engraisser ses rondeurs pour devenir vraiment femme. Pour ma part, je n’ai jamais trop aimé ces corps de mannequins, minces et osseux tant qu’on croirait étreindre un tréteau ; mais l’éclat dans l’œil, le déhanché du bassin, la toison noire et drue coupée court, la connivence dans le sourire, m’excitèrent vivement. Qui était cette fille ?
Je montrai aussitôt le SMS et la photo à Hello, qui dit :— Ah oui, je la connais. C’est Laure qui me l’a présentée. Elle s’appelle Salomé. Pour l’instant, avec Laure, on s’est amusées à l’exciter version lesbienne. On se caresse, on se dénude, on se lèche la moule, tout ça. Elle nous a toujours prétendu qu’elle était vierge, parce que, apparemment, elle a un grand frère qui la surveille de très près. Alors nous, on a été discrètes et efficaces, tu vois ? On l’a préparée pour la grande aventure, et on lui a toujours dit que ce serait quand elle voulait. Tu veux te la faire ?— Chérie, je n’aurai qu’un mot : grave.
En réponse à ma fille, j’envoyais donc un SMS lapidaire : « Deal. Quand ? » Dix secondes plus tard, j’avais la réponse : « Alain est dispo demain soir. Par contre, moi, je serai avec Malo. On a un truc prévu. »
Nous organisâmes les détails en quelques minutes. Le lendemain, un vendredi, Alain me rejoignit dans mon salon, où je l’accueillis avec un apéro de la meilleure tenue. Nous étions devenus bons amis, et nous discutâmes à bâtons rompus. Hello devait nous amener notre nouvelle copine vers huit heures du soir, et nous estimions que, même si Salomé se révélait décevante, nous aurions toujours Hello pour nous vider les couilles. Dans tous les cas, la soirée s’annonçait bonne.
Elle s’avéra excellente grâce aux manigances de Laure. Aujourd’hui, à écrire cela, presque un an après, je reste interloqué de l’imagination vraiment diabolique de ma fille. En fait, elle avait tout planifié depuis le début, depuis ma rencontre avec Malo. Elle savait très bien où elle voulait aboutir, avec nous tous, et elle nous a menés par le bout du nez, vers ce qu’il faut bien appeler le bonheur. Je n’hésite pas à l’écrire : ma fille est géniale. Elle m’a rendu le plus heureux des hommes, en même temps qu’elle rendait Alain, et Malo, mes égaux en bonheur. Cela, en rendant, en prime, Hello, Salomé, et elle-même, parfaitement heureuses. J’aime ma fille. Elle est prodigieuse.
En tout cas, à l’heure dite, Salomé entra dans mon salon, escortée par Hello. Nous avions décidé de dissimuler à Salomé les liens de parenté qui m’unissaient à Laure, et qui unissaient Hello à Alain. Inutile d’effaroucher la belle dès le départ. Cela exclu, de rapides présentations apprirent à Salomé que j’étais agent immobilier, et qu’Alain opérait dans la finance. Nous ne voulions rien brusquer, alors je demandai :— Et dis-moi, Salomé, Alain et moi sommes quand même beaucoup plus âgés que toi. Ça ne te gêne pas ?— Ben en fait, répliqua-t-elle, Hello me dit que l’avantage, avec vous, c’est que vous avez pas mal d’expérience, et que du coup vous saurez comment vous adapter à moi.— Admettons, mais...— Je sais aussi que Hello est ta meuf, ajouta Salomé à mon adresse.— Ah. Bon. Je...— Ça m’excite plus qu’autre chose, si tu veux savoir.
Salomé se tourna vers Hello, l’embrassa sur la bouche, et lui dit :— Il me plaît pas mal. C’est gentil de me le prêter.— Pardon, intervint Alain, je me mêle sans doute de ce qui ne me regarde pas, mais... Enfin... Les jeunes, de nos jours... Enfin, comment dire ?— Ce que veut te demander Alain, trancha Hello, c’est pourquoi tu es encore vierge.— Tu ne leur as pas dit ? demanda Salomé.— Non, crevette, j’ai rien dévoilé. C’est à toi de leur raconter.— Bon. Il se trouve que j’ai un frère. Un grand frère. Trois ans de plus que moi, enfin, peu importe. Il est très, très méfiant. Quand je dis méfiant... Dès qu’il a su que j’avais mes premières règles, quand j’avais treize ans et demi, il m’a fait tout un discours extrêmement chiant, comme quoi les hommes étaient dangereux pour les filles, et qu’il ne voulait pas que je souffre, et que l’honneur de la famille demandait que je ne sais pas quoi, bref, il m’a interdit toute fréquentation. Mes parents n’ont pas vu qu’il devenait complètement parano avec ça, ce qui est assez dingue : il m’espionnait sans cesse. Mon frère, c’est un gros geek. Il a appris l’informatique tout seul vers dix-douze ans, et à ce moment-là, il avait déjà programmé un... un programme, ouais, bref, il avait un programme informatique qui spéculait sur les matières premières. Il avait déjà plein de fric. Largement assez pour payer des types et surveiller mes allées et venues. Impossible de faire un mouvement sans qu’il le sache. Et comme il m’avait équipé d’appareils connectés qui lui transmettaient en temps réel tous les sons autour de moi, cette bande de... allez, de gardes du corps n’aurait jamais osé lever un doigt pour me toucher.
