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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 31

Divers
31 - L’après-midi de ce premier samedi mémorable.
Il m’a appris :— Nous allons manger d’abord, parce qu’il va bientôt être l’heure de préparer notre repas. Le temps passe vite, chez toi, dis-donc !— Oui, mais il est bien occupé ! lui ai-je répondu avec un sourire.Il m’a encore attirée contre lui et j’ai senti qu’il ne fallait pas beaucoup de choses pour que nous recommencions à faire l’amour, juste lui et moi, cette fois, sans le gros postiche que j’avais eu à sa place. Il a dû ressentir la même chose puisqu’il m’a déclaré :— A mon avis, il faudrait d’abord que nous habillons, sinon je ne réponds de rien.Mutine, je lui ai fait mon sourire le plus charmeur et je lui ai dit :— Ah bon, Monsieur ne sait pas se retenir devant une femme ?Il m’a répondu sur le même ton :— Attention, pas devant n’importe quelle femme, devant toi seulement ! Et puis, j’aime tellement quand nous faisons l’amour !— Moi aussi, tu sais !— Bon, habillons-nous, mangeons et cet après-midi je t’emmène.— Où ? — Ta curiosité te perdra, ma douce ! Viens !Il m’ a entraîné dans ce que je nommais désormais « notre chambre », a ouvert l’armoire et m’a habillée complètement, en prenant la précaution de me mettre seulement une jupe, et un corsage, sans rien dessous ; il a déposé la veste sur le lit.A mon tour, je l’ai vêtu d’une chemise sans cravate, d’un slip et d’un pantalon. J’ai déposé la veste sur notre lit, puisque je m’étais habituée à le baptiser ainsi.Soudain, il s’est mis à rire :— Pour ici, ça va, mais il faut aussi que nous mettions des chaussures, non ?Je l’ai rejoint dans son rire :— Oui, surtout si tu m’emmènes dans un coin où il y a de la boue !— Non, rassure-toi, mais il faudra que nous marchions un peu.Sur ces entrefaites, nous sommes passés dans la cuisine. Nous avons préparé ensemble notre repas de midi, tout en parlant.Il a voulu m’offrir un petit doigt de porto, comme il m’a précisé, parce qu’il avait remarqué que, comme lui, je n’aimais que cet apéritif. Pour ce faire, il nous a conduits dans le salon et nous avons bu, puis il m’a installé à table en disant :— Reste-là, ma douce, je te sers.
Il est revenu avec tout ce qu’il fallait de la cuisine, puis nous nous sommes assis l’un en face de l’autre et nous avons mangé en discutant et en nous regardant. J’étais heureuse de le voir en face de moi, manger de si bon cœur, répondre à toutes mes questions, sauf à celles que je lui posais concernant notre après-midi. Nous avons débarrassé et fait la vaisselle ensemble puis il m’a proposé un café, mais j’ai exigé de le faire. Il a été d’accord et nous l’avons bu au salon, puis il m’a fait lever et m’a dit :— Ma douce, je vais t’emmener mais avant il faut que je vérifie tes dispositions. Il a passé sa main sous ma jupe et il a empaumé mon sexe. J’ai ouvert mes cuisses instantanément et il ’a dit :— C’est parfait ! Nous pouvons y aller maintenant.Il m’a conduite dans notre chambre. Nous avons mis des chaussures, il m’a mis ma veste et il a pris la sienne. Nous sommes descendus dans le garage où il m’a plaqué contra sa voiture et m’a longuement embrassée. Il m’a dit :— Ma douce, tu vas être étonnée.Il m’a installée dans sa voiture, a ouvert la porte du garage, a sorti la voiture et a refermé le garage. Il a été voir quelques instants les ouvriers puis nous sommes partis pour une destination inconnue.
