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Les sauvetages de Kevin

Chapitre 5

Retour inattendu

Hétéro
La nuit suivant la séance avec Sami et Kinga, j’ai fait un rêve passablement érotique, si j’en crois l’état de mes draps et l’aspect poisseux de mon sexe. Ils m’ont envoyé quelques messages par la suite pour me remercier. Mais je n’ai plus ni photos ni colis. Je ne vais pas leur en vouloir quand même. Au lieu de me détendre, ça m’a rendu un peu plus tendu. Je vois que je n’ai pas accès à ces plaisirs. J’ai eu un début de fellation avec Kinga, je n’arrête pas d’y repenser. Par effet de bord malheureux, je m’agace, je m’énerve vite dès que je ne réussis pas mes exercices avec Jérôme. Je marche moins bien, je suis moins habile de ma main. Mon kiné a cherché plusieurs fois à me sonder, à savoir ce qui n’allait pas.
— Kevin, c’est difficile de travailler aujourd’hui. Ne t’énerve pas si vite. Tu vas y arriver.— Ouais, ouais.— Du calme, concentre-toi sur ton objectif.
Oui, bah, mon objectif c’est de pouvoir de nouveau baiser. Pas de marcher jusqu’au bout de ce putain de couloir !
— Allez, Kevin, on y va.
Mais c’est peine perdue, au bout de trois pas, je perds l’équilibre et ne suis rattrapé que de justesse par Jérôme. Celui-ci décide de mettre prématurément fin à la séance.
— On arrête là... Il faut que je comprenne pourquoi tu as tant de variations de concentration et de motivation. D’après tes parents, ce n’était pas ton genre justement. Tu es plutôt du genre à te focaliser sur une chose et à oublier le reste...
Ce qui est toujours le cas, mais la marche n’est pas mon centre d’intérêt actuellement.
— Mmmmh, tu as autre chose en tête ?— Non, non...— Tu es sûr ? Tu devrais me parler plus clairement. Tu sais avec ma fille, c’est pareil. Je vois bien quand elle est tracassée par...
Ça y est, je ne l’écoute plus. Il faut dire que sa fille, Clara, 9 ans, j’en ai entendu parler en long, en large et en travers. Il est complètement gaga de sa gamine. Dès qu’il peut, il m’en parle. C’en est fatigant. Mais bon, je préfère encore ça que de me retrouver entre les mains de La Montagne. Surtout que je le trouve plus tendu que d’habitude.
— ... tu m’écoutes ? Kevin ?— Oui, oui. Bon, on stoppe là alors ?— Oui. On se revoit lundi.

Ah oui, on est vendredi midi, il a la garde de sa fille pour le week-end. Il est séparé de sa femme. Apparemment, elle est partie avec un plus jeune. Pour une fois que c’est dans ce sens-là...J’évite de mater les photos de Kinga, ça va me frustrer. Je n’ai même pas envie de me branler, ça me soulagerait pourtant. Mais ça ne le ferait que pour un temps trop court. Et puis, et puis... Et puis, j’ai envie de revoir Anne-Sophie. J’en pleure le soir, seul dans ma chambre. Je ne pensais pas que les quelques jours passés avec elle m’avaient autant marqué. Je pense à elle souvent et la plupart du temps, sans aspect érotique ou sexuel. Aller au cinéma, aller en soirée, se promener, faire des trucs avec elle tout simplement. Je crois bien que j’ai eu un coup de foudre en décalé. Au lieu de me donner un coup de fouet, ça me plonge dans un océan de morosité, je n’ai pas d’horizon joyeux, juste l’impression d’avoir tout perdu.
Je n’ai pas de nouvelles de mes amis pendant le week-end et je me farcis encore un déjeuner dominical plein de sollicitude exagérée. Inutile de préciser l’état dans lequel je rentre au centre. Je suis surpris, car l’accueil me fait savoir que j’ai eu un appel de mon ancien hôpital. Apparemment, ça serait en rapport avec une demande d’information émanant de Jérôme. Bon, le voilà qui se met à fouiller dans ma vie maintenant. Je déchire le message et me plonge dans une débilité de télé-réalité. Evidemment, aucun message de personne en ce dimanche soir. Allez, je me couche avec les poules, j’en ai marre.
Au matin, je suis moins agacé, moins énervé. J’essaye de prendre positivement cette journée. Je travaille avec Jérôme en fin de matinée. Je n’aime pas cet horaire, j’ai toujours faim et je n’ai plus l’envie de travailler 20 minutes avant la fin. Ce matin est un peu différent, Jérôme me surprend dès mon arrivée :
— Bonjour Jérôme.— Bonjour Kevin. J’ai appelé ton hôpital avant de partir vendredi. J’ai demandé à avoir plus d’informations sur ton état d’esprit là-bas. Le chef de service m’a fait un résumé par mail que j’ai vu ce matin. Il m’a promis des précisions aujourd’hui. J’espère que je vais avoir quelque chose pour te comprendre un peu mieux.
Je n’aime pas trop qu’il s’intéresse à cette période. Je n’ai pas envie qu’on fouille et que des gens découvrent mes petites escapades avec Bertille et Anne-Sophie. Il n’y a pas trop de risque, mais on ne sait jamais. Il faudrait que je prévienne Bertille de faire attention. Mais non, elle est assez grande. Je repense au message de dimanche. Ça devait être pour ça. Sans doute pour me dire qu’il y avait un échange d’informations entre eux. Je rumine tout ça alors que Jérôme me fait enchaîner les exercices. Je ne suis toujours pas prêt à me libérer de mes fardeaux. Cette séance avec Jérôme est catastrophique.