Je la coupai dans son récit :— Et toi, tu as accepté de porter des mouchards sur toi ?— Non, non, pas du tout. Je n’en savais rien. Il en avait placé tout un stock dans mes différents vêtements, dans mes chaussures, dans ma trousse de collège, dans mon serre-tête... Enfin, c’était barge. Et attends. Quand il a découvert que j’avais un amoureux, et qu’on s’était embrassés un peu fort pendant une récréation, il s’est débrouillé pour découvrir son identité et le faire tabasser par ses gorilles. Il a évidemment fait en sorte que tous mes copains sachent pourquoi. Résultat : tout le monde m’a traitée comme une pestiférée. — Je...— Attends, attends. Avec son fric, il a même réussi à corrompre mon gynéco pour qu’il brise le secret professionnel. Du coup, mon frère savait, chaque mois, parce qu’il prenait rendez-vous pour moi chaque mois, juste avant mes règles, si j’étais encore vierge. — Et encore aujourd’hui ?— Ah oui, absolument, encore aujourd’hui. Un jour, quand il avait, je ne sais pas, dix-sept ans, je l’ai surpris en train de mater du porno sur Internet. Je lui ai gueulé dessus. Résultat, il m’a mis une dérouillée terrible. J’étais complètement sous son emprise, en fait. Il m’a terrorisée pendant des... Enfin, oui, des années.— Et puis, tu nous as rencontrées, Laure et moi, dit Hello.— Ouais. Il y a quelques semaines. Et, je ne sais pas pourquoi, j’ai su que je pouvais vous faire confiance, alors je vous ai tout raconté. Déjà, ça m’a fait un bien fou, parce que je portais ce fardeau secret depuis cinq ans – cinq ans..., oui, cinq ans –, et surtout, Laure m’a tout de suite dit que vous pourriez faire quelque chose pour moi. Je me souviens, quelques jours après, on discutait ici, un après-midi où tu travaillais, Alain. Hello m’avait invitée à boire un jus de fruit. Laure est arrivée, juste après. Elle a ouvert la porte en silence, Hello a mis un doigt sur ses lèvres, et j’ai compris qu’il fallait que je la ferme. Sans un bruit, Laure a sorti de sa poche un appareil. Elle a appuyé sur un bouton, et une LED verte s’est allumée. Une autre LED, rouge, s’est mise à clignoter sur l’avant de l’appareil, puis elle a viré au vert. À ce moment-là, Laure a dit : « OK, on peut parler. Tes mouchards sont désactivés. » Tout de suite, une boule de peur m’a brûlé le ventre. « Mais mon frangin va le savoir ! », ai-je crié. « T’inquiète pas », m’a répondu Laure. « Il ne te fera rien. »— Tu savais que ta maison servait de labo pour le contre-espionnage ? me demanda Alain, hilare.— J’en apprends tous les jours !, répliquai-je dans un éclat de rire. Puis, me tournant vers Salomé : Et comment Laure avait-elle trouvé ce gadget ?— Ebay, lâcha Hello avec un sourire.— Ebay ? Sérieux ?— Un retraité du MI5, je crois, qui vendait un vieux stock de bidules.— On vit dans un monde, mon pauvre Franck..., dit Alain.— Tout par à vau-l’eau, mon vieil Alain, admis-je. Et donc ?— Et donc, reprit Salomé, Laure m’a expliqué que je pouvais être tranquille parce qu’elle avait des infos sur mon frère, et aussi des photos bien gênantes, et que s’il tentait quoi que ce soit contre moi, tout ça sortirait.— Des photos avec moi, précisa Hello.
Salomé se tourna vers elle, stupéfaite.— Des photos avec toi ?
Hello hocha la tête.— Et avec Laure, aussi. Ils sont marrants, ces mecs qui veulent empêcher leurs sœurs de baiser qui elles veulent : c’est les plus pervers du lot. Chaque fois. Sérieux, chaque fois. Ça ne rate jamais.
Salomé dévorait Hello du regard.— Vous avez fait ça ? Pour moi ?— Pour toi, oui.
Salomé se jeta au cou d’Hello, la couvrant de baisers. — Je t’aime, Hello. Tu sais ma chérie ? Je t’aime vraiment. Et Laure, aussi.— On t’aime, Salomé. Ne le prends pas mal, mais on t’a prise en pitié, Laure et moi. C’est aussi bête que ça. Après la première discussion où tu nous as raconté ton histoire, on s’est demandé, toutes les deux, ce qu’on serait devenues, avec nos fantasmes, nos désirs, notre soif de baise, si on avait eu un frère comme le tien, et on s’est dit qu’on aurait été tellement malheureuses qu’il fallait te libérer, crevette. On a parié sur toi, quoi. — Comment ça ?— On a parié que tu avais cette même libido que nous. Et, ben, je crois qu’on avait raison. Mais c’est pour nous en assurer que je t’ai amenée ici ce soir. — Oh, là, là...— Tu vas te faire dépuceler, continua Hello, qui couvrait Salomé de baisers tout en lui enlevant son T-shirt.
Salomé se tortilla, et se dénuda avec l’aide de Hello, tandis que celle-ci continuait :— Tu vas te faire dépuceler ce soir, crevette. Du cul, d’abord, et de la chatte, ensuite. — Arrête, Hello, tu m’excites trop.— Par deux mecs. Dès ta première fois, deux bonnes queues rien que pour toi. Regarde comme ils bandent pour toi.
Alain et moi, en effet, avions quitté nos vêtements à mesure que Salomé se dénudait. Elle nous regarda, l’œil affamé.— Oh, là, là... Je mouille tellement...— Quelle petite bombe, s’exclama Alain, que j’avais rarement vue aussi allumée.
A cet instant la porte d’entrée s’ouvrit à toute volée. Le fracas nous fit tous sursauter et nous n’eûmes pas le loisir de nous lever : déjà une silhouette trébuchait à l’entrée du salon, et s’effondrait sur le tapis. Derrière, triomphante, Laure venait d’expédier un magistral coup de pied dans le cul à la victime qui maintenant se tortillait sur le sol.— Regarde ta sœur, pauvre con !, dit Laure.— Tu arrives pile, lâcha Hello.
Le garçon, affalé à terre au milieu de nous, contorsionna son buste. Nous pouvions tous voir, sur ses vêtements fripés, ses chevilles entravées, ses mains attachées dans le dos, et le bâillon dans sa bouche sous forme d’une boule de plastique rouge solidement maintenue par des lanières de cuir qui lui ceignaient le crâne. Je le reconnus aussitôt :— Malo !, m’exclamai-je.
