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Les pilules de sexe

Chapitre 13

Divers
J’ouvris lentement les yeux, je percevais des voix venant de ma droite, mais mes oreilles sifflaient. Je distinguai des murs blancs, l’hôpital ? Non...Il y avait des arches en bois autour et des tableaux de je ne sais quoi. Je me tournai vers la porte et reconnus les cheveux argentés de Judith.
— Le héros se réveille enfin, sourit-elle.
Je plissai les yeux et grimaçai quand un mal de crâne vint m’assaillir. Je me redressai difficilement.
— Tu ferais mieux de rester couché, t’es sacrément amoché, me dit-elle.— Qu’est-ce qu’il s’est passé ? demandai-je dans les vapes.— Ta copine a appelé Ambre en pleurs, elle est venue te chercher et vous a amenés ici.— C’est pas ma copine, rectifiai-je.— Peu importe chou, le principal c’est que vous soyez vivants. Vous étiez bien amochés tous les deux. T’as dormi quelques heures et elle aussi.— Elle est encore là ? demandai-je. Comment va-t-elle ?— Oui, Ambre a dû lui expliquer pas mal de choses et elle est toujours sous le choc, mais elle est moins blessée que toi.
Je repensai soudainement au type qui nous avait attaqués et l’inquiétude serra mon cœur dans ma poitrine.
— Et ce type ?— Tu lui as donné cinq pilules d’un coup, il est mort sur le coup. On a dû s’occuper de son corps.— On va avoir des problèmes ? m’inquiétai-je.— Non, c’était un mercenaire. La plupart de ces soldats sont déclarés morts, du coup personne ne se doutera qu’il vient seulement de mourir.— Sauf ses employeurs et les autres, soupirai-je.
Elle hocha la tête. Je compris que tout ça ne faisait que commencer. D’autres arriveraient sans doute, j’étais en danger, Ambre et Judith aussi et sans doute Sarah. Réfléchissant et paniquant, ma respiration s’accéléra, me causant des douleurs. Judith s’approcha de moi directement.
— Hé du calme. Je sais ce que tu penses, Ambre est en sécurité et toi aussi pour l’instant. La p’tite sait se défendre, elle est plus inquiète pour toi que pour elle.— Comment je pourrais me défendre ? demandai-je.
J’aurais dû me douter que leur magie ne servait pas qu’au sexe et qu’ils pouvaient être dangereux. J’étais faible comparé aux sorciers et même à certains humains, j’allais continuellement risquer ma vie.
— Grâce à d’autres choses, je t’apprendrai notre magie et tu verras, tu sauras te défendre.— C’est simple ?
Ma question la fit rire, je devais bien me douter que ce ne le serait pas. Heureusement, elle avait prévu des potions pour m’aider plus facilement.
— Je peux pas avoir des pouvoirs avec les pilules ?— Non, mais ne t’en fais pas.
A ce moment, Sarah entra. Elle avait encore les larmes aux yeux, elle s’approcha de moi. Judith nous sourit et nous laissa un instant : elle n’avait visiblement pas compris que nous n’étions pas en couple.
— Alors tout ça, les pilules et ce type... commença-t-elle.— Tout est vrai...— Et du coup toutes ces pilules servent à...
Moment gênant. On ne se regardait pas dans les yeux, je me demandais bien à quoi elle pensait.
— Oui.— Et celle que j’ai mangée ? s’interrogea-t-elle.— Elle servait à voir le niveau d’excitation des personnes et rend excité. Je t’aurais bien empêchée de la prendre, mais ça t’aurait semblé bizarre.— D’accord. Tu te sens comment ?
Heureusement, elle changea de sujet. Je la regardai dans ses yeux bleus, elle semblait inquiète.
— Encore un peu mal, mais ça va, et toi ?— Je sais pas, c’est... Beaucoup à encaisser, souffla-t-elle.
On se regarda un instant silencieusement, qu’est-ce que j’aurais pu lui dire en même temps ? On avait vécu quelque chose de terrible et on était tous deux sous le choc, surtout elle.On se tourna vers Ambre qui venait d’entrer. Elle était vêtue d’une jupe noire et d’un t-shirt blanc qui la serrait à sa poitrine. Elle avait l’air d’avoir beaucoup pleuré, elle accourut vers moi.
— Sam ! Tu aurais pu y rester, dit-elle alors qu’une larme coulait sur ses joues.— Le principal c’est qu’on l’ait battu et qu’on ait les pilules, non ?— Imbécile, sourit-elle en me prenant dans ses bras. J’avais presque la tête entièrement entre ses seins, c’était assez agréable.— Et maintenant ? demanda Sarah.— Vous allez rentrer chez vous avant qu’on remarque votre disparition, affirma Ambre. Ensuite, Sam si tu ne veux plus des pilules tu peux...— Je veux continuer ma mission, la coupai-je.
Elle me sourit et continua.
— Bien, ces types restent dangereux. Ce sont des mercenaires, il faut que je sache qui exactement est leur employeur. En attendant, tu viendras souvent chez Judith pour t’entraîner, mais repose-toi d’abord, m’ordonna-t-elle.
Je hochai la tête et Sarah en fit de même. Je me demandais ce qui allait se passer avec elle, comment allait évoluer notre relation avec toutes ces informations.
— Il faut que vous partiez maintenant. Sam, je vais te donner de quoi atténuer la douleur.— Ça va, ça va, mentis-je.
Ma grimace quand je me redressai me trahit rapidement. J’avais encore mal et j’allais souffrir un bout de temps certainement.
— Non, prends ces médocs, m’ordonna-t-elle en me tendant une petite boîte. T’en prends un chaque soir pendant une semaine.
Je pris la boîte et elle ouvrit le premier portail pour Sarah. Elle nous salua et repartit. Ambre fit alors apparaître le portail me conduisant chez moi. Je me relevai et elle me sauta dans les bras m’arrachant un petit cri de douleur.
— Désolée, pleura-t-elle. Prends plus de risques comme ça !— Sarah était en danger de ma faute, dis-je.
Elle m’embrassa et je sentis mes muscles se détendre, mes os se relâcher, mon corps s’apaiser. La douleur disparut comme si elle n’avait jamais été là. J’écarquillai les yeux en rougissant.
— Petit remontant, sourit-elle. T’auras plus mal aujourd’hui, mais demain ça va piquer un peu.— Alors tu viendras m’embrasser à nouveau ?
Elle rit à ma remarque et me poussa vers le portail.
— Allez, file !
Dès que j’arrivai devant chez moi, je vis l’heure. Je me rendis compte qu’en effet j’avais quelques heures de retard. Dès que j’ouvris la porte, mes parents me sautèrent dessus.
— Sam ! où étais-tu ! s’écria ma mère.— J’étais avec Max, tu n’as pas reçu le message que je t’ai envoyé ? mentis-je.
Mes parents semblaient morts d’inquiétude, et ça se comprenait. Ils l’auraient été encore plus s’ils avaient su ce qu’il s’était réellement passé, à savoir un combat pour ma vie et celle de Sarah.Heureusement pour moi, je restais parfois avec Max jusqu’au souper et donc mon mensonge passa tranquillement. Je ne savais pas trop s’il fallait que je laisse les pilules chez moi ou que je les garde. Ils pouvaient peut-être les sentir ? Je n’en avais aucune idée.
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