L’heure de torture s’est achevée avant que je n’explose de colère. Je suis parti au réfectoire avec la rage au ventre. Tout le monde avait l’air content, ça ne m’a pas donné envie de les rejoindre. J’ai demandé à avoir mon repas dans ma chambre. Je n’ai rien de prévu cet après-midi. D’habitude, j’ai séance en piscine, mais ils en font l’entretien cette semaine. Je vais tourner comme un lion en cage tous les après-midi.
Vers 14h, je cherche comment occuper mon temps quand l’accueil m’annonce que j’ai une visite. Ça serait un médecin qui veut me voir, j’imagine bien l’un de ceux de mon service venir me voir pour me prévenir de ce qu’il dira à Jérôme ensuite. Quelle galère... Bon, de toute façon je ne peux y échapper, qu’il vienne. Ah, ça frappe déjà à ma porte :
— Entrez ! crié-je.
La porte s’ouvre et je vois une femme entrer. Je ne connais pas ce médecin, s’ils envoient quelqu’un qui ne me connaît pas, ça sert à quoi ? Soudain, je percute, c’est Bertille ! Elle a passablement changé de look. Sa coupe de cheveux est courte maintenant, ça la rajeunit pas mal. Et puis sa silhouette parait plus fine, plus svelte. Peut-être que je me fais des idées. C’est la première fois que je la vois sans son uniforme ; elle porte une robe qui souligne ses formes. Ça joue peut-être.
— Oh, Bertille ! Bonjour !— Bonjour Kevin. Comment vas-tu ?— Euh, bien, bien.— D’après ton kiné, ce n’est pas le cas.
J’ai envie de m’ouvrir à elle, mais je me retiens. Non, j’en ai besoin, au moins un peu.
— Heu, je rumine. Euh écoute, je peux t’en dire un peu, mais tu le gardes pour toi, hein ? Comme quand j’étais à l’hosto.— Oui, si tu veux. Je devrais quand même indiquer des pistes à ton kiné pour qu’il t’aide.— Bon, euh, OK. Tu sais, je progressais quand tu as pu me gratifier de certaines choses.— Ça nous a fait du bien à tous les deux.— Oui, bon, j’ai pu entretenir ma libido par divers moyens. Mais j’en suis à un point où il faudrait remettre le pied à l’étrier.— Ah ! Je vois... Effectivement, il va falloir que je trouve une formulation intelligente à sortir à ton kiné. Mais euh, tu te branles ? Tu y arrives ?— Oui, je peux le faire. Mais j’ai arrêté depuis quelque temps. Ça me frustre de ne pas avoir plus.— A ce point ?— Oui.— Mon pauvre petit Kevin...
Va-t-elle me proposer une branlette comme avant ? Mais, non, rien ne vient.
— Et tu pourrais peut-être faire comme avec le gant ?— Non Kevin. Grâce à toi, je me suis rendu compte que je m’étais laissée enfermer dans une routine idiote, dans une cellule de préjugés sur ce que je devais faire avec les hommes. Ce que j’avais peur de vivre avec eux. J’ai décidé de me prendre en main.— Ça se voit. Tu es bien comme ça. Tu parais plus jeune.— Merci. J’ai changé de style, me suis remise au sport. Et je sors de nouveau. Je m’autorise à me laisser séduire. Je revis.— Alors tu as un copain ?— Pas pour l’instant. Je n’ai eu que des aventures courtes. Que des moments intenses, mais brefs, et sans attache émotionnelle. Je ne veux pas plus pour l’instant. Je veux juste redécouvrir ma féminité, mon corps lorsqu’il prend du plaisir et quand il en donne.— Et pourquoi pas avec moi alors ?— Nnnon, non. Je... je non. Il ne faut pas, tu es un patient. Et il y a eu quelques bruits de couloirs après ton départ. C’est pour ça que c’est moi qui me suis portée volontaire pour parler de toi.
Les rumeurs ont pu la concerner elle, ou Anne-Sophie, comme elle ne semble pas avoir connaissance de ce qui s’est passé avec la seconde, je la laisse penser ce qu’elle veut. Je l’observe, je crois que ses démons pourraient la reprendre si je joue bien le coup.
— Ici, tu ne risques rien, tu es juste en visite privée. J’aimais bien faire des trucs avec toi. Je ne te demande pas de baiser. Juste une branlette comme au début.
J’ouvre ma braguette et sors mon sexe. Il ne bande pas encore, mais n’est pas riquiqui non plus. Je fais courir mes doigts dessus tout en la fixant. Bertille fait semblant de ne pas être intéressée ; du moins, c’est ce dont je me persuade. Je lui raconte quelques-uns de mes rêves avec elle, plus certains où elle remplace Anne-Sophie ou Kinga. Ma queue gonfle, ses yeux sont maintenant fixés sur elle. J’en étais sûr, je l’intéresse toujours. Assez pour venir m’offrir quelque chose ? Ses doigts se crispent sur son sac à main. Pour les retenir ?
— Je croyais que c’est ce que tu cherches en ce moment. Des relations brèves et sans attache émotionnelle, prendre et donner du plaisir...— Oui, mais pas... pas avec toi...— Certaine ? Moi ça me rendrait service. Et en quelque sorte, tu me dois bien ça, non ?— Non, dit-elle faiblement. Je sais que grâce à ta queue, je suis sortie de mon hivernage.
Ça y est, je redeviens un sex-toy
— Mais toi aussi, tu as été attentionné et bienveillant. J’aurais dû te le dire dans ma lettre. Mais j’avais peur que tu penses que j’étais amoureuse de toi...
Ah ben, c’est nouveau ça.
— Et alors ? Tu l’étais ?— Non, mais je me soucie de toi, j’espère être ton amie en quelque sorte.— Alors, comme une amie peux-tu me venir en aide ?
