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Les métamorphoses de Sylvie

Chapitre 42

Divers
42 - La suite de l’inauguration de mon magasin.
Juste au moment où Sophie partait, une main s’est posée sur mon épaule. C’était la mère de Marc. Elle m’a appris :— Tu vois, je te l’avais bien dit que ce serait un succès.Elle ne croyait pas si bien dire ! En effet, ce fut à cet instant que j’ai vu Rarrain et sa femme qui franchissaient la porte de mon magasin. La main qui était sur mon épaule s’est un peu crispée. Je l’ai entendu la mère de Marc murmurer :— Bon ! Ça va être le moment !Justement, Marc et Nadine se sont approchés de Rarrain. Nadine a embrassé son père et sa mère, Marc en a fait autant sous les yeux stupéfaits de la mère de Marc. Tout naturellement, la mère de Nadine est venue m’embrasser en me disant :— Je suis bien contente pour toi, ma chérie ! Ça m’a l’air d’être une véritable réussite, ton magasin.Puis elle a continué, en regardant la mère de Marc :— Mais,... c’est bien toi, Gisèle ?Sous mes yeux stupéfaits, les deux femmes s’embrassèrent. Se reculant, la mère de Nadine déclara :— Nous nous entendions si bien, toutes les deux. Mais... il a une tête de cochon !J’ai compris bien entendu qu’elle voulait parler de son mari, Rarrain.Comme celui-ci faisait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre, sa femme lui prit le bras et le força à se retourner :— Tu vas peut-être dire bonjour à ta sœur le jour de l’ouverture du magasin de ta filleule, tout de même, non ?Comme il disait bonjour d’une manière quelque peu affectée, elle ajouté :— Ah non ! Va embrasser ta sœur, s’il te plaît !Sous les yeux étonnés de tous ceux qui savaient, le frère et la sœur se jetèrent dans les bras l’un de l’autre ; la mère de Marc pleurait et son frère avait des larmes aux yeux.La maman de Nadine m’apprit alors tout doucement, dans le creux de l’oreille :— Tu sais, ma chérie, j’ai un mari incroyable. Avant, ils s’entendaient comme larrons en foire et, quand il a appris qu’elle changeait d’amant comme on effeuille la marguerite, il a voulu cesser toute relation avec elle. Du coup, il nous a empêché de nous revoir alors que je m’entendais à merveille avec ma belle-sœur. Je crois que c’est ça qui l’a poussée à s’installer définitivement à Londres. Elle est très gentille, tu sais, ma petite Sylvie.Elle me regarda, me sourit puis elle m’apprit :— Sais-tu ce que je vais faire, ma chérie ? Demain, c’est dimanche. Je vous invite tous, Nadine, Charles et les petits avec bien entendu toi, ton Marc et Gisèle. Et si René ne veut pas, je m’en moque, j’en ai assez qu’il me prive de voir celle qui aurait pu être ma meilleure amie, comme toi tu es avec Nadine.J’ai souri en lui faisant remarquer :— Regardez-les tous les deux. Ils vont dans un coin pour se parler et la mère de Marc sèche ses larmes.Elle me répondit :
— Ma petite Sylvie, tu as bien fait d’ouvrir ton magasin, ils vont peut-être enfin en finir avec leur stupidité, l’un comme l’autre !— Espérons-le.Je me suis arrêtée là, car j’ai vu le journaliste que je connaissais venir à moi. Il m’a pris en photo, a pris des photos du magasin et finalement est revenu me parler « pour une interview », m’a-t-il dit. Comme entre temps Marc s’était approché de moi, je les ai présentés l’un à l’autre. Le journaliste m’a dit :— Je comprends, Sylvie, quand tu m’as dit qu’il était plus fort que plusieurs Turcs. Impressionnant, ton homme !J’ai dû dire à Marc, qui avait l’air de s’étonner :— Je t’expliquerai , mon chéri !puis j’ai fini de répondre aux questions du journaliste, qui prit bientôt congé pour « préparer son papier », comme il l’a dit. Il m’a promis qu’il viendrait au « pot de l’ouverture » que j’organisais à côté.
