Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 9 J'aime
  • 0 Commentaire

Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 38

Divers
38 - La soirée du mardi.
Comme j’en prenais de plus en plus l’habitude, j’ai commencé à jouir dès que j’ai entendu mon téléphone sonner. Je me suis un peu morigénée intérieurement en tentant de me calmer : et si ça n’avait pas été lui ? Qu’aurais-je fait ? J’aurais eu l’air malin en prenant ma voix le plus enjôleuse, celle qu’il avait qualifiée de « petit ronronnement de chatte affamée de sexe », pour répondre à un bête appel téléphonique, même provenant de mes amies.Mais je m’en moquais, c’était lui, c’était « mon homme ».Comme nous le faisions désormais quotidiennement, nous nous sommes donnés de nos nouvelles mutuelles avant de passer à ce qu’il appelait nos « exercices pratiques de solitaires à deux », au cours desquels je me retrouvais toujours avec les cuisses grandes ouverte, son postiche enfoncé dans l’un ou l’autre de mes orifices, l’autre étant occupé en entier par la main qui ne me servait pas à agiter son faux-semblant en moi.Je m’étais dit qu’une certaine lassitude s’emparerait de nous, à force de réaliser toujours les mêmes choses, mais c’était loin d’être le cas ! Il avait toujours des inventions diaboliques et moi je m’entraînais à exercer aussi mon imagination pour que nous fassions des choses d’une perversité que je n’aurais jamais imaginée. Cela nous servait simplement de pis-aller, car sa présence chaude me manquait et je crois que, de son côté, il ressentait la même chose.
Alors que, après que nous nous soyons livrés l’un à l’autre en totalité, comme nous le faisions tous les soirs, je reposais, abrutie de plaisir, sur mon lit, il a pris sa voix la plus douce pour m’annoncer : — Dis-moi, mon amour, tu m’as bien dit que l’ouverture de ton magasin était pour samedi prochain ?— Oui, tu le sais bien !— J’ai une petite surprise pour toi.— Tu viens avant ?— Difficile de te cacher quelque chose, petite Sylvie adorée. Oui, j’arriverai jeudi soir, avec une surprise.— Encore ? Mais mon magasin est pratiquement terminé, il n’y a plus rien à faire !— Ce n’est pas une surprise pour ton magasin, ma douce ! C’est une surprise pour toi !Après avoir apprécié dans mon cerveau et dans mon sexe le « ma douce » qu’il venait de prononcer et surtout le ton qu’il avait utilisé pour le faire, je l’ai interrogé :— Tu ne vas pas me dire que tu as fait refaire une autre imitation de toi ?ll éclata de rire au bout du fil.— Non, ma Sylvie ! Je t’amène une surprise d’un autre genre.— Quoi, alors ?— Tu es bien curieuse, dis-moi ! Mais c’est vrai, il faut bien que je te le dise, parce que je vais avoir besoin d’une pièce chez toi, ta chambre d’amis.— Ah bon, mais pourquoi ?Il hésita un peu avant de me répondre.— Tu te souviens de ce que je t’ai dit ?— Je me souviens de tout ce que tu m’as dit depuis que nous nous sommes rencontrés. C’est quoi ?
— Tu ne devines pas ?J’ai réfléchi un peu :— Attends ! Tu viens avec quelqu’un... oh, mon dieu, avec ta mère !— C’est exactement ça, ma chérie ! Elle ne tient plus en place depuis que je lui a appris que tu allais ouvrir ton magasin samedi prochain. Si je ne l’avais pas retenue, tu l’aurais déjà vue chez toi ! Je te préviens, elle est d’une curiosité insatiable !— Tu me dis ça, mais c’est parce que tu ne connais pas la mère de Nadine !— Elle aussi ? Mon dieu, dans quel guêpier me suis-je fourré ! conclut-il en riant.J’étais sur le point de céder au sommeil après notre petite séance, mais la nouvelle m’a réveillée d’un seul coup. Je lui ai dit :— Mais il va falloir que je prépare un tas de choses pour recevoir ta mère.— Ma belle-mère, ma chérie, rectifia-t-il.— Pour moi, c’est pareil, c’est la femme qui t’a élevé.— Tu as raison, ma Sylvie ! — Et si je ne lui plais pas ?Il a éclaté d’un rire qui a dû s’entendre dans tout Londres, à mon avis. Il en hoquetait de rire :— Toi... ne pas lui plaire ?... Mais... tu ne te rends donc pas compte à quel point tu es belle ?... Et intelligente, en plus ?... Et ce qui ne gâche rien, tu parles anglais couramment. Ça, ça lui plait, parce qu’il y a tellement longtemps qu’elle vit à Londres, sans être jamais revenue en France, qu’il y a des mots dont elle ne se souvient plus par manque de pratique. Alors, elle les remplace par un mot anglais. Je suis habitué, mais au début ça surprend !