Après un trajet auquel je n’ai pas tellement fait attention, car j’étais bien plus concentrée sur l’admiration de son profil et de ses cils, qu’il avait étonnamment longs, que sur la route que nous avons suivie, nous nous sommes retrouvés, à ma grande surprise, devant la porte du cimetière de la ville.Il s’est garé, m’a fait descendre puis, sans dire un mot, m’a entrainé vers une tombe qui venait visiblement d’être fleurie.Il m’a fait installer en face, s’est mis derrière moi, a posé ses mains sur mes épaules puis m’a dit d’une voix curieusement émue :— Je te présente ma mère !J’ai posé mes mains sur les siennes et je lui ai demandé, d’une voix que j’aurais voulue légère :— Tu emmènes ici toutes les femmes que tu séduis ?Il m’a répondu :— Non ! Tu es la première et tu seras la seule.Je me suis laissée aller en arrière, car j’ai pris ça comme une véritable déclaration d’amour de la part de ce grand dadais qui savait si bien faire l’amour mais si peu en parler. Certainement ému par mon geste, il m’a laissée mêler nos doigts puis il a pris à son tour mes mains dans les siennes, il les a posées contre mon ventre et il m’a serrée à m’étouffer contre lui, en silence.Nous sommes restés cinq minutes devant cette tombe. J’ai eu le temps d’avoir une pensée pour sa mère, à qui j’ai promis, post-mortem, de donner à son fils tout l’amour que j’avais en moi, puis je me suis hasardé à lui demander :— Pourquoi ?En souriant, peut-être pour cacher son émotion, il m’a appris :— Je voulais que tu saches que j’ai bien eu une mère !— Je m’en doute. Un homme sans mère, c’est plutôt rare !— Un jour, je te présenterai, je ne sais pas quand ni où, celle qui a joué le rôle de mère pour moi. Et elle est bien vivante.— Tu veux parler de la sœur de Rarrain ?— Rarrain ?... Ah oui, c’est vrai ! Oui, c’est bien de sa sœur dont il s’agit.— Tu sais qu’il ne la porte pas dans son cœur ?— Oui, je sais, il trouve qu’elle a des mœurs trop... libres.— Et c’est vrai ?— J’ai bien peur que oui, mais cela ne la rend pas méchante pour autant. Je n’étais rien pour elle et elle a remplacé ma mère comme si elle avait été ma véritable mère. C’est en grande partie grâce à elle que je suis devenu ce que je suis.Après ce long instant d’émotion, nous somme revenus lentement à la porte du cimetière. Il avait mis sa main sur mon épaule et il me guidait en me tenant serrée contre lui.Une fois assis dans la voiture, il m’a dit :— Après la mort, la vie ! Je t’emmène !Il faisait très beau, pas très chaud mais il n’y avait pas de vent. Pas très loin du cimetière, il y avait un petit bois vers lequel il m’a conduit. Il a pris des petits chemins de plus en plus étroits, dont j’ignorais l’existence puis il s’est finalement arrêté dans une sorte d’impasse. Au bout d’un semblant de chemin qui ne pouvais être emprunté que par des piétons, à la rigueur par des vélos, il y avait une clairière. Elle était en plein soleil. Il a arrêté son moteur, est descendu et m’a galamment aidé à descendre, puis il a été à son coffre d’où il a sorti un grand plaid qui m’a paru très très épais qu’il a mis sous un bras. Il m’a dit, en me prenant par la main:— Viens, ma douce, s’il te plaît !Nous sommes allés au milieu de la clairière, en plein soleil. Là, il a étalé le plaid au sol. Je me suis rendu compte qu’en fait il y avait deux plaids. Après avoir étalé le premier, il a roulé le second pour en faire une sorte de traversin puis il l’a posé sur le premier. Là, il m’a dit :— La vie, c’est toi, ma douce !Il est venu en face de moi et m’a ôté ma veste qu’il a délicatement posée sur le « traversin » ; il a fait la même chose avec mon corsage, profitant du déboutonnage pour me caresser les bouts de mes seins qui bondissaient sous des doigts, puis il a fini par ma jupe. A chaque fois, il étalait bien mes vêtements, en prenant son temps.Il a fini par s’agenouiller devant moi pour m’ôter les ballerines que j’avais mises. Il s’est redressé, m’a admirée longuement et m’a dit :— Il faudrait qu’il y ait au moins cent mille personnes ici pour te dire à quel point tu es belle.J’ai souri puis il a commencé à se déshabiller. J’ai stoppé ses gestes en lui disant :— Non ! A moi !J’ai agi exactement comme il m’avait fait et nous nous sommes trouvés nus l’un en face de l’autre. C’était la première fois que nous étions nus en plein air et j’en tirais une sorte de volupté secrète. Il s’en est rendu compte car il a placé un doigt entre mes lèvres intimes et il m’a appris :— Dis donc, Madame, on dirait