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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 23

Divers
23 - Martine.
Il m’a fallu peu de temps, une fois prête, pour aller chez Martine.
Lorsque je suis arrivée chez elle, je me suis étonnée : visiblement, elle avait pleuré. Je me suis inquiétée : après tout, nous nous connaissions depuis longtemps et, si je n’étais pas aussi intime avec elle qu’avec Nadine, que je fréquentais depuis que nous savions marcher, je la connaissais bien.Elle m’a invitée à m’asseoir dans son salon. Une fois installée, je l’ai regardé et je lui ai demandé :— Martine, il y a quelque chose qui ne va pas, non ?
Alors qu’elle est connue pour posséder une parfaite maîtrise d’elle-même, elle s’est mise à pleurer tout doucement, sans bruit. J’étais interloquée et contrite. Je me suis installée près d’elle, dans son canapé et lui ai demandé, en entourant ses épaules d’un bras, comme Nadine me le faisait :— Dis moi ce qui ne va pas.— Tu sais, Sylvie, je viens d’avoir le tour que tu as eu avec ton ex-mari.Je savais qu’elle se rendait très discrètement chez un certain Jean-Paul, que je connaissais à peine mais que - elle l’avait avoué à Nadine - l’un comme l’autre étaient très heureux de leur relation. J’ai hasardé :— C’est Jean-Paul ?Elle m’a fait oui de la tête puis elle a éclaté en sanglots. Elle s’est jetée dans mes bras et je l’ai prise en la serrant contre moi. Je savais qu’elle voulait être réconfortée. Je lui ai dit doucement, en lui remontant les cheveux pour que nous nous regardions bien en face :-— Tu sais, je suis passée par là, je sais que c’est très difficile.— Oui, mais tu ne te rends pas compte, moi en plus il insulte ma féminité.— Je ne comprend pas.— Il vient de se mettre en ménage avec un homme !
J’étais stupéfaite. Le Jean-Paul en question avait la réputation d’être un chaud lapin et nous nous étions demandées, Nadine et moi, si Martine ne représentait pas pour lui autre chose qu’un simple passe-temps agréable, parmi de nombreux autres. Mais là !— Et... tu es sûre ?— Absolument ! Je les ai vus. Ils s’embrassaient à bouche que veux-tu en pleine rue, juste devant chez Jean-Paul. Évidemment, ils ne savaient pas que j’étais là et il était suffisamment tard pour que personne ne les voie, mais je te jure que j’ai eu un choc. Et puis, un peu avant midi, juste comme je terminais mes consultations, il m’a appris qu’il partait s’installer chez cet homme que je ne connais pas. Heureusement que je ne travaille pas le lundi après-midi, j’ai passé toute l’après-midi à sangloter. Et en plus, si je ne travaille pas le lundi après-midi, c’était pour l’arranger ; tu te rends compte ?
J’étais atterrée et je ne savais pas trop quoi lui dire. Mon problème à moi, la simple absence de Marc, qui me faisait ressentir un énorme vide dans mon sexe, me paraissait tout à coup bien bénin par rapport au sien. Heureusement que peu de personnes connaissaient ses relations avec Jean-Paul, car les commérages et les ragots auraient filé bon train. J’avais constaté tout ça avec mon ex !
