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Les sauvetages de Kevin

Chapitre 9

A notre tour d'aider

Hétéro
Début octobre, j’ai emménagé dans le studio d’Anne-Sophie, on est un peu serrés, mais on s’en fiche. J’apporte ma contribution à notre ménage, car il faut bien l’appeler comme cela. J’ai trouvé une nouvelle formation en alternance pour être géomètre. Ça me plaît bien d’être dehors, plutôt que dans un bureau ou un magasin. La copine de La Montagne a accouché. Ça ne s’est pas bien passé, son bébé a manqué d’oxygène. Elle va prendre un congé longue durée pour s’occuper de lui. D’après Jérôme et Bertille, il y a une chance raisonnable pour que ce petit bout n’ait pas trop de séquelles. Mais du coup, le centre a proposé à Anne-Sophie de passer en CDI.
D’ailleurs, les vieux ont fini par habiter ensemble. Moi qui pensais que Bertille avait gardé nos petits secrets pour elle, elle a tout balancé assez vite à son nouvel amant. Mais bizarrement, celui-ci ne semble pas m’en vouloir. Il me remercierait presque. J’ai un peu libéré Bertille avant qu’ils se rencontrent. Son ventre s’arrondit gentiment, vu qu’elle en est à quatre mois, c’est logique. Elle semble complètement épanouie. Ils ont annoncé la nouvelle à la future grande sœur qui passe désormais son temps à chercher un prénom. Anne-Sophie et moi sommes enfants uniques. Alors ils font offices de grand frère et grande sœur. Sauf que d’habitude, on ne baise pas avec sa grande sœur. Pour blaguer et me faire enrager, Jérôme me dit qu’il devrait se faire Anne-Sophie en compensation. Ma copine est choquée et amusée à chaque fois, mais il blague, donc ce n’est pas trop grave.
Sami et Kinga poursuivent leur formation. Ça avance bien pour eux. Anne-Sophie et elle sont devenues de grandes copines. Si je regarde un match avec Sami, qu’on sort avec des potes ou si elles en ont simplement envie, elles sortent ensemble. Elles font beaucoup les boutiques, elles n’achètent pas grand-chose, mais elles sont ensemble. Elles papotent, se confient. Je ne connaissais Kinga qu’à travers ses photos et ses fantasmes. Je me rends compte qu’elle a une mentalité très proche de celle de ma petite amie. De ce point, on les prendrait pour des sœurs. L’une étant enfant unique et l’autre qu’un très jeune frère, je crois qu’elles se considèrent un peu comme ça.
Nous avons quand même un souci par rapport à eux. Nous avons joué les voyeurs la nuit où nous avons repris des relations sexuelles normales. Nous leur avons caché, mais nous trouvons ça pas très honnête. Nous voulons leur avouer ce petit méfait et les remercier. Sur une suggestion de Jérôme dont la famille a un petit mas sur la Côte d’Azur, à une dizaine de kilomètres des plages, nous les avons invités pour un week-end de détente. Jérôme nous fait un prix d’ami pour l’occasion. Kinga et Sami sont tout contents d’accepter et de s’offrir un break de tranquillité. S’ils sont passionnés par leur futur métier, c’est intense et fatigant. Anne-Sophie a réussi à être libre pour ce week-end-là. Nous partons dès le vendredi soir, tout le monde dans la voiture de Sami. Nous avons la surprise de voir qu’il a une fine barbe autour de la bouche et sur le menton.
— Bah, alors ? C’est quoi ça ?— Un essai concluant. En fait, je suis tombé en panne de rasoir. Je n’ai pas pu en acheter un tout de suite.— Et moi, je trouvais ça pas mal sur lui. Alors je lui ai demandé de la garder.— Mais il a fallu tailler un peu. Je ne peux pas en avoir une vraie, le masque à oxygène est pas trop compatible avec les poils.