Maintenant que je l’avais devant moi, je comprenais mieux la vague impression de déjà-vu que m’avait inspirée la photo envoyée par Laure la veille. Salomé et Malo avaient bien un petit air de famille ; mais je n’eus pas le temps de réfléchir à cela. Salomé, entièrement nue, aussi gracile qu’une lame d’herbe sous la rosée de juin, ondula jusqu’à lui. Elle le dominait de toute sa hauteur. Il se tordit le cou pour lever les yeux vers elle.— Salut, toi, lui lâcha-t-elle.— Hon... Hahohé...
Elle lui posa le pied sur la tempe et lui dit :— Ta gueule. Juste ta gueule. Tu m’as emprisonnée pendant cinq ans, salopard.
Alain se pencha vers moi :— Cette fille, Franck... Je hochais la tête alors qu’Alain poursuivait :— Je payerai cher pour être à la place de ce garçon-là tout de suite. Il doit voir sa chatte en contre-plongée... Une merveille...
Salomé ajouta :— Je me venge ce soir.— On va t’y aider, chérie, ajouta Laure. Enfin, si Hello est d’accord, évidemment. J’ai une idée.— Hon ! Hon, cria Malo, mais personne ne s’inquiétait de lui.
Hello, d’un bref signe de tête, encouragea Laure à parler.— Toi, Salomé, tu vas faire ce que tu as à faire sur le canapé. Nous, on va installer notre ami juste en face, sur ce fauteuil, bien attaché pour qu’il puisse bien tout voir mais qu’il ne puisse rien faire. Et puis, pendant que tu seras en train de devenir une femme, ma chérie, Hello et moi on le sucera, et peut-être même qu’on se le baisera, tu comprends ? Comme ça, il associera ce spectacle de toi en train de te faire sauter à une sensation agréable, et il ne t’ennuiera plus jamais.
Salomé éclata de rire :— Amis psychologues de comptoir, bonjour !— Si tu préfères, on peut juste le forcer à te regarder.— Non, non. Faites ce que tu as dit. On verra bien. S’il se met à bander, c’est qu’au fond, ça ne lui déplaît pas de me regarder m’envoyer des mecs. Au moins, ça le fera réfléchir.— Il y a juste un truc, intervins-je. Nous, sur le canapé, on verra Malo et sa petite gueule, mais on ne vous verra vous, Hello et toi, que de dos, et surtout vous, les filles, vous verrez Malo mais vous ne verrez pas Salomé déguster sa vengeance. Je trouve ça dommage.— J’y ai pensé, dit Laure. Il y a toujours le grand miroir à l’étage, non ?
Je me tournai vers Alain :— Tu m’aides à le descendre ? Ce truc pèse une tonne.
Alain, totalement subjugué par Salomé, opina du chef sans quitter la jolie brune des yeux. Dix minutes plus tard, tout était en place. Nous avions placé la psyché de telle sorte que, par reflet interposé, tout le monde pouvait tout observer. Alain et moi avions aussi installé Malo. Comme il s’était montré rétif et qu’en se tortillant il avait tenté de s’extraire du fauteuil, nous avions dû le maltraiter un peu afin qu’il se calme, nous laissant ainsi le temps de le ligoter au siège. Une lèvre enflée, un œil poché : il s’en remettrait vite. D’ailleurs, ce petit con m’avait tellement humilié avec son fric facilement gagné, ces dernières semaines, que je ne nierai pas avoir pris un peu de plaisir à lui remettre les idées en place. Nous avions quand même demandé la permission à Salomé, qui nous avait répondu, l’œil étincelant :— Défoulez-vous. Qu’il comprenne ce qu’a subi Enzo.— Enzo ? demanda Alain.— Mon petit ami de collège. Que ses salopards ont tabassé. Allez-y, les mecs. Faites-lui comprendre.
Je regardai Alain. Cette fois, j’en étais sûr : il commençait à éprouver pour Salomé une passion analogue à celle que j’éprouvais pour Hello. Le petit interlude de manutention avait calmé nos ardeurs, mais à présent il bandait comme un chevreuil. Son pénis, aussi épais qu’à l’ordinaire, rougeoyait comme jamais.
Quand nous eûmes fini l’installation, Hello se tourna vers Salomé, et demanda : — Alors, crevette. Prête à devenir une femme ?— Plus que prête, impatiente. Et plus que femme.— Ah oui ? demanda Laure. Tu veux devenir aussi salope que nous ?
Salomé hocha la tête, une lueur gourmande dans le regard.— Au fait, demanda-t-elle, pourquoi suis-je la seule meuf à être toute nue, déjà ?— Par quoi veux-tu commencer, Salomé ? demandai-je alors que Laure et Hello se déshabillaient en un clin d’œil. La chatte ou le cul ?— Le cul.— Le cul ? répéta Alain, sidéré. Pourquoi le cul ?— Pour faire durer le plaisir. Tant que c’est le cul, je ne suis pas encore complètement dépucelée, tu comprends. Et je veux que mon salaud de frangin puisse bien savourer l’arrivée de l’inéluctable, longtemps, douloureusement.— Espèce de petite catin !, cracha Alain.
Il se saisit d’elle par le bras et la jeta sur le canapé, se précipitant sur elle de toute sa vigueur.— Ouais, ouais !, haleta Salomé alors qu’Alain, appuyant un genou sur les coussins, saisissait ses hanches.
