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Les malheurs (?) de l'avocat

Chapitre 10

Gay
MAUVAISE SURPRISE
André franchit la porte du cabinet. Il est en retard ce lundi matin, mais cela n’entame pas sa bonne humeur. Une semaine sans Ingrid et surtout sans Gérard ! Il va pouvoir s’occuper sérieusement de ses stagiaires, rattraper le temps perdu. Il sourit de voir Annie et Joseph se précipiter dès son arrivée pour être le premier convoqué. Cet empressement lui fait du bien et le console des restrictions qu’il a du s’imposer les semaines précédentes. Par qui commencera-t-il la journée ? Que préfère-t-il ce matin : un cul, un vagin ou une bouche ? Avant qu’il ne se décide, Jérôme passe la tête par la porte entrouverte de son bureau. — André, s’il te plait, pourrais-tu venir une minute ? L’avocat s’excuse auprès des stagiaires et pénètre chez son associé. Son bureau est semblable au sien, meublé de la même façon juste un peu plus vaste. A peine entré, André se fige… Le choc ! Luc tout sourire se lève et lui tend la main qu’il serre machinalement. Jérôme derrière son bureau lui fait signe de s’asseoir. — Bonjour André. — Euh… Bon… Bonjour. — As-tu passé un bon week-end ? — Euh… Oui, merci. — Tu connais Luc le fils de notre Bâtonnier… (« Tu parles si je le connais ! ») pense André en cet instant. — … Son père m’a prié de le prendre quelques temps dans notre cabinet et je n’ai pu décliner. Peux-tu t’en charger ? — Je me fais une joie de travailler sous la direction de maitre Vermont que j’admire, intervient Luc. — Je sais que tu t’occupes en ce moment de Joseph et Annie, poursuit Jérôme, mais je te demande comme un service de suivre aussi Luc. Je l’aurais fait moi-même si j’avais ton aisance avec les jeunes et je ne peux confier ce garçon à Michel pas assez expérimenté. Nous te déchargerons de certains dossiers si nécessaire. André est trop abasourdi pour refuser. Et puis, quel motif invoquer ? Quelle tête ferait son associé s’il déclarait : « Non, je ne peux pas m’occuper de Luc parce qu’il m’a enculé chez moi » ? Jérôme prend le silence pour un accord. — Je te laisse avec ce garçon. Il s’installera avec Joseph et Annie, il y a assez de place pour trois dans leur bureau. Luc ramasse son porte document. — Je vous promets que vous n’aurez pas à vous plaindre de mon travail. (« De son travail probablement pas, le jeune homme est trop malin pour ça »), pense André. Mais il a bien peur d’avoir à redouter autre chose… Enfin, il se fait peut-être des idées… — Bon, ben… Euh… Allons-y, soupire André en se levant. Au moment de passer la porte, Luc se retourne vers Jérôme. — Je vous remercie de m’accepter dans votre cabinet et je dirai à mon père l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé. — Merci jeune homme. En sortant André referme derrière lui. La caresse sur les fesses le fait sursauter. Malgré le frisson de plaisir, il pâlit : ses craintes se confirment. Un coup d’œil à droite et à gauche, il respire : personne, pas de témoin à ce geste qui montre que le garçon n’a rien oublié. Il ferme les yeux et s’appuie quelques secondes sur la clenche avant se retourner trop vite, honteux de sa faiblesse. Le regard ironique de Luc le transperce.
— Je vais te présenter aux autres stagiaires. — Inutile, Jérôme s’en est chargé et j’ai discuté avec eux en t’attendant. — Bon, ben, je te conduis dans ton nouveau bureau. — Tu ne m’invites pas à venir dans le tien ? Nouvelle caresse… Nouveau frisson… André se reprend mais la main s’échappe avant qu’il la détourne. — …Pour me donner du travail évidemment. Il est piégé : Les membres du cabinet ne comprendraient pas pourquoi André ne traite pas Luc comme les autres stagiaires.
