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Les mémoires de Jonathan

Chapitre 2

Tous ont des secrets

Divers
Un faisceau de lumière pénètre la pièce, me réveillant au passage. Il n’est que huit heures ? La nuit fut agitée. J’ai encore rêvé d’elle. Ô ma bien-aimée Marie ! Tu me rends visite chaque nuit, la mélancolie me couvre telle une draperie d’hiver, m’emmitouflant de sa chaleur suffocante et pourtant si apaisante. Je ne me sens plus seul.
On frappe à la porte. Je me lève et vais répondre. Une jeune femme se tient devant moi. Je crois la connaître. Mais oui, c’est Julie, la fille de Réjean, le frère de ma mère. Ma petite cousine de 21 ans que je n’avais revus depuis sept ans environ. Elle me dévisage et sourit. Pourquoi sourit-elle ? Je suis décoiffé ou quoi ? Normal, je viens tout juste de me réveiller.
— Ta mère te fait demander dès que tu pourras la rejoindre.
— Dis-lui que j’arrive.
— Ok.
Elle fait demi-tour et s’en va. J’ai cru remarquer qu’elle me regardait bizarrement avant de partir. Je n’y prête pas plus attention et vais m’habiller. En scrutant la pièce des yeux, je remarque que mon oncle m’a installé dans une grande pièce. Je n’y avais pas été plus attentif hier, étant trop épuisé. Mais là ? Un très grand lit, une énorme penderie, une salle de bain immense avec un bain-tourbillon ainsi que tout le nécessaire. En gros, la chambre devait servir à un couple au départ. Je crois que je vais devoir céder la chambre à d’autres, à leur arrivée imminente.
J’arrive devant le miroir de la commode et je remarque la réponse à ma question de tout à l’heure. Je ne porte qu’un boxer. Ça doit être pour ça que Julie me regardait d’une drôle de façon... À moins que ce ne soit dû à mon érection matinale ou mes abdos misent en évidence par un manque de chandail. Trêve de monologue, je m’habille, prends mon médoc, me brosse les dents et sors voir ma mère sur la terrasse, derrière le manoir.
— Vous vouliez me parler mère ?... Et oui, dans ma famille, on nous éduque à vouvoyer nos parents, ou tout du moins les miens l’ont fait.
— Jonathan !... Elle me fait la bise. Ton oncle a demandé à te voir.
— Ne serait-ce ton fils Susanne ?
— Oui.
— Tu es bel homme Jonathan. Fais gaffe aux femmes ou sinon tu te feras dévorer tout cru.
— Jonathan, voici Elena, la femme de ton oncle. Elle aime bien rigoler.

— Ravie de faire ta connaissance.
— Mon plaisir, lui dis-je tout en lui baisant la main. Savez-vous où est mon oncle ?
— Il est parti vers les jardins. Ceux à l’autre bout du labyrinthe de cèdres, répond Elena. Et tu sais, tu peux me tutoyer. Nous avons presque le même âge.
— C’est noté. Père n’est pas avec vous, mère ?
— Non, Bernard lui a demandé d’aller chercher des membres de la famille qui arrivent par le TGV. Il sera surement de retour vers midi... Aller file, ne fait pas attendre ton oncle.
— Mesdames, dis-je en affichant une révérence.
Elles sourient et rient de bon cœur. En m’éloignant, j’entends subtilement ma tante questionner ma mère au sujet de ma vie amoureuse. Je suis trop loin pour entendre clairement la réponse. Je me dirige vers le jardin de fleurs et j’aperçois mon oncle. À mon arrivée, il me salue d’une poigne de fer virile à laquelle je réponds.
— Parlez-moi de ça, une poigne forte pour un homme tout en muscle.
— N’exagérez pas mon oncle, vous êtes plus costaud que moi.
— Appelle-moi Bernard et dis-moi tu. Et c’est vrai que je suis musclé mais tu l’es aussi. J’en conn... Non, laisse tomber.
— Tu voulais me parler surement pour me dire que je dois libérer la chambre non ?
— Pas du tout, garde-la tout le temps que tu resteras parmi nous. Non, je voulais te parler d’autre chose. Ta mère m’a dit pour ta compagne. Je sais ce que tu traverses en ce moment, je suis passé par là également. Tu vois la vallée là-bas ? C’est le cimetière. C’est là que ma femme Lauraine est enterrée. C’est... C’était la mère de ma fille.
