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Les routiers fêtent madame

Chapitre 1

Trash
La Porsche Carrera blanche file sur le ruban de bitume qui entaille la forêt de Fontainebleau. Le temps est étonnamment doux en ce lendemain de Noël. Le ciel est bleu, et le bas soleil d’hiver étire déjà l’ombre des arbres sur la route en ce beau début d’après-midi.
Cédric et Stéphanie ont quitté la banlieue parisienne il y a un peu plus d’une heure sans avoir à déplorer de bouchons. Le jeune homme, un grand blond bien bâti aux cheveux courts et ondulés, est au volant. Il fixe vaguement la route des ses yeux gris-bleu. Son silence et son sourire béat laissent deviner que son esprit est moins concentré sur sa conduite que sur le but de cette agréable escapade qu’il a organisée pour la fête de sa dulcinée. Elle s’est prêtée au jeu avec enthousiasme, et l’excitation de Cédric monte au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de l’arrivée.
Il lui répète le compliment qu’il lui a déjà fait trois ou quatre fois depuis le départ.
— Cette tenue est superbe. Tu ne veux vraiment pas me dire où tu l’as trouvée ? Qu’est-ce qu’elle te va bien...
Assise sur le siège passager, Stéphanie répond en riant.
— N’insiste pas, c’est un secret... Mais je suis heureuse que ça corresponde à ce que tu attendais, petit coquin.
Elle porte un uniforme de policière. Une chemise bleu ciel et une cravate bleu marine parfaitement nouée assortie à la jupe et à la vareuse. L’écusson aux couleurs du drapeau français sur le bras droit, les épaulettes avec la double bande du grade de lieutenant, les boutons bien brillants et le képi orné du badge de la Police Nationale. La tenue est impeccable, dans ses moindres détails. La jolie brune aux cheveux mi-longs se trémousse, émoustillée au plus haut point depuis qu’elle s’est préparée, au saut du lit. Ce scénario que Cédric lui a proposé de mettre en oeuvre, elle l’avait dans la tête depuis longtemps. Il fallait donc que tout soit parfait. L’uniforme, c’est grâce à son ami Lambdales qu’elle l’a trouvé. Inutile de mentionner ce détail, d’autant que, sans qu’il n’ait rien demandé en retour, Stéphanie l’a gratifié d’une de ces admirables fellations dont elle a le secret. Il ne fallait surtout pas faire de tâches ; le prétexte était excellent pour tout avaler. Elle rougit à cette pensée.
Cédric la détaille d’un regard gourmand. Elle s’est pomponnée pour lui. Un rouge à lèvre discret, les brillants montés en boucles d’oreille qu’il lui a offerts pour son anniversaire...
— Tu es magnifique. Je ne sais pas si ces talons hauts sont bien réglementaires, mais ils sont très élégants.
Stéphanie a poussé la coquetterie jusqu’à dénicher des talons aiguilles vernis assortis à la tenue. Comme s’il lui avait fallu une bonne raison pour acheter une nouvelle paire de chaussures... Elles ont beaucoup plues à Hpassage, un autre de ses amis qui lui a offert pour l’occasion une guêpière blanche et qui a lui aussi bénéficié, sans grande résistance, d’un généreux remerciement buccal. Cédric n’a pas encore vu l’aguichant sous-vêtement dont les jarretelles maintiennent les bas nylons qui habillent les jolies jambes de madame. Il en aura la surprise un peu plus tard, et la simple évocation de cette touche si féminine dissimulée sous l’uniforme excite la coquine. Bien entendu, elle n’envisage pas de mentionner non plus l’origine de sa lingerie. Et elle rougit à nouveau.
***
Au sortir d’un rond point, Cédric ralentit, clignote, et quitte la route pour entrer à faible allure sur un terrain vague qui sert de parking à un petit restaurant routier. Apparemment un peu nerveux, le jeune homme explique cet arrêt à son épouse.
— Nous y sommes presque, ma chérie. Je fais un arrêt pipi et je reviens tout de suite.

