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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 3

Divers
3 - Une soirée éprouvante.
Pendant que Charles, qui adore faire la cuisine, prépare le repas avec l’aide de ses deux fils, en fait en les gardant, parce qu’ils sont encore un peu jeunes pour réellement l’aider, Nadine et moi allons dans le petit laboratoire photo qu’elle a installé dans son sous-sol. Nous préparons ensemble tout le matériel nécessaire, Nadine introduit précautionneusement mon film dans la cuve de développement, puis nous nous livrons ensemble aux opérations de développement et de fixage du film. Après un bon quart d’heure, nous préparons les trois cuvettes avec le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur, puis, à l’aide de l’agrandisseur de Nadine, nous tirons chaque photo de la pellicule.
Sans surprise, nous constatons que les huit premières sont bien des clichés de mon futur magasin Les quatre dernières, elles, font ressortir sans ambiguïté les activités extra-conjugales de mon mari. Nadine me fait remarquer : — Regarde, Sylvie ! Sur la première photo, on les voit bien emboîtés l’un dans l’autre, mais sur la deuxième, la petite salope fait sortir un morceau du sexe de ton mari, comme sur la troisième. Sur la quatrième, on voit le sperme de ton mari qui s’écoule de son vagin.— Tu sais, je ne l’ai pas fait exprès, c’est parce que je suis arrivée à ce moment-là !
Je me mets à pleurer. Dans le petit local inconfortables aux odeurs de produits chimiques, Nadine, pourtant plus petite que moi, me prend dans ses bras et me murmure :— Courage, ma chérie! Tu vas t’en sortir. Nous allons t’aider, Charles et moi.
Nous faisons plusieurs tirages des quatre clichés, des petits, en 9 x 13, pour Rarrain et la justice. Nadine insiste pour me tirer toutes les photos en 30 x 40 cm, le tout sur papier Ilford comme nous en avons l’habitude.
Une fois les photos prêtes, elle met les quatre grandes du « forfait de ton mari », comme elle précise, dans une enveloppe et me les donne en disant:— Tiens, ma chérie, ce n’est pas pour que tu aies un souvenir, mais pour que tu voies de plus près à quoi ressemble cette peste qui t’as pris ton mari.— Je pense que tu vas préférer ces photos-là, me dit-elle en me montrant celles de mon futur magasin.— Tu sais Nadine, je me demande si ça ne va pas rester qu’un projet en l’air.— Ne t’inquiète pas, ma chérie, tu l’auras ton magasin, je le sens! Et tu sais que, pour toi, je ne me suis jamais trompée.Et elle ponctue ses paroles d’une petit baiser sur la bouche, comme nous le faisons depuis toujours.
J’ai eu envie de tout déchirer, mais à la réflexion je les conserve.
Nous allons retrouver Charles dans la cuisine, après un passage par la chambre d’amis que Nadine me donne et où je dépose les photos. Je croyais que le repas serait morne, il n’en est rien. Visiblement, Charles et Nadine veulent me faire oublier tout ça. Mon filleul veut à toute force manger en étant sur mes genoux, ce que ses parents lui ont toujours interdit, mais sa maman, pour une fois, accepte en lui précisant bien que c’est une occasion exceptionnelle. Il est heureux et moi aussi, parce que je sens cette petite vie toute chaude contre moi.
Lorsque nous avons fini le repas, Charles nous invite à boire un petit digestif. Je refuse et Nadine aussi. Je m’isole avec mon amie et lui confie que je n’ai rien, pas d’affaire de toilette, pas de trousse de maquillage, je m’en sers peu mais quand même, pas de vêtements ni de dessous de rechange.
Elle objecte que ça n’a pas d’importance, que nous allons bien trouver quelque chose dans son armoire. Nous quittons Charles et elle lui explique ce que nous allons faire ; il rit un peu et continue à siroter son cognac en lisant un livre.
Nadine et moi allons dans leur chambre et elle me prête quelques affaires, qui ne sont pas trop à ma taille (je mesure 1,75 m, elle fait presque 15 cm de moins que moi) mais qui suffiront bien pour une journée. Je lui confie que je vais me coucher nue, j’ai l’habitude. Elle me sourit et me dit qu’elle aussi, surtout qu’avec Charles, il faut qu’elle soit « toujours prête », comme les scouts, achève-t-elle en riant.
Dans la conversation, je reconnais que ça me manque un peu. Elle me dit que j’aurais mieux fait de prendre un amant, au lieu d’attendre les « retours du guerrier » alors qu’il me trompe depuis trois ans!
Nous retournons voir Charles et je fais part à mes deux amis de mon intention d’aller dormir.
En compagnie de Nadine, je vais border mon filleul et je l’embrasse, ainsi que son frère, puis nous nous souhaitons tous les trois une bonne nuit. (à suivre)
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