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Les Origines de la Saga des esclaves du Marquis d'Evans (Année 1784)

Chapitre 14

SM / Fétichisme
Année 1784 - Une décision de pure Justice (Prologue) –
Le jeune couple, à peine plus d’une vingtaine d’années, avait pris une chambre depuis quelques semaines dans l’auberge du village. Discrets, manifestement très amoureux, toujours tendres l’un avec l’autre, ils passaient le plus clair de leur temps enfermés dans la modeste chambre, sinon s’échappaient l’espace de quelques heures afin de gambader dans la nature... où parfois, les faucheurs des champs avaient pu remarquer qu’ils passaient de doux moments au cœur d’une meule de foin qui avaient eu l’heureuse idée de se trouver sur le chemin de leurs escapades amoureuses. Mais depuis quelques jours, leur situation était devenue précaire, car la maigre somme qu’ils avaient économisé pour s’échapper loin de leurs familles qui les voulaient marier contre leur consentement, (elle à un riche drapier, lui à une héritière aux jambes torves) s’était épuisée. Il avait pu quelques fois louer ses services pour de modestes travaux d’écriture, mais les maigres sommes étaient bien loin de pouvoir répondre à tous leurs besoins.
Aussi ce matin, l’aubergiste était venu frapper dès la première heure à l’huis de leur chambrette... Et dès son entrée, il n’avait rien caché de son mécontentement :
— "Vous me devez deux semaines de location, a-t-il commencé, et je ne peux admettre que cela dure encore ! Si vous ne pouvez pas payer, alors débarrassez-moi le plancher et je garde vos affaires en remboursement. Bien que je sois trop généreux en acceptant un tel marché de dupes !"
Les deux jeunes gens argumentent, promettent de trouver de l’argent, de travailler pour l’auberge, supplient... mais rien n’y fait, l’aubergiste est fou de rage... Plus il s’énerve et plus son visage déjà rougeaud devient cramoisi. Il hurle à plein poumon :
— "Non, hors de question ! Moi je veux du bel et bon argent et tout de suite, la patente royale me coûte assez chère pour faire des cadeaux … !"
Les jeunes gens sont désespérés, la jeune femme aux longs cheveux blonds et raides se jette à ses pieds... implore :
— "S’il vous plait, accordez nous encore un peu de temps, nous allons trouver une solution, je vous le jure"...
L’aubergiste regarde d’un oeil soudain concupiscent la jeune femme éplorée dont la fine chemise ne cache guère les jolies formes... Il réfléchit un instant et à cette vue soudaine, émoustillant en lui quelques idées, il se calme :
— "Il y a peut-être une solution... toi la gourgandine, tu n’es pas mal faite. Je pourrai t’essayer. Et si je suis satisfait, tu demeureras à ma disposition, jusqu’à ce que je juge la dette réglée..."
Silence des tourtereaux...
— "Alors ? c’est ma dernière offre ! Le cul de la blondinette, ou je vous jette au caniveau ! Il n’y a pas d’alternative !"
Pris d’une soudaine rage, le jeune homme s’approche et de ses robustes bras, il empoigne l’aubergiste et le jette au sol... puis c’est à coups de pieds qu’il le jette hors de la chambre :

— "Dehors, sale porc, hurle-t-il, tu es ignoble ! Nous allons partir, dès ce matin. Et j’irai chercher du travail car pas question de rester en compte avec toi ! Oui, nous partons !"...
Tandis que les deux amoureux préparent leur maigre bagage, l’aubergiste fou de rage se rend au Château et réclame Justice. Et une poignée d’heures plus tard, c’est entourés par les gardes du Château d’Evans que le couple est ramené manu-militari jusqu’à l’auberge, où Le Marquis et son ami de Sade ont composé à la hâte un tribunal. Lorsque les jeunes gens sont amenés devant eux, dans la salle d’hôtes de l’auberge, les meubles ont été retirés de la pièce, ne laissant qu’une large table derrière laquelle Les Deux Seigneurs et le curé de la paroisse ont pris place. Le Marquis d’Evans au centre, en un large fauteuil de velours rouge amené tout exprès du Château, le Marquis de Sade à Sa droite, le prêtre à Sa gauche. Traînés de force, les deux amants sont placés debout face à la table. Leurs poignets ont été entravés par de lourdes chaînes. le garçon porte encore les stigmates d’une lutte, preuve (et circonstance aggravante) qu’il a tenté de résister lorsque les gardes les ont appréhendés. Le Marquis d’Evans prend la parole :
— "Vous êtes présentés devant nous pour rendre compte de divers chefs d’accusation, de grivèlerie à l’égard de sieur Benoit Alphonse, Notre aubergiste, de comportements contraires à la bonne morale en dehors des sacrements du mariage et de résistance à l’accomplissement de Ma décision à Votre encontre pour bonne fin d’éclaircissement de votre situation. De par Mon Droit de haute et basse Justice en Mes Terres, Je déclare donc votre jugement ouvert ! Qu’avez vous à dire ?"