Nous arrivons en début de soirée au mas, il est un peu isolé en campagne, c’est très tranquille. Une petite terrasse plein sud et ombragée par un citronnier nous permettra sûrement de prendre de bons petits repas. Mais pour ce soir, il va falloir trouver un resto. Nous allons en ville, le village d’à côté n’offre plus rien en cette saison. Au hasard, nous allons en direction du centre-ville. Nous stoppons avant, dans un quartier où nous voyons des restaurants. Nous passons devant plusieurs d’entre eux avant de choisir un Marocain. Nous prenons un couscous, évidemment. Je commande un rosé. Sami choisit de ne pas en boire. C’est vrai qu’il conduit. Nous passons un moment très sympa. En retournant à la voiture, les filles tombent sur un centre de balnéo avec piscine à bulles, sauna, hammam. Elles décident que nous irons demain. Ça fera beaucoup de bien à tout le monde de se détendre.
Une fois rentré, Sami propose de faire un thé à la menthe à tout le monde. Quand il revient avec les boissons, nous nous lançons avec Anne-Sophie dans notre aveu. Nous sommes hésitants, mal à l’aise. Nous racontons ce qu’il s’est passé, ce que cela nous a apporté, ce que nous avons pu faire chez eux. Anne-Sophie est devenue toute rouge, j’ai chaud moi aussi. Finalement, nous nous excusons et les remercions pour tout ça.
Ils nous ont sagement écoutés. Ils sont maintenant pliés en deux et morts de rire. Ce n’est pas la réaction que j’attendais. Ils finissent par nous expliquer : ils étaient au courant. Leur invitation initiale était sans arrière-pensée. Mais en parlant sur le chemin entre le bar et leur domicile, ils se dirent qu’ils pouvaient peut-être nous motiver si nous les entendions faire l’amour. Ils nous ont entendus approcher et ont fait semblant de rien. Après, ils ne pensaient pas être vus, mais comme ils étaient lancés et que Kinga aime particulièrement être matée...
Je suis honteux de ne pas avoir pensé qu’ils l’avaient fait exprès, mais comme ils avaient bien joué la comédie, essayant de ne pas faire de bruit, s’inquiétant qu’on ne les entende pas... Nous sommes quand même désolés, car nous les avons espionnés. On leur devait bien ce week-end en compensation. Pour eux, nous sommes déjà quittes, car ces cochons nous ont d’abord écoutés puis sont venus dans le couloir pour nous regarder faire. Nous les avons tellement excités qu’ils ont refait l’amour cette nuit-là. Ils voulaient d’ailleurs profiter de ce week-end pour nous avouer leurs manigances. Nous sommes effectivement quittes.
Le lendemain matin, nous nous levons les derniers. Sami et Kinga sont déjà sur la terrasse. Sur la table, il y a de l’eau chaude, du café en poudre et du thé, du sucre et quelques viennoiseries industrielles qui vont nous servir de petit-déjeuner, les seules choses que nous avions préparées avant de partir. Les seules qui pouvaient rester dans la voiture toute la journée avant le départ. Sami regarde son smartphone, mais je suis surpris de voir Kinga dans une position de yoga. Elle en change une première fois et une seconde pour s’allonger et se relaxer. Je ne savais pas qu’elle pratiquait cette activité. Ma copine la regarde faire avec intérêt. Quand elle se relève, Kinga lui demande si ça la tenterait d’essayer. Anne-Sophie est d’accord, alors elle se propose de faire une séance commune demain matin.
Nous arrivons au centre de balnéo juste après l’ouverture. Nous passons par différents bains à bulles, à jets. Ça nous délasse bien, nous en avions tous besoin. Au bout d’1h15, nous avons fait le tour. Kinga souhaite aller au sauna et Sami au hammam, habitude culturelle pour chacun. Il m’avait fait tester le hammam une fois, mais c’est trop humide pour moi. Je me laisse tenter par le sauna. Anne-Sophie n’aime pas trop, car il y fait trop chaud, elle préfère le hammam. Nous nous donnons rendez-vous dans 30 minutes.
