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Les racines du mâle

Chapitre 1

Conte de fées pour adulte

Erotique
Diriger la filiale d’une grande entreprise à 32 ans n’était pas facile. Il fallait satisfaire les dirigeants parisiens, loin du terrain, mais proche des indicateurs de performance, et gérer le personnel pour éviter les embrouilles et les grèves. Je me souvenais encore des conseils de mon prédécesseur. Le truc était de trouver la bonne distance. Il fallait être ni trop familier, ni trop dur et surtout, rester à l’écoute.
Parmi mes équipes, un homme sortait de l’ordinaire. Sa carrure exceptionnelle et la puissance qui émanait de lui forçaient le respect de tout le personnel. Toujours souriant et de bonne humeur, il inspirait la sympathie.
La première fois que je l’ai fait venir à la maison, c’était pour extraire une vieille souche qui défigurait notre jardin. Sophie s’en plaignait depuis que nous avions emménagé.
C’était en mai et la journée s’annonçait belle. Manu arriva vers neuf heures, en short sur son vieux vélo. Je lui offrais un café puis il se mit au travail avec une belle énergie.
Je le regardai travailler de la véranda, assis dans mon fauteuil à bascule, quand Sophie me rejoignit en peignoir, encore ensommeillée, une tasse de thé à la main.
— Tu as bien dormi, ma chérie ? je demandai aimablement.— Ton esclave m’a réveillée avec tout le bruit qu’il fait ! Elle maugréa de mauvaise humeur.
Ma chérie était une jeune femme ravissante, dommage que ses parents l’aient trop gâtée. Elle n’était jamais contente. Elle trouvait que nous étions trop loin de Paris, que la ville était petite, qu’une entreprise de voirie, ce n’était pas très reluisant, qu’une BMW, ce serait mieux que ma Renault de fonction et ainsi de suite.
Je me donnai un mal de chien pour la rendre heureuse. Sa perpétuelle mauvaise humeur et son ingratitude me décevaient. J’en étais à me demander si je n’avais pas fait une erreur en épousant une adolescente attardée de douze ans plus jeune que moi. Sa jolie frimousse et sa plastique de mannequin pour lingeries fines n’étaient pas tout.
— Au rythme où il avance, il devrait avoir fini dans l’après-midi, je dis pour l’amadouer.— Il ne déjeune pas avec nous, j’espère ! s’inquiéta aussitôt Sophie.— Tu es vraiment impossible ! Le pauvre habite dans une cité à l’autre bout de la ville ! Je n’allais pas lui demander d’amener sa gamelle et le laisser manger seul sur le tas, devant la véranda, quand même ! Je m’insurgeais.
Le soleil était plus haut dans le ciel et Manu avait chaud. Il enleva son maillot. Sophie s’assit à côté de moi pour finir sa tasse de thé.
— Regarde tous les muscles qu’il a, ton esclave ! C’est impressionnant ! Tu devrais te mettre au sport, mon chéri ! Elle remarqua, ironique.— Ce n’est pas mon esclave mais un homme qui travaille pour moi et qui, aujourd’hui, travaille pour toi ! Tu devrais être plus reconnaissante, à la fin ! Je répondis, agacé par cette arrogance de classe dont je n’avais pas réussi à la débarrasser.
— Ces gens-là me font peur ! Je veux bien faire la cuisine à condition que vous mangiez dans la véranda ! Je ne veux pas qu’il rentre dans la maison ! Elle lança, méchamment.— Comme tu voudras, je lâchais, déçu par sa conduite enfantine.
Je me levai pour mettre fin à cet échange acerbe, prenais la bouteille d’eau sur la table et allais rejoindre Manu qui prenait une pause.
— Elle est belle votre femme, Monsieur Jean, il me dit, aimablement après avoir bu quelques gorgées.
Je me demandai ce qu’il avait pu voir de Sophie en peignoir à travers les vitres de la véranda, à part qu’elle était blonde.