De grosses larmes s’échappaient des coins de ses yeux et laissaient des traces humides sur ses joues. Le médecin a repris le dessus en elle car elle m’a demandé :— Mais toi, tu m’as dit au téléphone que tu voulais parler à quelqu’un.Elle sourit puis elle a ajouté :— C’est à propos de ton... euh... « monstre » ?— Oui ! Je voulais aussi avoir ton avis.— A quel propos ?— Crois-tu qu’en une semaine à peine on puisse être littéralement « droguée » par un homme ?— Tu en es à ce point là ?— C’est pire que ça. Nous avons passé la semaine à faire l’amour, il m’a comblée dans tous mes trous et je n’ai pas eu mal du tout, je n’ai plus aucune trace comme celle que tu as vue la semaine dernière. En revanche, dès qu’il s’approche de moi, mes mains s’ouvrent, mon sexe aussi, mon anus de même et ma bouche en fait autant. Là, j’ai l’impression d’être une droguée en manque.— Effectivement, dis donc !— Je me sens vide, je ne vais faire qu’attendre qu’il revienne pour être dans moi, de nouveau. Tu sais, chaque soir, quand nous nous sommes endormis, il était dans mon sexe et le lendemain matin, quand nous nous nous sommes réveillés, il y était encore.— Dis donc, mais tu sais que ça marche dans les deux sens. Je veux dire que lui aussi, il est certainement « drogué » par toi. Vos deux corps sont en harmonie parfaite. Il faut que tu saches pour le reste.— Je crois que c’est pareil, je l’ai senti... mais je pense aussi que j’ai tort de te parler de ça alors que tu viens de voir tes plus belles illusions s’envoler.— Tu sais, Sylvie, ça va passer (là, elle recommença à pleurer silencieusement), mais c’est dur.Je l’ai reprise dans mes bras et je lui ai dit :— Il faut que nous nous changions les idées. C’est incroyable à quel point ces hommes nous font perdre les pédales ! Tiens, nous allons préparer le repas dont tu m’as parlé.Elle sourit et m’apprit :— Tu sais, je n’ai pas grand chose. En fait, j’ai sauté sur l’occasion quand tu m’as dit que tu avais besoin de parler. Moi aussi, j’en avais besoin. Et d’ailleurs...— D’ailleurs ?— D’ailleurs, je serai heureuse que tu passes la nuit avec moi, dans mon lit. Je te rassure, en tout bien tout honneur : je ne suis pas lesbienne, tu ne l’es pas plus que moi, mais j’ai besoin d’une présence.— Ça tombe bien, Martine, moi aussi j’ai besoin d’une présence. D’accord !Son visage s’éclaircit et elle me dit :— Je te remercie, tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais plaisir.Je lui appris avec un sourire :— Nous sommes entre femmes abandonnées, alors nous devons être solidaires !
J’ai ajouté :— Je vais te dire un grand secret, que seules Nadine et moi connaissons. Voilà, tu sais que, depuis que nous avons deux ans, à peu près, nous nous racontons tout.— Oui !— Je vais t’expliquer. Lorsque nous voulons parler de nos petits secrets, nous nous mettons toutes nues, nous nous couchons l’une près de l’autre et nous parlons. Il n’y a jamais eu d’ambiguïté à ce propos entre nous deux, mais c’est aussi notre secret et je te le confie parce que je crois que nous allons nous retrouver comme Nadine et moi.— C’est merveilleux, ce que tu m’apprends là. Je ne savais pas. Je vous ai juste vues une ou deux fois vous faire un petit baiser sur le bec, mais j’ignorais que vous étiez aussi intimes. Et sans le moindre geste déplacé ?— Non ! Nous nous prenons dans les bras, nous nous câlinons mutuellement quand l’une doit être consolée mais nous ne sommes jamais allés plus loin. J’ajoute que l’idée ne nous a même pas effleurée.— C’est beau. Je veux bien faire avec toi comme tu fais avec Nadine, ce sera une manière de nous rapprocher encore davantage.— Bon ! Et si on mangeait ?Elle éclata de rire et mon rire suivit le sien de quelques secondes.
En fait, ni elle ni moi n’avions véritablement faim. Nous avons mangé, fait la vaisselle puis, pour discuter, nous sommes allées dans sa chambre, comme je le lui avais suggéré. Nous nous sommes mises nues l’une devant l’autre, sans honte ni pudeur déplacées, comme je le faisais avec Nadine puis nous nous sommes couchées l’une près de l’autre.En regardant le plafond, elle m’a dit doucement :— Je suis en train de penser à quelque chose qui m’a amusé.— Ah bon ? Quoi donc ?— Ta visite avec ton géant. En plus, il est réellement très grand.