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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 8

Divers
8 - L’anniversaire de Nadine.
Deux jours après, ce fut « le grand jour », comme je l’ai dit à Nadine.
Je suis arrivée bien longtemps avant tout le monde, au volant de ma 2 CV, parée comme une reine. C’était le tout début de l’après-midi. Pour mon amie, j’avais fait un effort de toilette. Ma robe noire, très simple, n’aurait pourtant pas déparé dans une soirée mondaine habillée. En-dessous, juste pour me faire plaisir, j’avais mis un ensemble que je jugeais érotique en diable et qui constituait la première parure que je présenterai à mes futures clientes, soutien-gorge et slip noirs assortis, avec beaucoup de dentelle transparente, porte-jarretelles minimaliste noir également en dentelle, et bien entendu des bas noirs ultra fins. Pour l’occasion, je me suis équipée d’une paire de chaussures à talons haut, qui devaient porter ma taille au-delà du mètre quatre-vingt.Lorsqu’ils m’ont vu sortir de ma 2CV, Charles et Nadine ont ouvert de grands yeux. Pourtant, elle aussi était vêtue d’une manière raffinée, avec une robe toute blanche, contrastant ainsi parfaitement avec la mienne, des chaussures à talons à peu près aussi hauts que les miens, ce qui la grandissait mais laissait intacte notre différence de taille. Charles avait mis un costume de grand faiseur qui lui allait à merveille tout en faisant ressortir son allure virile et sa grande taille (Charles mesure un mètre quatre-vingt huit). Ils m’embrassèrent et Nadine me murmura à l’oreille:— Ma chérie, je veux bien être pendue si tu ne finis pas la soirée dans les bras d’un homme qui te conviendra.Je lui ai répondu, d’un air un peu triste:— Nadine, tu sais très bien que je ne crois plus à ça.— Tu sais bien, ma chérie, qu’il ne faut jamais dire: « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ». Allez viens, nous avons encore des tas de choses à faire, j’ai surtout à te rappeler au bon souvenir d’un tas de personnes, dont des femmes qui pourront devenir tes futures clientes.— Merci, Nadine, c’est très gentil!— Écoute, ma chérie, si moi je ne m’occupe pas de toi, qui le fera?Finalement, nous avons passé une bonne partie de l’après-midi à papoter, tout en accueillant les invités qui arrivaient tantôt en couple, tantôt en véritable famille de cinq ou six personnes, avec des cadeaux pour mon amie.Je connaissais à peu près tout le monde et Nadine, après avoir remercié pour son cadeau, n’arrêtait pas de vanter mon futur magasin. Quelques femmes se sont dites très intéressées et m’ont demandé des renseignements que je leur ai fourni le plus simplement du monde.
Vers dix-huit heures, je m’entretenais avec une future cliente, que nous avions connue, Nadine et moi, au Lycée, mais qui était un peu plus âgée que nous, elle passait le Bac alors que nous entrions en seconde.Nous avions une conversation des plus passionnantes au cours de laquelle elle m’a appris qu’elle adorait les dessous et qu’elle serait probablement ma première et meilleure cliente.Nous avons été interrompues par une voix masculine chaude, dont le timbre m’a fait vibrer, qui nous a demandé:— Excusez-moi, Mesdames, d’oser vous interrompre. Je cherche ma cousine Nadine.Je me suis tourné vers lui. Devant moi, il y avait un homme d’un peu plus d’un mètre quatre-vingt dix probablement, puisque j’estimais qu’il était un peu plus grand que Charles ou que mon ex-mari. Brun, les yeux noirs, il était très beau et un léger hâle faisait ressortir la perfection de sa peau. Son costume sentait le luxe. On aurait dit une gravure de mode.
Je l’ai fixé dans les yeux et je m’apprêtais à lui répondre que je pouvais le conduire à mon amie quand il a déclaré, de sa voix ensorceleuse à mes oreilles:— Grande, brune, très belle avec de magnifiques yeux violets, vous êtes certainement Sylvie. Nadine a été en-dessous de la réalité en vous décrivant.Je ne savais pas quoi répondre. Mon interlocutrice, avec un petit rire de gorge, répondit pour moi:— Vous ne vous êtes pas trompé, Monsieur, c’est bien Sylvie.
Ces quelques secondes d’interruption m’ont permis de reprendre mes esprits. Je lui ai rétorqué:— Vous, je suppose que vous êtes Marc?— En effet, Sylvie... vous permettez que je vous appelle Sylvie?— Volontiers, Marc!— Merci.— Excusez-moi, chère amie. Venez avec moi, Marc.Nous avions un joli trajet à faire dans le parc avant de rejoindre mon amie. J’ai entendu des murmures plus ou moins discrets sur notre passage, jusqu’à ce qu’une dame d’un certain âge, qui en fait était la mère de mon interlocutrice de tout à l’heure, murmure à sa voisine:— Regardez, Cécile! Quel beau couple!Je me suis senti rougir alors que lui, qui avait entendu aussi bien que moi, a simplement souri.Fort heureusement, nous approchions. Je l’ai mis en face de Nadine, qui me regardait venir, un petit sourire aux lèvres. Il l’a embrassée, a salué Charles puis a donné le gros paquet qu’il tenait en disant à Nadine:— C’est pour toi, de la part de ma belle-mère et aussi de la mienne.Elle l’a remercié et, avant même de déballer son cadeau, m’a murmuré à l’oreille:— Je vois que le charme du séducteur t’a frappé. Alors, il est à ton goût? Il le faut, parce que c’est lui que je t’ai désigné comme voisin de table, juste en face de moi.
