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Les routiers sont sympas

Chapitre 16

La pucelle d’Orléans

Hétéro
J’étais encore chauffeur routier, notre entreprise s’était associée, avec un autre transporteur, pour aménager un entrepôt relais sur une zone industrielle d’Orléans.Cette nouvelle installation se compose d’une cour servant de parking pour les camions.Cette cour est entourée de divers bâtiments servant au groupage et au dégroupage des marchandises.L’entrée des camions est fermée par un portail métallique, sur rail, à commande électrique. Chaque conducteur connaît le numéro du digicode de manœuvre.Dans l’ancien bâtiment administratif ont été aménagés deux bureaux, des chambres de repos pour les chauffeurs, avec salles de bains, kitchenettes et W. C. Il y a, également, un logement pour, normalement, un couple de gardiens ou de concierges. Une entrée piétonne et un couloir permettent l’accès aux différentes parties du bâtiment.Actuellement, ledit logement est occupé par Henriette, veuve d’un ancien conducteur, et de Nathalie, sa fille de vingt-quatre ans.
Henriette, 56 ans, grande, brune aux cheveux grisonnants, est encore une belle femme, désirable, pour son âge. Son défunt mari conducteur routier longues distances, est décédé dans un accident il y a dix ou douze ans. Bien qu’elle ait quelques amants, elle n’a pas refait sa vie. Elle s’est consacrée à l’éducation de leur fille Nathalie.Grande de plus d’un mètre soixante-dix, Nathalie a hérité du visage rond aux yeux marron de sa mère. Elle est très brune, de longs cheveux noirs, rassemblés en queue-de-cheval, cascadent au milieu de son dos. Jeune sportive, Nathalie a un physique de nageuse, de larges épaules bien galbées, une poitrine parfaitement dessinée aux seins ronds proéminents, un ventre plat, de longues jambes parfaitement sculptées.Nathalie est le genre de fille qui pourrait attirer les regards des hommes, voire quelques sifflets d’admiration. Mais son visage renfrogné, fermé, lui donne l’air d’une sévérité à toute épreuve. Jamais un sourire, son regard vous donne l’impression de vous déshabiller de la tête aux pieds. Pourtant, quand on la connaît, quand on fait partie de ses amis, c’est une fille agréable, de bonne compagnie...
À vingt-six ans, je suis le plus jeune conducteur de l’entreprise, le seul encore célibataire. C’est peut-être pour cela qu’Henriette m’aime bien... Pour elle, je suis, peut-être, le fils qu’elle n’a jamais eu...Lorsque je suis de passage, elle m’invite à partager ses repas.
Un lundi soir, je fais halte à Orléans pour repartir le lendemain vers la Hollande. Comme d’habitude, Henriette m’invite à boire l’apéro et partager son repas avec Nathalie.Dès que nous nous trouvons autour de la table, je sens que l’ambiance n’est pas habituelle. Je sens une certaine tension entre la mère et la fille. Intrigué, au bout de quelques minutes, je ne peux m’empêcher de poser la question :— « Que se passe-t-il Henriette et Nathalie ? J’ai l’impression que vous vous faites la gueule ?...— C’est ma fille qui me fait faire des soucis – me répond Henriette.— Maman !... Tu m’avais promis que nous ne parlerions pas de ça ce soir...— Je regrette, Nathalie, c’est l’occasion ou jamais... »Nathalie se cache la figure dans sa serviette de table... Aux soubresauts de ses épaules, et aux bruits de sa respiration, je comprends qu’elle sanglote. Henriette me dit :— « Nous allons te confier un lourd secret... Es-tu prêt à l’entendre et à le garder ?— C’est si grave que ça ?...— Oui !... La santé mentale de ma fille peut en dépendre...— À ce point ?... Je t’écoute... Ce que tu vas me dire ne sortira pas de cette pièce... Je vous le promets à toutes les deux...