Il roule entre deux longues rangées de poids lourds dont les chauffeurs finissent probablement leur déjeuner, puis s’immobilise derrière le dernier, près des arbres qui bordent le terrain. Il prend le petit sac à dos qu’il a rangé derrière son siège, descend de la voiture, et laisse sa compagne sur un sourire complice.
— On y est presque. Il me tarde de te voir à l’action... Je t’aime.
La portière claque. Seule dans le silence du véhicule, Stéphanie regarde son mari s’éloigner et disparaître derrière les camions.
Elle attend. Elle fait basculer son pare-soleil pour dégager le miroir de courtoisie. Vérifie son rouge à lèvres et son noeud de cravate. Fait glisser ses doigts aux ongles vernis sur sa vareuse. Tout en se regardant, la coquette passe en revue une dernière fois les détails de la petite scène qu’elle s’apprête enfin à jouer, ces détails qu’elle a fantasmés et mis au point avec Justine, son amie, sa confidente intime.
Cédric la dépose au bord de la route, au débouché d’un petit chemin qui s’enfonce dans les bois. Il repart et va faire demi-tour quelques centaines de mètres plus loin. Pendant ce temps elle observe, sur le bord de la chaussée, les véhicules qui passent. Comme si, immobile, les mains croisées dans le dos et le torse bombé, elle effectuait un contrôle quelconque. Cédric revient. Elle s’avance sur le bitume, lève le bras, l’arrête, et lui fait signe de se garer dans le chemin. Il s’exécute. Il s’avance dans l’ombre de la futaie et coupe le contact. Elle lui fait signe de baisser sa vitre. Il s’exécute à nouveau. Elle lui réclame ses papiers. Il obéit. Elle lui reproche un excès de vitesse imaginaire. Il proteste. Elle lui ordonne de se taire, puis lui annonce le montant de l’amende. Il proteste encore, s’énerve. Elle exige le silence, et puisque le contrevenant rechigne, lui propose un paiement en nature : sa chatte offerte contre laquelle elle plaque d’une main ferme le visage de l’homme abasourdi. C’est un bon point pour les voitures de sport : on a l’entrejambe au bon niveau même quand on est de taille moyenne...
Au fur et à mesure que le scénario se déroule dans sa tête, son rythme cardiaque et sa respiration s’accélèrent. Stéphanie détache sa ceinture et se tortille sur son siège pour faire remonter la jupe de son uniforme. Elle ne porte pas de culotte. C’est plus coquin, et on gagne du temps pour faire brouter monsieur par la vitre ouverte. Ne jamais négliger les aspects pratiques... Ses doigts courent sur son clitoris et sur sa vulve trempée alors qu’elle visualise les étapes suivantes.
Elle le force à lécher, les deux mains appuyées sur sa tête. Il s’en donne à coeur joie s’en met plein le visage. Elle le relâche un instant pour ouvrir sa vareuse, déboutonner sa chemise, dégager sa poitrine des bonnets de la guêpière, se baisser et reprendre sa tête pour la plaquer entre ses seins. Ne pas aller trop vite, qu’il jouisse bien du spectacle, qu’il voit bien la guêpière. Puis exiger qu’il suce les tétons, qu’il pétrisse ses jolies mamelles. Bien en profiter. Elle aime tellement quand il joue avec. Ensuite, ouvrir la portière et défaire sa braguette. Il faut le laisser détacher sa ceinture de sécurité pour qu’il soit plus à l’aise, pour bien le masturber, bien le faire durcir avant d’attaquer le gros morceau. Sucer...