Il l’aurait déflorée séance tenante, si je ne l’avais pas retenu.— Hé, là, cher ami. À toi le cul, à moi la chatte. Tu étais d’accord.— Salaud !, feula Salomé à mon adresse.— Tu ne perds rien pour attendre, répliquai-je.— Et puis, crevette, glissa Hello, pour le cul, je crois qu’il faut qu’on te prépare, parce qu’avec son engin, sinon, Alain va te faire mal.— Me préparer ? Comment ça ?— Fais-moi confiance, crevette. Tiens, ce que tu vas faire, tu vas monter à quatre pattes sur le canapé, d’accord, et tu vas bien me montrer ton joli cul. Je t’échaufferai la rosette. Pendant ce temps-là, si ces messieurs veulent bien se donner la peine de s’asseoir à l’autre bout du canapé, tu pourras leur sucer la bite pour te familiariser avec eux. Ce serait gentil de la part d’une apprentie salope comme toi, hm ?
Laure, de son côté, avait ouvert la braguette du prisonnier, et avait sorti la chair flasque.— Hon... Hon... He heux ha...
Laure le gifla à la volée.— Ta gueule, mec. Regarde ta sœur sucer ses premières bites, plutôt, et songe que d’ici quelques semaines, elle ne les comptera plus en nombre, mais en mètres.— En mètres ? demanda Salomé, ironique, après avoir recraché le gland d’Alain qu’elle avait commencé à sucer.— C’est beaucoup plus exact, comme unité de mesure, expliqua Laure.
Hello, qui farfouillait derrière le canapé à la recherche du flacon de lubrifiant qu’elle et moi avions dissimulé là quelques heures plus tôt, précisa :— Ne la bouscule pas, voyons ! Elle comprendra d’elle-même, quand elle se sera tapé cinquante ou soixante mecs.— Pourquoi ? demanda Salomé.— Crevette, dit Hello en ouvrant le flacon, des salopes comme nous, on se prend tellement de bites qu’on en oublie les trois quarts. Alors au bout d’un moment, il faut quand même avoir un compte un peu précis du degré de luxure qu’on a atteint.— Et puis, ça chiffre vite, ajouta Laure. Réfléchis qu’en moyenne, avec six ou sept mecs, tu atteins un mètre, facile. — Ouh, c’est froid !, glapit Salomé, dont le cul venait de recevoir une bonne giclée de lubrifiant.— Vous verriez comment sa rondelle se contracte, les mecs, dit Hello, vous allez vous régaler !— Suce-nous, toi, au lieu de parler, commanda Alain.— Oui, suce-nous comme Laure suce ton frère, ajoutai-je.
Laure remonta le long du pénis qu’elle avait englouti quelques secondes plus tôt, et dit :— Ouais, ben, pour l’instant, ça bande mou, de ce côté.— Oooooh..., gémit Salomé, à qui Hello venait d’enfoncer un doigt dans le cul.
Je me penchai vers Alain, qui ne quittait pas des yeux le visage de Salomé alors qu’elle papillonnait de la langue entre son gland et le mien. En aparté, je lui dis :— Je vois qu’elle te plaît, la petite. Tout à l’heure, je la dépucèle, mais je te la rends juste après et je te laisse le soin de la faire jouir la première fois.
Alain me jeta un œil trouble.— Merci, Franck. Il y aura d’autres occasions pour toi.— J’y compte bien.
Puis, à l’adresse de Salomé, à voix haute, j’ajoutai :— C’est pas mal, chérie, ta manière de sucer, mais il faut que tu mettes plus de mouvement du cou, et plus de salive, surtout.— Hm, hm, dit Salomé.— De toute façon, lâcha Hello, elle est prête.— Oh oui !, gémit Salomé en se redressant. Oh, là, là...
Comme convenu avec Hello la veille, je me levai du canapé et je saisis Salomé sous les épaules, la forçant à se redresser. Tandis que je contournai le canapé pour me retrouver derrière le dossier, Laure quitta Malo, toujours flasque, et s’empara de la cuisse gauche de Salomé, au moment même où Hello s’emparait de sa cuisse droite. La petite vierge banda ses muscles, appuyant sa nuque contre mon épaule.— Oh, là, là..., répétait-elle, pétrifiée d’excitation.
Tous trois, nous la tenions au-dessus du canapé, comme en lévitation. Il suffit à Alain de se déplacer un peu pour se positionner sous elle. Dans le miroir, nous pouvions très bien voir le même spectacle qui s’offrait aux yeux de Malo : sa petite sœur portée par trois débauchés, seins écartés, cuisses grandes ouvertes, chatte trempée et cul juste au-dessus de la pine massive d’Alain.— Regarde, Malo !, cria soudain Salomé à Malo. Regarde ce que je fais !Les mains d’Alain saisirent les fesses de Salomé par en dessous. Son gland buta contre le petit trou rose ruisselant de lubrifiant. Des larmes perlaient aux paupières de Malo, qui secouait la tête en signe de dénégation. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de garder les yeux ouverts, et je suis même sûr d’avoir surpris, au milieu de sa verge flasque, un sursaut tout à fait éloquent : monsieur Malo n’était pas indifférent au spectacle.
Le gland d’Alain poussa contre l’anus.— Oh..., gémit Salomé. Oh...
Une grimace de douleur se peignit sur son visage. Laure, Hello et moi nous y attendions, et nous retînmes Salomé de toute la force de nos bras. Aussitôt, un sourire lui éclaira le visage.— Oh..., dit-elle encore.— Ça va, chérie ? demanda Laure.— Oui, oui, ça va... C’est juste le temps de m’habituer... Mais c’est bon, la vache, c’est bon...
D’un hochement de tête, Laure nous donna, à Hello et moi, l’ordre de relâcher encore Salomé. Les doigts d’Alain, qui avaient quitté les fesses pour remonter par les flancs jusqu’aux aréoles durcies d’excitation, saisirent les seins de Salomé.— Oh oui, oui..., gémit-elle. Touche-moi.— Tu es tellement bonne !, grogna Alain. — Elle te plaît ? demanda Hello, goguenarde.— Son cul, je te jure, c’est le meilleur. — Oh... Oh... Il va loin..., dit Salomé, en fermant les yeux et en contractant les paupières, sous l’intensité de la pénétration.
