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Les récits d'un puceau

Chapitre 3

Erotique
Chapitre3Dès le repas fini, je m’habillai légèrement pour aller au jardin, derrière la maison. Les premiers jours de l’été avaient fait éclore une multitude de fleurs aux couleurs variées et aux odeurs enivrantes. Le propriétaire avait fraîchement coupé l’herbe. Cette coupe d’été elle aussi embaumait l’air ambiant. Je ne pensais plus à la boulangère, les parfums de la nature et l’odeur de la marée descendante me plongeaient dans une demi-torpeur et je n’avais qu’une envie, me détendre les jambes avant de me remettre à la tâche. Marchant jusqu’au bassin, je tentai de me replonger dans mon récit pour y décrire l’ambiance d’un jour de pluie sur les rues pavées de la Capitale. Les derniers fiacres, les rémouleurs et autres vitriers prenaient vie dans mon esprit. Il me semblait entendre l’annonce répétitive des crieurs et autres marchands de journaux.
La musique du ressac sur les rochers s’était éloignée petit à petit à mesure que la marée était descendue. Le chant des oiseaux, mais plus que tout, le cri des mouettes, avaient pris le relais. Je m’appliquai à les écouter pour, un jour prochain, les décrire le plus simplement et sincèrement possible.
L’heure avançait, je décidai de me remettre au travail. Je venais de franchir le seuil lorsque la clochette de la porte d’entrée retentit. Étant, pour une fois, présentable, j’ouvris et trouvai devant moi le facteur en nage, rouge comme un coquelicot.
— Une lettre pour vous Monsieur Randal !
Devant l’apparence de mon visiteur, je l’invitai à entrer pour se désaltérer. J’avais à la buanderie, une bouteille de bière fraîche. Je lui en proposai un verre, ce qu’il ne refusa pas. Au contraire, il tira à lui une chaise et prit place à table pendant que je le servais.A la couleur de son teint, mais aussi à l’odeur de son haleine, je devinai vite qu’il n’en était pas à son premier arrêt. Il était certain qu’il s’était mis déjà plusieurs gorgeons derrière la cravate. Je laissai la bouteille sur la table, après m’être servi un fond de verre et en jetant un œil à l’enveloppe. J’y reconnaissais l’écriture de mon Maître de conférences. Bien que pressé de l’ouvrir, je me devais d’attendre le départ du facteur, lequel, de lui-même était en train de se resservir à ma plus grande surprise.Par pure politesse, j’engageai la discussion :
— Cela vous fait une sacrée tournée mon brave !— Oui, comme vous dites, je commence tôt le matin et la journée n’est pas terminée. Tenez, à cinq heures, j’étais au bureau pour le tri, oh ce n’est pas qu’il y ait beaucoup de courriers en ce moment, mais le circuit est grand et par cette chaleur on transpire sang et eau !
Il n’avait pas besoin de me le préciser, l’odeur qu’il dégageait parlait pour lui.
— Heureusement que vous trouvez quelques bons clients pour vous désaltérer !— Oui c’est bien vrai, comme vous dites, il y a de braves gens.
Comme vous dites semblait être sa phrase favorite, mais bien que souriant intérieurement, je ne relevai pas.Au troisième verre, mon visiteur, encore plus rouge, s’attaqua au récit de sa tournée. Je l’écoutai d’une oreille peu attentive jusqu’à ce qu’il commence à me parler de la fin de son service. Ma lettre était la dernière à remettre, il rentrerait chez lui ensuite, mais pour me l’apporter, il avait dû longer la côte par les sentiers à travers les dunes. Son récit devint d’un coup plus intéressant.
— Savez-vous mon brave monsieur que pour arriver chez vous, j’ai suivi le chemin de mer ? Et là il faut que je vous raconte.