Je suis Kinga dans le sauna, elle m’explique deux, trois choses, dont le silence auquel elle tient beaucoup. Nous entrons, je suis pris à la gorge par la chaleur. Il y a une dame d’environ cinquante ans sur la banquette du bas. Kinga va sur celle du haut, je fais comme elle. Nous nous asseyons sur nos serviettes et commençons à suer. Au bout de 10 minutes, la dame sort et passe dans le bain froid. Elle ne revient pas. Nous l’imitons, mais pour revenir transpirer. Nous sommes seuls, j’opte pour la banquette du bas. Kinga reste en haut. Nous nous faisons face, mais comme nous sommes seuls, elle décide de prendre ses aises et s’allonge. Sa sueur perle délicatement sur son corps athlétique à la peau parfaite. Le soutien-gorge de son maillot monte et descend au rythme de sa respiration. Ses petits seins sont attendrissants, à peine cachés par le maillot. Mon regard descend le long de son ventre plat. Les gouttes de sueur qui le parsèment donnent envie de les lécher.
Je suis sûr qu’elle doit être délicieuse. Je continue et inspecte son bas de maillot. Elle a les jambes légèrement écartées, je peux voir le tissu mouler parfaitement ses lèvres vaginales.Mon esprit divague alors rapidement. Je m’imagine me lever, venir déposer mes lèvres sur son ventre, lécher sa sueur. Je monte ensuite ma bouche vers ses seins, je repousse son haut et viens les téter. Elle se laisse faire, émettant simplement de petits grognements. Je remonte encore et l’embrasse. Nous échangeons un baiser langoureux. Elle pose sa main sur la bosse de mon maillot. Je veux parler, mais elle me pose un doigt sur la bouche. Ma main gauche pétrit ses pommes puis part à l’aventure vers son pubis. Kinga gémit doucement quand elle s’insinue dans son maillot. Elle est tout épilée, comme d’habitude. Entre la sueur et son début d’excitation, mon doigt n’a aucun mal à coulisser. Elle ne perd pas de temps et sort mon sexe de mon slip de bain. Elle m’attire à elle et me pompe le dard. Elle est au moins aussi douée qu’Anne-Sophie. Je veux la goûter, je grimpe au-dessus d’elle et viens lui bouffer la moule. Je lui laisse toujours mon sexe en guise de tétine.
Je rentre mes doigts dans sa chatte, la faisant couiner un peu. Je tente un massage de son petit trou, elle adore. J’ose alors lui mettre un doigt, celui-ci entre facilement. C’est vrai que Sami a le droit de passer par là de temps en temps. Cette coquine me fait la même chose, c’est ma première fois. Mais mon imagination me fait aimer cette intrusion. Je veux la baiser, je m’assois alors sur la banquette, elle comprend vite et vient s’empaler sur mon pieu, dos à moi. Elle peut alors elle-même monter et descendre sur mon sexe. J’en profite pour jouer avec ses tétons. Son petit cul s’agite rapidement sur ma queue. Je ne vais pas tenir longtemps comme ça. Je l’imagine s’approcher de son propre orgasme, elle jouit avant que je n’y arrive. Ne pouvant plus se baiser sur moi, elle s’écroule sur la banquette. Je me lève et approche mon sexe de son visage. Je me branle rapidement au-dessus, elle ouvre la bouche tout en se caressant.