Une lutte s’opère derrière les yeux fatigués de l’infirmière, elle a dû finir son service juste avant de venir. Je sens qu’elle va craquer, je ne dis plus rien pour laisser les choses suivre leur cours. Bertille finit par lever les yeux au ciel, elle se détend et pose son sac sur la chaise où elle est assise. Elle se lève puis vient poser sa main sur mon sexe. Quel plaisir de sentir enfin une main étrangère sur ma queue !
— Vraiment, Kevin...
Elle râle, mais accentue sa masturbation. Je tends la main et la dirige vers son corsage. Je reste prudemment à l’extérieur et caresse ses seins à travers le tissu. La MILF ferme les yeux et gémit. Je pousse ma chance plus loin et faufile ma main à l’intérieur. Je tombe sur sa peau douce, je ne trouve aucun soutien-gorge. Je peux donc empoigner ses mamelles. Est-ce devenu une habitude ? Est-ce à cause de la chaleur printanière ou à cause de moi ? Toujours est-il que je vais en profiter. Le corsage encore largement fermé ne me facilite pas la tâche. Je vais pour faire sauter les boutons, mais elle est plus rapide que moi. Ses seins sont dégagés de leur prison. Je pose une main sur chaque et joue avec eux. Bertille me branle avec habileté. Une main sur ma queue et l’autre qui me malaxe délicieusement les couilles. Je fais descendre ma main droite et la glisse sous sa robe. Ah, là il y a une culotte. Et pas un vieux machin en coton, je sens différentes textures.
De la broderie, autre chose de plus légère. Je passe derrière. Oh, un string ! Non, un tanga ou une culotte très échancrée. Je voudrais glisser mes doigts dessous, mais Bertille ne me laisse pas faire. Tant pis, je me contente de la caresser à travers son sous-vêtement.
De son côté, son souffle s’est raccourci. Elle est moins droite, son visage s’est rapproché de ma queue. Va-t-elle me sucer ? Non, elle n’en aura pas le temps, son geste s’accélère, je vais jouir. Ça y est, je jouis. Bertille n’arrête sa masturbation que lorsque plus aucune goutte de sperme ne sort de ma verge. Je suis essoufflé et épuisé. Mon t-shirt est bon pour être changé. Mon ex-infirmière regarde le résultat avec un petit sourire satisfait. Elle part dans la salle de bain pour se laver les mains. Je peux quand même l’apercevoir lécher un peu de mon sperme. Elle en ressort rapidement et me dit qu’il est l’heure pour elle d’aller voir mon kiné. Elle repassera après pour me dire comment cela s’est passé.
Elle s’est rajustée, mais son excitation est encore visible. Elle a le rouge aux joues, ses pupilles sont dilatées et ses tétons pointent derrière le tissu de sa robe. Elle s’en aperçoit et cherche à se détendre, à faire baisser son rythme cardiaque. Elle y parvient en grande partie puis sort de ma chambre.
Je passe le reste de l’après-midi à me demander ce qu’ils vont se dire. Finalement, Bertille ne revient que vers 18h. Elle a passé 3 heures avec Jérôme ? J’espère quand même qu’elle a gardé sa langue dans sa poche.
— Alors, vous vous êtes dit quoi sur moi ?— Ne t’inquiète pas. J’ai dit que tu pouvais parfois te montrer impatient d’avancer, de retrouver toutes tes capacités. Que tu n’étais pas comme ça avant, j’ai dit à Jérôme que ça ne m’étonnait pas trop. Il a bien compris qu’il te manquait des relations en dehors de ta famille. Il se doutait que tu es en manque de sexe et d’affection amoureuse. Il voulait savoir si tu n’avais pas de copine avant ou qui venait à l’hôpital. Pour avant, je ne savais pas. Pour ton séjour chez nous, j’ai reparlé de ton ancienne camarade, comme quoi sa présence t’avait fait du bien. C’est un peu inventé, mais bon...— OK, il va faire quoi ?— Sûrement pas te trouver une copine. On n’est pas dans un hôtel de passe ici, ah ah ah ah.— Très drôle.— Il n’en sait rien encore. Il va réfléchir. Allez, je file.
Bertille me fait la bise et part.
***

Grâce à la branlette de Bertille, je suis mieux les jours suivants. Mais au troisième, le manque se fait de nouveau sentir et je retombe dans mes travers. Jérôme avait cru trouver une façon de me motiver, mais il déchante en voyant comment je régresse de nouveau.
— Tu vas me donner du fil à retordre mon petit Kevin.— On dirait.— C’est le passage de ton ex-infirmière qui t’a fait du bien ?— Je n’en sais rien, mens-je.
Jérôme retombe dans un océan de perplexité. Mais je vois un petit sourire au coin de sa bouche. Merde, il a compris qu’il s’était passé quelque chose ! Je suis très mal, je dois paraître comme un petit obsédé à ses yeux. Il met fin prématurément à mes exercices.Le lendemain, c’est le même topo. Jérôme ne s’en étonne même pas et fait avec ce que je peux donner. Limite il s’en fout, il parait tout content cet idiot. Bien sûr, c’est vendredi. Il va avoir sa fille avec lui ce week-end. En début d’après-midi, je suis de retour dans ma chambre à me morfondre. A un moment, on toque à ma porte. Qui est-ce ?
— Oui ?— Bonjour Kevin.— Bertille ?— On dit plus bonjour.— Euh bonjour. Tu fais quoi ici ?— C’est Jérôme, il m’a demandé si je voulais te parler un peu, comme lundi.— Euh, il se doute que... ?— Non, je ne crois pas.— Il a pourtant eu un petit sourire en parlant de ta venue...— Oh... Je vais voir ça après avec lui.— Mais pourquoi tu es revenue au fait ? Juste parce qu’il te l’a demandé ?