Stéphanie sursaute. La matraque ! Avant d’ouvrir la portière, il faut qu’elle lui présente son derrière par la fenêtre. Pour qu’il lui lèche le cul, puis qu’il doigte son vagin ainsi que son petit trou, et enfin qu’elle lui donne sa matraque pour qu’il l’introduise dans ses orifices. La matraque ! Il ne faut pas qu’elle l’oublie dans la voiture, qu’elle pense à la mettre à sa ceinture avant que Cédric ne la dépose. Elle est à ses pieds... Elle se baisse pour la ramasser, marque un temps d’arrêt et décide finalement de l’introduire dans sa chatte pour accompagner le vagabondage de ses pensées. Elle sait que le scénario ne s’arrête pas là, que l’apothéose aura lieu sur le large capot de la Porsche, qu’il y aura une grosse surprise pour monsieur, mais la fellation reste son pêché mignon, son point d’orgue.
C’est à cet instant, alors que Stéphanie amorce à deux mains le mouvement de la trique de plastique noire dans son intimité, qu’elle réalise que quelqu’un se tient à côté de la voiture. Il est devant sa vitre. Bedonnant, un blouson en daim ouvert sur une chemise blanche, un jean tenu par une ceinture en cuir avec une large boucle de métal. Et hors de la braguette ouverte, une paire de testicules et un sexe déjà bien bandé qu’il masturbe lentement...
***
Stéphanie, les yeux écarquillés, porte les mains à son visage et laisse échapper un cri de surprise. Brutalement sortie des pensées cochonnes du scénario qu’elle se préparait à jouer avec son époux, elle réalise que Cédric ne revient pas, que Justine n’est pas là, qu’elle est seule et loin de tout, à la merci de cet homme dont elle ne voit que le pénis. Elle reste interdite, la bouche ouverte. Les secondes passent. La panique se dissipe, et Stéphanie reprend un peu de ses esprits. Elle lève les yeux pour tenter de croiser un regard, mais ne peut pas voir plus haut que la poitrine de l’inconnu. Elle est attirée par le rythme lent et régulier de la masturbation. Le mouvement du poignet l’hypnotise.
De sa main libre, l’homme cogne à la vitre et fait signe de la baisser d’un geste impérieux de l’index. Stéphanie se surprend à sourire... "L’arroseur arrosé... Il va peut-être me demander mes papiers, qui sait", plaisante-t-elle pour elle-même, comme pour se rassurer. Sans quitter l’appétissant membre qui continue à durcir devant ses yeux, elle presse le bouton. La glace descend. Sans dire un mot, sans vraiment réfléchir, elle se saisit du sexe que son propriétaire abandonne à ses doigts experts, et fait glisser le gland entre ses lèvres rouges. Elle distingue un peu mieux le visage de l’individu qui penche la tête pour la regarder. Empâté, le teint rougeaud, le front dégarni, brun avec des cheveux grisonnants sur les tempes, il se décide enfin à lui adresser la parole, d’une voix grave et rocailleuse.
— Qu’est ce que vous lui voulez à mon camion ?
Il pointe du menton le semi-remorque à côté duquel la Porsche est arrêtée.
— J’aurais fait un excès de vitesse ? Elle a quelque chose à me reprocher la fliquette ? C’est bien de me "causer" poliment ma cochonne, c’est un bon début... C’est que tu suces rudement bien... Ca fait partie de ta formation de pute de la route ?
Il rit grassement. D’autres rires résonnent en écho au sien. Deux costauds qui se tenaient en retrait s’avancent à ses côtés, sexe au vent eux aussi. Les murmures suggèrent qu’ils sont plus nombreux encore, massés derrière leurs camarades et se bousculant pour voir. Le premier homme se retire.
— Il en faut pour tout le monde, pas vrai ma poulette ? Tu vas en contrôler des routiers aujourd’hui... Ils sont sympas les routiers, ils sont généreux... Pas vrais les gars ?
Une multitude de voix répondent oui ou ouais en un choeur désordonné. Un nouveau pénis pénètre la bouche de Stéphanie qui s’applique sans rechigner, faute d’autre choix, à prodiguer ses douceurs buccales. Les camionneurs entretiennent leur raideur à la main en attendant leur tour. Goguenards, ils passent l’un après l’autre devant la portière pour recevoir leur gâterie. A travers le pare-brise, le routier qui mène la danse, celui qui lui a fait baisser sa vitre, constate que la policière d’un jour continue elle aussi à s’entretenir. Il sourit, admiratif.