— Quelque temps après l’accident de son père, Nathalie a failli être violée par quatre jeunes voyous. Ils l’avaient amenée de force dans une cave d’HLM... Ils ont commencé à la déshabiller... Ils se sont branlés devant elle... Il y en a même un qui lui a mis sa bitte dans sa bouche... Elle a vomi... Ils l’ont frappée... Elle a échappé au pire grâce à une équipe d’égoutiers qui est venue travailler sur le trottoir en face du soupirail de la cave... Ils ont eu peur, ils se sont enfuis en la laissant sur place... On a porté plainte, ils ont été arrêtés et condamnés à de la prison... Leurs familles nous ont harcelés... L’entreprise nous a offert ce logement... Nous avons quitté le sud-ouest pour venir ici...Depuis, Nathalie est traumatisée... Elle a peur des garçons et des hommes qui s’approchent d’elle... Elle a été suivie par une psychologue... Rien n’y a fait... Dans chaque homme qui s’approche, elle voit un violeur potentiel... En principe, quand il y a des femmes, les hommes la laissent tranquille... Elle a moins d’appréhension... Toi, elle te laisse approcher parce qu’elle t’a vu en ma compagnie quand elle t’a connu...— Depuis, tu m’as dit qu’elle fait du sport, de la natation... Il y a bien des hommes pour l’encadrement et l’entraînement ?— Pas seulement, il y a aussi des filles monitrices ou qui s’entraînent... Ce que tu ne sais pas, c’est qu’elle suit aussi des cours de self-défense...— Et au travail, il n’y a pas d’hommes ? — Si, il y a aussi des femmes... Et c’est à cause de son travail que je suis inquiète... Nathalie, dis-lui ce qui est nouveau... — Je travaille dans un cabinet de comptables... Il y a des hommes et des femmes... Nos relations, entre collègues de travail, sont, principalement, professionnelles, à part quelques mots sur notre santé, notre famille, la météo... Je gère la compta de plusieurs artisans qui sont soit seuls, soit avec un ouvrier ou deux... Avec eux, aussi, nos relations sont purement professionnelles... Ceux qui ont voulu tenter d’aller plus loin ont été remis en place et ont compris qu’il ne fallait pas insister... Trois ou quatre fois, dans l’année, je me déplace chez eux pour arrêter les comptes ou faire le bilan de l’année qui va se terminer... Bien souvent, c’est leurs femmes qui assurent leur secrétariat et qui me reçoivent... Chez l’un d’eux, qui a divorcé, c’est sa nouvelle compagne qui est au bureau... C’est la troisième fois que je la rencontre... Chaque fois, entre nous, c’est l’échange des bises de salutations, le partage d’un café, quelques mots sur nos vêtements ou la météo avant de se mettre réellement au travail... La semaine dernière, elle m’a prise dans ses bras, m’a presque embrassée sur la bouche, m’a fait remarquer, en y posant une main dessus, que je devais avoir une belle poitrine, il était dommage de ne pas la mettre plus en valeur...Face à mon étonnement, elle m’a dit, qu’à mon âge, si je n’avais pas de copain, c’était, certainement, que je préférais les femmes... Elle m’a avoué qu’elle aussi aimait bien la compagnie d’une fille... Je lui plaisais... Outrée, j’avais envie de la gifler... J’ai pris mes affaires et je me suis sauvée... Avant de partir, elle a tenté de s’excuser... Si elle a osé me faire ces avances, c’est parce que j’ai la réputation d’être une gouine...J’avais envie de me jeter dans la Loire... Avant, je suis venue tout dire à ma mère... Par amour pour elle, pour la mémoire de mon père, pour les quelques amis que j’ai, pour mon travail qui me plaît bien, j’ai surmonté ce moment difficile... Avec Maman, nous avons beaucoup parlé...— Comme vient de te dire Nathalie, nous avons presque passé la nuit à parler... Nous avons pensé qu’il fallait se confier à quelqu’un... Partager notre secret...— Pleurer avec quelqu’un à ses côtés guérit davantage que de pleurer seul... Et vous avez pensé à moi ?...— Oui... Joseph, j’ai eu une longue conversation avec Yvonne, votre chef du service affrètement... Elle m’a appris ce que tu as fait pour Élodie... Tu es le seul à considérer Nathalie comme une amie, pas comme une fille à séduire... Tu es le seul qui ne dénigre pas tes collègues de travail... Pour nous, tu es le seul homme à qui on pourrait faire confiance pour nous aider... Si tu es d’accord bien sûr...— Lourde responsabilité que vous voulez me confier... Laissez-moi réfléchir... »
