Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 13 J'aime
  • 0 Commentaire

Les retouvailles

Chapitre 1

Hétéro
Dans cet immense aéroport de Londres qu’est Heathrow, une multitude de destins se croisent sans pour autant se lier. Des milliers d’histoires se chevauchent, certaines se finissant alors que d’autres ne font que commencer. Cependant, dans cet imposant édifice situé à l’ouest de Londres, une seule vaut le coup d’être racontée. Une seule va changer le cours de l’histoire, même s’ils ne le savent pas encore.
Quelques mètres séparent Shirley des portes de l’aéroport alors que l’avion dans lequel Henry patiente sagement n’est pas près de se poser avant encore une dizaine de minutes. L’Airbus A320 commence seulement à perdre de l’altitude et se rapproche de la surface des nuages. Quant à Shirley, son cœur bat de plus en plus vite au fur et à mesure que les minutes la rapprochent du moment tant attendu. Cela fait une semaine qu’elle compte les heures la séparant du retour d’Henry à ses côtés. Elle pourra enfin se blottir dans ses bras sous la couverture pendant qu’il respirera la douce odeur citronnée de son shampoing. Ces derniers mois ont été éprouvants pour elle entre les dossiers à rendre avant les deadlines et la pression que ses collègues et ses supérieurs accumulent sur son dos quotidiennement. Un bon week-end en amoureux ne sera pas de refus pour se détendre un peu. Surtout qu’Henry a prévu de rester à ses côtés pendant au moins tout le mois d’avril.
Il a réussi à dégotter un stage intéressant dans une startup très prometteuse et il compte loger chez Shirley durant ce temps pour que les deux tourtereaux puissent avoir une chance de se retrouver enfin comme il se doit.
Chacun est particulièrement excité à l’idée de revoir l’autre et leurs cœurs battent à l’unisson dans un même battement qui accroît au fur et à mesure que la distance les séparant diminue.Un dernier coup d’œil à l’immense tableau des arrivées renseigne Shirley sur l’avancée de l’avion d’Henry qui est à l’heure. Plus que trois minutes avant que l’avion ne se pose. Shirley arrive, le pas pressant devant les portes d’arrivées, et en attendant que la foule de voyageurs n’afflue, elle se laisse emporter par son désir de faire tout ce qu’elle a envie avec Henry. Ce dernier, pour sa part, ferme son livre qu’il n’a pas à réussir à continuer tant ses pensées étaient occupées par sa compagne. Il a essayé de lire la même phrase une bonne vingtaine de fois sans rien y comprendre avant de baisser les bras et de rêvasser. Il a tant rêvé de revoir Shirley et maintenant que le moment était venu, il avait le trac. Cela faisait maintenant près de deux mois qu’ils ne s’étaient pas vus et le manque de l’autre était visible à des kilomètres à la ronde.
Ne voulant plus penser à la souffrance de cette séparation, il se l’imagina l’attendre dans cette jupe noire moulante qu’il aimait tant accompagnée d’un chemisier blanc laissant ses fantasmes déceler son soutien-gorge de couleur rouge vif soutenant sa poitrine généreuse.
Elle aurait aussi détaché ses cheveux châtains sachant qu’il adorait ça et elle aurait rajouté une petite touche de rouge à lèvres pour se grandir un peu, lui donnant une touche qu’il trouvait attendrissante. Sans s’en rendre compte, le fait de se l’imaginer tel quel l’a fait bander et une bosse était visible à travers son jeans, faisant accroitre encore plus son désir pour elle, qu’il a tant contenu.
Une dernière ligne droite avant que deux cœurs ne se retrouvent et quelques kilomètres les séparant d’un de l’autre. L’avion d’Henry perd de l’altitude quand l’immense aéroport d’Heathrow est en vue et les trains d’atterrissage sortent lentement de leur trappe.
Shirley aussi était excitée à l’idée de revoir Henry, et ce, dans tous les sens du terme. Comme ce dernier l’avait prédit, elle était vêtue d’un léger corsage blanc et d’une jupe noire, dissimulés cependant sous un long manteau blanc pour affronter le froid de Londres en ce mois de mars. Elle avait ajouté comme touche personnelle à sa tenue, un bracelet en argent sur lequel était gravé « 25 mars 20XX ce n’est que le début ». C’était le bracelet qu’Henry lui avait offert pour leurs un an ensemble et depuis, elle ne le quittait plus. En ce vendredi après-midi, l’aéroport était plus que rempli entre ces départs déchirants entre parents et enfants et ces retrouvailles éclatantes quand quelqu’un passait les portes.
Shirley scrutait avidement les portes, en cherchant désespérément Henry. Son vol avait atterri il y a de cela vingt bonnes minutes alors avec un peu de chance, il ne devrait plus tarder à arriver.Quand elle l’aperçut sortir par les grandes portes vitrées, Shirley ne se contrôla plus et courut lui sauter au cou. Henry dut lâcher ses valises pour pouvoir accueillir sa bien-aimée dans ses bras. Les deux amoureux s’étreignirent pendant une longue minute, ne voulant pas se lâcher tant l’attente avait été longue. Ils respiraient chacun le parfum de l’autre pendant qu’Henry serrait plus fort Shirley contre lui. Quand ils parvinrent enfin à se séparer, Henry remarqua les grosses larmes qui coulaient le long des joues de Shirley avant de glisser sur l’arête de son menton. Inquiet, il essuya délicatement quelques larmes du bout de son pouce et interrogea Shirley du regard.
— Tout va bien, c’est juste que tu m’as beaucoup manqué, lui répondit-elle en affichant un sourire éclatant.
S’ensuivit un long et intense baiser, rempli de désir et de bonheur partagé.
— Moi aussi tu m’as manqué, souffla-t-il après que leurs lèvres se soient séparées.
Tous les deux avaient des sourires béats et ne pouvaient s’empêcher de se regarder dans les yeux. Plus rien ne comptait pour eux à part le fait d’être ensemble et les autres arrivants étaient obligés de les contourner pour passer. Ils n’entendaient même pas le brouhaha environnant tant ils étaient perdus dans un monde que seuls eux connaissaient. Ils ne pouvaient décrocher leur regard l’un de l’autre comme s’ils étaient liés. Il y avait tant de choses qu’ils voulaient se dire et faire ensemble qu’ils ne savaient pas par quoi commencer, mais ces regards échangés en disaient long sur leurs pensées. Ce n’est qu’au moment où un homme bouscula Henry que les deux sortirent de leur contemplation mutuelle. L’homme vêtu d’un long manteau noir ne se gêna pas à s’excuser, mais cela importait peu le couple.
Ne lui prêtant pas une seule seconde d’attention, Shirley prit la valise d’Henry et s’en alla d’un pas rapide, ne laissant pas le temps à ce dernier de l’en empêcher. Henry émit un rire silencieux, connaissant la détermination de Shirley quand il était question de lui rendre service. Et il savait mieux que quiconque qu’elle n’accepterait pas de la lui rendre, même si le poids de la valise l’importunait. Il rajusta la sangle de son sac à dos et s’empressa de rejoindre Shirley, un doux sourire collé aux lèvres.
Diffuse en direct !
Regarder son live