— Vous devriez voir ça les gars ! Cette salope est en train de s’enfiler son gourdin !
Stéphanie n’a, en effet, pas laissé sa main libre au repos. Elle continue fébrilement à à se fourbir avec la matraque couverte de ses sécrétions vaginales blanchâtres. Entre ses jambes, le cuir noir du siège est luisant d’humidité. Les visages grimaçants se pressent aux carreaux. Tout autour du véhicule, on se pousse pour mieux voir, on plisse les yeux pour mieux distinguer, et on se masturbe plus fort encore devant le spectacle offert par l’indigne représentante de l’ordre en uniforme. Les verges gonflées vont et viennent dans sa bouche, les unes après les autres, alimentant un vertige de jouissance dans lequel ses inquiétudes se sont pour l’instant perdues.
Le meneur interrompt ses camarade, et demande en ironisant à Stéphanie de sortir de la voiture.
— Veuillez descendre du véhicule je vous prie. Nous allons devoir effectuer un contrôle approfondi....
Il ricane, alors que ses collègues ouvrent la portière et se saisissent sans ménagement de la jeune femme à nouveau gagnée par la panique. Plusieurs paires de mains l’empoignent et, malgré ses hurlements de protestation, la jettent sur le sol boueux du parking.
***
Cédric ajuste son caméscope sur son trépied. Jusqu’ici, il ne pouvait pas voir grand chose, si ce n’est l’attroupement des camionneurs autour de son bolide. Cela fera une belle séquence d’introduction pour son film souvenir, mais ce qui va suivre devrait être beaucoup plus intéressant. Il s’est installé derrière des buissons qui le cachent, mais il n’a pas vraiment cherché à trop se dissimuler. Il tient à garder un bon point de vue sur la scène et, de toute façon, les routiers savent bien qu’il est là. Ils savent même qu’il ne veut rien manquer de ce qu’ils réservent à son épouse. Il a payé pour ça. Assis sur une large souche, il cadre en gros plan Stéphanie, échevelée, à genou au milieu du groupe de chauffeurs. Vareuse et chemise ouvertes, noeud de cravate desserré, elle laisse sans résister courir les mains de ses agresseurs sur sa poitrine. Cédric apprécie ces élégants sous vêtements qu’il ne connaissait pas, même s’ils s’ornent de quelques malencontreuses tâches de terre marron. Les bas nylons ont dû se filer lorsqu’elle a été mise à terre, mais il espère que ses hauts talons seront épargnés. Ces escarpins sont vraiment très jolis...
Stéphanie a le regard dans le vague. Elle est à la fois inquiète et curieuse, paniquée et excitée. Elle attend, simplement... Elle laisse un premier sexe entrer dans sa bouche ; elle laisse ses doigts se faire guider vers un deuxième et un troisième. On tire violemment sur ses cheveux pour lui en faire avaler un nouveau ; on tire sur ses poignets pour l’amener à lâcher prise, pour qu’elle se saisisse d’autres triques. On se la dispute, on se l’arrache. Un gland glisse contre sa joue. Un autre se frotte contre son uniforme. Au milieu des rires et des grognements, les commentaires satisfaits vont bon train.
— A mon tour, fliquette, allez, contrôle-moi bien la bite.— Branle-moi bien poulette, tu vas bien me sucer, hein ?— J’ai toujours rêvé de juter sur une tenue officielle, tu vas te faire asperger dans l’exercice de tes fonctions !— Ouais, petite pute, on va te payer nos amendes en liquide ! Et tu vas encaisser un maximum...