Nous nous mettons à table... Au cours du repas, l’ambiance n’est pas au beau fixe... Les silences sont longs... Je ne sais pas comment pouvoir aider ces deux femmes dans la détresse...À la fin du repas, la discussion revient sur l’avenir de Nathalie dans la société...— « Joseph, as-tu une idée pour aider Nathalie à surmonter son traumatisme ?...— Je pense qu’elle devrait faire un effort pour changer de comportement vis-à-vis des autres, des hommes surtout... Il faut qu’elle tombe sur un homme qui ne pense pas à son propre plaisir, mais cherche surtout à avoir une compagne à ses côtés qu’il va aimer pour fonder une famille, avoir des enfants, partager ses joies et ses peines...— Je t’arrête tout de suite... Ce discours, je l’ai déjà entendu prononcer par ma mère, la psychologue et d’autres... Je ne peux pas oublier, m’empêcher d’imaginer, dans chaque homme qui s’approche de moi, que c’est peut-être une brute, un violeur...— C’est cela qu’il te faut surmonter... Tous les hommes ne sont pas des violeurs, des sadiques, des satires et autres pervers qui pensent que les filles ne sont là uniquement pour satisfaire leur plaisir...— Je sais, mais je ne peux pas...— J’ai peut-être une idée...— Laquelle, dis toujours...— Nathalie, as-tu confiance en moi ?...— Oui !— Une confiance absolue ?...— Tu me fais peur... Quelle est ton idée ?...— Nous sommes à la mi-avril... C’est le printemps, la nature s’éveille, les jours seront de plus en plus beaux.Pendant un mois, avec ta mère, vous allez partager votre intimité...— C’est-à-dire ?...— Vous vivez ensemble... Mais par respect l’une pour l’autre, par pudeur aussi, vous avez chacune votre chambre, vos endroits personnels... Vous faites votre toilette seule, vous prenez la douche l’une après l’autre... Vous évitez de vous montrer nues l’une à l’autre...— C’est normal...— Oui, c’est normal... Mais en partageant votre intimité, tu prendras l’habitude d’avoir à tes côtés une présence humaine... Par exemple, en vous douchant ensemble, tu accepteras plus facilement d’être touchée par quelqu’un d’autre, d’être vue nue. Comme ce sera ta mère, tu n’auras pas à craindre d’atteintes sexuelles... Qu’en penses-tu Henriette ?...— Tu as peut-être raison... Si cela doit rendre ma fille heureuse, je suis prête à tenter l’expérience...— Et au bout d’un mois, que fait-on ?...— C’est là que tu dois me faire confiance... Vers le quinze juin, tu demandes à ta direction de prendre deux semaines de congés... De mon côté, je demande à mon patron de faire monter la deuxième couchette dans mon camion... Ensuite, tu viens avec moi sur les routes... Tu partageras la cabine jours et nuits... Je te promets de ne rien tenter qui pourrait te choquer... Je te propose cela pour t’habituer à avoir un homme à tes côtés... C’est toi, et toi seule qui décideras quelles seront nos relations... Voilà ce que je te propose le plus honnêtement possible...— Oui !... Mais je ne sais pas si je vais venir...— Pourquoi ?... Tu ne me fais pas confiance ?...— Si... Mais tu es un homme... Qui me dit, lorsque nous serons à des centaines de kilomètres, que tu ne voudras pas abuser de moi ?...— Nathalie, tu me connais bien mal... Je ne regarde pas seulement les particularités physiques des personnes... Je sais aussi discerner les véritables qualités des gens... Quand je promets quelque chose, je le tiens... Tu ne seras pas la première fille que j’ai aidée à surmonter une crise, un traumatisme... Pour moi, tu n’es pas une fille comme les autres... Tu as besoin d’être protégée, aidée pour oublier... Pour cela, je veux être ton ami, un vrai ami sincère, sans arrière-pensée, un ami sur qui tu peux compter...— Je veux bien te croire, te faire confiance...— Je vais tout te dire, là, devant ta mère... Nathalie, je t’aime... Je t’aime comme j’aime ma sœur... Tu me plais... Tu es belle, intelligente, sympathique... Je suis heureux quand je suis près de toi... Mon amour pour toi est purement fraternel, filial... Pour moi, tu es comme un petit oiseau tombé du nid... Je veux simplement t’aider à remonter...— Merci de ta franchise... Merci de ton engagement... Je ne dis pas non... Je vais réfléchir... Avec maman, nous allons réfléchir...— Si vous voulez, parlez-en à la psychologue... Vous me donnerez votre réponse à mon retour... »
