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Les poupées du monastère

Chapitre 1

Père Gabriel

Inceste
Les appelés montent sur l’autel. Ils portent le manteau gris de l’ordre, la croix sacrée et la ceinture. Il est venu le temps où ils se découvrent. Frère Philippe et Soeur Hortense ôtent leurs vêtements. Ils se présentent à nous, propres du matin, nus, cheveux et poils épilés. C’est ainsi que la chair, soyeuse, ne saurait mentir sous les palpations. L’épreuve commence.
Chaste, tel doit être l’amour entre les mortels, qui ne sauraient désirer le corps sans éloigner leurs esprits de Dieu. Mon âme, grâce à lui, est encore pure. Il m’a donné la foi et celle-ci démontrera bientôt à mes prochains que je suis digne de son Excellence, créateur de tout. La cérémonie de la preuve va commencer. J’ai hâte. C’est ma première participation et je suis très enthousiaste.
Le maître de cérémonie, père Gabriel, nous invite à nous placer sur les bancs autour de l’autel central. Je salue mes frères et soeurs et exécute l’ordre clérical. Nous prions. L’épreuve est sincère. L’épreuve est vraie. L’épreuve est révélatrice. La vérité des honnêtes sera révélée. Amen.  — Soeur Hortense, Frère Philippe, l’heure est venue pour vous de démontrer votre fidélité au Seigneur. Vous connaissez les règles, déclare, avec gravité, père Gabriel.— Nous connaissons les règles, répondent, en choeur et placides, les intéressés.
Père Gabriel hoche la tête en signal. Soeur Hortense prend la parole :
— Mon frère, j’aime Dieu et pourtant, je n’ose résister à la vue de ton instrument épais et lourd… Je le veux dur et alors, je ne réponds plus de rien.
Frère Philippe écoute et réplique :
— Ma soeur, si Dieu est une déesse, il t’a crée à son image. Tu es son chef-d’oeuvre et telles les oeuvres des grands artistes, tu es, à n’en pas douter, supérieure au modèle.— Trêves de flatteries, mon frère, et passe plutôt à l’action, coupe Soeur Hortense. Je me languis, et entre mes cuisses, je souffre de votre absence. — Pas si vite, belle soeur, ose Frère Philippe. Souffrez encore qu’en mots, je vous adule, avant qu’alors, en joie, je vous encule.— Votre vit, plus vite sera dans mon vagin, plus vite vous comblerez le manque entre mes reins. Allons, auriez-vous peur ?— Pour vous, je me prête à tout et si vous voulez du vulgaire, l’on peut s’arranger, j’en ai dans mon glossaire.— Au cul, le glossaire, votre bite dans ma chatte, je brûle d’impatience, prenez-moi et giclez.
Soeur Hortense écarte les jambes et bombe son fessier. Elle est prête à la levrette et sa chatte est toute mouillée. Frère Philippe, à la vue aguiché, enjoint les actes aux mots et se met à bander. Si elle est bien sincère, ce sera chose rapide. Il extirpera le démon d’elle par quelques manoeuvres habiles. Il fonce tout droit de go et colle son gland au mont. Il entre délicatement puis glisse vigoureusement. De prompts allers-retours et des halètements : le claquement des fesses excite notre amant. L’amante gémit et se cambre, les doigts griffant le sol. Je crois qu’elle est surprise de prendre son envol. Nous assistons, atterrés, à une jouissance double. Frère Philippe éjacule et débordante de mouille, soeur Hortense prend la tête de Philippe et la pose sur son bouton. Quelques coups de langues gourmands et elle jouit pour de bon. L’épreuve est finie et avec stupéfaction, elle aura révélé, pas un mais deux démons.
— Que cela serve d’exemple à tous. Que ceux qui ont pris du plaisir à assister à cela réfléchissent sur eux-mêmes, conclut père Gabriel. Vous pouvez encore sauver votre âme. Dieu ne déchoit pas tous les anges. Quant à vous deux, vous êtes corrompus et rejoindrez l’Enfer par le feu.

