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Les récits d'un puceau

Chapitre 4

Erotique
Chapitre4Ayant achevé un chapitre de mon histoire, je me fis réchauffer les restes du repas du midi. Une légère amertume me restait dans le fond de la gorge que j’attribuai à la bière consommée l’après-midi même avec le facteur. Je fis ma vaisselle rapidement, j’enfilai mon pantalon et un léger pull marin, et sortant de la maison, sous la lune blafarde, je pris le chemin de la plage, espérant ne pas m’égarer. Sur les dunes de la côte, on pouvait rencontrer une quantité de plantes variées, servant de garde-manger pour la faune locale.
De l’argousier aux fruits oranges en été et aux épines nombreuses protégeant l’arbuste, du chardon des dunes résistant aux vents comme au manque d’eau, jusqu’à l’oyat, une sorte de grandes herbes aux racines profondes, permettant aux dunes de ne pas trop subir l’assaut de la mer et l’érosion due au temps, la flore était superbe et vraiment passionnante à observer.
Cette promenade était la bienvenue. Cela me permettait de réfléchir à la suite de mes écrits, de rechercher les meilleures tournures de phrases. De plus, je me sentais en parfaite harmonie avec le décor des lieux. Sobre, venteux, à la fois majestueux et grandiose.
Comme je marchais d’un pas léger, le souvenir de la lettre que le facteur m’avait apportée me revint soudainement à l’esprit. Je n’avais pas même pris le temps de l’ouvrir. Cependant je poursuivis ma route, il me semblait nécessaire d’aller jusqu’à la plage et de longer la mer en respirant l’air déjà frais. La marée montait et avec elle, l’air iodé de plus en plus persistant. Demain nous serions le premier juillet, mon mois d’été préféré.
Ma promenade dura un long moment et ce n’est que vers vingt-trois heures que je me mis au lit, l’esprit vidé et reposé.La nuit fut calme, aucun bruit ne vint me déranger et c’est en pleine forme que je me levai le lendemain, assez tard.Je rallumai le feu, posai dessus le café de la veille. Sur la table, je posai le pain, la confiture, le beurre et le sucre. Je pris ainsi mon petit-déjeuner, dans ma nudité habituelle, la fenêtre ouverte sur le bleu de la mer et le cri des mouettes qui suivaient un chalutier partant pêcher. La vue était magnifique, une grande sérénité m’habitait.
Le petit-déjeuner pris, je passai à l’ouverture de l’enveloppe contenant la lettre de mon maître de conférences. Elle n’était pas très longue, mais je compris vite qu’elle ne m’apportait pas de bonnes nouvelles. Je lus à mi-voix :
"Mon cher Clément,Je suis au regret de t’annoncer que je ne te reverrai pas à la rentrée d’octobre. Mon épouse est tombée malade subitement. Les premiers résultats sont alarmants. Nous devons partir pour Bruxelles afin qu’elle puisse être suivie par les plus grands médecins. Je ne te cache pas mes craintes, mais l’hospitalisation devrait être assez longue, et le corps médical ne m’a laissé que peu d’espoir. Je t’écrirai prochainement pour te communiquer notre adresse. Prends soin de toi, continue d’écrire, le temps viendra où je lirai avec joie tes nouveaux récits".Ma déception était grande, et même si l’écriture était une réelle passion, je me demandai s’il était encore utile de me jeter à corps perdu dedans, sachant que mes histoires ne seraient pas lues sans doute avant longtemps. Ma gaieté matinale venait d’un coup de me quitter.
Nous étions le mercredi premier juillet, jour de marché à Wissant. Je décidai donc de m’y rendre pour chasser de mon esprit cette désagréable impression de m’être trompé. Je pensai même me rendre à l’estaminet et, qui sait, y rencontrer Sabine pour faire plus ample connaissance.
Après m’être habillé, je pris donc le chemin des dunes conduisant au village. L’air était déjà tiède, la brise passait par l’échancrure de ma chemise et caressait mon torse. La sensation était des plus agréables.
J’évitai l’entrée du village où j’avais croisé le vieil homme, je n’étais pas d’humeur à entendre ses sombres prophéties, d’ailleurs, je n’étais tout simplement pas d’humeur à discuter. Je passai ainsi par le quartier des pêcheurs, identifiable par des maisons de plain-pied fort basses, aux petites ouvertures et aux volets de couleurs vives, devant lesquelles stationnaient bon nombre de barques côtières, appelées ici "flobart". Elles ont la particularité d’avoir un ventre bien rond, et leur conception est telle qu’elles peuvent affronter le choc des déferlantes.