— Ouais !... Et toi, tu es marié, je crois ? Je demandais par politesse.— J’ai une femme officielle et une jeune maîtresse, au pays ! Il me confiait d’un air satisfait.— Deux femmes ! Comment tu fais ? Moi, j’ai déjà du mal à en satisfaire une ! Je laissais échapper, encore en rogne contre Sophie.
Il me regarda bizarrement. Je réalisai que ce que mon propos était ambigu.
— Je ne parle pas de sexe ! Je précisais en riant.— Ah bon !... Chez nous, on connaît des recettes de sorcier pour adoucir la plus rugueuse des épouses et pour satisfaire la plus exigeante, il blagua en accentuant son accent.
Il me fit un clin d’œil égrillard avant d’éclater d’un grand rire communicatif.
— Je suis preneur pour les deux ! Je plaisantais à mon tour, en lui tapant sur l’épaule.
Sur ce, je revins m’installer sur mon fauteuil, ragaillardi par ce sympathique échange.
— Deux femmes ! Il ne s’embête pas le Manu !
Je me dis, vaguement admiratif.

Puis je réfléchis à sa situation d’immigré, loin de son pays et de sa famille.
— Le pauvre ne doit pas les voir souvent. Ça ne m’étonne pas qu’il se donne autant au travail ! Il a de l’énergie à revendre.
Je repensai au quiproquo. Ce n’était pas loin de la vérité. Depuis notre mariage, le stress, les repas d’affaires, l’alcool, un peu, et la mésentente, beaucoup, avaient réduit à presque rien notre désir. Nous faisions de moins en moins l’amour. D’une fois par jour au début de notre mariage, nous en étions à une fois par semaine, le samedi soir, et encore, quand nous ne nous disputions pas.
C’était devenu une sorte de rituel. Dès la lumière éteinte, je caressai ses seins puis léchai sa chatte pour la mettre en train. À son tour, elle me suçait un peu la bite pour me faire devenir dur. Je la baisai en missionnaire, la position que je préférai, avant de la finir en levrette, parce qu’un jour, elle m’avait dit qu’elle me sentait mieux en elle, comme ça.
Soupir...
À midi, je mis la table dans la véranda tandis que Sophie, toujours en peignoir, s’occupait du repas.
— Tu devrais t’habiller un peu mieux. Nous avons un invité, quand même, je lui dis, contrarié par son attitude négative.— Désolée, mais je n’ai plus rien à me mettre ! Elle me jeta, rancunière.— Tu exagères toujours ! Fais un effort ! T’as bien une petite robe d’été ! Manu a travaillé dur pour nous toute la matinée. Il mérite bien un peu d’attention de ta part, je lui dis.— Une petite robe d’été ?... Bon d’accord, comme tu veux ! Elle répondit d’un ton neutre.
Satisfait par cette petite victoire, j’allais chercher Manu pour l’apéritif.
— Tu retournes quand, au pays ? Je lui demandais, me rappelant vaguement qu’il prenait deux mois de vacances tous les deux ans.— Dans un an et quatre mois, il me répondit avec un sourire triste.— Ce doit être difficile aussi pour tes femmes.— Là-bas, ce n’est pas pareil. Il y a de l’entraide et j’envoie de l’argent au village.
Sophie arriva avec un poêlon fumant. Je fus estomaqué par sa tenue carrément provocante. C’était la première fois qu’elle me faisait ce coup-là. Elle avait mis la tunique blanche, extracourte et translucide, qu’elle mettait comme sortie-de-bain à la plage. Sauf que là, elle n’avait pas de soutien-gorge. On devinait la forme de ses magnifiques seins en poire. Les aréoles étaient parfaitement visibles et les tétons perçaient le tissu léger. Heureusement qu’elle portait un petit tablier à dentelle devant son ventre.
J’étais gêné pour moi et surtout, pour Manu. Le malheureux restait la bouche et les yeux grands ouverts par la surprise, le verre de coca à moitié plein près de ses lèvres.
— Ça ne se fait pas ! Qui sait ce que Manu allait raconter à ses copains, lundi ? Elle est totalement inconsciente !
Je m’inquiétai.