Assis derrière son bureau, André retrouve un peu d’autorité. — Parle-moi de tes études, que je sache quel genre de dossier je peux te confier. — Oh ! On n’est pas pressé, déclare Luc nullement impressionné. Je te fais confiance, tu sauras ce qui convient à un étudiant de deuxième année. Il s’assied dans un fauteuil et regarde autour de lui. — C’est ici que tu bosses ? Pas mal ! Je sens que nous allons bien nous entendre. J’ai constaté avec plaisir que tu apprécies toujours mes caresses… — Que tu dis ! — Tst ! Tst ! Tst ! Ce n’est pas bien de mentir. Tu aurais bien aimé que je continue tout à l’heure, n’est-ce pas ? Mais on verra ça plus tard. Comme je te l’ai dit, j’ai discuté avec tes deux protégés, Annie en particulier. Elle est charmante cette jeune fille. Tu choisis bien tes stagiaires, félicitations ! Par contre ce qu’elle m’a appris m’a scandalisé ! Oui, scan-da-li-sé ! J’ai cru comprendre qu’en échange de tes conseils tu la forçais… Euh… Forçais n’est peut-être pas le terme adéquat… Bon disons que tu obtiens d’elle certaines compensations. Elle n’a pas voulu m’en dire plus par une timidité bien compréhensive, mais te connaissant je parierais qu’elles sont sexuelles. Est-ce pareil avec Joseph ? Je n’ai pas osé l’interroger celui-là. André rougit et regarde par la baie vitrée. — C’est ce que je pensais ! Ce n’est pas bien, pas bien du tout ! Cela s’appelle du harcèlement par personne ayant autorité et c’est puni par la loi. Je suis bête ! Évidemment que tu le sais ! Tu n’es pas avocat pour rien ! André pâlit. Luc le menace de chantage ! — Que veux-tu ? Parle ! — Hé, hé ! On dirait que tu as peur de moi ? L’avocat détourne le regard. — Rassure-toi tes petites affaires avec tes stagiaires ne m’intéressent pas. Tu peux leur faire ce que tu veux, ce n’est pas moi qui t’en empêcherai ni irai cafter. Pour te montrer ma bonne volonté, moi aussi je te remercierai de tes conseils… A ma façon. Inutile de demander comment ! Le cauchemar recommence ! L’avocat voudrait envoyer promener l’impudent personnage, mais n’est-ce pas risqué ? Luc déclare ne rien vouloir dévoiler mais qu’en serait-il si André ne se soumet pas à son caprice ? Comme à la maison lors du match de Coupe du Monde, il n’a plus d’énergie, acceptant l’inéluctable. Comment se fait-il que ce garçon ait une telle emprise sur lui ? s’interroge-t-il impuissant. Il tremble de désir quand Luc s’approche, l’extrait de son fauteuil et susurre à son oreille : — Je vais même te donner un acompte. — Tu… Tu veux… Me… — Avoue que tu en meurs d’envie ! — Où vas-tu chercher ça ! Malgré sa dénégation, l’avocat n’offre pas de résistance quand Luc, passant derrière lui, dégrafe la ceinture. Le pantalon et le slip glissent sur les chevilles sans qu’il esquisse un geste pour les retenir. André frémit quand une main s’insinue entre les fesses et que l’autre empoigne sa verge qui commence à raidir. Le souvenir de la jouissance éprouvée pendant la première sodomie ainsi que lors des multiples enculades de Gérard malgré la brutalité du copain d’Ingrid, anesthésie toute velléité de révolte. Les yeux fermés, André laisse le garçon le disposer à son gré contre le bureau. — Ah ! Il y a longtemps que j’attendais ce moment ! Je dois avouer que c’est la principale raison qui m’a fait choisir votre étude quand mon père a insisté pour je fasse un stage. J’espère sincèrement que tu es aussi heureux que moi. — Non, je ne suis pas heureux ! Je suis pas heu… Mmmh !… Heureux ! Je suis pas… Aah !… Heureux ! André a beau se le répéter, son corps ne lui obéit plus. Malgré lui, il écarte les jambes. — Oui, merci, c’est gentil de me faciliter la tâche. Le remerciement de Luc sonne le glas de sa résistance. L’avocat n’est plus que désir et impatience. Il frémit en sentant le bout du sexe tourner autour de l’anus et s’introduire de quelques millimètres. Un mouvement involontaire le fait reculer dessus. Le gland pénètre. — Mmmh ! Luc, surpris de la facilité, accentue la poussée. La verge s’enfonce en totalité. — Ma parole ! Tu t’es exercé ! Tu n’étais pas si souple la dernière fois ! Prenant André par les hanches, il le bourre de coups de rein. — C’est la preuve… Han !