Bertille rougit fortement.
— Ou parce que tu en voulais encore ? Encore plus ?
Sans hésitation, je sors ma queue de mon pantalon et me branle énergiquement devant elle.
— Kevin, je ne peux pas venir à chaque fois que tu es trop en manque. Je suis là pour en savoir plus. Jérôme m’a dit que tu avais eu une bonne période et il voudrait savoir d’où ça vient, il pense que tu pourrais te confier à moi.
Je ne sais ce que je peux lui dire. J’ai besoin de parler de toute façon. Je parle des photos que Kinga et Sami m’ont envoyées pour réactiver ma libido. Je parle de toutes les photos, mais j’évite mon rôle de voyeur. Ça me permet de bien bander ces souvenirs et ça fait de l’effet à Bertille.
— Allez, viens. Viens me sucer. Et si tu veux, je te lèche en même temps.— Tu fais ça toi ?— Très bien même.
En tout cas, mes anciennes copines ne s’en sont jamais plaintes. Bertille est très tentée par la chose. Je me fous à poil, elle cède et fait voler sa robe. Cette fois, elle a un soutien-gorge. Un joli en dentelle blanche, avec une culotte assortie. Elle les retire et vient se mettre en 69 sur moi. Elle est devenue une adepte de l’intégrale ? En tout cas, il n’y a pas un poil pour me gêner. Elle dépose de petits baisers sur ma queue tandis que je la renifle longuement. Je darde ma langue et viens goûter à son jus qui coule déjà de son sexe. Quel délice ! Je n’avais pas eu ce plaisir depuis avant mon accident. Je me jette dessus comme un mort de faim. Bertille a un hoquet de surprise.
— Doucement, Kevin, dit-elle avant de me prendre en bouche.
Elle a raison. Je reprends mon calme et fais courir ma langue le long de sa vulve. De grands coups sur toute la longueur, de petits rapides sur son clitoris. Je le suçote et l’aspire. Je joue avec ses lèvres. Elle apprécie mes efforts, elle a le plus grand mal à me pomper. Je veux changer un peu, mais l’effet est moins bon. Elle en profite pour reprendre une fellation énergique. Ça devient difficile pour moi de m’occuper de sa chatte. Je lui fourre deux doigts dedans et les agite vivement. Elle perd de nouveau le fil de sa pipe. Nous entamons alors une petite bataille où chacun fait perdre ses moyens à l’autre. Je ne vais plus tenir très longtemps, elle semble se contrôler encore bien. Je tente alors une manœuvre qui pourrait soit la faire flancher avant moi soit la faire tout arrêter. Mon index vient caresser son œillet. Celui-ci se contracte puis se relâche. Bertille couine un peu, elle aime ou pas ? En tout cas, elle ne me demande pas d’arrêter. Mais j’évite d’aller plus loin.
C’est elle qui pousse son cul vers mon doigt. D’accord, je le rentre après l’avoir bien lubrifié. Je la pénètre de deux phalanges, ses cris sont étouffés par mon sexe.Je n’ai pas le temps d’en faire plus, j’éjacule au fond de sa gorge. C’est difficile, mais je parviens à ne pas abandonner sa chatte et son cul. Elle atteint alors son propre orgasme tandis que je finis de me vider entre ses lèvres. Mon visage reçoit quelques petits jets de cyprine. Son corps frémit comme je l’avais déjà vu faire. Bertille finit par s’allonger sur moi. Elle m’écrase un peu, je la laisse faire. J’en profite pour lui caresser doucement les fesses. C’est vrai qu’elles sont plus fermes. Ce n’est pas le petit cul musclé de Kinga ou celui plus imposant et tonique d’Anne-Sophie, mais c’est très bien quand même. Pendant ce temps, elle me léchouille la bite et les couilles pour enlever toute trace de sperme. Nous restons encore quelques instants ainsi puis Bertille descend de mon lit. Nous avons besoin tous deux d’une douche. Elle ne veut pas la partager avec moi et passe la première. Quand je ressors à mon tour, elle est déjà prête à partir.
— Kevin, j’y vais. Je n’aurais pas le temps de repasser te voir. Donne-moi ton numéro, je t’enverrai un petit message quand même.
Je le lui donne. Pendant qu’elle l’enregistre, je la remercie :
— Merci Bertille. Tu me sauves la vie. T’es une vraie amie.— C’est gentil Kevin... Mais... Euh, j’y trouve mon compte... Je prends bien plus de plaisir avec les autres hommes qu’avant, mais pas autant qu’avec toi.
C’est moi qui rougis cette fois. Bertille n’ose me regarder et s’éclipse sans tarder.Comme elle me l’avait dit, elle ne repasse pas me voir. J’ai simplement un texto me disant que cela s’est bien passé. J’imagine qu’elle a trouvé un moyen de parler des photos, peut-être une ancienne copine ou je ne sais quoi.Le début de la semaine est du coup assez bon, mais à mesure que les jours passent, je sens que je vais lâcher l’affaire encore une fois.
— Jérôme, ce... ça va encore, mais je vais lâcher, je sens.— Non, tiens bon, tu es presque au bout du parcours.— Non, je veux dire mentalement.— Elle te fait tant de bien que ça Bertille quand tu lui parles ?
D’abord, elle ne fait pas que de me parler. Et ensuite, depuis quand il l’appelle par son prénom ? Au fait, Bertille le fait aussi...
— Tu veux que je lui demande de revenir, s’empresse-t-il de me demander.