— Mais ma chérie... Qu’est-ce... Qu’est-ce qui t’arrive ? Je bafouillais d’un ton de reproche.— C’est toi qui m’as dit de mettre une robe d’été ! Moi qui croyais te faire plaisir ! Elle protesta d’une flagrante mauvaise foi, en prenant une petite voix pleurnicheuse tout à fait énervante.
Elle se retourna vivement et posa son plat sur la table en se penchant légèrement en avant. Je n’avais pas pensé que le tablier ne couvrait que le devant. Je découvris, effaré, qu’elle n’avait pas de culotte non plus ! Manu et moi, avions une vue directe sur son abricot duveteux et ses belles fesses bien rondes. La perfide avait préparé son coup de Jarnac en sachant l’effet qu’il allait produire car elle rentra rapidement dans la maison en pouffant dans ses mains, sans me laisser le temps de protester.
Nous en avions pris plein les yeux ! Un ange passa avant que je me reprenne.
— Je suis désolé Manu. Je ne sais pas ce qui lui a pris, je m’excusais, perturbé par la conduite de mon épouse.— Ça ne fait rien, Monsieur Jean, je n’ai presque rien vu de toute façon, il me rassura, les yeux brillants.
Une grosse et longue bosse déformait son short. Décontenancé par cette virilité exubérante, je détournai mon regard vers le jardin. Lui et moi étions aussi perturbés l’un que l’autre.
— Heu !... Je compte sur toi pour rester discret sur cet incident. Personne n’a besoin de savoir ce qui se passe chez moi, je chuchotais.— Bien sûr, Monsieur Jean ! Vous pouvez compter sur moi, il m’assura.— Bon ! Si on mangeait maintenant ! Je dis, un peu rasséréné par l’attitude compréhensive de Manu.
Sophie devait avoir pris conscience de sa conduite scandaleuse car elle alla s’enfermer dans la salle de bain.
Après le repas, Manu retourna au travail et moi, dans mon fauteuil. Je n’avais pas envie d’aller retrouver Sophie. Cela se terminerait par une scène et je n’y tenais pas, au moins tant que Manu serait là.
Il faisait chaud et j’avais bu trop de vin. Je m’endormais dans le fauteuil. Je fis un cauchemar. Manu étranglait Sophie totalement nue. Elle criait tant qu’elle pouvait et moi, je regardai en ricanant cyniquement. Je m’envolais dans les airs. Les oiseaux chantaient autour de moi. Je plongeais en piquer et... me réveillai en sursaut. Une main me secouait doucement l’épaule.
— J’ai coupé toutes les racines. J’ai besoin de votre aide pour sortir la souche, me dit Manu.— Euh... D’accord !
Du jardin, je jetai un regard vers la fenêtre ouverte de notre chambre conjugale. La pièce était vide.
— Elle boude, cette petite idiote sans cervelle !
Pour la première fois, je pensai « Divorce » et cela m’attrista.

J’aidai Manu à tirer la lourde souche dans un coin du jardin. Je me retrouvai vite en sueur, le cœur battant à cent à l’heure, épuisé. Un vertige me saisit. Je m’assis dans l’herbe et laissai Manu finir le travail.
— Ça ne va pas, Monsieur Jean ? Vous voulez que j’aille chercher votre dame ? Il demanda, inquiet.— Pas la peine... Je reprends juste mon souffle. Ma femme a raison, je devrais faire du sport ! Je tentais de plaisanter.
Manu m’aida à me relever sans faire de commentaire. Je lui en fus reconnaissant.
— Le mieux est de la laisser laver par la pluie et sécher quelques mois puis de la découper à la tronçonneuse l’été prochain, il me conseilla.
Je lui offris un coca sous la véranda.
— D’homme à homme, qu’est-ce que tu penses de ma femme ? Je demandais tout à coup.
Il hésita. Ses yeux s’enfuirent vers le plafond.
— On est entre nous. Sois franc ! J’insistais.
Il se décida, baissant les yeux sur ses chaussures.