… Que tu as gardé un… Han !… Un bon souvenir… Han !… De notre entrevue… Han !… Je ne suis pas jaloux… Han !… Rassure-toi. Je… Han !… Je suis même satisfait… J’aime mieux clapoter… Han !… A l’aise que de sentir… Ma queue coincée… Han !… Entre des fesses pucelles. Tu pourras féliciter mon successeur… Han !… Tu devrais me le présenter. A l’idée de mettre en contact Luc et Gérard, André se crispe (« Quelle horreur ! Déjà que séparément ils sont une calamité… »). L’avocat résiste comme il peut aux coups de boutoir. Il s’agrippe aux bords du bureau. Sa queue lui fait mal à force de bander. Pourquoi Luc ne le masturbe pas comme la première fois ? Lui ne peut disposer de ses mains. La porte s’ouvre sur Jérôme. — André pourrais-tu… Oh pardon ! L’avocat veut se dégager, mais Luc ne lui en laisse pas le loisir. Tournant le dos à la porte, il n’a pas vu ni entendu l’intrus et poursuit la sodomie. Jérôme reste immobile, comme frappé de stupeur. Au bout de plusieurs secondes il bat en retraite. — Excusez-moi, je ne voulais pas déranger. En refermant la porte, il tombe sur Joseph. — André est là ? Je voudrais le voir. — Euh… Il ne peut te recevoir en ce moment… Il t’appellera plus tard.
L’irruption de son associé coupe tous les effets d’André. Envolée la jouissance, évanoui le bien-être de recevoir une queue qui dilate le sphincter ! Il subit sans plaisir la fin de l’étreinte, soulagé de sentir enfin le sperme inonder ses entrailles. Il est catastrophé. Et Luc qui a continué comme si de rien n’était ! Peut-être qu’enfermé dans son plaisir, il n’a pas remarqué l’intrusion ? Le garçon se retire dans le cabinet de toilette et en ressort une minute après, une lingette à la main. André n’a pas bougé, toujours affalé contre son bureau. Luc essuie les fesses puis la verge. Il jette la lingette dans la corbeille à papier. — Une bonne chose de faite ! Ça fait du bien de se dégorger les couilles, t’es pas de mon avis ? Je propose à l’avenir de commencer la journée par une bonne enculade, excellent pour se mettre en forme, n’est-ce pas ? Signe qu’il n’a pas remarqué l’intrusion. André ne dit ni oui, ni non. Cela ne le concerne plus. Demain, il risque fort de ne plus être là. Il remonte slip et pantalon et s’installe sur son siège. — Tu n’aurais pas quelque chose à boire ? André fait un signe de tête vers un placard. Le garçon se lève. Il se verse un verre de cognac qu’il siffle. — Fameux ! Tu en veux ? Sans attendre la réponse il remplit le verre de nouveau et le donne à André. Celui-ci le vide d’un trait. — On peut dire que tu en avais besoin ! Il referme le placard. — Bon, c’est pas tout ça, tu me donnes pas un peu de travail ? André pousse deux dossiers. — Tout ça ? Un regard noir le dissuade de refuser. — Bon, bon, ça va, je vais les étudier tes cas d’école. Les documents sous le bras, il quitte le bureau. André fixe, les yeux vagues, la porte qui se referme. Un profond soupir soulève ses épaules. Que va penser Jérôme ? Adieu la place enviée par tous ses collègues ! Adieu les tendres têtes à têtes avec les stagiaires… Il le regrettera ce bureau, la secrétaire et même Jérôme qui jusqu’ici était un associé plein de prévenance. Sûr il va le forcer à lui vendre à vil prix ses parts de la société ! Pourvu qu’en plus il ne détruise pas sa réputation sur la place ! Sinon comment trouver du travail après ? Sera-t-il obligé de quitter la ville, voire de s’expatrier ? Que dirons Odile et Martine ? Ne vont-elles pas le quitter ? La sonnerie de l’interphone interrompt ces sombres pensées. — Oui Antoinette ? — Jérôme demande que vous passiez à son bureau. — Bien, j’arrive. Il ne perd pas de temps l’associé ! Bah ! Autant crever l’abcès tout de suite. Il se lève avec l’entrain d’un condamné conduit à l’échafaud…