— Je me doute !Il continua :— Et puis n’oublie pas ce que je t’ai dit : elle veut à toute force faire la connaissance de la seule femme qui soit capable d’empêcher un séducteur de séduire, alors qu’elle n’est même pas là. Je n’ai pas pu m’empêcher de rire un peu, moi aussi. Je repris :— J’espère que je ne vais pas la décevoir. Il va falloir que je nettoie toute nos traces.— Toutes nos traces ? Tu fais notre lit, ma chérie, ça suffira !J’ai noté dans un coin de ma tête le fait qu’il parlait de « notre lit » puis j’ai continué :— Non, Monsieur ! Tu ne t’en es peut-être pas aperçu, mais mon parquet est plein de traces blanches, en particulier sur le trajet qui va de notre lit à la salle de bains ! Tu as une petite idée de ce que c’est ?— Je pense, mais c’est à ce point là, ma Sylvie ? Nous aurons dû faire attention pour t’éviter du travail.— Non, tu sais, je ne regrette rien, mais alors là rien du tout !Il s’est remis à rire :— Ça y est, c’est encore l’obsédée du sexe qui parle  !— Oui... et j’ai l’impression que tu es aussi obsédé que moi, non ?— C’est vrai, mon amour, tu as raison. Mais comment ne pas être obsédé lorsqu’un on a en face de soi la plus belle femme du monde ?— Ne te moque pas !— Mais, ma douce, je t’assure que je ne moque pas ! J’ai vu des centaines de femmes, toutes très belles ! Je te jure qu’il n’y en aucune qui t’arrive à la cheville, ni sur le plan de la beauté, ni sur celui de l’intelligence.Je me suis sentie intérieurement flattée, mais je lui ai dit :— Espèce de charmeur ! Tu dis ça parce que tu espères qu’à la fin de la semaine je vais me précipiter dans tes bras !il rit un peu avant de continuer :— Pas seulement, mais c’est vrai que ce point de vue ne doit pas être à négliger !Je lui ai répondu :— Voilà, je m’en doutais.Il a eu l’air étonné :— Tu te doutais de quoi, ma douce ?— Je me doutais que tu voulais seulement te vider tes deux grosses machines... que j’aime tellement flatter de mes deux mains.Il ne riait plus pour me déclarer :— Non, ma douce ! Si je veux, j’ai à ma disposition cent femmes pour me vider les burnes, il me suffit de leur demander. Mais je ne le ferai jamais sans toi ! Non ! Toi, non seulement tu me tires mon sperme comme jamais une seule femme ne l’a fait, mais en plus je t’aime à la folie, tu ne l’a pas encore compris ? Je me suis fait mutine pour lui répondre :— Je préfère ça ! Mais moi aussi, je t’aime à la folie, tu es ma drogue, mon repère, mon guide, mon maître, je t’aime.
Nous nous sommes tus un instant. J’ai imaginé que, comme moi, il avait fermé le yeux et qu’il appréciait ma réponse comme j’ai aimé la sienne. J’ai relevé inconsciemment ce qu’il m’avait dit : « Mais je ne le ferai jamais sans toi ! » sans accorder une importance exceptionnelle à ces paroles. J’ai repris notre conversation la première :— Marc, tu vas venir avec ta mère, vraiment ?— Oui, ma chérie, j’ai bien été obligé de te le dire.— Je crois bien que cette nuit je vais tout préparer en rêve.Il s’est mis à rire à l’autre bout du fil :— Ne prépare rien de particulier, ma douce ! Elle est heureuse, elle trépigne à la pensée de te voir, tu n’as rien à craindre d’elle, tu sais. Si tu rates un petit plat ou si elle manque de place pour mettre ses affaires - parce que je dois te dire que lorsqu’elle voyage c’est un vrai déménagement ! - elle ne t’en tiendra certainement pas rigueur. Elle a bien trop hâte de faire ta connaissance ! D’ailleurs, je me demande...— Oui ?— Pour l’inauguration de ton magasin, il va bien y avoir son frère et sa femme ?— Oui, bien sûr, ainsi que Nadine, son mari et ses enfants.— Peut-être que grâce à toi ils vont enfin se réconcilier.— Je ne sais pas, mais j’en serai très heureuse.— Nous verrons bien !Il s’arrêta de parler quelques secondes puis il reprit :— Avant que nous nous séparions, veux-tu me faire un petit plaisir ?— Évidemment, mon amour !— Allonge-toi de nouveau sur ton lit et caresse-toi encore une fois, s’il te plaît, mais mets le téléphone juste à côté de ton sexe. J’adore entendre tes petits clapotements mouillés !— Grand fou ! lui ai-je répondu.Il n’empêche que je lui ai obéi. Tout en me masturbant une nouvelle fois, je me suis imaginé qu’il était là, en face de moi et qu’il me regardait faire. S’il avait été présent, en plus, non seulement il aurait entendu mon « gémissement mouillé d’amour », comme il me l’avait dit une fois, mais il aurait aussi senti les odeurs qu’il aimait tant et qui s’échappaient de mon sexe. Et il n’aurait pas mis longtemps à se précipiter à ma rencontre.C’est après cette dernière masturbation que nous nous sommes séparés, Marc et moi.Je me suis endormie comme une masse, une fois de plus.(à suivre)
Diffuse en direct !
Regarder son live