— Il ne faut pas lui en vouloir, Monsieur Jean. Elle est jeune et elle a voulu s’amuser en nous taquinant tous les deux. Ne vous en faites pas, personne ne saura rien, il me rassura de nouveau.— Ouais ! T’as raison. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, je soupirais.— Il est tard. Je vais rentrer maintenant, il conclut en se levant.— Encore merci pour ton aide, je lui dis en lui tendant une enveloppe.— Ce n’est pas la peine, Monsieur Jean ! Il protesta.— Tout travail mérite salaire, Manu ! Prends ça comme je te l’offre, sans faire de manières ! Tu offriras de jolies robes à tes femmes, je lui dis d’un ton que je voulais enjoué.
Manu est parti. Je me mis à la recherche de cette garce de Sophie. Je le retrouvai dans son bain avec de la mousse jusqu’au cou.
— Je suis désolée, mon chéri, elle dit aussitôt d’un air contrit. Tu me pardonnes ?— Il faut voir, je lui répondis, ravi de ses excuses.— On dirait que je t’excite encore un peu, elle minauda, en louchant sur mon érection.— Tu me rends fou parfois ! Je fis en l’embrassant sur la bouche tandis qu’une main plongeait dans la mousse à la recherche de ses seins.
Elle me prit la bite et me suça avec une gourmandise qui surprit et me ravit. Je me vidai dans sa bouche avec un plaisir d’une intensité rare. Elle qui d’habitude, rechignait à ce genre de caresse et recrachait mon sperme avec un dégoût à peine dissimulé, l’avala avec un sourire satisfait.
— Ça t’a plu, mon chéri ? Elle minauda en léchant lascivement ses jolies lèvres ourlées.— C’était merveilleux, mon amour ! Je répondis, encore étourdi par ce qui venait de m’arriver.— Je n’en ai pas fini avec toi. Va m’attendre dans le lit, j’arrive dans une minute ! Elle gloussa.
Elle ferma les rideaux avant d’enlever sa serviette et de me rejoindre dans le lit.
— Lèche-moi, mon chéri, j’ai envie ! Elle murmura avant de s’allonger sur le dos, les cuisses grandes ouvertes.
Sa vulve sentait encore le savon mais elle était juteuse comme un fruit mûr. Je poussai le bout de ma langue dans son trou et lapai tout le jus qui en sortait. Sophie, ravie, gémissait sous mes caresses. C’était excitant et délicieux.
Comme je bandai à nouveau, elle se mit à genoux pour que je la prenne en levrette. Je la bourrai avec entrain. Pour la première fois depuis que je l’avais dépucelée, elle gémit. Elle me surprit de nouveau en me pelotant les couilles avec sa main. Elle pressa mes testicules au moment où je me vidai bien au fond de sa chatte, comme pour en extraire tout le jus.
Je m’effondrai sur elle, ébloui par la jouissance, mais soufflant comme un phoque. Je décidai de me mettre au sport dès le lendemain.
Elle m’entoura de ses bras et me serra tendrement contre ses doux mamelons.
— C’était agréable ! Elle murmura à mon oreille.
Ces quelques mots me firent énormément plaisir. Elle colla son merveilleux petit corps contre moi et m’embrassa sur la bouche. Ses lèvres étaient chaudes. C’était comme une seconde lune de miel.
J’étais heureux.
Le lendemain, elle se montra enjouée et souriante. Lorsque je rentrai épuisé du travail, elle me posa des questions sur ma journée, me fit couler un bain et me dorlota.
C’était comme si une bonne fée avait touché notre lit de sa baguette magique. Peut-être que cette vieille souche était ensorcelée et qu’en en venant à bout, j’avais levé le sortilège.
Elle me surprit en prenant l’initiative, le mercredi soir. Elle m’embrassa sur la bouche puis sur la poitrine, le ventre et enfin, la bite. Lorsque mon érection lui parut suffisante, elle me chevaucha, introduisit elle-même mon gland dans sa chatte et me baisa avec une douceur surprenante.
La jouissance me surprit sans doute un peu trop tôt pour elle, mais ce fut un moment merveilleux. Elle m’embrassa longuement sur la bouche puis s’allongea contre moi.
— Je t’aime, mon chéri, elle chuchota avant de se retourner pour me laisser dormir.