— Entrez ! André pousse la porte du bureau de Jérôme. — Ah ! C’est toi ! Ferme le verrou s’il te plait. (« Ce que j’aurais du faire tout à l’heure »), pense André. Celui qu’il désigne encore comme son associé se lève à son approche et l’invite à s’installer sur le canapé. — Merci de venir si vite. — Oh de rien. — Que veux-tu boire ? Un whisky ? André acquiesce d’un hochement de tête, surpris de la prévenance. Veut-il le saouler pour faire passer la pilule ? Les deux hommes côte à côte sirotent en silence leur boisson. Jérôme repose son verre. — Tu sais tout à l’heure, je ne voulais pas te déranger. Je ne savais pas que tu étais occupé… Le mot choisi par Jérôme fait ricaner André : C’est bien ça il était o-cul-pé ! — …J’espère que tu ne m’en veux pas ! André arrive à taire sa surprise d’entendre Jérôme s’excuser ! — Tu sais y faire toi avec les jeunes, poursuit ce dernier. André ne se doutait pas que d’être enculé atteste de son savoir faire ! Jérôme pose la main sur la cuisse de son voisin. — Je t’envie… Un doute s’insinue dans le cerveau d’André. Il semble qu’il ne soit pas question de le virer. Est-ce que par hasard… ? La main qui remonte sur la cuisse apporte la réponse. C’est ça ! Jérôme est homo ! Et l’ayant découvert en fâcheuse posture avec Luc, en a déduit que son associé est du même bord ! André s’en défend : Ce ne sont pas les hommes qui l’attirent mais les jeunes… Des deux sexes ! Mais il doit s’avouer qu’aujourd’hui les circonstances sont contre lui ! Il ricane en silence. Les longs tête à tête entre Jérôme et Michel prennent une autre signification. Dire qu’il pensait que ces deux là travaillaient ! — Tu sais, au fond je ne suis pas mécontent de t’avoir surpris, cela me donne le courage de te parler. Je me sens plus à l’aise avec toi qu’avec Michel, il est si jeune. Jeune ce presque quadragénaire ? Ce n’est pas l’avis d’André qui préfère des tendrons de l’âge de Joseph ou Annie. La main atteint le sexe. Une brusque bouffée de plaisir enveloppe l’avocat qui rougit de sentir la verge se déployer en souhaitant que Jérôme s’en aperçoive pas, et prenne cette manifestation de plaisir pour un encouragement. Les doigts tâtent la protubérance qui réagit par de petits soubresauts involontaires. — Oh ! Merci de me comprendre. Le pouce et l’index n’hésitent pas pour descendre la fermeture éclair de la braguette. André regarde comme étranger à la scène, la main farfouiller doucement dans le slip pour extraire la verge en pensant qu’il serait loin d’être si habile. La délicatesse des gestes de Jérôme le surprend et le désarme. Comment se révolter contre un être si doux ? Comment cela va-t-il finir ? Que va demander Jérôme ? L’enculer ou se faire enculer ? André préfèrerait la première solution. Cela ne le tente pas de s’enfoncer dans un cul flétri. La sonnerie de l’interphone interrompt la caresse. — Excuse-moi. Jérôme retourne à son bureau. — J’avais demandé de ne pas être dérangé… Ah oui ! J’avais oublié… Faites les patienter Antoinette, je les prends dans quelques minutes… Je te demande pardon, mais je dois recevoir ces clients, s’excuse-t-il auprès de son associé qui se lève du canapé. — Pas de problème, je sais ce que c’est. Jérôme le regarde d’un air de chien battu. — Est-ce que nous… Euh… Tu ne voudrais pas continuer ce… Euh… Cette conversation plus tard ? André réfléchit. La proposition d’entamer une relation intime est explicite. Il ne trouve pas d’arguments pour refuser sans vexer son associé, si touchant dans sa requête. Mais est-ce prudent dans le cadre restreint du cabinet ? Cela ne va-t-il pas créer des problèmes ? André soupire, il est bien tard pour se poser ces questions, le mal est fait, si mal il y a. — Je propose de faire notre réunion hebdomadaire ici au lieu d’aller au restaurant mercredi prochain. On commanderait un en-cas chez le traiteur du coin. — Excellente idée, approuve Jérôme que le silence inquiétait. Tu peux dire à Antoinette d’introduire mes clients ? André se dirige vers la porte. — Tu sors comme ça ? Il suit le regard moqueur de Jérôme. Son sexe dépasse de la braguette ouverte. Il rougit et referme son attirail avant de quitter la pièce.
A suivre…
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