Mon premier jet s’écrase sur son menton, les autres sont plus précis et atterrissent dans sa bouche. Kinga me nettoie ensuite méticuleusement.Elle me sort de ma rêverie, il est l’heure de la deuxième douche froide. Ça me fera du bien, me dit-elle en baissant les yeux sur mon slip de bain. Je bande et pas qu’un peu. Le froid calme mes ardeurs, nous revenons dans le sauna pour les 10 dernières minutes. Cette fois, j’évite de la mater. Mais mon esprit s’envole vers le hammam. Je me demande si Sami fantasme sur ma copine comme je viens de le faire sur la sienne. Sans doute se rêve-t-il regardant le corps voluptueux d’Anne-Sophie. Il s’approche d’elle et la complimente sur sa plastique. Ma copine étant plus à l’aise elle le remercie. Il lui dit que je dois être heureux de toucher tout le temps ses seins. Il le fait en même temps qu’il le dit. Avec la chaleur, Anne-Sophie s’offre à mon ami. Elle ferme les yeux et soupire. Sami extirpe ses montgolfières de son haut de maillot. Il les malaxe, les pétrit comme un boulanger sa pâte à pain. Anne-Sophie ronronne et se laisse faire paresseusement.
Sami lui fait des compliments sur son cul rond. Ma copine se laisse enlever son bas et le Tunisien la fait mettre à quatre pattes. Il pose sa joue sur le fessier de ma petite amie. Il plonge le visage entre les lobes et vient lui lécher la chatte. D’une main, Anne-Sophie se tripote les mamelles. Sami arrache quelques petits cris à ma compagne. Il s’arrête avant de la faire jouir, il fait le tour et présente un sexe circoncis et bien dressé devant ses lèvres. Elle les ouvre et se met à sucer le dard offert. Sami se dit alors qu’elle est aussi bonne suceuse que sa copine. Il se penche en avant et empoigne les seins qui pendent dans le vide. Il les brutalise un peu, il pince les tétons, Anne-Sophie couine de plaisir. Elle suce la queue et masse les couilles. Sami sent qu’il doit stopper là. Il refait le tour de ma compagne et se poste derrière elle. Il prend sa queue en main et frotte le gland de haut en bas, de sa chatte à son trou du cul.
Il se plante finalement dans le sexe trempé de sueur et de cyprine. Il la baise alors sauvagement, faisant ballotter en tous sens ses gros nichons. Anne-Sophie gémit, crie légèrement sous les coups de bite de mon pote. Sami prend son pied, mais a envie d’un petit truc en plus. Il ressort de la chatte de ma copine et vient poser sa queue sur son sphincter. Anne-Sophie écarte largement ses fesses de ses mains, Sami introduit son gland, elle grimace un peu. Il attend qu’elle s’habitue puis s’enfonce totalement. Anne-Sophie a la bouche grande ouverte, comme si elle cherchait de l’air. Sami débute ensuite ses va-et-vient dans le cul de ma petite amie. Il enfonce profondément ses doigts dans la chair de la jeune femme. Elle se met à crier franchement. Il s’imagine probablement l’entendre hurler son plaisir jusqu’à la jouissance, lui-même se vidant dans ses intestins.
Kinga me sort une nouvelle fois de mes fantasmes pour sortir. Sami et Anne-Sophie nous attendent déjà. Nous partons rapidement pour aller faire des courses. Nous nous séparons pour être plus efficaces. Anne-Sophie en profite pour me confier qu’elle s’est sentie mal à l’aise avec Sami dans le hammam. Je crois d’abord qu’il l’a matée éhontément, mais c’est tout le contraire. En voyant la configuration du hammam, il s’est tendu. Il a alors laissé Anne-Sophie s’installer pour se poser ensuite, mais en lui tournant le dos. Ils n’ont pas parlé, ou presque, pendant qu’ils étaient dans la vapeur. Il faut que je trouve un moment pour en parler avec Sami.
Mais durant une large partie de la journée, c’est impossible. Il est tout le temps avec Kinga où nous sommes tous réunis. Après un déjeuner rapide, nous profitons d’une plage pas trop loin. Le soir, nous rentrons pour un barbecue entre amis. Je sens Sami un peu plus tendu que d’habitude. Il râle quand de la graisse de nos chipolatas touche ses merguez. Je l’ai connu moins tatillon. Finalement, j’ai la réponse à mes interrogations. Cet idiot s’agenouille devant Kinga :
— Kinga, veux-tu te marier avec moi ?