Je m’inscrivais dans un club de sport bien équipé, du centre-ville. Grâce aux encouragements de Sophie, je m’y rendais régulièrement, les mardis et les jeudis soir. Je freinai sur l’alcool et les repas d’affaires.
La persévérance dans ce que j’entreprenais avait toujours été mon point fort. Mes efforts payèrent. Notre vie conjugale prit une tournure agréable.
Je reprenais goût à la vie. Nous faisions l’amour presque tous les soirs. Sophie était toujours partante et me surprenait par ses audaces. Ce fut elle qui m’invita à la sodomiser. Je n’y avais jamais pensé. Ce fut une véritable découverte.
Elle avait même prévu la vaseline ! Nous avons ri comme des adolescents pendant que j’enduisais son petit trou. Je pointai mon gland sur son œillet et poussai. Je m’enfonçais comme dans du beurre. J’emportai son second pucelage plus facilement que le premier.
Sophie se montra étonnamment réceptive à la pénétration de son cul. Pour la première fois de notre mariage, elle jouissait réellement. J’éprouvai de la fierté à l’entendre exprimer son plaisir si bruyamment ! Excité par ses cris rauques, je lâchai tout et m’effondrai sur elle en bavant comme un chien.
Ce furent douze mois de bonheur ininterrompu. Comme un bienfait ne vient jamais seul, j’appris qu’on parlait de moi à Paris, pour une promotion.
Je n’en parlai pas à Sophie. Tant que ce n’était pas officiel, rien n’était acquis.
Le temps était venu de tronçonner la vieille souche et de la faire définitivement disparaître. Je sondai prudemment à Sophie sur l’opportunité de faire venir Manu.
— Ça ne serait que pour l’après-midi ! Je précisais.— Mais bien sûr, mon chéri. Et invite-le donc à déjeuner, je lui ferai un navarin ! Elle me répondit avec bonne humeur.
Je remerciai, in petto, notre bonne fée et sa baguette magique.
Manu donna son accord pour le samedi suivant.
Cette fois, tout se passa bien. Sophie s’était habillée d’une robe élégante, tout à fait correcte. Elle servit le repas dans la salle à manger et le partagea avec nous, tout sourire. Elle me déboucha une excellente bouteille de Bourgogne et ne laissa jamais nos verres vides. C’était une petite entorse à mes résolutions mais je laissai faire pour ne pas gâcher ce moment de bonheur.
Elle se montra ravie que Manu reprenne de son navarin. Le dessert était délicieux. Au café, notre invité raconta un conte de son pays en jouant chacun des rôles avec un talent digne d’un comédien.
L’histoire était un peu olé, olé ! Pour résumé, un vieux dans un village avait pris une nouvelle épouse, très jeune et très belle. Évidemment, il ne se montra pas à la hauteur des appétits de la donzelle, ce qui ne l’empêchait pas d’être extrêmement jaloux et de ne jamais quitter sa jeune épouse des yeux. Un vendeur de paniers, costaud et viril, qui passait par-là, persuada le vieux d’entrer dans son plus grand panier sous prétexte de vérifier la qualité du tressage. Le marchand referma le panier avec son couvercle et fit asseoir la jeune épouse dessus, soi-disant pour en éprouver la solidité. Pendant qu’il honorait comme il convenait, la ravissante et infidèle épouse, plus que consentante, celle-ci commentait son ouvrage à voix haute. « Il est solide et résistant. Son jonc est dur et souple à la fois, etc. Le vieux malmené à chaque coup de reins du viril vendeur ne put sortir qu’une fois l’épouse comblée. Heureusement, il ne se douta de rien et tout rentra dans l’ordre. »
C’était un véritable spectacle qu’il nous donnait. Nous avons beaucoup ri, surtout Sophie qui en avait les larmes aux yeux. J’admirai d’autant plus sa prestation que j’aurai été bien incapable d’en faire autant.
Je me suis réveillé dans le fauteuil. L’esprit un peu confus, je me demandai où j’étais. Tout était silencieux. Je n’entendais pas la tronçonneuse. Manu avait peut-être besoin de moi.