Soeur Hortense et Frère Philippe ne répondent rien. Regrettent-ils seulement ? Je suis plus que troublée par leur indifférence. Ils croient, je crois, que ce plaisir valait la damnation. Comment peut-on s’éloigner si loin de la raison ? On attache les moines pour leur exécution à venir. Elle aura lieu à huit-clos et n’intéresse personne. Nous sommes tout de même soulagés : deux démons de moins parmi les hommes.
Je suis de la prochaine épreuve et me lève bien heureuse de montrer aux suivants que je suis une vertueuse. Père Gabriel m’invite à monter sur l’autel. Frère Bastien me rejoint. Père Gabriel déclare :
— Soeur Alyssa, Frère Bastien, l’heure est venue pour vous de démontrer votre fidélité au Seigneur. Vous connaissez les règles.— Nous connaissons les règles, répondons-nous.
Il hoche la tête et je lance ma première réplique :
— Mon frère, vous êtes bel homme, mais vous manquez de charme. Dandinez-vous mieux. Je ne veux pas d’une épreuve facile.
Surpris, Frère Bastien ne poursuit pas moins :
— Ma soeur, pardonnez-moi, mais c’est l’Église qui se fout du bénitier. Vous êtes froides comme un caillou. Le Diable lui-même réussirait l’épreuve avec vous.
Père Gabriel fronce les sourcils et nous observe avec désapprobation. C’est vrai qu’il faut séduire et je manque à mon devoir de moine.
— Hum…, repris-je, je suis chaude comme un incinérateur, mon frère. Viens par là que je te brûle les couilles.— Ça suffit, interrompt Père Gabriel.
Nous sommes renvoyés aux bancs et je suis couverte de honte.
— Soeur Alyssa, me gronde Père Gabriel, comment espérez-vous confondre un démon avec ce comportement ?— Je suis désolée, mon père, lui dis-je en pleurant. C’est à Dieu que je me dévoue. Je n’ai pas le coeur de faire semblant. J’abandonne.— Vous mesurez bien là, toute la portée de votre déclaration ?— Oui, mon père, murmuré-je en essuyant mes larmes.
L’assemblée retient son souffle. Ils savent ce qui va venir. Je n’ai pas peur. Je suis prête. Je me suis préparée exactement pour cela.
— Soeur Alyssa, revenez sur l’autel. Frère Bastien, vous êtes congédié. Vous reformerez un binôme pendant les prochaines interactions.
Je vais sur l’autel, silencieuse, réprimant un sourire. Tout le monde se tait et attend la suite. Père Gabriel marque la pause puis, m’ayant rejoint, me dit :
— Papa va te punir, ma fille.
Je ne réponds rien, trop contente de jouer l’ingénue. Il poursuit :
— Les petites soumises dans ton genre, je les connais bien. 
Il fait le tour de moi. J’ai bien répété : je frémis à son approche, de tremblements calculés. Il s’éloigne alors. Il croit avoir compris. J’aurais selon lui peur de jouir : je serais une diablesse. 
En bon homme d’église, père Gabriel se fait un devoir de trouver ma faille. Il est grand maître dans le débusquement des créatures des enfers. Voilà là une véritable épreuve et pas les assauts d’un jeune amateur. Je redeviens moi-même et m’ouvre corps et âme. Je ne serai pas de ceux qui, craignant de ne pas être ce qu’ils croient, créent une forteresse mentale au cas où ils aimeraient ça. Si je suis une jouisseuse, que je rejoigne les flammes ! Et si je suis du côté du bien, il ne peut rien m’arriver.
— Je sais qui tu es, dit, sûr de lui, père Gabriel. Je prends l’assemblée pour témoin. Tu fuis le plaisir car tu crains le feu.
Il revient vers moi et continue son manège. Il me jauge, telle la bête immonde qu’il veut cerner. Derrière moi, il vient et me respire. Plaqué contre mon dos, il enlève mes habits. Je ferme les yeux pour mieux le ressentir. Ce cochon de père me tripote de partout. Il m’empoigne les seins avec des pattes épaisses et fortes. Il pince mes tétons avec des doigts doux et légers. J’appréhende ma texture, ma chair, mes veines battantes, mieux par sa procuration que par les méditations de l’abbaye. C’est agréable de vivre ainsi son corps par le biais d’autrui. 