Elle est aussi abasourdie que nous par cette demande. Mais un grand sourire éclaire son visage.
— Oui, je le veux !
Elle lui saute au cou et l’embrasse passionnément. Je comprends mieux son comportement maintenant, mater une nana qui n’est pas la sienne pour le soir faire cette demande... Et sa nervosité générale trouve aussi son explication. Nous fêtons ça en trinquant tous les quatre.Le lendemain matin, Anne-Sophie se lève plus tôt. Elle veut faire un essai de yoga avec Kinga. Sami est déjà à prendre son petit-déjeuner. Kinga a posé une serviette sur la terrasse, à l’ombre du citronnier. Anne-Sophie fait de même à côté d’elle. La blonde commence alors à donner quelques explications à ma chérie. Kinga lui montre une posture puis l’aide à la reproduire. Je les regarde faire, Kinga est une bonne professeure. Anne-Sophie se sent à l’aise avec elle.
— Je vais prendre ma douche, me lance Sami.— OK.
Kinga pose une main sur le ventre, la cuisse, le dos d’Anne-Sophie. Je les imagine ayant, au fur et à mesure, les mains qui ont des contacts de plus en plus prolongés et sensuels. Sous prétexte de repositionner Anne-Sophie, Kinga lui passe la main sur les seins. Ma copine soupire et entrouvre les lèvres. La Polonaise dépose alors les siennes sur la bouche de sa sœurette. Elles échangent un baiser tout en douceur et en sensualité. Kinga enlève le t-shirt de ma compagne qui fait de même avec le sien. Elles n’ont rien dessous, comme dans la réalité devant moi. Je le sais évidemment pour Anne-Sophie, je l’ai entraperçu pour Kinga. Leurs mains viennent masser délicatement leurs poitrines opposées. Elles se lèvent tout en continuant à s’embrasser, elles font glisser le short de l’autre, là aussi, elles n’ont rien dessous. Cette fois, c’est uniquement mon imagination qui joue. Elles sont nues, belles et pourtant si différentes.
Anne-Sophie, le teint un peu halé par le soleil, ses formes voluptueuses, ses longs cheveux châtains, son visage rond et ses yeux bleus-gris. Kinga la peau pale, longiligne et musclée, ses cheveux blonds au carré, son visage ovale et ses yeux ambre. D’un côté, j’ai des seins de très bonne taille ainsi qu’un cul du même ordre, de l’autre, de petits seins arrogants et un petit cul ferme. Mais elles me font bander toutes les deux. Leurs doigts glissent subtilement vers le sexe de la copine. Les cuisses s’écartent pour faciliter le passage. Comme un index vient titiller leur bouton, elles ont du mal à poursuivre leur baiser. Elles le rompent, gémissent, reviennent, stoppent encore. Une main caresse toujours les seins et l’autre s’active sur la vulve de la partenaire. Elles se laissent lentement glisser au sol, Kinga vient sur Anne-Sophie afin qu’elles puissent se brouter l’une l’autre. Tous leurs gestes sont emprunts de douceur et de tendresse.
Leurs langues viennent chérir et éveiller le clitoris de l’autre jeune femme. Parfois, un doigt vient délicatement chatouiller celui-ci ou bien les grandes lèvres. De plus en plus de plaintes jouissives entrecoupent leurs ébats. Plus que quelques secondes et elle atteignent toutes les deux le septième ciel. Seuls les tremblements de leurs corps m’indiquent leurs jouissances. Elles se retournent l’une vers l’autre et partagent leurs fluides intimes dans un dernier baiser.