Je passai par la véranda pour me rendre au jardin. Sophie était penchée sur la fenêtre d’une façon bizarre. Le visage cramoisi, elle pressait sa bouche d’une main et roulait des yeux en regardant le ciel. Son corps était régulièrement propulsé vers l’avant, comme si elle avait le hoquet.
Interloqué, je me penchai pour mieux voir. Sa robe était relevée sur son dos et deux mains halées empoignaient ses fesses blanches ! Un grand vide se fit en moi. Ma première réaction fut de me cacher tellement j’étais choqué par leur trahison et honteux d’être cocu. Je reculai d’un bond et allais m’effondrer sur le fauteuil à bascule avec une surprenante érection.
Des mots qu’elle avait prononcés me revinrent en mémoire.
— Elle disait qu’elle avait peur de ces gens-là !... Heureusement qu’elle prend la pilule !
Je retournai dans le fauteuil de la salle à manger, appréhendant avec angoisse le moment inévitable, où Sophie, la chatte pleine du sperme de son amant, viendrait vérifier si je dormais toujours. Comment devais-je réagir ? Si je faisais un scandale, tout le quartier et toute l’entreprise apprendraient qu’un chauffeur de camionnette me faisait cocu, que l’épouse dont j’étais si fier était une salope !
Cela remonterait jusqu’à Paris ! Adieu, la promotion ! Ma carrière serait foutue ! Toute ma vie était foutue !
J’entendis la tronçonneuse. Ce traître de Manu avait dû sortir par la fenêtre. Après s’être vidé les couilles dans le ventre de ma jeune épouse, il avait repris le travail, comme si de rien n’était.
Je réalisai que l’humeur de mon épouse s’était miraculeusement transformée le fameux jour d’été où ce salaud était venu extraire cette maudite souche. Je me rappelai l’exhibition provocante de Sophie, son admiration pour la musculature du félon, la fenêtre de la chambre ouverte.
Je m’étais endormi, comme aujourd’hui !
J’imaginai qu’elle avait enlevé sa tunique et qu’il l’avait vue nue, qu’il l’avait surprise en sautant par la fenêtre, qu’après avoir désespérément lutté, elle avait fini par céder aux pulsions bestiales de ce mâle puissant en manque de femelle !
La chair est faible !
Je revoyais l’énorme bosse oblongue qui déformait le short de ce salaud après la malheureuse exhibition de Sophie. Ma pauvre chérie avait dû le sentir passer.
Je me souvenais avoir léché, plus tard, sa chatte dégoulinante. Pouah ! C’était le sperme de cet animal que j’avais lapé comme un chien assoiffé ! J’aurais dû m’en douter, il y en avait vraiment beaucoup !
Furieux, je renonçais à faire semblant de dormir et allais à la recherche de Sophie. Je la trouvai dans notre chambre, allongée sur le lit dans sa belle robe. Elle me sourit comme si de rien n’était.
— Tu as bien dormi, mon chéri ? Tu es tout pâle ! Tu n’es pas malade au moins ? Elle demanda d’une voix inquiète.— Mais qu’est-ce qui nous arrive ? Je murmurais d’une voix blanche.— A quel propos, elle demanda, un peu troublée quand même.— Je t’ai vue avec lui ! Je soupirais, ne doutant pas qu’elle allait nier.
Elle ne le fit pas.
— Oh, mon Dieu ! Elle gémit en portant ses mains à sa bouche.
Incapable d’affronter la réalité, je m’enfuis de la chambre et retournai m’effondrer dans mon fauteuil.
Elle me rejoignit cinq minutes plus tard et se mit à genoux devant moi, les larmes aux yeux.