— Je crois qu’il mesure un mètre quatre vingt douze, il m’a l’a dit au détour d’une conversation lorsque nous avons fait connaissance, mais j’ai l’impression qu’il ne sait pas exactement quelle est sa taille. Il a l’air de s’en moquer un peu, d’ailleurs. Quant à la chose dont je t’ai parlé, il m’a confié que c’était des femmes qui l’avaient mesuré.Nous sommes parties à rire, puis elle a jouté :— Et tu n’as pas pensé à vérifier ?Là j’ai éclaté de rire :— Tu sais, je n’aurais jamais pu mesurer ça ! Moi, je n’ai qu’une envie quand je vois son sexe : qu’il me le mette à l’abri dans un creux bien profond de moi ou entre mes mains ou sur mon corps, mais jamais je n’ai pensé à le mesurer. Ce dont je suis sûre, c’est que, lorsque nous sommes l’un près de l’autre, je ne pense plus qu’à lui, je ne pense plus même qu’à ça... et je crois que lui aussi. Quand nous nous reposons après un super orgasme, comme je suis toujours à sa gauche, je prends sa main gauche, je passe son bras autour de mon cou et je pose sa main sur mon sein gauche. Une fois bien calée contre lui, je prends sa main droite et je la pose sur mon sexe ; j’en profite pour glisser son majeur contre ma fente, ça le fait toujours sourire. Après, comme je suis toute heureuse et repue, je m’endors un peu jusqu’à ce qu’il me réveille avec son gros truc.Je me suis tournée vers elle et je lui ai dit :— Mais excuse-moi, Martine ! Je te parle de mon bonheur alors que tu pleures. — Tu sais, nous n’étions certainement pas faits l’un pour l’autre. Je sais qu’il avait plusieurs maîtresses, mais j’ai été très étonnée quand il m’a annoncé qu’il me quittait pour un homme. Crois-moi, ça fait un choc !— Je me doute. Mais je crois que tu vas trouver mieux, bien mieux que lui, tu es en digne.J’ai souri en ajoutant :— Demain, je t’emmènerai chez Nadine, elle a toujours eu raison, pour moi comme pour tout le monde. Georges ne lui plaisait pas plus que cela et encore moins à Charles, mais depuis qu’elle m’a vu avec Marc, elle est emballée et très heureuse pour moi, surtout que c’est son cousin, je ne pourrais pas te dire à quel degré, mais bon ! ... Revenons à ma visite, qu’est-ce que tu voulais me dire à ce propos ?— Tu sais, en principe, un homme ne franchit jamais les portes de mon cabinet. Il fallait vraiment que tu sois mon amie pour que j’accepte ; il faut dire aussi qu’il n’y avait plus personne que vous deux. Mais en revanche, je me suis bien amusée. Un grand gaillard comme lui qui rougit comme une pucelle effarouchée parce que tu lui demandes de t’aider à te déshabiller - il n’a pas eu beaucoup de travail, d’ailleurs, puisque tu n’avais rien sous ta robe.— Oui, c’est de sa faute ! Il me le demande toujours mais je crois que je deviens un peu exhibitionniste avec lui.— J’ai ri encore un peu plus quand tu lui as demandé de te mettre les pieds dans les étriers, il avait l’air embarrassé comme tout., mais j’ai failli éclater de rire en même temps que toi quand je lui ai demandé de me passer ma petite brosse. J’avoue que je l’ai fait un peu exprès pour voir comment il réagirait— Tu as vu la tête qu’il faisait ?— Oui, mais finalement ça s’est bien passé. Le plus drôle, c’est qu’il est devenu cramoisi quand il m’a appris, après mon dernier examen, qu’il avait pris des précautions avant de te sodomiser. On voit qu’il n’a pas l’habitude des confidences que les femmes se font entre elles... surtout avec leur gynécologue. Et quand tu m’as appris ses dimensions, il était violet. Heureusement, ses belles couleurs ont diminué un peu d’intensité lorsque je t’ai fait ton ordonnance. Mais après, il ne t’a pas disputée ?— Un peu, quand nous sommes remontés dans ma 2 CV, mais ça n’a pas duré. Comme il était tourné vers moi, j ’ai pris sa main droite et je l’ai posée sur mon sexe en lui disant de se venger. Il a souri mais il a laissé sa main. Heureusement que je ne demeure pas très loin de chez toi...— Dis donc ! Enfin, j’ai vu qu’un homme dans un cabinet de gynéco n’est pas vraiment à son aise, même pas du tout ! Je m’en doutais mais je crois être l’une des rares femmes gynécologues de France, sinon la seule, à avoir pu le constater de visu.
Nous nous sommes remises à rire. Nous nous faisions face mais soudain son rire s’est transformé elle a recommencé à pleurer. Je l’ai reprise dans mes bras et je lui ai fait comme avec Nadine, des petites caresses sur les cheveux et dans le dos tout en lui murmurant des paroles douces et apaisantes, en insistant sur le fait qu’il n’étais pas digne d’elle et qu’elle allait certainement en trouver un autre qui serait fait pour elle comme moi j’avais l’intuition que Marc était fait pour moi.
Petit à petit, elle s’est calmée et nous avons fini par nous endormir.(à suivre)
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