Non, ce n’est même pas une question, plutôt un souhait de sa part. Je m’arrête et le regarde, étonné. Il a des vues sur ma copine ? Enfin, pas ma copine, mon amie, ma sex-friend. L’impression que j’ai passe pourtant vite. Ce n’est peut-être qu’un peu de jalousie de ma part. Jérôme ne relève pas non plus.Bertille revient le vendredi, plus tard que d’habitude. Elle est différente des autres fois. Plus apprêtée, plus maquillée. Elle a sûrement prévu de sortir après. Nous parlons depuis quelques minutes, elle me questionne toujours dans la même optique. Savoir ce qui me manque, au-delà simplement du sexe. J’ai fini par avouer mon aventure avec Kinga et Sami, ça l’amuse beaucoup. Bertille est intelligente, elle sent que je cache encore quelque chose. J’ai gardé ça pour moi trop longtemps :
— Heum, tu sais, il y avait une stagiaire aide-soignante à la fin de mon séjour.— Heu, oui, ton ancienne camarade de classe. Tu l’as un peu utilisée pour attiser ma jalousie et obtenir de moi ce que tu voulais.— Oui, mais... Mais en partie seulement. Ce que je t’ai dit était vrai. Et j’avais voulu faire l’amour avec elle avant de me rabattre sur toi.— Ah bien merci. J’étais le plan B en somme.— J’avoue que oui. Mais aucun de nous ne l’a regretté.— Et donc ?— Tu vois comment elle était ?— Pas trop, on n’a jamais eu les mêmes horaires. Je me rappelle juste que mes collègues trouvaient qu’elle bossait bien. Si je me souviens bien, on lui avait fait une carte de bon rétablissement quand elle était malade. Elle te manque ? C’est ça ?— Oui.— Tu veux la baiser ?— Oui, non. Je veux lui faire l’amour, l’embrasser, l’aimer.— Rappelle-la !— Je n’ai pas son numéro ! Et impossible de trouver un moyen de la contacter.
Je dévoile à Bertille toutes les démarches que j’ai entreprises. Soudain, il me vient une idée :
— A l’hôpital, ils ont sûrement son numéro, une adresse.— Oui, mais je ne peux pas aller demander au service du personnel ce genre d’information.
Mes espoirs s’envolent encore.
— Que voudrais-tu faire avec elle ?
Je déblatère tous mes fantasmes avec Anne-Sophie du plus fleur bleue au plus érotique. Ça me libère d’un poids. A tel point que ma queue pointe le bout de son gland.
— Bertille, je voudrais...— Tu voudrais quoi ? Me baiser ? Pas question.— Pourquoi ?— Parce que ça doit cesser.— Juste cette fois. De toute façon, je n’ai plus rien à te raconter. Tu n’auras plus de raison de revenir.
Elle semble déçue, malgré son refus, elle aime venir ici. Je la supplie encore un peu et elle accepte de se laisser baiser par moi. Mais nous n’avons plus beaucoup de temps. Bertille soulève simplement sa robe et appuie ses coudes sur mon lit. Elle m’offre sa croupe. Je me place derrière elle. Elle écarte un peu plus les jambes pour me faciliter l’accès. Je frotte mon gland contre sa chatte. Cette salope mouille déjà abondamment. Je l’enfile jusqu’à la garde d’un coup brusque et elle gémit de plaisir et de douleur. Je suis agrippé à ses hanches et la bourre sans ménagement. Bertille s’accroche désespérément à mes draps, elle enfouit son visage dedans pour éviter que tout l’étage ne l’entende. Je la baise comme un fou. Bertille avait dû être excitée par mes fantasmes sur Anne-Sophie, car elle est prête à jouir. Elle se lâche complètement et s’abandonne à son propre plaisir comme je ne l’ai jamais vu chez aucune autre femme.
Encore quelques coups et je me plante tout au fond de son vagin que je tartine d’une bonne quantité de foutre. Bertille émet un long râle discret. Elle a pris son pied ; pas un truc monstrueux, mais c’était difficile qu’elle obtienne plus. Elle se redresse et part dans la salle de bain essuyer ce qui coule. Elle se refait une beauté puis s’apprête à me quitter.
— Tu es très jolie. Tu sors ce soir ?— Je ne sais pas encore. On va voir.— Tu repasses me voir avant de partir ?— Je vais essayer.
Bertille sort de ma chambre d’un pas léger. Mon petit coup de bite lui a fait autant de bien qu’à moi.
***

J’attends Bertille un long moment. A l’heure du dîner, je décide de faire un crochet par le bureau de Jérôme. Mais il est vide évidemment. En passant devant une salle de massage, j’entends du bruit. Normalement, il ne devrait y avoir personne dans cette aile un vendredi soir. Moi-même je ne devrais pas être là. Je m’approche et colle mon oreille à la porte. Celle-ci s’entrouvre, j’ai peur d’être surpris. Mais non, elle était simplement mal fermée. Je reconnais les voix : Bertille et Jérôme. Je n’ai pas besoin de regarder pour savoir ce qu’ils font. Ça baise et avec fougue en plus.
Ils sont tous deux sur la table de soin. Ils ont adopté la position du lotus. Ils s’embrassent tout en baisant. Bertille ne m’a jamais embrassé. Je suis un peu jaloux. Jérôme a sorti les seins de sa partenaire ; ils gigotent sous les coups de bite qu’il lui met. Ils sont pleins de salive, il a dû bien les téter avant que j’arrive. Sa blouse est ouverte, les doigts de la femme passent et repassent sur son torse. Elle a sa robe relevée à la taille et lui le pantalon aux chevilles. Ils s’agitent tellement que j’ai peur pour la table de massage.