C’est le jeune homme qui prend la parole :
— "Monsieur Le Marquis, Seigneur du comté, nous reconnaissons notre dette à l’égard de l’aubergiste et nous avons promis de le rembourser... Et... nous sommes désolés pour le reste mais..."— "Suffit ! ", interrompt Le Marquis, "être désolés est bien insuffisant. C’est une insulte aux traditions de cette contrée et aux règles établies depuis des siècles par Mon Illustre Famille ! Je me moque que vous soyez désolés, mais la reconnaissance de toutes vos fautes, auxquelles s’ajoutent, selon l’aubergiste, une tentative de séduction scandaleuse de cette femelle à vos côtés !"— "Mais c’est faux c’est lui qui...", tente le jeune homme vite coupé dans sa phrase par un Marquis très autoritaire :— "Silence, c’est à elle de confesser son crime !" ordonne Le Marquis"je... mais non... Monseigneur... c’est lui (elle pointe son doigt sur l’aubergiste) c’est lui qui a voulu... voulu..." (trop intimidée, elle sanglote)— "Aubergiste, qu’avez vous à nous dire ?"Sieur Benoit s’avance humblement, tête basse, tenant un peu fébrilement son bonnet entre ses grosses mains.— "Monsieur Le Marquis; Seigneur de ce comté, j’ai essayé de trouver une solution à l’amiable, mais cette diablesse a voulu me tenter, elle a eu un comportement si contraire à la morale, une tenue si aguichante, que j’ai peut-être été un peu... troublé"…— "Qu’en pense le clergé?" interroge Le Marquis en se tournant vers le curé— "Eh bien, Monsieur Le Marquis, je constate que cette femme ne manque d’aucun des charmes dont le malin sait doter ce genre de créature afin de pousser les hommes au pêché. Nous connaissons l’aubergiste. Ce n’est qu’un homme, faillible. Il a pu, dans un moment d’égarement inspiré par les appâts que la femelle a pu lui révéler, envisager quelque acte répréhensible. Mais ce n’est que le résultat des manigances de ces deux étrangers aux moeurs douteuses"...
Le Marquis et Sade échangent un regard entendu, amusés par l’interprétation toute en nuances du religieux...
— "Les choses s’éclairent" commente Le Marquis d’Evans "Non seulement vous avez escroqué ce pauvre benêt d’aubergiste, mais vous l’avez tenté. Et toi, manant, tu as osé résister à mes gardes... trois graves fautes qui suffisent largement à vous condamner. Je pense que nous allons contacter vos familles et voir avec elles s’il est possible de trouver une condamnation qui ne jettera pas l’opprobre sur leurs noms que vous avez salis sans vergogne"...— " NON !!! " hurle le tourtereau, ce n’est pas nous qui …
Les deux jeunes gens se précipitent et malgré les gardes se jettent au sol… C’est lui qui parle :
— "Pitié Monsieur Le Marquis, pas ça ! Nous avons fui nos familles, pitié ! ne nous rejetez pas entre leurs griffes..."— Mais que reste-t-il alors ?, dit Le Marquis, Car vos fautes sont fort graves. Tu risques les galères, quant à la fille, ce sera soit le couvent, afin d’y être purifiée, soit la prison..."— "Pitié Monsieur Le Marquis, pitié ! ne nous séparez pas... Nous subirons Votre châtiment, mais permettez nous seulement de le faire sans être séparés... Nous subirons Votre Justice... quelle que soit Votre décision, mais laissez-nous ensemble, pitié !"...
Un sourire triomphant éclaire le visage Du Marquis :
— "Bien... Dans ma grande mansuétude, je vais envisager un châtiment qui vous aidera peut-être à réformer vos manières. Mais j’ai besoin d’un temps de réflexion pour cela. Toi, manant, tu seras enfermé dans un cachot du corps de garde jusqu’à la suite de ce procès. La fille sera amenée au Château afin d’y être placée sous bonne surveillance; Qu’on les dépouille !" lance-t-il à Ses gardes.
