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Les névroses de Camille

Chapitre 1

Antoine et Camille

Erotique
Antoine ne peut détacher son regard de ces frêles épaules dont on voit l’os poindre à travers la peau blanche. Le débardeur rouge dévoile les bretelles de son soutien-gorge, lisses, noires, sans fioritures comme l’est la lingerie des adolescentes. La longue chevelure blonde de Camille tombe sur ses fesses, qu’on distingue un peu à travers sa jupe en tissu blanc, d’une matière bouffante qui se froisse et crépite sous les mains.
Antoine rêvasse, il se jette vers elle sans bouger, lui dépose un millier de baisers dans le cou comme font les personnages des romans à l’eau de rose que lit sa tante, il la serre si fort contre lui que toutes ses peurs et ses tourments se dissipent. Une main se pose soudain sur l’épaule d’Antoine ; il sursaute et pousse un cri de surprise qui déclenche un rire général parmi les élèves présents dans la pièce ; la vitre qui sépare les deux espaces de travail dans le vaste atelier ne suffit pas à éteindre le tohu-bohu, et Camille tourne ses yeux vers lui. Elle semble partagée entre la curiosité et l’indifférence, elle reprend le fil de sa rêverie, observant les voitures filer vers des ailleurs plus excitants, les arbres diffuser leurs feuillages abondants, percés par les rayons du soleil qui amorce son déclin.
Malgré le ridicule qui devrait l’accabler, malgré les rires sonores de ses camarades et malgré la main du professeur de technologie, Monsieur Minier, qui pèse toujours sur son épaule, Antoine n’a d’yeux que pour elle.
Elle, Camille, solitaire et mystérieuse. Lui dirai-je, un jour, l’amour que j’ai pour elle ; un amour aveugle et révoltant qui me ferait sacrifier l’amour que je conçois pour ma mère, pour ma sœur, en échange d’une promesse même incertaine. Tous les amours ne se valent pas ; l’amour durable d’un parent ne vaut rien. Camille, Camille, ses épaules fragiles, son soutien-gorge visible, ses cheveux parfumés et son regard rêveur. Antoine serre le poing et réprime un soupir.

2
Il faut que je lui dise. Mais si elle ne m’aime pas ? Imaginons qu’elle me rie au nez ? Je ne peux rien lui dire. Mes lèvres sont trop sèches pour des baisers d’amour, mes regards sont inexpressifs. Je ne peux rien lui dire, il faut que je garde ce secret précieusement.
Au moment où Antoine se fait ces réflexions, la cloche a sonné et libéré les élèves des classes depuis un quart d’heure. Il progresse lentement vers la grille, mêlé dans la foule d’élèves, et ses yeux cherchent avidement la chevelure de Camille. Il veut la voir une dernière fois avant de rentrer chez lui, ce désir est aussi impérieux que vital. L’image de Camille penchée devant la fenêtre de l’atelier s’estompe déjà, perd de son éclat ; il veut une nouvelle image qu’il pourra chérir, étendu sur son lit même pas défait.
Mais pas même son ombre. Il ne risque pas de la voir, car Camille n’a en réalité pas bougé d’un seul mètre. Elle garde la même posture, mains à plat sur le plan de travail, épaules rehaussées, bassin en arrière, le regard perdu par la fenêtre.
Un homme approche derrière, il tient ce qui ressemble à une arme. Non, c’est un tournevis que Monsieur Minier vient ranger là.
Camille, dit-il sans surprise. Tu es encore là ?
Camille ne dit pas un mot, mais elle accentue sa posture en se penchant davantage sur la table et en cambrant sa taille, comme pour s’offrir. Un sourire vorace illumine la face de Minier, homme d’une cinquantaine d’années, dégarni, avec une paire de lunettes inélégante et une chemise à carreaux très laide. Pas de quoi séduire quiconque, en somme. Pourtant, lorsque Monsieur Minier s’approche à quelques centimètres, respire son cou, ses longs cheveux lâchés, colle son bassin aux fesses fermes de Camille, celle-ci n’oppose la moindre réaction. Pire encore, en sentant l’entrejambe du professeur durcir contre ses lombaires, elle se met à bouger les hanches et à remuer ses fesses circulairement sans jamais quitter la fenêtre des yeux.
Monsieur Minier est loin d’être indifférent ; son regard baveux se repaît de la scène, il exulte de bonheur en voyant la plus jolie fille de sa classe, qui aurait l’âge d’être sa fille, bouger son cul pour le chauffer. Ses joues mal rasées se colorent, et sur un homme mûr, cette réaction émotive d’adolescent comporte quelque chose de ridicule.
Camille continue de frotter ses fesses à son entrejambe, elle s’y emploie activement malgré sa nonchalance apparente. Monsieur Minier n’en peut plus, il se jette à genoux en poussant un mugissement pathétique et soulève la jupe pour passer dessous. Tout est très ridicule vu de l’extérieur. La longue jupe cache sa tête et ses épaules, mais par le reste de sa silhouette accroupie. Il loge dans un monde clos où règne la chaleur de Camille, sa pénombre intime ; il aperçoit sa culotte blanche, approche timidement et hume le parfum envoûtant de sa chatte.
La bave coule sur la commissure de ses lèvres. Camille s’agite, de peur ou d’excitation, et il la maintient en place en la tenant délicatement par les cuisses. Dans un élan de désir, il se redresse et enfouit son visage contre les fesses nues de la jeune fille qui pousse un petit cri de surprise. Toute la frustration qu’il a accumulée en trente ans de célibat se libère aujourd’hui encore, il secoue la tête comme pour laver son visage au contact de sa peau douce. Il joue du nez contre son cul ferme, moelleux. Il le lèche, mord la culotte comme un chien, des traces de salive brillent sur sa chair.
Mais, alors qu’il commence juste à profiter, Monsieur Minier se rend compte avec effroi que la jouissance est sur le point de venir. Avec précipitation, il soulève la jupe, marche à quatre pattes, se relève. Après un court temps d’arrêt pendant lequel Camille s’est redressée pour lui jeter un regard stupéfait, il la saisit par les épaules, la fait tourner, et l’oblige à se mettre à genoux. Camille n’oppose aucune résistance, mis à part celle que lui dicte instinctivement la surprise et l’incompréhension de la tâche qui lui est assignée. Minier la maintient par les épaules, le visage de la jeune blonde est à la hauteur de son entrejambe, et il se met à pivoter à gauche et à droite successivement afin de frictionner sa queue contre ses yeux, son nez, sa bouche. La situation est trop excitante et Minier est pris de convulsions violentes quand la jouissance le submerge. Il renverse la tête en arrière, coince la tête de Camille contre sa queue tout en poussant un long râle de plaisir.
Une tache de sperme se forme sur l’entrejambe, elle en sent l’humidité contre sa joue et son œil à moitié fermé.
Camille renifle le jean, observe la partie sombre et imbibée, puis, une fois que l’homme l’a libérée, elle décide par curiosité d’y donner quelques coups de langue. Un goût désagréable, mais envoûtant emplit sa bouche, le goût du jean et du sperme d’un cinquantenaire au régime alimentaire douteux. Minier caresse machinalement la tête de son élève en reprenant son souffle. Cinq minutes plus tard, les étranges amants se quittaient.
Malheureusement pour Antoine, Camille aime les hommes mûrs, pervers, dégoûtants, rejetés, mal intentionnés, et pas les jeunes hommes sincères. Alors, parviendra-t-il à devenir suffisamment écœurant pour obtenir son amour ? Jusqu’où Camille s’abaissera-t-elle ?
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