Bertille repousse Jérôme et l’oblige à s’allonger sur le dos. Elle le suit pour continuer à l’embrasser tandis qu’elle se baise elle-même sur le sexe de mon kiné. Ça gémit, ça couine, Bertille, Jérôme et la table sont à l’unisson. Autant avec Sami et Kinga, je jouais le faux voyeur, autant avec eux je le suis vraiment. Et ça me plaît assez pour sortir mon attirail et me branler dans le couloir. Jérôme s’accroche aux fesses de Bertille et l’aide à s’empaler.
— Aaaah, aaaah, souffle soudain Bertille.— Raaah raaah, oui, l’accompagne le kiné.
Je vois les cuisses et les fesses de l’infirmière trembloter, signe d’une jouissance assez forte. Jérôme est à bout de souffle. Moi je ne jouis pas, mais le spectacle a été sympa. Les deux amants se bécotent un moment. Ils se rhabillent et font des plans pour le soir :
— Et dire qu’au départ, j’espérais juste que tu accepterais mon invitation à dîner.— Je l’attendais, tu sais.— Tu es toujours partante ?— Mmmh, bien sûr.
Ils ont remis leurs vêtements, je me rends compte qu’ils sont plutôt bien assortis. Ils iraient bien ensemble, mais je ne suis pas sûr que Bertille veuille s’engager dans une vraie relation. Ils vont sortir, je remballe mes affaires et me trouve un coin dans l’ombre. Ils partent en se tenant la main et en rigolant comme des adolescents.En début de soirée, j’envoie un message à Bertille.
— Alors, avec Jérôme ?

"Ça s’est bien passé. Il pense que ce qui te manque, c’est des relations affectives plus que charnelles." "Facile à dire." "Oui. A+" "A+" C’était court, mais je suppose qu’elle a plus intéressant à faire ce soir que de me parler.Le lundi, je vois mon kiné avec des cernes sous les yeux. La Montagne est dans le même état. Pour le second, j’apprends que c’est à cause de sa copine. En fait, elle est enceinte de cinq mois, je n’avais rien vu. Mais comme j’évite de la reluquer, c’est normal. Il y a eu une grosse alerte samedi et ils ont passé le reste du week-end en observation. Au final, le bébé va bien. Quant à Jérôme, je me demande si c’est Bertille qui l’a sucé jusqu’à la moelle tout le week-end. Ce n’est pas impossible si j’en crois sa nouvelle façon de vivre. En tout cas, moi je suis en pleine forme. Je sais que ça ne va durer que quelques jours alors j’en profite. Je suis d’humeur taquine aussi et c’est Jérôme qui va faire office de victime :
— Alors, on a passé un bon week-end ?— Euh, oui. C’était bien.— Tu t’es bien amusé on dirait ? Pas trop fatigué ?— Non, non ça va. Ça va aller. Je ne suis pas encore un vieillard.— On ne dirait pas. Elle était bien au moins ?— Bon, Kevin, je t’en pose des questions...— Oui, et pas qu’à moi. C’est mon tour maintenant.— Mouais, n’inverse pas les rôles quand même. Au travail.
J’arrête là pour l’instant. Mais j’y reviens tout au long de la semaine. J’arrive à lui soutirer qu’il a passé les deux jours avec la même femme. D’ailleurs, je revois la voiture de Bertille plusieurs fois dans les jours qui suivent. Elle arrive et repart une heure plus tard. Avec ma vue sur le parking, j’arrive à surveiller les allées et venues. Ça dure depuis un bon moment leur affaire. Je suppose qu’ils se voient aussi en dehors du centre, mais ce n’est pas facile quand Jérôme garde sa fille. Je l’ai vu partir tôt plusieurs fois, ça ne m’étonnerait pas qu’il aille rejoindre Bertille à l’hôpital.
Un jour que je traînais ma peine dans les couloirs, je vis mon ex-infirmière se faufiler discrètement vers le bureau de Jérôme. Ils en ressortirent presque immédiatement et se dirigèrent vers les locaux techniques de la piscine. Ils étaient sûrs de pouvoir y faire du bruit et de n’y voir personne. Ça devait être le lieu habituel de leur débauche, car ils y allèrent sans hésitation. Ils ne pensèrent pas à bien fermer la porte, je pus les mater. Quand j’arrivai à mon poste d’observation, ils avaient déjà bien commencé. Bertille était à genoux devant Jérôme et lui pompait la queue avec une belle ferveur. Sa queue était marrante, elle était recourbée vers le haut, assez longue, mais plus fine que la mienne. Les bruits de succion de Bertille me firent bander, elle avait pris de l’assurance depuis qu’elle m’avait gratifié d’une pipe avec l’hôpital. Jérôme, d’un geste plein de maîtrise, fit sauter les boutons de la robe de sa partenaire et en sortit ses seins.
Il les pétrit et fit gémir de plaisir leur propriétaire.
— Oh, Bébé, vas-y doucement si tu veux ma queue dans ta chatte...— Slurp, t’as raison, passe à la suite je suis déjà trempée.
Bertille se releva, aidée par mon kiné, et plaqua ses mains contre le mur. Jérôme se plaça derrière elle et remonta sa robe à la taille. Il dévoila un string blanc du plus bel effet, il le fit glisser au sol tout en embrassant les cuisses de la femme. Quand il remonta, il vint laper le jus qui suintait de la chatte en chaleur. Bertille émettait des plaintes de plaisir. Elle était déjà toute proche de l’orgasme. Jérôme s’en aperçut et se remit debout. Il présenta son gland à l’entrée du vagin de Bertille. Il le frotta un peu, la faisant languir.
— Allez, viens, j’en peux plus.— Alors ma belle, tu l’aimes ma queue, hein ?— Aaah, cria-t-elle lorsqu’il la pénétra.