Stéphanie étouffe. Un pénis enfoncé de toute sa longueur lui obstrue la gorge. Deux fortes mains appuyées sur sa nuque la maintiennent fermement. Puis relâchent leur étreinte après de longues secondes. La jeune femme a à peine le temps de laisser échapper un lourd filet de bave glaireuse et de prendre une longue inspiration sifflante. Sa bouche est immédiatement réinvestie, sa tête une nouvelle fois contrainte. Leurs doigts s’agrippent à sa chevelure désordonnée, les siens branlent vigoureusement les membres désormais tous bien raides. Elle tousse, essoufflée, crache un nouveau surplus de salive et engouffre goulument une nouvelle verge. Une rumeur admirative, saluant l’initiative, parcourt l’assistance.
Cédric se régale. Ses yeux passent de la scène qui se déroule quelques mètres devant lui au petit écran du caméscope sur lequel il observe Stéphanie s’abandonner peu à peu à tous ses hommes. Elle a beau être hors d’haleine, elle s’active de plus belle. Elle a visiblement repris du poil de la bête. C’est sûr, se dit-il, elle n’a jamais eu autant de bites à la fois ! Elle en profite, sans aucun doute... Il ouvre la braguette de son pantalon de velours gris et commence à se masturber. Il savoure l’instant. Il en a pour son argent, et ce n’est pas fini.
Stéphanie a été plaquée sur le capot de la Porsche. Allongée sur le dos, elle est déjà en train de sucer l’homme qui immobilise ses épaules. Deux autres chauffeurs maintiennent ses jambes écartées. L’un d’eux fait glisser son engin contre le bas nylon, et lèche la pointe du talon aiguille qui se dresse devant son visage. Un fétichiste. Ou un homme de goût... Le meneur s’est accroupi devant la voiture, à hauteur de l’entrejambe offert. Il enfonce doucement la matraque dans l’anus du lieutenant que lui et ses acolytes s’évertuent à dégrader.
— Pas besoin de lubrifiant fliquette, avec toute la mouille que tu as tartinée là-dessus, ça rentre tout seul... Tu es une petite coquine toi, non ? J’ai l’impression qu’elle doit servir de temps en temps, ta porte de derrière !
Puis il introduit un doigt dans la chatte dégoulinante. Pénètre lentement, fait quelques allers et retours avant d’en insérer un second et un troisième.
— Il faut que je te fouille. Tu permets ?
Sans attendre de réponse, c’est son poing tout entier qu’il introduit, lançant ainsi de profondes et humides investigations. Le fétichiste jouit. De belles giclées de sperme s’abattent sur le bas-ventre de Stéphanie et sur l’avant-bras qui la défonce ; quelques gouttes glissent sur le doux nylon qui offrit tant de plaisir à celui qui vient de faire l’offrande. Le sucé éjacule à son tour, maculant le visage et le col de chemise de madame, immédiatement remplacé par un nouveau candidat à la fellation.
Cédric, aux anges dans son rôle de voyeur, a encore resserré son gros plan. Les yeux rivés sur l’écran, il contemple la matraque noire et brillante ainsi que le poignet couvert d’un poisseux mélange de foutre et de cyprine qui écartèlent son épouse. Le mouvement de sa masturbation s’est accéléré. Bien trop absorbé par les ébats dégradants de Stéphanie, il n’a pas entendu le bruit des pas qui s’approchent et des branchages qui s’écartent derrière lui. Et c’est une voix autoritaire qui, appuyant chacune des syllabes qu’elle prononce, le fait sursauter.
— Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Qu’êtes vous en train de faire ?
***
Cédric se retourne brusquement et se fige, bouche bée. Les jambes légèrement écartées, les poings sur les hanches, une policière le regarde d’un air menaçant. Elle porte un uniforme identique à celui de Stéphanie, du képi aux escarpins. Le jeune homme ébahi bégaye.
— Ju... Justine ? Mais enfin, que... Comment...
Il tente maladroitement de cacher son appareil génital en plaquant ses deux mains sur son entrejambe et esquisse un pauvre sourire en rougissant. L’officier, une jeune femme athlétique dont les fins sourcils bruns suggèrent qu’elle n’est pas une vraie blonde, reprend la parole en le foudroyant du regard.
