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Les retrouvailles avec papa

Chapitre 6

Jessy

Gay
Il fait très chaud sur l’île grecque en ce jeudi*. C’est un endroit paradisiaque pour aimer passionnément. Au fil de l’après-midi, le soleil est de plus en plus présent et décidons de nous offrir une sortie resto pour notre dernière soirée sur l’île.
A 19 heures 30, direction le centre-ville avec l’espoir de passer un bon moment. Nous sommes accueillis très gentiment dans ce restaurant à l’ambiance festive. Une très jolie femme nous tend la carte. Embarrassée, elle s’adresse à Steve :
— Je m’appelle Kathia ! C’est très étonnant, mais vous avez la même tenue que mon compagnon.— Vous devez vous tromper, madame ! Ce short et ce débardeur ont été réalisés en deux exemplaires seulement.— Désolé d’insister, monsieur, mais j’en suis certaine !— Seul un autre homme possède cette tenue. C’est un culturiste français qui se nomme Jessy. Donc impossible !— Mais vous êtes Steve ?— Euh oui ! Vous me connaissez ?— Suivez-moi !
Steve blêmit ! Kathia nous guide jusqu’à un patio très cosy avec piscine. Sur un transat se trouve un costaud en slip de bain. Mon chéri s’avance et ce qui se passe à cet instant me fige d’effroi. Ils s’embrassent à pleine bouche et se câlinent en pleurant comme des gosses. Mais qui est ce type ?
Ils se dirigent vers nous, main dans la main. C’est une évidence, ce mec bodybuildé est bien Jessy. Je remarque son slip déformé par une forte érection tout comme le short de Steve. Je suis tétanisé ! La décision de Jessy de dîner ensemble m’est insupportable. Kathia s’absente régulièrement afin de pallier aux demandes des clients. Jessy me dit :
— Il m’a sauvé la vie ! Quand je l’ai rencontré, j’étais un errant alcoolique, fumeur, drogué et bagarreur. Je lui dois tout ce que je suis aujourd’hui. Sans Steve, je ne serai plus de ce monde. De plus, nous avons été amants durant 6 ans et n’oublierai jamais cette période. C’est un homme fabuleux et l’aimerai jusqu’à la fin de mes jours.
Je suis déboussolé ! Steve, après l’adoption, est, une nouvelle fois, dans le mensonge. Je le fixe avec colère et me demande si je peux continuer à lui faire confiance. Le monologue de Jessy devient pénible et je me sens exclu. Mon homme boit ses paroles sans se soucier de mon malaise. J’ai envie de fuir cette table. Jessy persiste :
— Je suis très heureux avec Kathia et mon fils Steve et je souhaiterais que tu sois son parrain. Je veux que mon enfant soit encadré par une personne exceptionnelle. Acceptes-tu mon Éros ?— Ce sera un honneur mon Jessy ! Je suis très ému que tu aies donné mon prénom à ton enfant.
Jessy en remet une couche en citant Éros, Dieu de l’amour, pour qualifier Steve. Je suis jaloux et excédé. La suite de la soirée m’ennuie. Toutefois, Jessy voyant mon agacement me glisse à l’oreille :
— Steve a stoppé notre relation par amour pour toi. Il ne t’avait pas vu depuis des années. Et pourtant tu hantais continuellement sa vie. Crois-moi, il est fou de toi ! Je te comprends, mais ne sois pas trop dur avec lui !
Malgré la gentillesse de Jessy, la blessure de ces retrouvailles est bien présente. Soudain, un grondement étourdissant telle une bombe soulève les peurs de tous. Les lumières s’éteignent, les ampoules implosent, les vitres se brisent dans un terrible fracas, nous sommes projetés au sol dans un état de terreur et d’incompréhension.
Les gens hurlent et courent de toutes parts. J’analyse très vite la situation. Nous sommes acteurs d’un tremblement de terre. Les canalisations et les murs explosent sous la pression. C’est la panique ! On cherche un endroit pour se protéger, mais le patio s’écroule comme un château de cartes. La poussière envahit mon espace. Recouvert d’un amas de débris, je respire très mal et ne vois absolument plus rien. Puis c’est le silence !
Des gémissements, des hurlements, des sanglots, des lamentations se font entendre. J’aperçois Jessy se frayant un chemin parmi les gravats. Abasourdi, je rampe péniblement jusqu’à l’extérieur du patio. Malgré mes appels répétés, Steve ne répond pas. J’ai peur ! Sans électricité, la nuit est terriblement angoissante. Toutefois, de petites sources lumineuses me rappellent que la vie existe encore.
Je cherche une sortie au plus vite afin de me mettre à l’abri de tout éboulement. Je bute sur un obstacle et chute lourdement. Deux hommes gisent au sol. Je reconnais le débardeur de Steve. A cet instant, mon cœur explose ! Je crie comme un forcené. A genoux, j’implore l’univers !
Très égoïste, je ne m’occupe que de mon homme. Un filet de sang s’écoule de son cuir chevelu. Les secours nous transportent à l’hôpital. Les examens ne révèlent rien de grave. Idem pour son compagnon d’infortune !
En attendant le communiqué des autorités, nous sommes dirigés vers un gymnase où nous retrouvons Jessy, Kathia et le petit Steve indemnes. Quel sacré soulagement !Je discute avec Steve et Jessy afin de taire le stress de cette catastrophe. Dès l’aube, on nous informe que l’aéroport est opérationnel. Notre départ est prévu dans exactement 2 heures. J’avertis mon chéri qui acquiesce d’un hochement de tête.
Les adieux sont toujours difficiles ! Steve et Jessy se mettent à l’abri des regards. J’observe discrètement leurs faits et gestes. Rien ne transparaît de leur conversation, mais je ne peux m’empêcher d’être jaloux. Ils sont ensemble depuis bientôt 15 minutes. Je m’impatiente et demande à Kathia :
— Comment peux-tu accepter cette situation ?— Ils sont liés par des sentiments que je ne contrôle pas. C’est tout ! Je ne m’occupe pas de sa vie d’avant tant qu’il me respecte. Jessy est un homme extraordinaire et je lui fais confiance. Fais-en autant avec Steve !
Je suis sidéré par sa réponse. Malgré tout, je continue à les épier. Jessy semble très entreprenant. Il force le corps à corps en pressant son entrecuisse sur celui de Steve. Je n’en peux plus ! Je les rejoins, furax !
— C’est fini votre petit jeu ? Vous me prenez pour un idiot tous les deux ?— Ce n’est pas ce que tu crois ! répond Jessy !— Arrêtez votre cinéma ! Depuis hier, vous me ridiculisez.— Non ce n’est pas vrai ! Je t’aime trop mon chéri, clame Steve !— Mais tu aimes toujours Jessy ?— Il est une partie importante de ma vie et cela ne changera jamais. Mais toi, tu es toute ma vie !— Tu es un fourbe ! Je me casse !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je file à la location, prends mes affaires et me dirige vers une station de taxis. Arrivé à l’aéroport, j’enregistre mes bagages. Je patiente durant 35 minutes puis le vol pour la France est annoncé. L’embarquement est immédiat. Je suis très mal, car je laisse, peut-être, derrière moi mon grand amour.
— Il ne s’agissait pas d’un vendredi comme indiqué dans le chapitre précédent, mais d’un jeudi.
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