Les intérieurs des maisons étaient sobres et similaires, et si parfois le mobilier était différent, on y retrouvait à peu de choses près la même disposition. Une table ronde, coincée contre l’un des murs, couverte d’une fine dentelle et entourée de trois ou quatre chaises à l’assise de paille.
Sur la cheminée, au-dessus de la cuisinière, un napperon en dentelle lui aussi, recevait les chandeliers qui entouraient une vierge, tantôt blanche, tantôt noire, protégeait sous un globe de verre, la protectrice des marins. A ce que j’avais compris, on en trouvait ainsi dans toutes les maisons, et la croyance locale était profondément ancrée.
Sur un autre pan de mur, une énorme armoire en bois massif servait sans aucun doute à accueillir les draps en lin brodés et le linge propre. En face, une ou deux couches, garnies d’un énorme édredon.
Enfin la cuisine, avec le bac pour la toilette, une autre cuisinière, et souvent un ciré jaune accroché à une patère.J’aurais aimé avoir le coup de crayon nécessaire pour croquer ces "flobarts" ou même l’intérieur de ces habitations d’un autre temps, mais, peu doué pour le dessin, je me contentai de les observer de près pour, plus tard, en faire une parfaite description. Je restai donc un long moment à déambuler entre les embarcations vieilles et torturées par les assauts des vagues et de la mer rageuse.
En passant plus proche des maisons, je remarquai que beaucoup avaient les fenêtres ouvertes et ma curiosité naturelle m’entraîna à maintes reprises à jeter de nouveau un œil discret dans les intérieurs. Grand bien m’en prit ! Dans l’une d’elles, j’aperçus une fille commençant sa toilette. Un mélange d’excitation et de curiosité me conduisit à regarder avec plus d’intérêt la scène tout en me dissimulant au mieux pour ne pas être vu.
Debout devant un évier de pierre, elle faisait couler l’eau de son broc en terre cuite, probablement dans une bassine que je ne pouvais distinguer. L’intérieur de la pièce était modeste, mais fort bien tenu, un miroir au-dessus de l’évier me permettait de voir le visage de la jeune fille qui n’avait sans doute pas encore ses vingt printemps.
C’était une beauté aux cheveux de feu, tombant en cascade sur ses épaules. Ses yeux verts étaient lumineux et sa croupe me laissait rêveur. La peau de ses épaules et de ses bras était laiteuse. J’attendais impatient qu’elle laisse glisser sa chemise de nuit pour en découvrir davantage. Ce n’était pas du voyeurisme, je l’observais simplement comme on peut, au Louvre, musée que j’avais eu l’occasion de visiter à plusieurs reprises, regarder un nu ou toute autre toile de Maître comme "Le radeau de la méduse", "Les noces de Cana" ou "Le sacre de Napoléon". J’étais par conséquent dans une espèce de contemplation.
Cependant elle se retourna et vint fermer la fenêtre. Je faillis être déçu et m’apprêtais à continuer ma route lorsque je vis qu’elle ne tirait pas les rideaux et qu’elle retournait à l’évier. Enfin, elle laissa tomber sa fine nuisette. Je sentis mon sexe se gonfler d’un seul coup à la vue de sa jolie croupe et de sa chute de reins. Comment ne pas bander devant un si joli tableau ? Par des gestes lents, elle se lavait avec une éponge grossière, et toujours grâce au miroir, je découvrais une petite poitrine ferme, délicatement ciselée, aux tétons bien raides et roses à souhait.
Caché à la vue de tous, et n’y tenant plus, je glissai la main dans mon pantalon pour y saisir ma verge superbement dressée. A cet instant, elle se retourna et je pus voir sa petite toison rousse peu fournie. Mon excitation n’en fut que plus forte.
Elle écarta légèrement son entrejambe pour se laver la vulve et de jolies petites lèvres apparurent. Je n’en perdais pas une miette et mon érection devenait douloureuse au point que mon sexe était sorti du pantalon sans que je ne fasse plus attention à mon entourage.
En moi même je la traitai de garce tellement elle me faisait bander, sans même le savoir et c’était heureux pour elle. Puis elle se sécha avec une serviette éponge tout en insistant sur ses parties intimes.
C’était très tentant de jouir à cet instant, mais, impossible hélas, et je dus me résoudre à remettre mon sexe dur et humidifié par le désir dans mon pantalon, tandis que la fille s’habillait d’une tenue légère...