— Vous êtes en train de vous rincer l’oeil et de filmer une agression sexuelle, monsieur ! J’aimerais bien qu’on m’explique ce qui se passe ici ! Et vous allez immédiatement me montrer vos papiers !
Cédric, cramoisi, bredouille lamentablement.
— Enfin Justine, je ne comprends pas, je...
Elle le coupe sèchement.
— Vos papiers !
Le jeune homme joue le jeu et s’exécute, penaud. Il se penche sur son sac pour en tirer son portefeuille dont il extrait la carte d’identité demandée. Il la lui tend, lui offrant également la vision pathétique du sexe timide qui se rabougrit hors de la braguette de son pantalon. La policière se saisit du document de plastique et ne peut réprimer un sourire.
— Exhibitionniste, en plus... Vous aggravez votre cas...
Elle jette négligemment la carte d’identité par terre.
— Je vais devoir m’occuper de votre cas ; je ne vous cache pas que vous êtes dans de sales draps, monsieur... Bien... Commencez par faire faire un demi-tour à votre caméra, tournez-la vers moi. Et faites pivoter l’écran, que je puisse le voir.
Cédric fait mine de protester mais la jeune femme jusqu’ici avare de gestes lève un index autoritaire qui l’incite à obéir sans discuter. Une fois le caméscope dûment positionné, elle s’assure qu’elle est bien cadrée, se tourne de trois-quart, à droite, puis à gauche. Elle se regarde, se détaille tant bien que mal sur la minuscule image comme elle le ferait dans un miroir. Puis jugeant sans doute qu’elle sera bien sur l’enregistrement, elle entreprend de trousser sa jupe. Jarretelles blanches et bas nylons, chatte ornée d’une toison naturellement brune et soignée, elle replace ses poings sur ses hanches. Optant pour le tutoiement, elle lance de nouvelles instructions péremptoires.
— Maintenant, à genou... Tu connais le scénario : bouffe-moi... Dépêche-toi !
D’un nouveau geste de l’index, cette fois pointé vers le sol et signifiant clairement "aux pieds", elle obtient ce qu’elle exige. Cédric place ses mains sur les belles fesses dénudées et commence à lécher une vulve déjà bien juteuse. Tout en passant machinalement ses doigts dans les cheveux blonds qui ondulent contre son pubis, Justine se regarde sur le petit écran. Elle soupire et se dandine de plaisir, émet de petits cris lorsque la langue s’attarde en s’agitant sur son petit bouton. Fière de son entrée et surexcitée par la tournure que prennent les évènements, elle ne résiste pas à l’idée d’expliquer à sa victime ce qui lui vaut cette arrestation inattendue.
— Tu n’as pas respecté le scénario, Cédric... C’est très vilain... Quand je pense à tout ce que nous avons pu mouiller en y pensant, Stéphanie et moi. Tu sais qu’elle t’avait préparé une jolie surprise ? Je devais vous rejoindre sur le lieu de son contrôle routier dans mon bel uniforme, te surprendre en train de la baiser sur le capot de la voiture. Je lui aurais fourré ma matraque dans la chatte pour la punir, tout en branlant ta bite. J’aurais sucé ses seins, te laissant la pénétrer à nouveau. J’aurais sucé tes couilles, assise entre tes jambes et ma matraque dans le vagin. J’aurais... J’aurais... Mmmm...
Justine laisse échapper un long et doux gémissement. Cédric recueille dans sa bouche le produit de sa jouissance, lapant comme un chaton affamé. Il tente de se reculer, mais les mains de la policière le replongent dans son ouvrage. Elle reprend son souffle, puis son monologue.