J’ai été stupéfaite. Charles, Nadine et moi avions fait le plan de la table ensemble, et je savais que je devais avoir comme voisin d’un côté un marchand de bien immobiliers, celui à qui j’avais acheté mon magasin, en fait et, de l’autre un gros marchand de vins et spiritueux. J’ai eu la sensation qu’elle venait de me faire tomber dans un piège.
S’adressant à Marc, elle dit d’une voix plus forte:— Je disais à Sylvie que Charles et moi vous avons placés tous les deux côte à côte. Vous pourrez ainsi faire connaissance plus rapidement. Et je te signale qu’elle pratique couramment l’anglais... alors, évite le genre de plaisanterie que tu as fait la dernière fois que nous nous sommes vus, avec la petite Christine.Il lui a répondu en s’adressant en fait à moi, après avoir rougi un peu:— Ce sera avec plaisir que je serai votre voisin de table, Sylvie.
A partir de ce moment-là, nous ne nous sommes plus quittés. Nous avons bavardé avec l’héroïne de la fête pendant l’apéritif, nous nous sommes installés côte à côte ainsi que Nadine en avait décidé et je me suis surprise à entretenir avec Marc une conversation passionnante.Rapidement, nous avons décidé de nous tutoyer. Comme il s’étonnait, en fixant l’annulaire de ma main gauche, d’y voir une alliance mais que mon mari brillait par son absence, je me suis résolue à lui raconter ce qui s’était passé il y avait maintenant environ un mois et demi. Il a eu l’air songeur puis il m’a dit:— Ça a dû être douloureux pour toi, Sylvie. Et depuis, tu dois manquer un peu de ... comment dire... de sel dans la vie, non?Je l’ai fixé droit dans les yeux et je lui ai répondu:— Un peu, oui, mais juste un peu. J’ai pris l’habitude, depuis, de... saler ma vie, comme tu le dis, moi-même.Il a posé sa main sur la mienne et m’a dit:— Sylvie, tu ne peux pas laisser une telle situation s’installer en toi. Je peux t’aider à reprendre goût à ce sel que tu veux ignorer, si tu l’acceptes, évidemment!
Je l’ai fixé longuement, puis j’ai regardé Nadine, qui avait l’air d’être aux anges en suivant notre conversation, alors que son mari discutait avec son autre voisine. Je me suis demandé si elle n’avait pas manigancé tout ça avec son cousin. Je lui ai dit:— Nadine, tu est ma meilleure amie et tu le sais. Je t’aime beaucoup, mais tu ne trouves pas que, là, tu as dépassé les bornes?Elle m’a répondu en me fixant de son regard candide qui m’a toujours fait craquer:— Ma chérie, je te jure que je me suis contentée de vous installer côte à côte. Je me suis dit que ce serait un dérivatif pour toi, d’autant plus que Marc a tout de même de la conversation.J’étais sur le point d’éclater en sanglots. Marc l’a senti et m’a dit, en me serrant très fort la main:— Si tu veux, je peux t’accompagner où tu veux et revenir en prétextant que tu as fait un petit malaise.Mes lèvres tremblaient légèrement. Courageusement, j’ai décidé:— Merci, Marc, mais ce ne sera pas utile. Pour montrer à Nadine que je ne lui en voulais pas, je lui ai tendu mon autre main dont elle s’est emparée avec un sourire.— Pardonne-moi, Nadine!— Mais tu n’as rien à te faire pardonner, ma chérie. Tu es encore un peu sous le choc ce de ce que tu as vu...Je me suis tue et ils ont respecté mon silence.
Quelques instants plus tard, nous nous sommes remis à discuter comme si rien ne s’était passé. Il m’a appris qu’il travaillait cinq jours par semaine à Londres, pour une très grande banque dans laquelle il était spécialiste de placements boursiers. Ça lui permettait de gagner beaucoup d’argent mais il reconnaissait que ce n’était pas toujours très gai. Je lui ai raconté mon magasin, ma future installation et je lui ai promis de lui faire visiter dès que les travaux seraient terminés, avant l’ouverture au public.
Finalement, nous avons dansé sur le petit parquet que nous avions installé dans le parc. J’ai pu constater que Marc était un remarquable danseur. Toutes les femmes ont dû me jalouser, car il s’est consacré uniquement à moi, faisant fi des regards de la plupart des éléments féminins de l’assistance.
Peu à peu, les invités se sont dispersés. Nous nous sommes retrouvés à quatre, Charles, Nadine, Marc et moi, puisque Rarrain avait rejoint sa femme qui s’occupait des deux enfants.
Marc a décidé de partir et je l’ai suivi. Juste avant notre départ, Nadine m’a dit à l’oreille:— Sois heureuse, ma chérie!et elle m’a fait notre petit baiser habituel de complicité sur les lèvres.Le geste a étonné Marc:— Ça, ma cousine, ton amie et toi vous entretenez des relations pas très catholiques? Et sous les yeux de ton mari, en plus!Charles a éclaté de rire, de son rire si chaleureux et communicatif:— Mon pauvre! Elle font ça depuis qu’elles ont deux ou trois ans, je crois bien. Vrai, les filles?Nadine répondit avant moi:— Oui, c’est vrai. C’est notre manière à nous deux de nous dire que nous sommes les meilleures amies du monde.Marc déclara:— Alors, dans ce cas... Bon, Sylvie, tu m’as promis de me faire visiter ta nouvelle acquisition. Je t’emmène... sauf si tu es trop fatiguée?— Non, je prends ma 2 CV et tu me suis.Nous avons fait nos adieux à nos amis et je suis partie, suivie par Marc dans sa voiture, la plus grosse Mercedes que j’aie jamais vue à l’époque.(à suivre)
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