Immédiatement, les gardes entourent les jeunes gens, les forcent à se relever et déchirent leurs vêtements qui finissent en lambeaux sur le sol. En une poignée de minutes, les deux accusés sont entièrement nus, ne portant plus que les chaînes qui enserrent leurs poignets. L’homme tente de cacher son sexe de ses mains entravées, tandis que la femme remonte ses bras sur sa poitrine menue mais bien ronde, aux tétons d’un rose délicieux...
Les gardes se saisissent d’eux. Ils défont les chaînes, tirent leurs bras en arrière et les enchaînent à nouveau mais dans le dos, afin qu’ils ne puissent en aucun cas soustraire leur totale nudité au regard de leurs Juges. Un silence tombe sur la salle, tandis que Les Deux Marquis et le prêtre observent ces deux nudités charmantes, ces corps élancés à la peau si fine et délicate... le duvet blond qui recouvre l’intimité de la femelle et le sexe mou du mâle. Les deux ont les yeux baissés, le visage rouge de la honte d’être ainsi livrés aux regards de ces hommes qui ont tout pouvoir de les traiter comme bon Leur semblera.
Le Marquis se lève et clôt ce premier jour de Jugement.
— "Qu’on mène le mâle au corps de garde et qu’il y demeure sous surveillance jusqu’à notre prochaine réunion. Quant à la femelle, curé, je Vous la confie pour extraire d’elle les traces du ‘’malin’’. Et demain, vous la ramènerez au Château. Faites en sorte qu’elle ne se présente à nous que lavée de toutes traces du ‘’malin’’..."
En la sacristie, le curé s’est versé un verre de vin et il observe la femelle, nue et enchaînée, qu’il est chargé de purifier. Elle se tient humblement silencieuse, la tête baissée, noyée sous un flot de cheveux dorés, raides... Le curé s’approche, avale une bonne lampée de vin, écarte les cheveux pour révéler le doux visage qu’il caresse longuement...
— "A genoux pécheresse, dit-il, il est temps que je commence ta purification !"
La femelle obéit et le curé, soulevant sa bure, présente devant son visage un sexe épais, tendu aux veines turgescentes...
— "Ouvre la bouche ! Chienne ! Car c’est par le verbe que la femelle pour la première fois a péché !"
La femme obéit et le prêtre lui enfourne sans ménagement son sexe entre les lèvres, qu’il enfonce profondément jusqu’à ce que le gland heurte le fond du palais ... Elle a un hoquet mais ne résiste pas... le curé va et vient profondément dans la bouche et la gorge de la femelle. Gardant son verre de vin dans une main, il appuie de l’autre sur la nuque de la fille, afin de la forcer à bien avaler toute la longueur du sexe qu’il sentait durcir encore.
Docilement, la jeune femme suce le sexe épais, sa bouche offre un fourreau chaud et humide à la virilité qui l’envahit violemment. Durant de longues minutes, le curé fourre ainsi l’orifice offert, allant et venant longuement... Jusqu’au moment où il sent le plaisir l’envahir. Il ne retient plus rien et dans un râle, lâche un épais flot de son sperme qui jaillit dans la bouche et la gorge de l’infortunée. L’abbé se cambre, enfonce profondément son sexe dégoulinant dans la gorge et, saisi, lâche le verre, le vin éclaboussant les pieds et les genoux de la femelle à ses pieds. Elle avale docilement, les lèvres tremblantes, surprise que cette humiliation qu’elle vient de subir suscite en elle une forme d’apaisement ... presque de joie spirituelle. Mais pas le temps de s’y attarder, car le curé saisit sa blonde chevelure et la contraint à se relever. Il essuie ses lèvres où le vin et la salive se mêlent et caresse à nouveau le visage fin, il essuie ses doigts dans les cheveux, dessine le contour des lèvres du bout de son doigt épais; puis descend la main vers la gorge, caresse la poitrine, saisissant dans sa large main les petits globes pâles, progresse vers le ventre, flatte la hanche bien dessinée, puis enfin caresse l’intimité de la femelle...
— "Mhh je vois que tu n’es pas indifférente, il force de ses doigts souillés de la mouille de la femelle les lèvres closes, ainsi tu es sensible à cette situation ? Il est vrai que c’est par ce que tu as entre les cuisses que Lilith a péché... il est donc temps de poursuivre ta purification, femelle !"
(A suivre…)
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