— Ne t’arrête pas de brouter mon chou... Voilà... C’est bien... Donc tu imagines ma surprise tout à l’heure. Je me suis arrêtée sur ce parking pour me changer avant d’aller vous retrouver au point de rendez-vous, un peu plus loin sur la route. Et j’ai vu arriver votre Porsche, qui est passée devant moi et s’est garée au bout de la rangée, derrière le dernier poids lourd ! Je t’ai vu en descendre, partir en direction du restaurant avec ton sac, puis enjamber le fossé pour entrer dans le sous-bois. T’installer ici, mettre en place ton petit matériel. Et les routiers sont arrivés les uns après les autres pour faire sa fête à Stéphanie... Et quelle fête ! Bravo ! Qu’est-ce qu’elle prend !
Elle le rejette en arrière et recule d’un pas. Elle se déhanche, prend la pause, une main sur la taille. Fait un tour sur elle même. Prend une nouvelle pause, les bras le long du corps cette fois. Toujours à genou, Cédric la regarde, sa verge durcissant à la main. Son visage est couvert de jus poisseux. Elle reprend la parole, sur un ton adouci et aguicheur.
— Tu aimes cette tenue ? Elle me va bien ? C’est la même que celle de Stéphanie...
Elle désigne du menton le parking sur lequel sa copine est en train de se faire défoncer par une horde de camionneurs lubriques et revanchards.
— C’est une de ses relations qui nous les as trouvées. Et il a été bien payé en retour, ce garçon... Enfin bref... Nous voilà toutes les deux lieutenants de police ! Je ne pense pas que les vrais officiers s’abaissent à payer de leur personne sur le bord des routes, mais rien n’est trop beau pour ces messieurs... De la gradée de premier choix !
Elle sourit, ajuste son noeud de cravate, et, telle une élégante qui se recoiffe, lisse du bout des doigts les poils de sa chatte. Reprenant un ton ferme teinté de gourmandise, elle donne de nouvelles instructions.
— Cesse de te branler Cédric, je crois que tu es assez dur... Rentre-moi dedans...
***
Stéphanie est allongée en travers du capot de la Porsche, contre le pare-brise. Juste à la bonne hauteur pour recevoir les honneurs de ces messieurs de plus en plus nombreux. Les bites, de toutes tailles, formes et couleurs, se succèdent avec un égal enthousiasme dans son vagin d’où s’écoule un mélange de jus blanchâtres et visqueux. Elle jouit à n’en plus pouvoir, ajoutant sa propre production à la semence de ceux qui éjaculent en elle en poussant leur engin au plus profond de son intimité. Les bites se succèdent également dans sa bouche qu’elle offre, la tête renversée en arrière, à ceux qui préfèrent atteindre l’orgasme entre ses lèvres gourmandes. Elle avale tout ce qu’ils peuvent lui offrir, même si l’indécente goinfre manque régulièrement de s’étouffer dans cette position. De nombreuses bites, enfin, la couvrent de leur offrande, plus ou moins volumineuse, mais avec une égale générosité rageuse.
Justine se délecte du spectacle. Sur le petit d’écran du caméscope à nouveau orienté vers la voiture, elle peut admirer les dégradants ébats de sa copine.
— Qu’est-ce qu’elle déguste ! Mais c’est qu’elle en profite, la petite veinarde... Ca y est, je jouis !
Sur un ton autoritaire, elle donne un nouvel ordre à Cédric avant de reprendre ses observations.
— Occupe-toi un peu de mon cul, maintenant !
Penchée en avant, en appui sur la souche qui servait de siège au mari voyeur, elle est en train de recevoir dans son vagin les serviles hommages du jeune homme. Obéissant, il cesse ses allers et retours empressés pour venir poser son gland humide contre l’anus fermé qui attend timidement son tour. Il pousse doucement. Le petit trou réticent cède doucement, se détend pour se laisser pénétrer. Cédric place ses mains sur la taille de Justine et assure sa prise pour finir de s’enfoncer dans l’étroit fourreau. La policière émet un "ouuuuh" de plaisir et de douleur, puis agite la tête en gémissant alors que la sodomie débute. Enfin, le rythme étant pris, elle réajuste son képi et pose à nouveau son regard sur le petit écran qui, quelques centimètres devant son visage, offre en gros plan l’image d’une Stéphanie en transe.
