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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 2

Divers
2 - La surprise
Je suis toute enthousiasmée à l’idée de l’ouverture de mon futur magasin. J’ai des idées précises à son sujet, je veux qu’il soit à proximité du centre-ville, bien situé, donc, avec une vitrine et surtout une arrière-boutique importante car il me faut de la place.
J’ai déjà visité plusieurs endroits, mais aucun ne me satisfait.
Finalement, j’ai un coup de cœur pour un ancien magasin abandonné, situé juste comme je le désire. Il m’a été recommandé par un agent immobilier que connaît mon amie Nadine. Il me l’a fait visiter. J’ai pris la précaution d’emporter avec moi mon appareil photo 6 x 6, un Yashica Mat 124, que m’a offert mon parrain, le père de Nadine.
Je fais donc quelques clichés en noir-et-blanc. Comme Nadine, je développe moi-même ses photos. Nous avons appris à le faire ensemble au club photo du lycée. Nadine a monté dans sa maison, au sous-sol, un petit coin labo avec cuvettes de développement, agrandisseur, etc.. Je n’ai plus rien mais elle ne refusera pas de m’aider. Je suis sûre que ces photos, une fois tirées, m’aideront à agencer mentalement son futur magasin.
Ce jour-là, donc, je rentre toute guillerette chez moi. J’ai mon sac en bandoulière, mon appareil photo à la main. Je mets la clé dans la serrure puis j’ouvre la porte d’entrée. Juste à cet instant, j’entends du bruit à l’étage.
Je ne suis pas peureuse, mais par prudence je serre son appareil photo le plus fort possible. Comme il est lourd, je sais que je pourrai m’en servir comme d’une arme, si je dois me défendre. Je me déchausse et je monte doucement l’escalier en direction du bruit.
Soudain, je me fige : il n’y a a pas de doute, deux personnes font l’amour dans ma chambre conjugale. J’arme mon appareil photo à tout hasard, puis je m’approche à pas de loup de la porte de la chambre, restée entrouverte.Ce que je vois me saisit : mon mari, nu, allongé sur le lit, est chevauché par une gamine blonde aux cheveux longs, selon moi tout juste majeure - et encore ! Évidemment, elle est toute aussi nue que lui. Elle jouit en criant :— Oui, mon chéri ! Tu m’as bien fait jouir pour notre troisième anniversaire.Et Georges de répondre :— Trois ans avec toi, ça se fête. Ça s’arrose, même !Il finit d’éjaculer dans le sexe de la fille.A cet instant, je m’encadre dans la porte et je termine ma pellicule en prenant plusieurs photos de l’accouplement. Je crie à Georges:— Espèce de salaud! Et tu me fais croire que tu travailles alors que tu couches avec cette petit pute? Et toi, salope, tu es majeure, au moins?Surpris, ahuris même, les deux complices n’ont pas le temps de réagir. Après avoir menacé :— Vous aurez de mes nouvelles tous les deux.Je descends l’escalier en courant, remets mes chaussures, referme la porte de la maison à clé. Je monte dans ma vieille 2CV et je vais directement chez Nadine. Heureusement que je connais le trajet par cœur, ma voiture aussi, je crois. Je ne vois qu’à travers un brouillard flou provoqué par mes larmes. Je n’arrête pas de penser:— Le salaud! le salaud! Et moi qui le croyais en Allemagne chez ses patrons!
Nadine me voit arriver en larmes, mon sac et mon appareil photo à la main. Elle me demande :— Qu’est-ce qui se passe, ma chérie ?Je m’effondre sur une chaise, près de la table de la cuisine. Nadine s’assied près de moi. Je lui relate la scène à laquelle j’ai assisté et ce que j’ai entendu.Avec un geste très tendre, Nadine pose sa main sur mes cheveux et me dit:— Écoute, tu peux rester ici aussi longtemps que tu le voudras. Tu n’as qu’à aller chercher quelques affaires chez toi, je t’accompagnerai si tu veux. — Merci, Nadine. Je veux me séparer le plus vite possible de ce salaud. Je vais aller voir Rarrain.Nadine sourit en entendant ce petit nom affectueux que j’ai toujours donné à son père, lorsque je ne savais pas encore prononcer le mot « Parrain ». Elle me dit que ça ne pouvait pas mieux tomber, puisque son père est avocat. Elle prend rapidement une décision.— Je vais téléphoner à Charles, pour qu’il vienne s’occuper des enfants. Après, je t’accompagne chez papa, mais je vais d’abord voir s’il peut nous recevoir.
Il faut dire que nous avons toutes les deux l’habitude des décisions rapidement prises. Quelques instants plus tard, Charles revient chez lui, juste pour nous voir disparaître. Nous nous embrassons et Nadine lui dit :— Je t’expliquerai plus tard. J’emmène Sylvie chez papa. Elle a besoin d’un avocat.
Quelques instants plus plus tard, nous sommes dans le bureau du père de Nadine. Il est effaré de mon état. Je lui explique la situation. Je lui apprends même que j’ai pris des photos, Rarrain estime que ça peut être intéressant. Il va prendre mon dossier de divorce en mains. D’après lui je ne peux que gagner. Il trouve inqualifiable la conduite de Georges. Nadine lui apprend qu’en arrivant chez elle, nous allons développer les photos que j’ai prises. Je crois qu’il doit y en avoir quatre, puisqu’il me semble que j’avais fait huit photos de mon futur magasin, mais je ne suis plus très sûre tellement je suis bouleversée. Rarrain estime que ce sera une preuve suffisante pour témoigner de la duplicité de Georges. Il me demande de ne pas m’inquiéter pour ses honoraires, il ne veut pas me laisser dans l’état où je suis. Je le remercie puis nous retournons chez Nadine.
Là, nous retrouvons Charles, à qui nous expliquons la situation. Il se dit prêt à aller « démolir ce salaud de Georges », en rappelant aux deux femmes qu’il a pratiqué la boxe et l’haltérophilie en universitaire et qu’il n’a jamais trop aimé « ce fainéant de Georges qui se la coulait douce ». Nous devons le calmer en lui rappelant que, s’il fait un geste à l’encontre de Georges ou de sa maîtresse, tout retombera sur mes épaules. (à suivre)
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