— Je sais exactement comment te faire craquer, petite vicieuse ! s’écrit Père Gabriel en cessant brutalement ses plaisants tâtements. Ne crois pas qu’avec moi, ton petit jeu prenne : je n’ignore pas que tu m’affrontes pour démontrer ta foi. Ce que tu ignores cependant que moi je n’ignore pas de le savoir, c’est que tu es froide au plaisir car tu es de la pire espèce, des succubes de glace qui jouissent au vent du fouet. Ton pêché d’arrogance que tu confonds avec le zèle chrétien ne servira que ta déchéance, car aujourd’hui, tu vas mourir.
L’effroi s’empare de moi, et s’il avait raison ? Son discours fait sens et j’ai peur de me tromper moi-même. Me croyant innocente, innocemment croyante, serais-je hâtée coupable et coupable athée ? Je n’ai rien à lui dire. Je veux qu’il me soumette. Frappez-moi, père, mon maître et précipitez ma chute. Père Gabriel se penche et sort de son pupitre, un fouet de corde blanche pour me punir sans doute.
— Prends ça, succube ! Hurle-t-il, la bave aux lèvres. 
C’est que mon père aime la violence qui frappe les monstres du pays des braises. Il maltraite ma peau tendre. J’accueille la douleur satisfaite. Cela n’est pas pour autant le plaisir tel que je l’ai vu chez Soeur Hortense. Peut-être, mon père, ne frappez-vous pas assez fort ? Il me voit sursauter mais encaisser calmement. Cela frustre mon père, qui passe aux choses sérieuses. Il m’attache à une croix qui écarte mes jambes. Là, il attache des pinces à mes tétons et met un collier sur ma bouche. Il choisit ce moment pour se dévoiler nu. Mon père Gabriel bande. Il ne passe pas inaperçu.
— Je vais vous montrer à tous, comment on fait jouir un succube, se justifie-t-il à l’assemblée.
Il me gifle. Il me pince fort. Il gifle mes jambes et touche à tout. Il décalotte enfin son gland et vient lentement à mon entrée. À cet instant, il me regarde dans les yeux, que j’écarquille pour ne rien rater. Je dois un peu courber la tête pour voir depuis ma position. J’ai guère de liberté dans mes mouvements mais j’observe tout avec attention. J’aime cette douleur et il le voit, mais pourquoi n’ai-je pas ce plaisir, qui saurait me faire gémir et jouir comme Soeur Hortense ? Je vois bien que mon père est dans le même état de surprise. Il hésite un instant mais me voyant hocher la tête, il se rassure car je consens. Il peut foncer. Je suis prête.
Père Gabriel a la vigueur de sa réputation. Ses coups de reins font remuer la croix. Je tressaille quand il me pénètre. Avec lui, c’est ma première fois. Je le sens gonfler et durcir de plus belle. Je comprends alors ce qu’il se passe. Père Gabriel aime ce qu’il fait et une larme coule de mes joues. J’aimais mon père et il comprend, alors que nos regards se croisent, qu’il est démon et moi son ange. Une larme coule aussi sur les joues de mon père. Il éjacule et puis s’écroule, pétri de honte et prêt pour le bûcher.
De partout, la foule s’affole. Père Gabriel, un serviteur du diable ? Les moines crient et on se raisonne. Il est attaché et préparé pour sa sanction. Je suis détachée et l’on m’ovationne : j’ai délivré le monastère du mal en chef. Je ne peux me résoudre à quitter les yeux de Gabriel et suis touchée par la parole de son regard. À tous, il nous demande pardon. C’était quand même un bon diable et c’est la première fois que la condamnation de l’un de ces monstres me fait de la peine.
La cérémonie finie, j’enfile mes chaussures et parcours le chemin qui mène à ma retraite. Je suis bergère et je loge tout en haut, dans la cabane sur la montagne. Je songe aux événements récents. Pour les autres, je suis en grâce. Pourquoi, mon père ? ne puis-je réprimer. Pour les autres, je suis en grâce mais je me vois en prise avec l’affreux pêché. Je doute : et si rien de cela n’est vrai ?
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