Accroupie à côté de la Porsche, madame s’empale sur un camionneur allongé sur le sol. Autour d’elle, de nouveaux arrivants se pressent. Ils viennent du restaurant où ils ont terminé leur repas, et où leurs collègues enchantés par leur expérience crapuleuse sur le parking sont venus les inciter à essayer la vicieuse fliquette. Stéphanie ne sait où donner de la fellation ou de la branlette, sa bouche et ses mains passant fébrilement d’un sexe à l’autre. Certains, bien avancés, giclent sur elle. D’autres accèdent à la jeune femme pour la première fois. Les derniers commencent à se masturber en attendant leur tour. Elle gémit, hurle "oui, encore" avant d’engouffrer une nouvelle sucette raide de désir.
Justine jouit encore. Dans son dos, elle entend Cédric haleter, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Il doit être mûr.
— Sors de là... Et retiens-toi... Tu enverras la purée quand je te le dirai.
***
Cédric s’avance sur le parking, précédé par son pénis dressé à l’horizontale hors de son pantalon. Justine marche à côté de lui, légèrement en retrait. Elle a fait redescendre sa jupe sur ses cuisses ; sa tenue est impeccable et sa mine sévère. Les routiers s’interrompent les uns après les autres en remarquant l’improbable duo qui s’approche. Un silence relatif s’installe, malgré quelques grognements interrogateurs. Le meneur prend la parole pour éclairer ses amis.
— Calmez-vous les gars... C’est à ce monsieur que nous devons cette petite sauterie...
Il rit et se retourne vers Stéphanie qui, hébétée, s’est levée sans dire un mot. Vareuse et chemise grandes ouvertes, son noeud de cravate englué entre ses seins dégagés de la guêpière censée les soutenir, elle est entièrement couverte de sperme. Sous sa jupe troussée, un liquide blanc s’écoule de sa chatte béante pour rejoindre les coulures poisseuses qui maculent ses bas filés. Sa jolie frimousse est défigurée par le produit de la multitude d’éjaculations qui a emporté son maquillage. De la semence perle entre ses lèvres. Ses cheveux en bataille s’agglomèrent et se figent sous l’effet du gel un peu particulier qu’ils ont reçu en abondance.
Cédric, les mains levées en signe d’apaisement, s’adresse à la foule des chauffeurs qui le dévisagent.
— Merci à vous. Merci, vraiment... Pouvez-vous... Pouvez-vous nous laisser, s’il vous plaît ?
Les hommes se reculent. On murmure, on marmonne, mais personne ne proteste vraiment, même si certains n’ont pas eu l’occasion d’atteindre l’orgasme tant espéré.
Justine s’approche de Stéphanie. Elle laisse courir ses doigts sur la poitrine gluante, s’arrête sur les tétons dressés qu’elle titille un instant, et l’embrasse à pleine bouche. Longuement. Puis, ayant passé sa langue sur ses lèvres pour les débarrasser de quelques gouttes de sperme, elle pose sa main sur l’épaule de son amie et l’invite à s’agenouiller devant son mari. Lui reposant sur la tête le képi qu’elle vient de ramasser, elle la contemple avec tendresse.
— Je crois que Cédric a quelque chose pour toi, ma belle. Et je te souhaite une très bonne fête.
Stéphanie commence à masturber la verge de son mari en souriant. Elle ne peut retenir une larme, et lâche quelques mots émus avant l’ultime fellation.
— Que je suis heureuse... Que je t’aime, mon amour...
Justine s’éloigne, rejoignant le groupe des routiers, et réclame leur attention en élevant la voix.
— Bien, messieurs, nous allons reprendre ce contrôle ! Je vais vous demander de bien vouloir me présenter vos triques afin que je puisse vider vos couilles !
Cédric ne tarde pas à remplir la bouche de Stéphanie. Elle avale le nectar et se relève, son visage dévasté éclairé par un sourire béat.
Il la serre dans ses bras.
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