que ça te plaît de te montrer nue en plein nature.Je lui ai répondu sur le même ton, en m’emparant de son sceptre d’amour qui était tout raide :— Toi aussi, Monsieur !Nous nous sommes longuement embrassés puis il m’a délicatement allongée au sol avant de venir sur moi pour me prendre.Lorsqu’il s’est relevé, j’avais joui je ne sais pas combien de fois, son sperme débordait de mon sexe, mais il avait l’air de s’en moquer et moi aussi : jamais je n’avais imaginé faire l’amour en plein soleil, avec un démon comme lui ! Il m’a appris :— Ma douce, sais-tu qu’il y a près de quatre heures que nous faisons l’amour ?Je l’ignorais mais ça ne m’a pas étonné. Il m’avait prise debout, assise sur lui, à genoux et allongée à terre. Je me suis étirée comme une chatte contre lui. Je lui ai dit :— Je n’ai même pas froid, alors que je le soleil ne nous éclaire plus.— Il va tout de même falloir que nous rentrions, ma douce. Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux de cet après-midi au soleil avec toi.Je lui ai répondu en le fixant droit dans les yeux :— Moi aussi, tu sais, je suis très heureuse. Nous reviendrons ici à chaque fois que tu seras là et qu’il fera beau.— Oui, ma douce !Il s’est mis debout puis m’a tendu la main pour m’aider à me relever. Tout le sperme que j’avais accumulé en moi et qui n’avait pas été rejeté au début est sorti en faisant une sorte de grosse bulle qui a émis un gargouillis qui nous a amusés. Il y avait une grosse tache sur son plaid, le sperme qui continuait à sortir de moi me coulait le long des jambes, je me suis écriée :— Mon dieu, je n’ai rien pour m’essuyer.— Ça n’est rien, ma douce ! Mais tu peux m’appeler Marc, simplement, dieu, ça fait un peu présomptueux !Je me suis mise à rire. Il s’est agenouillé devant moi, m’a légèrement soulevée et m’a fait retomber, le sexe sur sa bouche ouverte, mes cuisses sur ses épaules. Il m’a aspirée et m’a fouillé l’intérieur avec sa langue démoniaque, me nettoyant, certes, mais me faisant repartir aussi dans un orgasme inattendu. Il m’a soutenue puis m’a longuement embrassée, me remettant sa semence dans la bouche. Nos langues se sont de nouveau battues. Je me suis cramponnée à son gros bâton d’amour et, sur un coup de folie, je lui ai dit :— Marc, je ne devrais pas te le dire mais je te le dis, droit dans les yeux : je t’aime. Et toi ?— Moi aussi, je t’aime, ma douce, comment peux-tu en douter ? J’ai voulu te présenter à ma mère et je lui ai adressé une prière pour qu’elle t’accepte et te protège, depuis là-haut où elle est !J’étais à la fois stupéfaite, heureuse d’un bonheur jamais ressenti et fière comme une gamine qui vient d’avoir une récompense : si je ne m’était pas retenue, j’aurais bondi de joie jusqu’au ciel ! Il m’a prise dans ses bras et m’a de nouveau serrée contre lui. Je lui ai appris :— Oui, je t’aime ! Et j’aime aussi quand je suis comme ça contre toi, je sais qu’il ne peut rien m’arriver parce que tu me protèges. Mais je t’aime, je t’aime !Il m’a longuement regardé en silence puis il a articulé ces mots :— Moi aussi, je t’aime, ma douce Sylvie ! Si j’ai tant tardé à te l’apprendre, alors que j’en ai eu envie plusieurs fois, c’est parce que c’est la première fois que je dis cela à une femme, tu comprends, alors...J’étais bouleversée à l’intérieur de moi. Je lui ai dit :— Tu veux bien que nous nous rhabillons ? Après, je vais prendre les couvertures et tu vas me porter dans tes bras jusqu’à ta voiture, sauf si j’ai tellement grossi depuis tout à l’heure que tu ne puisses plus me soulever.Il a éclaté de rire. Il m’a rhabillée, j’en ai fait autant avec lui. Il a plié les deux plaids, me les a mis dans les bras et m’a prise contre lui pour faire comme je lui avais demandé. J’ai appuyé ma tête contre son épaule. J’étais heureuse, j’étais bien : je l’aimais, il m’aimait, il me ramenait à notre chambre où il allait certainement encore me faire l’amour. Je me serais endormie dans ses bras si je ne m’étais pas retenue.Il m’a mis à ma place dans sa voiture, en m’asseyant doucement. Il a pris les plaids et les a jetés dans son coffre, puis il est revenu par la route que nous avions empruntée à l’aller. En passant devant le cimetière, il a ralenti et j’en ai profité pour envoyer une pensée à sa mère, comme lui, certainement. Il m’a souri puis il a accéléré jusqu’à ce que nous soyons de nouveau dans le garage.Là, je me suis aperçu que les choses avaient drôlement changé.(à suivre)
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