Nous nous sommes quittés avec l’espoir de réussir dans notre expérience...La semaine se passe... À mon retour, je vais voir mes deux amies...C’est d’accord, Nathalie veut bien passer la deuxième quinzaine de juin en ma compagnie, dans la cabine du camion... Avec sa mère, elles ont déjà commencé à partager leur intimité. Sous la douche, l’une savonne le dos de l’autre, l’une lave la tête de l’autre, l’une essuie l’autre pour se sécher, et bien d’autres petits gestes de la vie courante en tenue plus que légère... Entre elles, petit à petit, leurs conversations s’orientent vers les relations intimes entre hommes et femmes, entre maris et femmes... Henriette raconte à sa fille ses moments avec son père... En seulement huit jours, je trouve que Nathalie est plus « ouverte » pour aborder de nouveaux sujets de conversation entre nous...À l’extérieur, que ce soit au travail, à la piscine, à la salle de sport, dans la rue, son comportement reste le même...Le temps passe... Le jour prévu où je dois prendre Nathalie à bord arrive... C’est un lundi en fin de journée... Avec sa mère, nous nous retrouvons tous les trois autour de la table, un verre d’apéro à la main...— « Alors, Nathalie, tu as préparé ton sac de voyage ?...— Oui... C’est demain matin qu’on part ?... À quelle heure ?...Non !... C’est ce soir que tu vas mettre tes affaires dans la cabine... Nous allons passer cette première nuit ensemble, ici, sur le parking, toi dans la couchette du haut, moi en bas... Si vraiment tu ne te sens pas capable de poursuivre cette expérience, tu ne seras pas à des centaines de kilomètres pour abandonner...— D’accord, je veux bien... »
Nous passons à table pour partager des pizzas accompagnées de bon vin rouge...Après avoir dit au revoir à Henriette, nous nous dirigeons vers le camion... Il commence à faire nuit... Est-ce l’apéritif plus le vin, il me semble que Nathalie est légèrement euphorique... Arrivés au pied de la cabine, elle me dit :— « C’est la première fois que je pars aussi longtemps sans mes parents...— Tu vois, il faut un début à tout... Cela se passera bien... — J’espère... »Nous montons à bord... Une fois les affaires rangées, je lui dis : — ”Tu vas dormir dans cette couchette... Ça ne te fait rien ?...— Non...— Moi en bas, j’aurai plus vite fait s’il faut se lever vite... Je vais aller faire le tour du camion pendant que tu vas te préparer pour te coucher... Tu ne seras pas gênée pour te déshabiller... Je dois te prévenir que je dors en slip ou en caleçon... »
Après avoir tiré les rideaux, je prends mon temps pour vérifier si tout est en ordre... À mon retour, Nathalie est couchée, le duvet tiré jusque sous le menton... Je me déshabille... Discrètement, je vois qu’elle me regarde... Une fois allongés, nous nous souhaitons une bonne nuit et j’éteins la lumière...Quatre heures du matin, je me réveille... Le plus discrètement possible, je me lève, m’habille et commence à faire chauffer de l’eau pour préparer du café... En entendant la respiration régulière de Nathalie, j’en déduis qu’elle dort profondément... C’est l’odeur du café qui la fait émerger...— « Bonjour Nathalie... Tu as bien dormi ?...— Comme un bébé...— Tu as fait de beaux rêves ?...— Même pas...— Le café est prêt, je le sers dans un verre... Combien tu veux de sucre ?...— Un seul morceau... Attends, je me lève...— On peut se faire la bise pour se souhaiter une bonne journée ?...— Bien sûr... »