Je n’étais pas au bout de mes surprises. Nadine et Charles, accompagnés de leurs enfants, sont venus vers moi alors que je parlais à une vague connaissance. Après avoir fait ses emplettes, cette dame est partie et Nadine en a profité pour me dire :— On peut te retenir dix secondes ?— Bien sûr, ma chérie.— Tu sais que maman organise demain un repas chez elle avec nous tous et en plus ta future « belle-mère », même si elle l’est de la main gauche, comme dit Charles, enfin la sœur de papa ?— Oui, elle m’en parlé.— Tu vas venir, alors ?— Bien sûr, pourquoi ?— Avec Marc ?— Évidemment !Après quelques instants de silence, j’ai repris :— Mais je ne comprends pas, Nadine ! On dirait que quelque chose te tracasse.— Oui, ma chérie ! J’ai peur que, après réflexion, mon père repousse de nouveau sa sœur. Si tu viens avec Marc et ma tante, je crois qu’il n’osera pas, ne serait--ce que pour ne pas passer pour un goujat à tes yeux et à ceux de Marc, qu’il a finalement bien accueilli. Tu comprends ?— Oui, je comprends, ma chérie ! Je te promets que nous arriverons tous les trois ensemble... et que ça va bien se passer.— Tu sais, Sylvie, c’est merveilleux ! Jamais je n’aurais cru revoir un jour ma tante, Charles ne la connaissait même pas, les enfants non plus, évidemment. Tout ça, c’est grâce à toi.— C’est plutôt grâce à toi, Nadine !— Non ! C’est ton magasin ici !— Je sais bien, mais si tu ne m’avais pas invitée et Marc aussi pour ton anniversaire.Elle me répondit à voix basse :— Alors, ça continue entre vous deux ?— Si tu savais, ma chérie ! J’ai son imitation dans le sexe, il me l’a mise après m’avoir fait l’amour !— Mon dieu, mais tu es vraiment folle !— Oui, de lui. Et à chaque fois que je vends une parure ou un slip ou un soutien-gorge, je me touche le ventre discrètement pour lui faire partager mon bonheur !— Ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage, dis-donc !Nous éclatâmes de rire toutes les deux, attirant ainsi l’attention de Charles, de Marc et des enfant. Marc s’intéressa :— De quoi parlez-vous donc, qui vous rend si heureuses ?Je lui ai répondu :— D’un truc de femmes. Ne t’inquiète pas, mon amour.Il me prit dans ses bras et m’attira à lui dans un geste très tendre. Il me murmura :— Tu as encore mon imitation ?— Bien sûr, je t’ai dit que je l’aurai pendant toute la journée.— Tu es vraiment incroyable !— Non ! Je suis follement amoureuse. De toi !Il a eu un geste qui m’a étonnée. Il m’a serrée contre lui à m’étouffer et il m’a glissé à l’oreille :— S’il n’y avait pas autant de personne ici, je te remplacerai sur le champ mon imitation par l’original. Tu aimerais ?Je lui ai répondu de la même manière :— Oh oui !Nous fûmes interrompus par Nadine :— Ohé, les amoureux ! Il y a du monde qui attend des nouvelles de la patronne du magasin.Nous nous sommes séparés et je suis allée proposer mes services à deux jeunes femme, que je ne connaissais pas du tout, qui m’ont demandé des renseignements pour mieux choisir. Je les leur ai donnés. Elles ont fini par se fixer, pour l’une d’entre elles sur une parure classique, noire, en dentelles, très belle, pour l’autre sur une parure identique, toute rouge. J’ai eu l’impression, en les regardant se consulter du regard et en voyant leurs sourires complices, que ces deux femmes, dont j’ignorais jusqu’alors l’existence, je me demandais même si elles étaient d’ici, étaient ensemble et se livraient à des pratiques que la morale traditionnelle repousse. Mais après tout, c’était leur problème. Mes doutes se sont confirmées lorsqu’elles sont venues ensemble à ma caisse. Celle qui avait choisi la parure noire voulut payer, mais l’autre lui mit une main sur la sienne et lui dit doucement :— Non, ma chérie, je te l’offre.Elles se regardèrent longuement, comme Marc et moi le faisions souvent, puis celle qui « offrait » me fit un chèque pendant que son amie lui enlaçait la taille, ce qui confirma mes doutes. Elles m’ont souri et je leur ai rendu leur sourire. Elles m’ont appris ensemble :— Nous reviendrons certainement vous voir, nous adorons les dessous.Je leur ai répondu :— Apparemment, vous n’êtes pas d’ici ?— Non, nous sommes venus exprès pour vous voir, parce que nous avons appris par le journal l’ouverture de votre magasin. Nous demeurons à une trentaine de kilomètres d’ici mais il n’y a pas un magasin aussi beau et aussi bien achalandé que le vôtre.— Si vous voulez, vous pouvez essayer vos nouveau dessous. Toutes mes cabines sont libres, précisé-je en leur indiquant le fond du magasin.— Volontiers ! C’est très gentil à vous.Et elles se dirigèrent vers une seule cabine. Je me suis doutée que je n’allais pas les revoir avant un petit moment.