Jérôme entama alors des va-et-vient pleins d’ardeur. J’étais encore convalescent, j’étais loin de pouvoir autant assurer physiquement. Je pensai même n’avoir jamais été aussi "enthousiaste". Mon kiné jouait avec Bertille. Parfois, il ressortait complètement de son vagin pour s’y replanter avec force, lui arrachant des râles de ravissement. A ce petit jeu, il sembla qu’il y eut un raté, la bite de Jérôme, au lieu de pourfendre le vagin de Bertille, vint toquer à son petit trou la faisant sursauter :
— Oh, ah...— Ça va ?— Oui, tu veux essayer par-là ?— Euh, oui...— J’ai jamais... alors, vas-y doucement.— Je vais bien te lubrifier, t’inquiète pas.
Jérôme fourra un doigt dans le con de Bertille, il y ajouta une bonne dose de salive et vint masser doucement l’œil fripé gentiment offert. Mon ex-infirmière se crispa puis tenta de se relâcher. Elle dut y arriver, car mon kiné fit entrer son index. Il le faisait aller et venir, il lui pénétrait le vagin de sa bite au même rythme. Rapidement, les gémissements de la MILF reprirent. Jérôme décida alors d’ajouter son majeur. Bertille grimaça légèrement, mais la queue dans sa chatte lui procurait trop de bien-être. Jérôme accentua la cadence de sa double pénétration. Quand il la sentit à point, il sortit sa queue et posa son gland devant le cul de Bertille. Instinctivement, celle-ci attrapa ses fesses et les écarta largement. Jérôme poussa alors lentement, mais fermement. Son gland entra assez facilement, à mon grand étonnement.
— Oh la vache, c’est serré, râla Jérôme.— Oh, oh, attends un peu, laisse-moi m’habituer.
Il obtempéra et ne bougea plus un cil. Puis Bertille commença à onduler son cul, donnant ainsi le signal à son partenaire de poursuivre la sodomie. Mon kiné poussa alors sa longue bite dans le fondement de Bertille. Une fois qu’il fut au bout, il fit une pause de quelques secondes, puis comme il était clair que la sodomisée ne souffrait pas trop, il commença à lui donner des coups de reins. Ceux-ci furent d’abord lents et précautionneux, puis ils devinrent aussi puissants que s’il lui baisait la chatte. Bertille, pour ne pas tomber, reposa ses mains sur le mur. Heureusement que le ronflement de la machinerie était fort, sinon tout le bâtiment aurait entendu ses cris sauvages. Elle eut un peu de douleur, mais elle prit gravement son pied cette salope. Et Jérôme était aux anges, je vis qu’il prenait un panard pas possible. Il ne pouvait tenir longtemps. Il me donna raison rapidement lorsque ses doigts entrèrent profondément dans la chair du postérieur de Bertille.
Il se ficha tout au fond d’elle et déversa sa semence. Bertille ne jouit pas... ah si,, je crus bien que si. Ce n’était pas un gros orgasme, car elle n’eut pas ses tremblements caractéristiques, mais son exaltation était bien visible.
Et moi dans tout ça ? Je me tripotai comme un fou en les matant. J’enviai Jérôme de pouvoir prendre le cul de Bertille. Et j’éjaculai dans mon boxer en même temps que lui. Je m’essuyai la main avec l’intérieur de mon polo et repartis prestement. Je priai tout le long pour que personne ne remarqua la tache sous mon polo ou au niveau de ma braguette.
Aujourd’hui, je n’ai plus rien, mais je peux vivre des relations sexuelles par procuration. Ça me maintient dans une humeur acceptable. Une question me vient à l’esprit après un mois de ce régime. Ce n’est pas un peu long pour quelqu’un qui ne veut pas de relation longue durée ? Je me décide à mettre les pieds dans le plat :
— Salut Bertille. Ça se passe bien avec Jérôme ?

"Comment t’es au courant ?" "Je vous ai vus plusieurs fois. Et je pense qu’il y a du monde qui se doute de quelque chose ici." "Et alors ? Ça te pose un problème ?" "Non. Tu fais ce que tu veux. J’ai juste une question. Quelle relation tu veux avoir avec Jérôme ?" "Ça te regarde pas." J’envoie d’autres textos, mais je n’ai plus de réponse. Bon, je vais interroger mon kiné. Pour être tranquille, je demande à le voir alors qu’il est à son bureau.
— Qu’y a-t-il Kevin ?— Bertille étant mon amie. Je voulais savoir comment tu envisages la suite avec elle.
Jérôme blêmit d’un coup.
— Mais, mais, mais, que vas-tu imaginer ?— Je pense que pour l’instant, vous vous amusez bien. C’est cool, ça ne me pose pas de problème. Je voudrais juste savoir si vous êtes sur la même longueur d’onde pour la suite. Il ne faudrait pas que l’un de vous espère quelque chose que l’autre n’est pas prêt à donner.
J’ai mis les formes, néanmoins la question sous-jacente est claire : Jérôme n’espère-t-il pas une relation durable, ce que ne semble pas vouloir Bertille.
— En quoi ça t’intéresse d’abord ? s’offusque-t-il.— Bertille est mon amie, je t’aime bien aussi. Je trouve que vous allez bien ensemble.— Ah euh, merci. Mais euh, pour l’instant, on reste comme ça. On s’amuse bien comme tu l’as dit. Je, je pensais lui présenter ma fille quand même...— Euh, vois d’abord avec Bertille. Je ne suis pas certain qu’elle veuille aller dans cette direction.— Oh tu crois ? Elle semble pourtant adorer que je lui parle de ma petite chérie...— Ah bon ? Bah, dans ce cas, je te laisse seul juge.