— Mes condoléances.
— Elle est morte il y a deux ans de cela. Un beau jour, alors que je ruminais pour la mille et unième fois le vide qui s’était formé en moi lorsque j’ai perdu ma moitié, j’ai levé les yeux pour je ne sais quelle raison. Ils se sont posés sur une lumière, Elena. À ce moment, j’ai su que je n’aurais plus à vivre seul, que la vie m’offrait la possibilité de ne plus faire mon deuil seul. Que je pourrais continuer à avancer. C’est ce que Lauraine aurait voulu.
-... Je comprends. Je crois que tu as été chanceux en un sens de trouver une autre personne à aimer comme tu as aimé Lauraine.
— Ce n’est pas exactement ça. J’ai aimé Lauraine d’une certaine façon et j’aime Elena d’une autre façon. Même si ces deux façons sont similaires, elles n’en restent pas moins distinguables. Car Elena est différente de Lauraine sur certains points et similaire sur d’autres. J’aimerai toujours Lauraine, et Elena le sait, mais j’ai fait mon deuil... Voilà, c’est ce que j’avais à te dire. Il ne faut pas rester accroché au passé car il nous détruit. Il faut aller de l’avant et vivre pour ceux dont nous chérissons la mémoire, et pour nos proches. Car crois-moi, il fut un temps où je m’étais laissé détruire par le passé. Ça ne nous apporte rien de bon hormis la douleur. Le passé, quoique merveilleux, reste le passé. Le futur est devant nous. Je sais que cette phrase est cliché mais elle dit vrai.
-... Je... Tu as raison mais c’est difficile de ne pas regarder derrière soi.
— Peut-être te faut-il un peu plus de temps après tout... Viens, nous allons faire un peu de mécanique. Tu n’as rien contre ?
— Non. J’aime bien.
— Moi ça me détend et j’en oublie la douleur un moment.
Sur ce, nous nous dirigeons vers le garage où mon oncle range ses voitures fétiches.
Après un certain temps à bidouiller sur l’une des voitures, nous rentrons au manoir afin de prendre une bonne douche méritée. Il est vrai que le travail m’a beaucoup aidé à oublier momentanément ma peine. À cet instant, je ne sais ce qui me prend mais une folle envie d’évacuer le trop-plein de chagrin qui sommeille en moi m’envahit. Pendant que je m’affaire à faire retomber la pression dans mon bas ventre, j’ai comme l’impression de ne plus être seul. Marie m’accompagne pensé-je. Après mon affaire faite, je sors de la douche et me sèche. J’avance vers la porte pour sortir de la salle de bain quand j’entends une porte se fermer. Bernard doit avoir fini lui aussi sa douche. Une fois habillé, je franchis le seuil de ma chambre.
Comme l’heure affiche bientôt midi, nous nous attablons dehors, à la table de pique-nique sur la terrasse arrière. Des grillades nous sont offertes et je vois que Bernard a un grand appétit. Julie, quant à elle, s’assoit à mes côtés pour discuter. Bref, tout ce petit monde aux alentours me rappelle à quel point notre famille est importante et solidaire.
— As-tu déjà rencontré Lily-Rose ? Me demande Julie.
— Non, qui est-ce ?
— Oh, tu manques quelque chose. C’est une belle fille très cultivée. Elle te plairait j’en suis sûr.
— Ça ne répond pas à ma question.
— Bon et bien ce n’est nul autre que la fille de Bernard.
Soudain, je prête à ses propos une oreille plus attentive. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur elle. J’interroge Julie au sujet de cette mystérieuse grande cousine. J’apprends entre autres qu’elle est esthéticienne, qu’elle a de longs cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus. Julie me décrit sa cousine comme s’il s’agissait de sa petite amie. Je lui en fais la remarque discrètement, ne voulant la froisser ni attirer l’attention des autres convives sur notre conversation. Sa réponse m’étonna. En effet, elle m’avoua être lesbienne et avoir eu plus d’une relation intime avec sa cousine. Elle déclare que Lily-Rose aime les femmes. Ouf, je me suis fait des films pour rien alors. Je croyais qu’elle me voulait quelque chose en particulier lorsque Bernard m’informa de l’impatience de sa fille à me rencontrer. Quelque chose de malsain. J’ai donc mal interprété sa phrase. Mais tout de même, Julie, bien que majeure, a une liberté sexuelle que je ne crois plus avoir depuis un moment déjà. Le souvenir de ma femme me hante encore. Je ne crois pas être en mesure de m’ouvrir à une quelconque relation, et je crois ne plus l’être à nouveau.