Elle descend de la couchette vêtue d’une chemise de nuit, en coton, qui lui couvre les jambes jusque sous les genoux. Malgré ce tissu un peu épais, je devine qu’elle n’a pas besoin de soutien-gorge. Ses mamelons forment deux pointes proéminentes. Dans ses mouvements pour descendre, j’ai pu apercevoir qu’elle avait une culotte en coton blanc.Dans la promiscuité de la cabine, quelques centimètres nous séparent... La savoir nue, sous ce seul vêtement, provoque une érection que j’ai du mal à cacher... Je pose mes mains sur ses épaules et me penche pour l’embrasser, chastement, de deux bises sur chaque joue. Elle répond en m’embrassant de la même façon à part que ses bras sont restés baissés le long de son corps...Lui tendant son verre de café, je la fais assoir sur le siège passager et je lui dis :— « Voici le programme prévu de la journée : Je vais mettre le moteur en route et le laisser chauffer pendant que nous allons boire le café et grignoter quelques biscuits... Avant de prendre l’autoroute, nous allons rouler jusqu’à un relais routier, que je connais,... Nous pourrons y faire un brin de toilette et prendre un vrai petit-déjeuner... En attendant, si tu veux, tu peux revenir t’allonger sur ta couchette ou, si tu en as pris un, mettre un survêtement... Si tu veux te changer sur ma couchette... Tire le rideau pour t’isoler...— D’accord... Merci... Et après ?...— Ce sera rouler toute la journée, en espérant qu’il n’y aura pas de ralentissements, pour arriver à la frontière ce soir... Vers dix heures, on fera une « pause-pipi », une petite marche pour se dégourdir les jambes... À midi, pause déjeuner... Dans l’après-midi, halte comme ce matin... Si tout va bien, en arrivant au poste-frontière, ce sera « grande toilette »avec douche. Repas léger, un peu de marche, couchette pour dormir ou lecture si le sommeil ne vient pas de suite... Ça te convient ?...— Bien obligé, je n’ai pas le choix... Tu te douches le soir ?...— Si, tu as le choix... Tu peux prendre tes affaires et revenir auprès de ta maman, ou tu me suis... Autant que possible, je me douche le soir... Cela m’enlève la « crasse » accumulée dans la journée... Je dors mieux quand je suis propre... Le matin, je perds moins de temps à faire une longue toilette...— Mon choix est fait depuis un grand moment : Je te suis... Moi, c’est le matin que je me douche... Mais il m’arrive aussi de me doucher le soir...— Alors, on va y aller... »
Comme prévu, je roule un peu plus d’une heure. Nathalie, en survêtement, assise sur le siège passager ne cesse d’observer et de faire des commentaires sur les paysages et l’environnement que nous traversons.Arrivés au relais nous allons chacun dans une cabine de toilette. Après avoir pris le petit-déjeuner, nous traversons le parking pour revenir au camion,,,— « Alors, Nathalie, que penses-tu de ce début de journée ?...— Très bien... J’aime bien voyager, en plus il fait beau, les paysages sont jolis... C’est la première fois que je pars aussi loin et pour si longtemps...— Tu me dis que tu aimes voyager et que c’est la première fois que tu pars...— C’est la première fois que je pars sans mes parents... Quelques fois, papa m’amenait avec lui dans son camion mais c’était pour une journée ou deux... Les autres fois, c’était en voiture, pour aller en vacances... — Depuis que papa est décédé, avec maman, si on part, c’est une semaine de temps en temps et pour aller dans la famille... Depuis que je travaille, c’est suivant mes congés...— J’espère que nous allons passer de bons moments ensemble...— Que veux-tu dire ?... Si tu tiens tes promesses, il n’y aura pas de raisons de regretter...— Je veux dire que nous apprécierons, réciproquement, d’être ensemble, de bien nous entendre, de partager le temps qui va passer dans la bonne humeur... J’espère que tu vas «oublier » ce qui te traumatise et apprécier le monde qui t’entoure...— C’est tout ce que je souhaite aussi... »
La matinée se passe en faisant défiler les kilomètres sous les roues de l’ensemble routier.Dans la cabine, avec la radio en fond sonore, nous discutons de tout et de rien...À midi, nous partageons le repas avec d’autres chauffeurs. Certains me connaissent et me demandent de leur présenter ma copine... Quelques-uns demandent de l’embrasser... Nathalie accepte d’échanger ces bises amicales sans trop de réticence...En revenant au camion, je lui dis : — « Nathalie, je suis fier pour toi...— Pourquoi ?...— Tu t’es laissé embrasser, sans hésitation, par des hommes que tu ne connaissais pas...— Tu étais là, à côté de moi... C’était amical...