Jérôme me demande de sortir, car son rendez-vous suivant est là. J’aurais bien continué la discussion.Quelques jours passent puis un vendredi en fin d’après-midi, j’entends une voiture arriver un peu vite sur le parking, et suis surpris de reconnaitre la bagnole de Bertille. Elle se gare à l’arrache, mais alors que je pensais la voir sortir comme une furie, elle a sûrement une grosse envie de bite, rien ne se passe. Le moteur redémarre même quelques instants pour s’arrêter de nouveau. Il est clair qu’il y a un truc bizarre. J’ai vraiment intérêt à savoir ce qu’il se passe. Je file dans les couloirs et me poste sur le passage probable de Bertille. J’attends bien plus longtemps que je ne le pensais. Finalement, elle arrive. Son pas est pressé, mais fébrile. Elle s’arrête, elle fait non de la tête plusieurs fois puis repart. Elle n’a fait que quelques pas quand elle se décide à reprendre sa direction initiale. Elle me parait anxieuse, nerveuse, heureuse, impatiente, triste, enjouée, survoltée, abattue.
Je ne sais si c’est moi qui suis incapable de déchiffrer ses émotions ou si elle passe bien par tous ces états. Je me décide à sortir de l’ombre pour l’interpeller :
— Salut Bertille. Ça va ?— Kevin ?
Elle est surprise et recule de quelques pas. Comme si elle avait peur de moi. Elle se reprend :
— Laisse-moi passer. Je dois voir Jérôme.— Tu es sûre ? Tu n’as pas l’air...— Non..., murmure-t-elle.
Je l’attrape par le bras et nous entrons dans une chambre inoccupée.
— Qu’y a-t-il ? Tu veux le laisser tomber ? Il veut une relation sérieuse ? Il t’a fait rencontrer sa fille ?
Je la bombarde de questions pour qu’elle en réponde à au moins une.
— Je, j’ai une chose à lui dire... A toi aussi peut-être...— A moi ?— Kevin... je suis enceinte d’un mois environ.— Oh je vois...
Soudain, l’évidence du calendrier me percute ! Ça fait un mois que j’ai baisé Bertille et que Jérôme en a fait autant. Merde alors !
— Tu ne prends pas la pilule ?— Si, mais ce n’est pas fiable à 100%, et le week-end que j’ai passé chez Jérôme, je ne l’ai pas prise, j’étais trop prise par l’excitation. Je me suis persuadée que rattraper ma prise les jours suivants n’allait pas avoir de conséquence...
Et c’est une infirmière qui me sort une connerie pareille... Bon, moi j’ai baisé une fois avec elle. Jérôme, ce week-end-là, a dû le faire cinq ou six fois, facile.
— Et euh, merde, euh, tu penses faire quoi ?— J’ai pensé avorter bien sûr. Mais, Kevin, j’ai 38 ans. L’horloge tourne pour moi... Je vais le garder, je crois...
Mince, je vais peut-être être père... Non, c’est Jérôme, c’est Jérôme...
— Et tu es venue le lui dire ?— Oui, à vous...— Non, tu allais le voir lui uniquement au départ. Tu crois que c’est lui ?— Je crois, je l’espère... J’en suis sûre...— Alors fonce !— Mais... Il va me rire au nez, me chasser.— Tu as rencontré sa fille ?— Oui, mais...— Mais ça veut dire qu’il pensait entamer une relation de longue durée avec toi. Je crois qu’il t’aime. Et vu ton état, je crois que toi aussi. Alors fonce ! Vas-y !
Bertille est prise soudain d’une urgence absolue. Elle sort de la chambre et file à toutes jambes vers le bureau de Jérôme. Je clopine aussi vite que je peux derrière elle. Mais elle m’a distancé. J’entends des bruits d’une discussion forte. J’espère que je ne me suis pas trompé quand même, sinon ça va foutre un sacré bordel. A quelques mètres de la porte, je n’entends plus rien. Je stresse un peu. Quelques personnes dans le couloir se posent des questions et tendent l’oreille. Je m’approche et perçois quelques paroles :
— Tu es sûre de toi ? demande Jérôme.— Oui, évidemment.— Bon, Clara va être folle de joie d’avoir un petit frère ou une petite sœur.— Hein ?— Pas mieux, songé-je.— Je vais le reconnaitre si tu veux bien. Je voudrais être là si tu veux bien. C’est, c’est précipité, je ne sais pas si ça va vraiment marcher entre nous, mais je veux essayer. Je songe depuis plusieurs jours à ce qu’on soit un couple de longs termes.— Mais et le bébé, ça ne te gêne pas ?— Non, il sera peut-être le ciment de notre relation.— Mais...— Mais quoi ? Tentons le coup !
Bertille hésite, elle ne répond rien. J’ai envie de lui crier de se lâcher, de ne pas avoir peur. Elle serait trop conne de refuser. Finalement, elle accepte la proposition de Jérôme. On entend ensuite ce qui est clairement des embrassades passionnées. Je me retire, les laissant à leur amour.Fin mai, c’est en plein printemps, le temps des amours. Mais je n’ai rien. Sami a Kinga, Bertille a Jérôme. Je me dis que j’ai contribué à faire naitre ou à renforcer ces couples. Je vis à travers eux des relations affectives. Cela fait trois semaines que cela s’est passé, j’ai des nouvelles de Bertille par Jérôme, ça semble couler tranquillement entre eux. Du côté des futurs pompiers, il semble qu’ils poursuivent leurs envies d’exhibitions, plus d’autres trucs. En tout cas, c’est toujours l’amour fou, encore plus depuis que j’ai joué les pseudo voyeurs. Moi je n’ai rien, que des regrets.
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