Je me fis une raison et sans lui demander son avis, je reversai un godet au facteur, et à moi par la même occasion. La bouteille presque vide, je m’éclipsai un instant pour chercher sa petite sœur. De retour dans la salle, le facteur reprit sa narration.
— Comme je vous disais, j’ai suivi le chemin de mer. J’avais bien chaud et faut bien l’avouer, j’en avais plein les pattes. Je me suis assis au sommet d’une dune quelques instants pour regarder la mer et reprendre mon souffle. Là je l’ai vue. — Qui ?— La fille du vieux Léon pardi ! Vous savez, cette superbe fille qui fait déjà tourner la tête à bien des garçons ?— Non, je ne vois pas, je suis nouveau dans la région comme vous le savez sans doute et je ne connais encore personne.— Mais si, le vieux Léon tient l’estaminet. Sa fille est une perle, une beauté, et après ce que j’ai vu, je pense que c’est même une sirène.
Intrigué, je versai, tout en l’écoutant, un cinquième verre au facteur. Ses yeux étaient zébrés de sang et je me demandais comment il allait rentrer chez lui.
— C’est une vraie splendeur, blonde comme les blés et la peau dorée par le soleil. Elle se baignait nue, oui oui, toute nue dans la mer. De là où je me trouvais, je pouvais voir ses jolies formes, Ô mon Dieu, ses seins, de vrais petits bijoux, et son... heu... ses fesses, si vous les aviez vues... heureusement qu’il n’y a que peu de passage, ce n’est pas prudent, mais c’est un beau spectacle. Je savais par les "on-dit" qu’elle se baignait souvent nue, mais je ne l’avais encore jamais vue.— Et comment s’appelle cette beauté ?— C’est la Sabine, deux qui la tiennent trois qui... pardon, ce n’est pas drôle, désolé. Je pense que j’ai bu un coup de trop.
Effectivement, au septième verre, les propos du facteur commençaient à devenir gênants même pour un jeune homme comme moi.L’horloge sonna quinze heures. Il allait se lever pour prendre congé en hâte, mais je voulais en savoir plus.
— Et que fait elle dans la vie cette sirène ? — Elle aide son père de temps à autre à l’estaminet, mais elle est plus souvent au fourneau qu’au service... les gars lui tourneraient un peu trop autour et cela ne serait pas du goût du père. Elle je ne sais pas, elle semble un peu farouche. Sabine est une fille particulière, elle a des difficultés à se remettre de la mort de sa mère. Tiens, puisque nous en parlons, cette maison était une bâtisse familiale du côté de sa mère. Mais c’est un oncle qui en a hérité et il l’a vendue dans la foulée. Du coup Sabine passe souvent dans le coin pour y retrouver des souvenirs. Petite, elle y était souvent avec ses cousins pour les vacances. Elle y a beaucoup de souvenirs et la vente lui a brisé le cœur...
Brisé le cœur, voilà une expression qui me laissait sans voix. Serait-ce Sabine qui, de nuit, était venue scruter par la fenêtre ? Je n’avais quasiment aucun doute, pas plus que je n’avais de doute sur le fait qu’elle m’avait certainement vu nu !Enfin debout, et quelque peu chancelant, le facteur semblait décidé à rentrer chez lui.
— Bien, merci pour le courrier, et n’hésitez pas à passer me voir si le cœur vous en dit.
Je lançai cette formule de politesse pour me donner le champ libre, car, dans mon pantalon, une bosse commençait sans aucun doute à dévoiler une nouvelle et soudaine érection. Celle-ci me mettait mal à l’aise, après ma masturbation de ce matin, je trouvais cette nouvelle offensive de mon sexe particulièrement rapprochée et pourtant... pourtant je trouvais cela bon, je me sentais vivre, je me sentais fort, et j’aimais le sexe à n’en pas douter.
Dès la porte refermée, je me déshabillai pour mon plus grand contentement, le sexe raide comme la justice. L’envie de jouir tout de suite me déplaisait, je voulais profiter une nouvelle fois de mes caresses intimes, jouer avec ma verge, non pas que je fus amoureux de mon propre corps, mais on aime ce que l’on a, à défaut d’autre chose. Je me persuadai que très vite, je rencontrerais une fille capable de me faire découvrir tous les délices de la vie que j’attendais depuis plusieurs années, en fait, depuis trop longtemps.
Dans ma chambre dès ma première année d’université, les suivantes aussi d’ailleurs, je me masturbais déjà plusieurs fois par jour, imaginant le plaisir charnel sous toutes ses formes, n’hésitant pas à m’enfoncer parfois une bougie dans l’anus. Mes éjaculations étaient alors au sommet, et par de nombreux jets et spasmes, je perdais la notion du temps et de l’endroit tandis que mon sperme se répandait sur mon ventre, ma poitrine et souvent sur ma figure.
A cet instant, je voulais profiter de cette nouvelle érection. Savourer la vue de mon sexe que reflétait le miroir, rose, gorgé de sang et bien proportionné.Mes mouvements de va-et-vient s’accéléraient en même temps que Sabine occupait mon esprit. C’est à elle, à son image que je pensais. Nue, offerte, les cuisses écartées pour me laisser entrer en elle... la volupté était tel que, malgré mes efforts pour retenir le jet, celui-ci partit dans une savoureuse giclée qui dura de très longues secondes me laissant stupéfait d’une telle jouissance, d’un tel plaisir. Par curiosité, je léchai ma semence qui avait atteint mes lèvres, l’odeur de mon sperme était légèrement acre, mais loin d’être déplaisante, et j’appréciai son goût.
Il existe dans la vie bien des plaisirs, mais l’acte sexuel aussi bref soit-il reste sans doute l’un des plus beaux, des plus doux, des plus forts.De nouveau heureux de cette éjaculation, je passai par la cuisine pour me laver à l’eau fraîche tout le corps. Cela fait, je regagnai ma table de travail et me mis à l’écriture, la plume quelque peu fébrile.
Il me fallait avancer, la journée tirait déjà à sa fin et contrairement à mes espérances, je n’avais pas noirci beaucoup de pages. Heureusement, la soirée s’annonçait longue, et douce, le temps était à moi pour poursuivre mon récit.
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