Une bonne moitié de la verge d’Alain s’était frayé un chemin dans les entrailles de Salomé. Dans le miroir, je pouvais observer le petit cul distendu autour du diamètre impressionnant et, juste au-dessus, comme la barre d’un point d’exclamation, la fente luisante, entrouverte, qui m’attendait. Je savais d’avance que j’allais prendre beaucoup de plaisir à dépuceler cette délicieuse petite moule. À notre grande surprise, Salomé effectua un mouvement du bassin, et échappa à notre étreinte. D’un coup, elle s’était enfoncé tout le reste de la bite qui l’enculait.— Oh... Oh... Oh oui... Oui...— Ne la touche pas !, commandai-je à Laure, dont les doigts se dirigeaient vers le clitoris gonflé de Salomé.
Laure arrêta net son mouvement, et me jeta un regard interrogateur.— Si elle peut jouir du cul toute seule, laisse-la faire. — Tu peux y arriver, crevette, garantit Hello.— Je ne sais pas, je..., répondit Salomé. Je l’ai bien profond, et maintenant qu’il est dedans, je... Je...
Elle remuait le bassin d’avant en arrière, d’instinct, renversée contre le torse d’Alain qui lui couvrait le visage de baisers tout en caressant ses seins.— Jouis, chérie, dit-il.— Allez plutôt vous occuper de Malo, ajoutai-je à l’adresse de Laure et Hello.
Celui-ci gémissait dans son bâillon depuis quelques minutes, et laissait maintenant ses larmes couler sans retenue. D’un regard partagé, Hello et Laure tombèrent à quatre pattes sur le tapis et, tournées en direction du fauteuil, se mirent à avancer vers Malo. Au passage, cela nous donna, à nous trois sur le canapé, la vision michelangelienne de leurs culs formidables. Je pouvais voir, dans le miroir, leurs yeux brillants, leurs lèvres entrouvertes. Elles déployaient toute leur expérience pour décupler l’excitation de Malo. On aurait juré deux panthères s’approchant d’une belle proie impuissante. C’était sublime. Tout bonnement sublime. Ma fille et ma maîtresse allaient se partager un même mec, dont je déflorerais la sœur d’ici quelques minutes. J’aurais donné dix ans de ma vie pour cet instant.
Tout, alors, se passa très vite. Laure saisit à deux mains le pantalon et le slip de Malo et tira brutalement vers le bas, dégageant tout le bassin de son compagnon. Elle colla aussitôt ses lèvres sur les couilles massives pendant qu’Hello engloutissait le gland encore mou. Salomé ne perdit pas une miette de cette vision quand soudain Alain la ceintura de ses bras, la maintenant de toutes ses forces pour mieux lui faire éprouver ses mouvements de bassin par lesquels, déjà, il l’emmenait vers l’orgasme. Arc-boutée contre son épaule, Salomé n’essaya même pas de se retenir.— Oui ! Oui !, soupira-t-elle de toutes ses forces. — Tu l’entends, ta sœur ? criai-je à Malo. Tu l’entends jouir, ta sœur ?— Mmm ! Mmm ! gronda-t-il en réponse, l’œil d’une noirceur à mitrailler un régiment.
La vérité, c’est qu’il commençait à bander. Hello et Laure, de leurs bouches expertes, se relayaient pour lui sucer la hampe, engloutir le gland tour à tour, lécher les couilles, s’embrasser à pleines langues autour de sa bite qui gagnait en volume de seconde en seconde.— Ah... Ah..., glapit Alain, les mains crispées sur les seins de Salomé.
Il n’avait pas pu se retenir. Salomé retomba, vaincue, apaisée, immensément vicieuse, contre son torse. Alain l’étreignait avec une tendresse infinie. Il l’embrassa sur la joue. Elle tourna légèrement la tête et répondit à son baiser avec douceur. Ils partageaient un regard aux reflets d’éternité. Je leur laissais le goûter quelques instants, puis je coupais court à leur commune effusion :— Ta chatte, tout de suite.— Laisse-la profiter une seconde, négocia Alain.— Une vraie salope ne doit pas se laisser arrêter par un orgasme, Alain. Elle doit enchaîner. Enchaîner. Encore. Et encore. Tu le sais aussi bien que moi.
Salomé leva les yeux vers moi.— Tu vas me faire mal ?
Je souris. Temporisai. Lâchai, enfin, ma réponse :— Peut-être.
Elle tendit le bras vers mon cou, appuya de la main sur ma nuque, me forçant à me pencher vers son visage, et elle m’embrassa à pleine goulée. Déjà Alain la soulevait par les hanches et sortait de son cul, laissant s’en échapper une coulure de foutre qui dégoulina sur le canapé. Salomé s’en aperçut, et dit :— Oh là, là, je suis désolée... J’en fous partout, je...— T’occupe pas de ça, dis-je en contournant le canapé. Appuie-toi le dos contre l’accoudoir. Comme ça. Monte un pied sur le canapé. Sur le dossier, même, si tu peux.
Elle pouvait. Je continuai :— Non, garde l’autre pied sur le tapis, sale chienne. Voilà. Comme ça, ton frère peut voir tout ce qui se passe. Tiens, Alain, passe de l’autre côté de l’accoudoir, tu veux ? — Pourquoi ? demanda Salomé.— Pour que tu me suces pendant qu’il te baise, répliqua Alain.— Et pour que tu puisses voir ce que tes copines font à ton frère pendant que tu découvres le sexe.— Oh oui..., rugit Salomé. On fait exactement ça... Exactement comme ça.
Déjà, elle prenait le gland d’Alain, qui n’avait pas débandé, entre ses lèvres.— Direct au sortir de son cul..., dit Alain. Quelle authentique petite salope !
J’avais posé une main sur l’intérieur de la cuisse de Salomé qui pointait vers le bas. De mon autre paume, je maintenais la cheville qui surplombait le dossier du canapé. La petite coquine était si mince que son ventre restait plat, même plié dans cette position. Je positionnai mon gland durci contre les lèvres de la vulve.— Ça va être maintenant, annonçai-je à la cantonade. — Attends, attends !, interrompit Hello.
