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Les retrouvailles avec papa

Chapitre 2

Gay
Après un vol interminable, l’avion atterrit à l’aéroport international JL du Québec à 22 heures 15. Je suis très fatigué. Je retrouve Barbara avec joie, mais je pense énormément à papa. Qui est-il vraiment ? Que représente-t-il pour moi ?
Huit mois se sont écoulés depuis mon retour de France. Je traîne ma carcasse dans l’ennui. Je deviens acariâtre. Ma compagne s’inquiète de mon état et aussi de mon absence de libido. Afin de me redonner le sourire, elle organise une soirée anniversaire. Je suis tout de même enchanté de fêter mes 30 ans.
La soirée bat son plein quand vient le moment des cadeaux. Mon meilleur ami s’avance vers moi et prend la parole :
— Mon cher Dick. Une grande amie du Québec a fait des milliers de kilomètres pour te rendre hommage ce soir. Elle est venue pour quelques heures et repart dès demain. Je te présente LA FRANCE...
A cet instant, papa apparaît. Je fonds en larmes et lui saute au cou comme un gamin. Ce que je ressens à ce moment-là n’a pas de valeur. Je suis seul au monde. Je le couvre de bisous. C’est fantastique ! Main dans la main, je lance :
— Voici mon cher papa ! Je suis heureux grâce à vous et je vous remercie sincèrement de cette surprise incroyable.
Je retourne à ma place avec mon père sans le quitter des yeux. Je n’en reviens pas. J’ai peur de me réveiller. Il me fixe intensément. Je chavire de bonheur et profite au maximum de cet homme si indispensable à ma vie. Je ne le lâche pas d’une seconde, la main agrippée à sa cuisse. A 4 heures du matin, la salle est presque vide. J’interroge papa :
— Tu décolles ce matin ?— Oui dans exactement 3 heures.— J’ai besoin de toi papa, mais je ne sais plus quoi penser. Je suis perdu...— Réfléchis bien fiston. La vie est courte. Ta décision régulera toute ton existence.
Nous marchons dans les rues. Je le raccompagne à son hôtel. Blotti dans ses bras, je suis songeur. Je vis très mal cette situation. Papa file sous la douche. Mon cœur bat fort, j’angoisse et il me reste 1 heure pour savoir ce que je veux. C’est insupportable ! Papa revient dans la pièce, vêtu d’un string mettant en valeur ses muscles puissants. Il m’annonce :
— Je comprends ta position mon garçon. Si ton bonheur est au Québec, alors je respecterai ton choix.— Je suis désolé, mais je ne peux pas tout abandonner. J’ai besoin de temps. — J’appelle un taxi. Je te demande de ne pas m’accompagner à l’aéroport. C’est mieux pour nous deux.
A cet instant, je l’embrasse fougueusement sur la bouche en lui tripotant la poitrine et les tétons. Le corps de Papa brûle de désir et sa queue grossit à vue d’œil. Je le bascule sur le lit et arrache son string. Je stimule ses sens en lui câlinant ses grosses fesses et le périnée. Il est en transe et son gland dégouline de précum. Malgré toute cette excitation, ma libido reste muette et la réalité me saute à la figure. Je suis en train d’exciter mon père. Furieux, je m’égosille :
— Non, non, non ! Je suis un pervers et un pauvre type. J’ai trop honte. C’est ta faute, jamais ceci aurait dû se produire. Je suis ton fils et tu as profité de la situation. — Arrête ! tu n’as tué personne fiston ! Assume tes erreurs et tes faiblesses ! A 30 ans, tu es loin d’être un homme.
Je claque la porte, laissant derrière moi l’infamie. Je rentre à la maison, totalement dépité. Il est 6 heures 10. Barbara m’attend sur le canapé. Je pressens un monologue sans explication. Elle commence son speech :
— Je pensais que tu aurais la délicatesse de m’informer de ton retard. Dick, je t’aime, mais pas au point de te partager. Ton visage s’illumine quand tu parles de ton père. Tu étais radieux hier soir. Je ne peux pas rivaliser. Arrête de te mentir ! Je ne suis pas jalouse, mais simplement inquiète de la tournure que prend notre vie depuis quelques mois. Si tu veux faire un break et repartir en France alors... fais-le ! En attendant, bonne nuit Dick.
Elle monte dans sa chambre. Barbara a raison, mon entourage souffre de mon hypocrisie. Quelques minutes plus tard, je reçois un appel de papa. Il me demande de le rejoindre à l’aéroport. 30 minutes plus tard, je suis à ses côtés. Il me dit :
— Je t’ai fait du mal tout à l’heure mon fils et m’en excuse sincèrement. Je ne voulais pas partir avec ce poids.— Non papa ! Je méritais une bonne leçon. Oublions ce qui s’est passé si tu veux bien.
Voulant se reposer avant son départ prévu en fin d’après-midi, il me demande de l’accompagner dans une chambre d’hôtel louée à la va-vite. J’accepte, car je n’ai pas dormi depuis 27 heures.
Papa se couche torse nu. Je retire seulement mon blouson et m’allonge près de lui. Il me serre la main. Je suis serein et m’assoupis rapidement. Un cri bestial me réveille en sursaut. Papa transpire et balbutie des choses incompréhensives et presque inaudibles. Je panique. Que faire ? Puis tout s’arrête ! Papa ouvre les yeux et se calme. Ma terreur est perceptible. Papa, très fatigué, me regarde avec insistance et me demande :
— Que s’est-il passé Dick ? — J’ai eu peur de te perdre papa. Tu étais agité et parlais beaucoup. Je n’ai rien compris.
Tremblotant et interrogatif, je me vide le cerveau et lui pose la question suivante :
— Dans ton délire, jamais tu ne m’as appelé fils ou fiston, mais simplement Dick. Pourquoi ?
La réaction de papa est étonnante. D’une façon laconique, il me dit ces quelques mots :
— Un jour tu sauras... !
Vu l’heure avancée, papa se précipite dans la salle de bains. Je suis fou de ce père respirant la masculinité et la puissance. Avant son départ, il est temps d’être honnête avec lui :
— Mes sentiments sont confus papa. Cet amour filial ou inconnu me pourrit la vie, mais il existe. Malheureusement, je ne peux pas te donner ce que tu veux même si j’ai déjà franchi les limites de l’abjection avec toi. — Et pourtant ! Ma vie n’est qu’un mensonge et te dois la vérité Dick. Malgré tout, ce n’est pas le bon moment. Prenons le temps, OK ? — Si tu le souhaites, nous en parlerons dès mon retour en France. Tu me le promets papa ?— Oui je t’en fais la promesse...
A l’heure dite, papa s’envole pour la France. Une nouvelle fois, je reste seule avec mes nombreuses interrogations. Pourquoi suis-je autant attiré par papa ? Tout ceci est indécent et je ne comprends pas la raison de l’indifférence de mon père face à notre relation. Mes réponses se trouvent au-delà de l’atlantique.
J’avertis Barbara de mon désir de le rejoindre rapidement. Je suis kinésithérapeute indépendant et je dois juste trouver un remplaçant durant mon absence. Finalement, malgré une météo capricieuse, je quitte le Québec trois semaines plus tard, rempli de grandes espérances pour l’avenir.
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