— Pardonne-moi, mon chéri ! Elle murmura en posant sa tête sur mes cuisses.— Je veux toute la vérité, tu entends ! Il te fait chanter ? C’est ça !— Noon ! Ce n’est pas son genre. Tu veux la vérité ? Je vais te la dire parce que je t’aime et que je ne veux plus qu’il y ait de faux-semblants entre nous... Tu te souviens quand il est venu la première fois ? Tu m’avais vraiment contrariée. Je me suis vengée pour te mettre dans l’embarras devant lui. Cela m’a bouleversée d’exhiber mes seins et ma chatte devant cet homme viril. Je mouillais tellement que ça dégoulinait entre mes cuisses. Je me suis sauvée dans la salle de bains pour me rafraîchir.— Après, je suis allée me reposer dans la chambre. J’avais une folle envie de me masturber. J’ai commencé à le faire puis je l’ai entendu travailler dans le jardin. Je me suis levée et je t’ai rejoint en peignoir pour m’excuser. Tu ronflais si fort dans ton fauteuil que je n’ai pas eu le cœur de te réveiller. Je suis retournée dans la chambre. Je n’ai pas pu m’empêcher de le regarder, en short et torse nu, par la fenêtre. Son corps puissant, brillait de sueur, ses muscles saillaient et jouaient harmonieusement sous sa peau luisante au soleil. Tout chez lui me troublait. Il m’a vue ! Son regard brûlant me paralysait. Il s’est approché de la fenêtre.— Montre-moi comme tu es belle !
Il a dit d’une voix grave en écartant les pans de mon peignoir. Il m’a caressé les seins. Sa main était douce et chaude. Il m’a tirée vers lui. Ses doigts ont glissé sur ma fente dégoulinante. Il a souri puis a pincé mon clitoris et l’a fait rouler entre ses doigts. C’était tellement fort que mes jambes ont fléchi. J’ai gémi. Il a enjambé la fenêtre et est entré dans la chambre. J’ai paniqué. Je te jure que je voulais le repousser ! Il m’a jetée sur le lit avec une force incroyable. Avant que j’aie pu réagir, il a écarté mes cuisses et s’est enfoncé en moi. J’avais tellement honte de ce que j’avais provoqué ! Je pensai à toi qui dormais à quelques mètres. Il était trop tard pour revenir en arrière, même si... Même si j’avais voulu, elle soupira en me lançant un regard navré.
— Au début, il m’a fait mal. Il allait et venait par petits coups, s’enfonçant à chaque fois plus profondément. Je n’avais pas encore vu son pénis, mais je le sentais bien remplir ma chatte. C’était tellement bon ! J’écartais les cuisses tant que je pouvais pour faciliter la pénétration. Ses couilles tapaient contre mon cul ! Bizarrement, je me suis souvenue de ce que tu m’avais dit, qu’il était sans femme depuis plusieurs mois. J’ai tendu ma main. Ses bourses étaient douces et lourdes, pleines de jus.— Il a grogné quelque chose dans sa langue et m’a bourrée encore plus fort. Jusque-là, tu avais été le seul homme en moi. Tu avais toujours été doux, contrairement à lui qui me baisait sauvagement. C’était... C’était formidable ! Il me baisait jusqu’à l’os ! Son pubis écrasait mon petit bouton et cela me rendait folle ! Ma chatte serrait sa grosse queue puis se dilatait totalement. Un éblouissement de pur plaisir m’a envahie toute entière. Mon corps s’est mis à trembler. J’ai joui de partout. C’était la première fois et c’était sublime. Ce n’est que quand il a mis sa main sur ma bouche que j’ai réalisé que je criais. Tu ne peux pas savoir à quel point c’était merveilleux !— Quand il a joui, j’ai pressé ses couilles dans ma main. Je sentais la puissance de ses jets de sperme chaud sur mon utérus !— Après, j’ai découvert sa bite. Même à moitié bandée, elle était impressionnante. Je n’en revenais pas qu’il ait pu la mettre tout entière dans ma petite chatte. J’ai sucé son gland. J’ai caressé ses belles couilles. Il a bandé de nouveau. Sa queue était droite et dure comme du bois. Il m’a fait mettre à genoux et il m’a baisée par-derrière, bien profond. Tu sais comme j’aime être prise de cette façon. J’ai eu plusieurs orgasmes à la suite, plus puissants à chaque fois ! J’ai perdu connaissance quelques secondes tellement c’était fort. Quand il a remis son short, j’ai demandé quand je le reverrais. Il m’a répondu qu’il ne savait pas si je le méritais. Il m’a reproché d’être une mauvaise épouse et que je ne te méritais pas. C’était surréaliste après ce que nous venions de faire. Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait baisée, s’il te respectait tant que ça. Il m’a demandé de te satisfaire le soir même. Il m’a dit qu’il ne reviendrait que s’il lisait le bonheur sur ton visage.— Il est ressorti par la fenêtre. Il a travaillé encore une demi-heure. J’avais une folle envie de lui. Je me suis mise nue à la fenêtre, j’ai exhibé mes seins, je me suis masturbée, cuisses ouvertes, face à lui, pour tenter de l’attirer de nouveau. Rien n’y a fait. Il s’est contenté de sourire puis il est allé te réveiller. Je me suis affolée. J’ai enlevé le drap trempé de flaques de sperme et je me suis enfuie dans la salle de bain, une main sur la chatte pour ne rien laisser échapper. Je me suis douché puis, pendant que la baignoire se remplissait, j’ai mis un drap propre. J’ai versé du savon moussant pour cacher ma vulve rouge et enflée, redoutant que tu viennes me voir. Ça n’a pas manqué ! J’étais encore excitée et honteuse de ce que je venais de faire. Tu bandais. Je t’ai fait l’amour en pensant à lui. Les jours suivants, j’ai tout fait pour être une bonne épouse et te rendre heureux. Je voulais qu’il revienne.— Pour te faire tringler par sa grosse queue, salope ! J’assénais, cruel.— C’est vrai, c’est ce qui me motivait au début, mais plus maintenant. Tu as bien dû te rendre compte que je ne me forçais pas, surtout depuis que tu m’encules, elle précisa avec un petit sourire entendu.— Ouais, peut-être ! Je bougonnais. Tu l’as revu après ? Je lui demandais, espérant qu’elle répondrait « non ».— Oui ! Il est revenu quand tu allais beaucoup mieux, deux semaines plus tard. Plus je te rendais heureux, plus il venait me baiser. Il faut croire que j’étais devenue une parfaite épouse, car il lui arrivait même de passer le soir quand tu étais au sport. Je coulais comme une fontaine dès que j’entendais sa camionnette se garer dans l’allée. Et puisque je t’ai promis de te dire la vérité, la semaine de ton séminaire, en avril, il a pris un congé et m’a baisée, jour et nuit. Il était infatigable ! Quand il m’a prise par le cul, j’ai tout de suite adoré. Il m’a encouragée à le faire avec toi en disant qu’une bite plus fine me procurerait d’autres sensations. Voilà, c’est tout ! Je ne sais pas quoi te dire de plus, à part que je t’aime et que je regrette d’avoir été une mauvaise épouse.— Tu l’aimes, lui aussi ? Je demandais, abasourdi par ses révélations.— D’une certaine façon, oui ! Avec lui, je me sens femelle.
Je ne demandai pas comment c’était avec moi. Je craignais sa franchise.
— Tu m’en veux beaucoup ? Elle demanda, les yeux mouillés.— Qu’est-ce que tu crois ? Je lançais d’un ton rogne.— Nous étions si heureux ! Je voudrais tellement que tu me pardonnes, elle sanglota.— Je ne sais pas encore si je veux te pardonner. Lui, c’est différent, je n’arrive pas à lui en vouloir. Il nous a obligés à changer et à nous découvrir.
Elle me regardait avec des yeux de biche acculée. Je pris ma respiration et me lançais.
— D’accord ! Plus de faux-semblants ! Je t’aime et je ne veux pas te perdre, ma chérie, ni te rendre malheureuse en te privant de lui, j’avouais d’un ton grave.
Elle me regarda, surprise, tandis que j’ouvrai la ceinture de mon pantalon.
— Une dernière chose, ne lui dit pas que je suis au courant, cela nous mettrait dans une situation impossible et ça gâcherait tout... Suce-moi, salope ! J’ordonnais, sur un ton faussement méchant.
Son visage d’ange s’éclaira. Elle saisit fébrilement ma bite en érection dans ses doigts fins et la porta à sa bouche. Au même instant, le bruit de la tronçonneuse s’éteignit.
Il ne restait plus rien de la vieille souche.
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