Peut-être que nous nous croiserions sur le marché. En attendant, j’étais mal en point avec ma queue raide dans l’entrejambe... Heureusement j’allai pouvoir penser à autre chose sur le marché.En arrivant sur la placette, il y avait déjà pas mal de monde. Et on pouvait entendre le cri des poissonnières faisant l’éloge de leurs crabes, poissons et autres fruits de la mer.Entre ces étals se trouvait un bimbelotier. Bel homme aux moustaches en guidon, cheveux foncés et de hautes statures. Il parlait fort avec un curieux accent du Sud-Ouest pour vendre des élixirs et autres produits qui, à ses cris, étaient uniques et incomparables. Histoire de me détendre la tension encore présente dans mon entrejambe, je restai un instant à l’écouter parler avec un certain amusement.
Enfin l’érection dans mon pantalon retombait. Je me dirigeai vers l’estaminet de l’autre côté de la place. Il était presque midi, l’heure d’un petit blanc pour se donner de l’élan.Je n’avais pas dépensé un sou, je pouvais donc me permettre un léger écart sur mon budget et j’avais le secret espoir de croiser Sabine. Mon souhait fut satisfait. C’est elle qui servait. Blonde comme je l’avais entrevue, vêtue légèrement et correctement, ses seins faisaient un léger renflement sous sa tunique. Une paire de boucles d’oreilles, argentées, faisait ressortir de jolies petites oreilles. Tout était chez elle, soit mignon, soit charmant, soit encore et plus que tout, une invitation à la connaître mieux, et, intimement si possible.
Elle vint vers moi d’un pas léger, elle n’était vraiment pas grande et guère épaisse, tout en ayant tout pour plaire.
— Vous désirez ?
Un sourire passa sur mes lèvres sans doute, car si je lui avais dit le fond de ma pensée, je crois que j’aurais pris une sacrée gifle...
— Un petit verre de blanc s’il vous plaît ?— Tout de suite, je vous apporte ça !
Elle repartit derrière le comptoir, discrètement je regardai son petit cul. Bien que n’y connaissant rien encore, physiquement parlant, j’imaginais bien y introduire mon membre doucement, pour qu’elle le sente pénétrer en elle, mais sans douleur.Pour l’heure, il me fallait engager la conversation, mais comment faire, quelle excuse trouver ? Et puis j’eus une fulgurance... la question vint d’elle même et je la posai à voix haute :
— Pardon Mademoiselle, je voudrais me rendre à Boulogne cette semaine, y a-t-il des transports ?
Elle était en train de nettoyer les tables à l’aide d’un torchon. Elle se tourna vers moi.
— Je ne vois pas non, ici on va peu à la grande ville à part les pêcheurs pour y vendre le produit de leur pêche ! Mais ils y vont en carriole et, l’odeur, je pense, vous serez fort désagréable.
Elle avait des yeux d’un bleu merveilleux, tirant sur le gris, un bleu acier, mais qui était loin d’être froid. Ses avant-bras étaient couverts d’un fin duvet blond, tout à fait charmant et qui laissait envisager la couleur des poils de son pubis.
— Par contre, j’ai une bicyclette que je peux vous prêter si cela vous dit. Personnellement, je ne suis pas à l’aise sur cet engin. Avec lui, vous serez à Boulogne assez vite. Certes, c’est plus fatigant qu’un fiacre ou autre, mais au moins, c’est un moyen de locomotion qui ne vous coûterait rien.
Je ne pouvais faire autrement que de saisir la balle au bond.
— C’est très aimable à vous, et j’accepte volontiers votre proposition. Permettez que je vous offre quelque chose pour vous remercier !
Sabine semblait hésiter, mais très vite déclina mon offre en prétextant qu’elle avait encore beaucoup de choses à faire en cuisine et me lança en me tournant le dos.
— Dites-moi simplement où je peux vous déposer la bicyclette, je le ferai et vous me la ramènerez à l’occasion.— Je loue la maison sur le chemin de mer un peu avant les dunes. Vous pourrez passer quand vous le voudrez, il n’y a pas urgence.— D’accord, je vous la déposerai dès que j’en aurai terminé ici. Je connais très bien l’endroit.
Elle avait légèrement rougi... je sus à quoi elle faisait allusion et cela ne me déplut pas.
— Super, vous êtes formidable, mais je tiens à vous remercier d’une manière ou d’une autre. Nous aurons l’occasion de nous revoir.
Sur ces mots, je finis mon verre et me levai en la remerciant une nouvelle fois.J’étais sous son charme, amoureux de cette belle inconnue et de tout mon cœur, j’espérais la revoir très vite même si nous n’avions échangé que quelques mots.Mon retour fut égayé par l’éventualité d’une nouvelle rencontre que j’espérai rapide et plus longue.Mon après-midi fut occupé par l’écriture. Quant à ma soirée, je la consacrai à la rêverie et à l’imaginaire même si je me demandais ce que je pourrais bien faire une fois à Boulogne.
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