Julie, peu pudique, me narre quelques-unes de ses expériences en détail, comment elle se sentait seule en venant ici et comment Lily-Rose fut solidaire à ses ennuis. Elle me décrit comment sa cousine débuta un jeu de séduction qui ne lui déplut pas. Elle m’avoua même la dextérité buccale presque légendaire de son amante passagère. Sur cette dernière entrée, je reste perplexe. Elle y est allée un peu fort mais je crois saisir l’essentiel, Lily-Rose est une bonne amante à ses yeux. Plus encore comme brouteuse de minou. Décidément, Julie n’est pas gênée pour deux francs.Malgré tout, je ne sais pourquoi, mais à l’évocation de cette pensée, mon corps réagit tout seul et mon sexe se met à grossir. Gêné, je n’ose plus regarder Julie en face.
................
Vers 14h00, mon père arrive de la gare avec le reste des membres de notre famille. À cet instant, je me suis occupé à vagabonder dans mes pensées, ressassant les beaux moments passés avec Marie, ma défunte femme. Je m’exile de la terrasse et déambule dans le grand jardin de mon oncle, parcourant le labyrinthe, jusqu’à ce que je me rende compte que je suis perdu. J’essaie en vain de me sortir de cet endroit mais peine perdue.
Tout à coup, j’entends un bruit derrière moi. C’est Elena, ma tante par alliance.

— Bonjour Jonathan. Que fais-tu ici ?
— Bonjour ma tante. J’étais dans mes pensées quand je me suis aperçu de ma position. Je me suis égaré.
— Éh bien, cela va nous donner un peu l’occasion de discuter tranquillement. Nous n’avons eu la chance de faire plus ample connaissance, me dit-elle en s’avançant de manière féline et sensuelle.
— Ehh, oui... Eh, que voulez-vous dire ? Je recule d’un pas.
— Nan, je t’ai dit de me tutoyer. Je ne suis pas vieille. Je veux te parler de ta cousine Julie.
Ouf, un autre mal entendu évité. Je ne sais pas pourquoi mais depuis que je suis ici, j’ai l’impression étrange que toutes les femmes de ma famille sont obsédées sexuellement parlant. Il faut que je me ressaisie car à force de croire à de pareilles sornettes, je vais m’induire en erreur et crier au loup inutilement, faisant de moi la risée de mes pairs. Foutue insomnie qui dérègle mon corps, mes sens, mes pensées et ma perception depuis un moment déjà. La nuit que j’ai passée à dormir n’a pas suffi à régler le problème. Il faut avouer que je ne suis pas ma prescription à la lettre, m’adonnant ainsi à des rêves apaisants où je retrouve ma chère Marie, lorsque je tombe de sommeil.
— D’accord ! Alors, qu’a-t-elle fait Julie ?
— Eh bien, comme tu dois t’en douter, elle semble t’apprécier grandement.
— Oui, moi aussi d’ailleurs. Je l’aime bien cette fille.
— Eh... Je crois que tu ne m’as pas bien comprise. Tu l’attires... Sexuellement.
— Ah ah, je ne crois pas. Elle ne s’intéresse pas aux gars.
— Moi je t’assure que si. Elle t’a reluquée alors que tu étais sous la douche.
Mais... C’était donc ça le coup de porte qui claque. Je croyais que c’était mon oncle qui venait de sortir de la douche. Alors comme ça, Julie m’espionne sous la douche... Oh non, ça veut dire qu’elle m’a vue en train de me masturber... Quelle honte. Je ne pourrai plus la regarder en face... Non, attends, c’est moi la victime, c’est à elle d’être gênée de sa conduite.
— Alors, elle n’est pas lesbienne ?
— Non, ou plutôt oui.
— Eh, ce n’est pas clair.
— En fait, elle est bisexuelle. Donc, voir un aussi beau mec que toi... Normal qu’elle veuille en voir plus, et te connaître, dit-elle en s’approchant.