Le visiteuses se pressaient et finalement l’ouverture de mon magasin a connu un succès inattendu. Rarrain et sa sœur semblaient plongés dans une grande discussion, Nadine, Charles et Marc aussi ; Nadine tenait Christophe dans ses bras, Alain s’était installé dans ceux de Marc et il écoutait avec attention les explications de son « parrain ». Au bout d’un moment, Nadine est venue me voir et m’a dit doucement :— Tu sais, ma chérie, je crois que tes cabines d’essayge sont en train d’être inaugurées.— Je sais, Nadine, il y a deux jeunes femmes qui viennent de m’acheter une parure chacune. C’est moi qui leur ai dit qu’elles pouvaient les essayer dans une cabine.En souriant, elle me répondit :— J’ai l’impression qu’elles ne font pas qu’essayer les parures, si tu vois ce que je veux dire. Les gémissements que j’ai entendus n’avait pas l’air d’être dus à l’appréciation de la beauté de leurs sous-vêtements.Je lui ai souri et je lui ai dit :— Si elles se font plaisir de cette manière, moi ça ne me dérange pas, tu sais. Elles m’ont déjà dit qu’elles reviendraient.— ... et tu es prête à tout pour satisfaire tes clientes ? m’interrogea-t-elle avec un sourire coquin.— Tu sais, Nadine, depuis que je suis avec Marc, je sais ce que ça signifie d’être saisie d’une envie impérieuse qui doit être satisfaite le plus rapidement possible.— Je plaisantais, ma chérie ! Je le sais aussi, avec mon Charles. Et même ce matin, avant de venir... enfin bref !— Je t’adore, Nadine !Et je lui ai fait notre petit baiser habituel sur la bouche. Marc, qui entre temps s’était approché de nous, n’a vu que ce geste. Il m’a dit :— Tout le monde va s’imaginer que vous avez des relations bizarres, toutes les deux.Nadine lui a répondu :— Penses-tu ! Je te parie que personne ne nous a vues.— Pari perdu ! Moi, je vous ai vues. Et toi, Christophe ?— Maman et Marraine se font toujours un petit baiser comme ça pour se dire bonjour ou au-revoir, tu sais, Parrain !Marc l’a embrassé puis lui a dit :— C’est bien, tu es un grand garçon !Sous le compliment, le fils de Nadine se redressa dans les bras de Marc et m’adressa son plus beau sourire.Ce fut à cet instant que j’ai vu mes deux nouvelles clients sortir de la cabine où elles étaient entrées ensemble. Elles avaient l’air un peu essouflées. Elles sont venues vers moi, Nadine et Marc leur ont laissé la place.Celle qui m’avait payé leurs achats m’a dit :— Merci d’avoir mis l’une de vos cabines à notre disposition. Vous avez eu une merveilleuse idée avec tous ces miroirs : il est impossible de ne pas voir si ce que nous avons choisi nous convient ou pas.— Et vous êtes satisfaites ?L’autre intervint en touchant discrètement les doigts de son amie :— Oh oui, Madame, très satisfaites ! Merci encore. Nous reviendrons vous voir.Je leur ai tendu un petit carton d’invitation en leur disant :— Puis-je vous inviter à la petite réception que je donne, tout à côté ? J’ai appelé ça le« pot de l’ouverture ».— Merci, c’est très gentil, mais nous devons repartir, n’est-ce pas, Mireille ?— C’est vrai, lui répondit son amie après avoir consulté sa montre. Merci encore, Madame, je vous assure que nous reviendrons. — C’est moi qui vous remercie, Mesdames !— Oh, j’allais oublier. Voici notre carte, nous sommes comptables et expertes-comptable. Si jamais vous avez besoin de nos services...— Merci, Mesdames ! Promis !et elles quittèrent le magasin.A mon tour, je regardai ma montre, après m’être aperçue qu’il y avait de moins en moins de monde. Constatant que, maintenant, les personnes restantes discutaient entre elles bien plus qu’elles choisissaient des dessous, j’ai invité tout le monde à ma « cérémonie », qui se déroulait à deux pas de là.(à suivre)
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