— Peut-être... Mais je crois aussi que tu commences à être moins craintive...— Je vais te dire autre chose : l’après-midi, quand il fait chaud, avant de repartir, je fais une petite sieste...— Ne change pas tes habitudes à cause de moi... Quand je suis en congés, j’aime bien me reposer un peu l’après-midi...— Pour cela, j’aime bien me mettre à l’aise... Généralement, je mets un short...— Ne te gêne pas pour moi... Fais comme si je n’étais pas là...— Si justement, je suis un peu gêné parce que tu es là... Je vais quitter mon pantalon et me retrouver en slip... Peut-être verras-tu quelque chose qui risque de te choquer...— Je sais comment sont faits les hommes... Je sais comment est fait leur sexe... J’ai vu des photos et même un film...— Tu as vu que des images... À part tes violeurs, as-tu vu réellement une ou des verges d’hommes ?... Sais-tu qu’elles changent de formes si elles sont au repos ou excitées, soit en érection ?...— Non mais je sais comment ça marche... Ma mère avait loué une cassette pour me faire voir et essayer de me faire oublier mon traumatisme... C’était un film pornographique... Nous l’avons regardé ensemble... Ça m’a dégoûté, mais j’ai vu comment un homme et une femme s’accouplaient...— C’est sûr qu’un film porno n’est pas l’idéal pour faire de l’éducation sexuelle et encore moins pour expliquer les accouplements humains... Mais c’est mieux que rien... Ce que je voulais te dire, dans cette cabine, notre lieu de vie, nous risquons de nous toucher, dévoiler certaines parties de nos corps sans le faire express... Tu comprends ?...— Je comprends tout à fait... Il faudra que je m’habitue... Ne te fais pas de soucis, je saurai si c’est volontairement ou pas...— Tu es une fille bien, intelligente qui comprend et qui a envie de surmonter son handicap... Je te félicite...— Merci de tes compliments... Ils me vont droit au cœur...Oui...Alors on la fait cette petite sieste ?... Si tu veux te mettre à l’aise ; je tire le rideau...»

La sieste terminée, il faut reprendre la route... Plus exactement les autoroutes...Si notre discussion porte toujours sur l’environnement et les paysages que nous traversons, de plus en plus je l’oriente sur notre vision de l’avenir, la vie de couple, la vie de famille... Au début, Nathalie semblait réticente pour parler de ces sujets... Petit à petit, elle répondait à mes questions, posait les siennes, n’éludait aucun sujet, sauf ceux qui concernaient le sexe... Toutefois, je sentais que la glace commençait à fondre entre nous...Malgré mes promesses, étant un homme normalement constitué, je ne pouvais m’empêcher d’avoir de plus en plus envie de prendre cette fille dans mes bras et de partager avec elle quelques moments d’intimité...Malgré ma retenue, ma verge était, en permanence, en demi-érection...Vers dix-neuf heures, nous arrivons au poste-frontière de Hoogstraten, entre Belgique et Hollande,.Dans le cadre de la construction économique Européenne, les personnes peuvent circuler librement. Ce n’est pas le cas pour les marchandises qui doivent toujours subir des contrôles douaniers.Pour cela, une vaste zone, réservée aux camions, est aménagée avec tous les services administratifs et toutes les commodités pour les conducteurs.Les formalités douanières, qui durent parfois des heures, sont assurées par des bureaux spécialisés connus sous le nom de transitaires.Cela permet aux chauffeurs d’avoir du temps pour faire des achats, faire leurs toilettes, se restaurer, se reposer...Après avoir déposé les papiers au bureau de l’agence douanière, avec Nathalie, nous allons nous doucher (chacun dans une cabine), nous changer, nous restaurer...Au retour, nous déposons nos affaires dans la cabine, puis nous marchons pour nous délasser les jambes et profiter de la tiédeur de la nuit... J’en profite pour lui prendre la main... Elle me laisse faire... Nos doigts s’entrelacent... Elle ne réagit pas... Par contre elle résiste quand je l’attire vers moi. Je n’insiste pas...Quand nous nous préparons pour nous coucher, rideaux tirés, Nathalie se change allongée sur sa couchette. Je me déshabille devant le siège passager... Avant de me coucher, je m’approche de ma passagère, nous nous embrassons pour nous souhaiter une bonne nuit...Au petit matin, nous nous retrouvons, moi torse nu, vêtu seulement d’un pantalon de survêtement par-dessus mon slip, Nathalie a sa chemise de nuit... Pour nous souhaiter une bonne journée, nous nous prenons dans les bras l’un de l’autre pour nous embrasser...