Je remarque son stratagème et lui parle aussitôt de l’amour que j’ai pour ma femme décédée, espérant la faire revenir à de bons sens. Ce fut gagné assez vite. Elle fut troublée par mes propos et me raccompagna jusqu’à l’entrée du labyrinthe. De cet endroit, je regagne ma chambre rapidement, m’enfermant dans cette dernière. Ai-je tout imaginé encore une fois ou est-ce qu’Elena m’a fait du rentre-dedans ? Je ne sais plus. Je prends cette fois de puissants somnifères qui me font sombrer, au bout d’un moment, dans un sommeil profond. J’en ai tellement besoin, ayant un trouble évident de la perception dû à un manque de repos.
Marie, elle est là. Elle me sourit, elle ne fait que me sourire. Ses lèvres se rapprochent de moi, descendent dans mon cou, offrent de multiples baisers sur ma veine jugulaire, s’abaissent et parcourent mon torse, pour finir par se poser sur mon bas ventre. Elle offre de doux baisers sur le tissu de mon pantalon. Oh, Marie ! Ça fait si longtemps. Ma douce joue de sa langue divinement, mouille le devant de mon pantalon et laisse un rond de salive à l’endroit où se trouve mon sexe. Soudain, ses dents agrippent la fermeture éclair et l’abaissent.
Sa main plonge à l’intérieur de mon pantalon et empoigne mon membre, devenu grand par son traitement excitant. Une goutte perle déjà à l’entrée du méat, aussitôt elle disparaît. Sa langue entame un balai dont elle seule en connait les pas. J’ai l’impression que c’est nouveau. Un nouveau traitement. Voilà à quel point notre amour est grand, elle me fait des choses nouvelles. Ce long moment passé l’un sans l’autre l’a sans doute stimulée intérieurement.
Elle retire sa langue et l’installe à nouveau en place. Cette fois, elle y va plus subtilement, comme si c’était sa première fois. La coquine veut jouer avec moi. J’apprécie tout autant sa façon de faire que la précédente. C’est différent et je peux me contenir un peu mieux. Un peu, c’est le cas de le dire car je ne tiens pas longtemps. Je me déverse à grand flot dans la gorge de ma Marie bien-aimée.
Je me réveille en sursaut une minute plus tard. Un rêve, ce n’était qu’un rêve. Je constate que mon pantalon est trempé de je ne sais quoi. Pourtant, mon sexe est bien propre. J’inspecte la porte, nickel, elle est verrouillée. Je décide de dormir nu, ne sachant toujours pas pourquoi mon pantalon est mouillé. Plus tard dans la nuit, je fais le même type de rêve érotique sauf que Marie a une dextérité et un talent bien au-delà du rêve que j’avais fait plus tôt. C’est mille fois meilleur. Cette fois, Marie est montée sur mon torse et s’est empalée toute seule sur mon pénis. Elle me chevauche telle une mort de fin. La gaine de son vagin est très étroite, il enserre mon bâton d’amour si fort qu’il m’empêche de venir de suite. Elle se retire et s’empale à nouveau. Bien que c’est familier d’il y a un instant, c’est aussi différent. Une odeur subtile de sexe flotte dans l’air. Cette odeur s’estompe aussitôt par le parfum enivrant de la rose que dégage ma chérie. Cette fois, Marie y va plus doucement. Notre coït dure plus de dix minutes, la faisant jouir deux fois. Ce qu’elle est réceptive ce soir. J’aimerais la lécher mais elle semble vouloir demeurer où elle est.
Une fois encore, il ne me faut pas beaucoup de temps pour éjaculer, tout de suite après sa deuxième jouissance. Et une fois encore, je me réveille une minute plus tard et je ne comprends pas pourquoi le drap ne cache plus mon corps et pourquoi mon sexe est humide. La serrure est pourtant verrouillée. Je mets ça sur la cause du rêve. L’excitation voilà tout. C’est du pré-sperme qui perle au bout de mon pénis ? Ça explique tout. Je dors à nouveau et ne fais plus aucun rêve de la nuit.
Le lendemain matin, je me réveille de bonne humeur, frais et dispo. Je m’habille et sors de ma chambre. Les autres ne se lèvent que plus tard. Bernard est le premier à se lever et m’informe qu’ils ont tous abusé de l’alcool hier, beaucoup trop selon ses dires. Lui aussi, il a drôlement mal à la tête.
Eh bien, la journée commence bien.
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