Toujours agenouillée à côté du fauteuil, elle avait saisi la bite de Malo et nous en exhibait fièrement l’érection majestueuse. Elle était moins épaisse que la mienne, et a fortiori que celle d’Alain, mais sans conteste, Malo avait, de nous trois, la queue la plus longue. — Regarde ça, dit Hello à l’adresse de Salomé.
Salomé se redressa un peu du coude, et observa. Hello et elle se comprenaient par regard. Salomé dit simplement :— Oui, bien sûr ! Oh oui.
Laure toujours agenouillée devant Malo pour lui lécher les couilles prit bien garde qu’en montant à califourchon sur Malo, Hello ne lui flanque pas un coup de pied malencontreux dans le visage. Hello, d’ailleurs, accorda à cette opération toute l’attention requise. Elle se pencha le plus possible en avant, pour ne pas entrer trop dans le champ de vision de Malo ou de Salomé, et surtout pour ne pas leur cacher la vue, ni à l’un ni à l’autre. Je savais, rien qu’à regarder le visage de Salomé, que son regard était plongé dans celui de son frère. Hello s’était postée juste au-dessus du gland de Malo. Ma maîtresse allait prendre le frère de la femme que j’allais prendre, et cette idée m’excitait à un degré extrême. Hello me chercha du regard dans le miroir, et me dit :— Quand tu veux, chéri.— Juste le gland, d’abord, OK ?— OK.— Trois... Deux... Un...— Oh..., dit Salomé alors que j’entrais en elle.— Mmm..., dit Malo.
Nous tînmes la pose, juste le temps que Laure se mette à lécher la fente d’Hello à l’endroit précis où elle laissait passer le gland de Malo, et surtout le temps que Salomé, de sa petite bouche offerte, accueille la bite d’Alain. — On va plus loin ? demanda Hello.— Doucement. La salope est toute serrée.— OK, dit Hello. Je suis ton mouvement, de toute façon. Je te regarde.
Je m’enfonçais dans Salomé, centimètre par centimètre. Je voyais dans le miroir la chatte d’Hello engloutir la bite de Malo, centimètre par centimètre. Les seins fabuleux de ma maîtresse s’écrasaient contre le torse de l’amant de ma fille, laquelle continuait de pourlécher tout ce qu’elle pouvait. Alain regardait sa fille à la dérobée, par intermittence, tout en surveillant la bouche de Salomé autour de sa bite. Tout à coup, Salomé le recracha pour crier de toutes ses forces :— Aaaaaah !
Elle reprit son souffle, et cria à nouveau :— Il me défonce... Aaaaah !
Je la sentais se contracter sous mon assaut, et son cul resserré cracha un peu de sperme le long de mes couilles, qui touchaient son entrecuisse. Je restai encore un instant au plus profond de Salomé, juste le temps de lui dire :— Regarde ton frère avec ma copine. — Mmm... Mmm..., confirma Salomé en hochant la tête, alors qu’elle avait englouti une nouvelle fois la bite d’Alain dans sa bouche.— On remonte, chérie, commandai-je à Hello.— Oui..., répondit-elle.— Et on y va. — Oui, confirma-t-elle.— Oh oui..., murmura Salomé alors que ma bite refluait hors d’elle avec une lenteur que je calculais au mieux.
J’avais promis à Alain que je ne la ferais pas jouir, mais ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. Je coulissais en elle avec délice. Sa cyprine trempait mon sexe. Celle d’Hello, que je savais si délicatement parfumée, dégoulinait le long de la superbe érection de Malo. Les lèvres de Laure se précipitaient à sa rencontre. Les lèvres de Salomé serraient la bite d’Alain. Pouvions-nous aller plus loin encore dans la débauche ? A présent, j’allais et venais à l’intérieur de Salomé, explorant son vagin du bout de mon gland et du gras de ma verge, curieux d’en découvrir les replis secrets où se nichait son plaisir. Nous n’allions pas tarder : le visage d’Alain se congestionnait, et je sentais l’éjaculation s’approcher, j’entendais le souffle d’Hello accélérer et les gémissements partagés de Malo et de Salomé. Ne pas la faire jouir... Ne pas la faire jouir...
— Stop !
La voix de Laure avait empli la pièce. Nous nous arrêtâmes net, tant le ton impérieux nous avait impressionnés. Elle s’était dressée de toute sa hauteur, ma fille, splendide, la peau pulpeuse et lisse, les cuisses galbées, les seins conquérants, le sourire désarmant. Elle marcha droit au canapé, posa un genou sur le tapis, et glissa une main sur la joue de Salomé.— Tu es magnifique, ma chérie, lui dit-elle. Une bite dans la chatte, une bite dans la bouche... Non, non, reste comme ça, tu es magnifique, je te dis. Mais tu sais ?— Hm ?— Une vraie salope.— Hm.— Une vraie de vraie, comme nous, comme tu veux devenir.— Hm ?— Doit savoir partager. Sans jalousie. Tu peux faire ça ?
Salomé recracha la bite d’Alain.— Mais Hello et toi, vous pouvez vous les faire quand vous voulez, Franck et Alain.— Oui, mais pas sous tes yeux. Tu comprends ? Alors ce qu’on va faire, tu sais ?— Non.— Les hommes vont s’installer sur le canapé, côte à côte, et puis Hello et moi on va leur tourner le dos, et puis on va s’asseoir sur leurs bonnes bites bien dures, grâce à toi. Et on va les faire jouir, d’accord ? Et après, si tu veux ton tour, il faudra que tu te débrouilles pour les faire rebander.
Salomé hocha la tête.— Oui, dit-elle. Oui, d’accord. D’accord.— Tu sais, crevette, dit Hello en s’approchant, si tu veux nous lécher le clito pendant qu’on baise, ne te gêne pas. Je crois que ton frère n’a pas encore compris que tu es bi comme un carbonate.