— « As-tu bien dormi Nathalie ?...— Oui... Mais le sommeil a été long à venir...— Pourquoi ?...— J’ai beaucoup réfléchi...— Tu regrettes d’avoir accepté cette « aventure » ?... Tu as l’air un peu perturbée...— Non !... Bien au contraire...— Dis-moi ce qui te chagrine...— À midi, je me suis laissée embrasser par des hommes que je ne connaissais pas... Pour la première fois, depuis longtemps, je ne sentais pas de réticence d’être touchée par des hommes... Hier soir, quand on se promenait, tu m’as pris la main... Je t’ai laissé faire... Au bout d’un moment, ce contact m’a fait du bien... On s’est embrassés avant de nous coucher, on s’embrasse encore ce matin... Avec toi, je me sens en sécurité...— C’est à ça que tu as réfléchi avant de dormir ?...— Oui... Et j’ai pris des résolutions...— Je peux savoir lesquelles ?...— Pas encore car je voudrais être sûre de les tenir...— Je n’insiste pas... Je te l’ai dit, c’est toi et toi seule qui décideras ce qui te concerne... Pour le moment, nous allons boire le café, nous irons faire un brin de toilette, je passerai voir le transitaire pour demander combien de temps vont durer les formalités... Si tu veux, tu pourras téléphoner à ta mère...— Merci... Ça me convient... »
Nous avons toute la matinée à notre disposition... La fin des formalités de dédouanement est prévue pour seize heures... Tels des touristes, nous passons notre temps à visiter le quartier... Nous changeons quelques dizaines de Francs en Florins pour acheter des souvenirs...Après le repas de midi, nous nous préparons pour faire notre sieste... Je vais quitter mon pantalon pour mettre un short quand Nathalie me dit :— « Joseph, je voudrais te demander quelque chose... Je ne voudrais pas que tu te moques de moi ou vouloir aller plus loin que ce que je te demande...— Demande toujours... Je te promets de respecter tes désirs...— Ce que je vais te demander est très spécial...— Ne te gêne pas... Dis-moi ce que tu veux...— Je voudrais voir comment c’est fait, réellement, le sexe d’un homme... Je voudrais voir ce que tu caches dans ton slip...— Pourquoi tu me demandes cela maintenant ?...— C’est la première résolution que j’ai prise hier soir... À mon âge, j’estime que ce n’est pas normal d’être aussi ignorante à ce sujet... Les seuls sexes masculins que j’ai vus, ce sont ceux de mes violeurs... Après, c’était des photos ou un film...— Chose promise, chose due... Je vais baisser mon slip... Tu es sûre de ne pas être choquée par ce que tu vas voir ?...— C’est bien pour ça que je veux voir... »Quand je baisse mon slip... Ma verge qui était en érection maximum fait un léger bond en avant... Nathalie a un petit réflexe de recul... Elle met ses poings fermés devant sa bouche et dit :— « Mon Dieu !... C’est bien ce que j’imaginais... Je ne pensais pas que c’était si gros et si long...— C’est parce qu’elle est raide... On dit qu’elle est en érection... C’est pour qu’elle puisse rentrer dans le vagin de la partenaire pendant l’accouplement...— Je sais... Mais là, je vois réellement comment c’est fait une verge, plus populairement, appelée une bitte...— Tu peux la toucher, si tu veux...— Ne m’en demande pas trop... Pour le moment, je regarde...— Tu as raison... C’est déjà courageux, pour toi, d’en être arrivé à me demander de me mettre nu et de regarder sans retenue... La prochaine fois, nous irons plus loin...— Peut-être... Peut-être je te demanderai de me prendre, de me faire l’amour...— Ce sera sûrement une autre histoire... »
Qu’elle me demande comme un service de lui faire l’amour, de lui prendre sa virginité... Je devais rêver...J’avais résisté malgré l’effet qu’elle me faisait...Elle avait l’air de tant y tenir que j’aurai été le pire des idiots de ne pas la contenter. Demain serait un grand jour pour elle et pour moi.
Petikokin
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