J’applaudis lentement, l’air éploré, mais un petit sourire en coin tout de même.— Bravo, chérie, lançai-je. Le jeu de mots du siècle.— Ça te fait rire, arrête.— Ouais. Ouais, en plus.— Hon !, protesta Malo alors que nous nous disposions selon les directives de Laure. — Ta gueule, répliqua Laure.— Ouais, ta gueule, confirma Salomé.— Hon, hon ! Hahohé ! Hahohé !— Mais quoi, à la fin ? demanda Salomé en tournant le visage vers lui. Tu vois pas qu’on partouze, nous ? Laisse-nous tranquilles, merde !
Je voyais le cul d’Hello descendre lentement vers le gland d’Alain. Ma pine, quant à elle, glissait déjà entre les petites lèvres de ma fille.— Hé heur hèheu ! Hahohé, huhain... Hé heur hèheu !— Han..., dit Laure quand je touchai le fond de son vagin.— Mmmmm..., gémit Hello qui accueillait la bite de son père une nouvelle fois.— Je crois que ton frère essaye de te dire quelque chose, dit Alain.— Ce serait peut-être bien de lui ôter son bâillon, suggérai-je.
Salomé jeta vers nous quatre un regard interrogateur. Nous la fixions des yeux et je compris soudain, comme Alain et Hello, à cette même seconde, que Laure avait tout manigancé pour en arriver exactement là. Exactement à cet instant-là. Mon excitation atteignit un degré tel que je crois n’avoir jamais bandé aussi fort. Laure s’en aperçut, et frémit.— Va, dit-elle à Salomé. Va lui conférer la parole.
L’air implorant, bite toujours dressée à la verticale, Malo ouvrait tout grand les yeux. Un air de soulagement se peignit sur son visage quand il vit que sa sœur se levait, et commençait à marcher vers lui. À peine avait-elle délogé la boule de plastique de sa bouche qu’un flot de salive dégoulina sur son T-shirt, tandis que Malo s’écriait :— C’est leurs pères ! Salomé, c’est leurs pères, à ces deux maboules !
Le miroir réfléchissait le visage de Salomé, qui manifestement ne comprenait pas ce que venait de dire Malo. Il reprit, plus explicatif :— Laure, c’est la fille de Franck, et Hello, c’est la fille d’Alain. Salomé, tu comprends ?
Salomé se tourna vers nous. Laure, immobile, empalée sur ma bite, était en parfaite symétrie avec Hello, sur la bite d’Alain. Tous les quatre, nous ne pouvions réprimer un unanime sourire de satisfaction perverse. Salomé nous observa, le visage totalement neutre. Le calme avant la tempête ?— C’est vrai ? demanda simplement Salomé.
Hello hocha la tête. Laure dit :— Oui, chérie. Oui, ton frère dit vrai. — On comprendra si tu nous détestes, dit Alain à regret.— Vous êtes folles, complètement folles, dit Salomé à l’adresse de Laure et de Hello. — Ah, non, corrigea Hello. Pas folles. Salopes, oui, mais pas folles.— Comment ça ? s’indigna Malo.— Une salope baise toutes les bites, récita Hello. Sans distinction.— Non, mais, ton père !, dit Salomé.— Sans distinction, confirma Laure. Et au fond de toi, chérie, tu sais pourquoi.
Salomé leva un avant-bras, le laissa retomber, piétina quelques pas sur place, vivante image de l’impuissance. Elle se tenait entre le canapé et le fauteuil, comme sidérée.
Je l’aurais contemplée des heures durant, ainsi. Peut-être n’ai-je jamais vu spectacle plus bouleversant de ma vie. Hélas, il ne dura pas.
Hello s’était dégagée de l’étreinte d’Alain. Marchant à Salomé, elle lui dit :— C’est une vocation.— Quoi ? riposta Salomé, une formidable colère au fond de l’œil.— Salope, reprit Hello. C’est une vocation. Et moi, je suis sûre que tu as ça dans le sang. Comme Laure. Comme moi.
Hello tendit le bras, posa sa main sur l’épaule de Salomé. — Il y aura d’autres moments comme ça, tu sais, dit encore Hello.— Pires, ajouta Laure.— Pires, ouais, confirma Hello. Au moins, ici, avec nous...— Avec eux, la coupa Laure.— Tu sais que tu ne risques rien de grave.
Salomé hocha la tête. Elle regardait Hello. Leurs regards se rencontrèrent. — Tu es tellement belle, crevette, dit Hello.
Leurs lèvres s’unirent. C’était merveille de les voir emportées dans cette étreinte merveilleuse, seins jouant les uns contre les autres, bassins frôlés l’un contre l’autre.— Viens, dit Hello. On va sucer mon père.— Non, résista Salomé. Vas-y, toi. Continue à le baiser. J’ai une autre idée.— Salope !, cracha Laure.— Ouais, confirma Salomé, le regard clair. De vierge effarouchée en parfaite salope, en une soirée. C’est ça que tu voulais, non ?
Laure sourit. — Bravo, confirma-t-elle.
Déjà Hello revenait au canapé, montait sur son père, saisissait son mandrin et glissait sur lui.— Reprenons notre débauche, dis-je.— Non !, hurla Malo, fou d’inquiétude. Non, Salomé ! Non ! Je... je ne veux pas !
Elle marchait sur lui. Sans un mot. Une Némésis. Implacable et brûlante. Une Erinye longiligne, brune, irréfutable. Je crois que j’aurais donné toute ma vie pour cette seule vision.
Elle s’agenouilla aux pieds de Malo. Plongea son regard dans le sien.— Tu attends ça depuis cinq ans, Malo.
Elle empoigna la base de la verge de la main droite. Au-dessus, elle l’empoigna aussi de la main gauche. Malo était tellement long que le gland dépassait encore.— Non ! Non !, cria-t-il.— Je comprends, maintenant. — Tu ne comprends rien, merde !— Tu me voulais pour toi tout seul.— Non, non, je...
Les lèvres de Salomé se refermèrent sur le filet de Malo. Doigt après doigt, elle lâchait la bite immense, descendant à mesure, l’engouffrant dans sa bouche, l’avalant tout entier. Son petit nez toucha les poils du pubis. Un filet de salive dégoulinait sur les couilles. Malo, la tête rejetée en arrière, soupirait de toutes ses forces. Salomé tint la pose aussi longtemps qu’elle put, et soudain recracha tout avec un spasme de soulagement. Elle inspira une goulée d’air saturée de parfums de stupre, se releva, et déclara :— Baise-moi, Malo. Fais de moi une totale et complète salope.— Je t’aime, Salomé, c’est vrai, je...
Elle le gifla, réveillant la douleur de sa lèvre gonflée et de son œil tuméfié.— Baise-moi. C’est tout.
Salomé se tourna vers nous. — Venez.
Nous n’aurions pas voulu pas perdre une minute de ce spectacle incroyable : déjà, nous quittions le canapé. Une intuition perverse, commune à nous quatre, nous poussa à changer de partenaires. Laure et Hello se placèrent de part et d’autre du fauteuil. Elles se penchèrent sur le visage de Malo et purent l’embrasser tout à loisir, alors que, aimablement cambrées, elles se prêtaient à Alain et moi pour une délicieuse levrette finale.
Déjà, Salomé se laissait descendre sur l’engin de Malo. Quand elle l’eut englouti tout entier, elle lui dit :— Tu ne m’auras pas dépucelée, mais au moins tu seras le premier à me remplir de sperme.
Hello et Laure ne savaient plus où donner de la langue, bondissant des lèvres de Malo aux seins et au visage de Salomé. Alain, Malo ni moi, ne pouvions nous retenir bien longtemps. Un orgasme collectif nous emporta tous six jusqu’au sommet du plaisir.
— Tu comprends, chéri ? demanda Laure à Malo quand nous fûmes remis de nos émotions. Nous ne serons jamais les femmes d’un seul homme. Ni Hello, ni ta sœur, ni moi, encore moins. Et nous ne voulons pas que nos mecs soient seulement nos mecs à nous. Nous voulons les partager. Entre nous, déjà, et puis, pas que.
Malo, vaincu, toujours ligoté, hochait la tête.— Et d’ailleurs, à ce sujet, précisa Laure, j’ai une idée. Ecoutez bien.
Quand Laure eut fini son exposé, nous opinâmes du chef. Malo émit plusieurs réserves. Laure lui répondit avec un sourire carnassier :— Mon chéri, tu n’es vraiment pas en mesure de me refuser quoi que ce soit.
Tous ces événements s’échelonnèrent en quelques semaines à peine, voici dix mois à peine. Quand je compare la vie que nous menions alors à celle que nous menons aujourd’hui...
Dès le lendemain de notre soirée à six, nous commençâmes à chercher notre nouvelle résidence, recherche facilitée par mes contacts dans le monde de l’immobilier. Après bien des atermoiements et des discussions entre nous six, nous portâmes notre choix sur un manoir cossu, mais discret, niché au fond du Berry. L’acquisition nous demandait quelques fonds. Les travaux que nous envisagions en demandaient plus. Nous payâmes tout ce qu’il fallait, au comptant : à ce moment, Alain avait liquidé son activité. J’étais moi-même sur le point de vendre mon agence à un ancien employé. Malo gérait déjà son patrimoine financier par holdings interposées. Nous emménageâmes en mai.
Début juin, nous conclûmes au même moment la pendaison de crémaillère et nos PACS respectifs : Laure avec Malo, Salomé avec Alain, et Hello avec moi. Nous célébrâmes l’événement par une orgie d’une rare intensité, à laquelle nous avions convié une dizaine de copains, et autant de copines. Nous y étrennâmes notre installation du sous-sol : une vaste salle décorée avec un goût maniaque autour du plus vaste jacuzzi que nous avions pu dénicher. L’endroit, chauffé, abondamment meublé, comprenait un large éventail de sex-toys et toute une batterie de caméras qui immortalisaient tous les événements, à commencer par la fête inaugurale. Des micros dissimulés partout dans le plafond ne perdaient pas le moindre souffle. Une des parois dissimulait, derrière une vitre sans tain, tout un matériel dernier cri de montage de films. Il n’était pas question pour nous de commercialiser ces productions, encore moins d’en vivre : les revenus de nos avoirs suffisaient à nos besoins ordinaires ainsi qu’à nos dépenses exceptionnelles. Nous nous contentions de publier nos films auprès de nos amis, ainsi qu’aux personnels de nettoyage que nous avions spécialement embauchés pour l’occasion. Ils faisaient partie d’une domesticité composée d’une dizaine de préposés, intendant, cuisinier, jardinier, gardien, valets et soubrettes. Leur zèle s’entretenait par leurs appétits, et leur efficacité se rémunérait par des participations plus ou moins fréquentes à nos menues orgies.
Il suffit enfin, pour combler notre bonheur, d’organiser un planning. Ces dames ont déterminé leur cycle par leur pilule. Ainsi, chaque mois, une seule est indisposée chaque week-end. Naturellement, des amis viennent nous rendre visite à l’occasion, et ils ne sont jamais les derniers pour goûter aux « spécialités locales ». Un week-end par mois, elles sont toutes trois disposes, et nous excluons alors tous nos hôtes et tous nos domestiques de nos festivités, pour profiter tout à loisir, et entre nous six, des liens étroits et multiples qui nous rapprochent désormais chaque jour un peu plus.
Oui, aimables lecteurs, intelligentes lectrices : je confirme que ma fille Laure, par ses machinations, a su nous mener tous les six vers le bonheur le plus haut que peut espérer un humain ici-bas, et je n’aurai pas assez de souffle, pendant le temps qu’il me reste à vivre, pour célébrer son audace, sa prévoyance, et sa luxure.
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