J’entends d’un coup un léger grognement à côté de moi qui me ramène à la réalité. C’est Sami qui fronce des sourcils en les regardant. Kinga, dans son implication à aider Anne-Sophie, a passé sa main au niveau du pubis de ma copine et la place correctement dans ce qui est la posture du guerrier. Il n’y a rien à y redire, il me semble. Sauf que je distingue peut-être que les tétons de ces demoiselles pointent sous le t-shirt. Elles entendent Sami et finalement abrègent la séance, Kinga prétextant que "c’est bien assez pour une première". Passé ce début d’incident, nous reprenons une vie normale. Nous quittons le mas en fin de matinée. Nous pique-niquons en bord de mer avant de rentrer chez nous.
***

Nous avons par la suite moins de nouvelles du couple. Ils sont assez pris entre leur formation et la préparation de leur mariage. Ce que je sais, c’est qu’il est prévu le 16 juillet l’année prochaine. Anne-Sophie a moins de contacts avec Kinga, elle aussi. Avant la fin de l’année, j’apprends tout de même que Sami cherche à savoir si comme cela peut se faire chez les cathos, il est possible d’avoir une messe ou l’équivalent, mais qui ne soit pas une cérémonie de mariage. Kinga semble faire la même démarche de son côté. Comme ils n’ont pas d’autres stages en caserne ni d’exercices incendie en ce moment, il s’est laissé pousser la barbe complètement, mais la garde bien courte. Sur les quelques photos qu’en a fait Kinga, je trouve que ça lui va bien.
Avec les terribles attentats qui ont eu lieu en novembre, je crains un moment que Sami se fasse discriminer ou mal vu. Les retours que j’ai par l’intermédiaire de Kinga sont plutôt rassurants. Lorsque j’appelle Sami, il me confirme qu’à part un ou deux crétins, ça va. En même temps, chez les pompiers, je n’en espérais pas moi. On ne peut se voir pendant les fêtes.
Début janvier, Kinga demande à Anne-Sophie de venir l’aider à choisir sa robe. Kinga, sa mère et Anne-Sophie font le tour des boutiques. Kinga trouve finalement son bonheur. Ma copine m’envoie une photo de Kinga dans sa robe. Sans contestation possible, elle est parfaite dedans. Elle met en valeur sa silhouette par un bustier et une jupe évasée, elle pourra tricher en usant d’un soutien-gorge un peu rembourré. L’éclat blanc d’une pureté parfaite sublime son teint diaphane. Elle fait très princesse. Cette robe n’irait pas du tout à Anne-Sophie, pour elle, il faudra qu’elle prenne une robe un peu sirène, je pense, pour accentuer, mettre en valeur ses atouts. Faut que je me calme un peu. On n’est pas encore à cette étape. Même si je n’envisage pas un instant de ne pas y passer.
Deux semaines plus tard, lors d’un repas dominical chez mes parents, nous avons quelques rumeurs qui nous arrivent. Les parents et la sœur de Sami sont un peu inquiets. Il a fait des démarches pour être plus présent à la mosquée, revenir un peu plus dans les clous. Ils trouvent ça bien, mais s’en étonnent quand même. Je suis étonné, ça ne ressemble pas à mon pote. Mais Kinga n’a pas l’air de s’inquiéter auprès d’Anne-Sophie. Le même mois, il nous vient tout de même une autre nouvelle qui mérite l’attention. Sami aurait abandonné ou été exclu de la formation. Ce n’est pas clair. Kinga ne dévoile rien à Anne-Sophie, et moi je ne parviens pas à avoir Sami au téléphone.
Fin février, j’en apprends un peu plus. Il a échoué à certains tests écrits et son comportement se serait dégradé. D’après ce qu’il a dit à sa mère, c’est plutôt la faute de l’administration qui a pris n’importe quel prétexte pour virer "un arabe, un musulman, un terroriste". Quand il lui a sorti cette tirade, celle-ci a essayé de le raisonner, de le remotiver. Mais il reste enfermé dans cette vision des choses. Il doit évacuer la déception et prendre du recul sur tout ça. Quelques jours plus tard, Anne-Sophie est appelée par Kinga pour retourner à la boutique de robes. Elle a besoin d’accessoires et voudrait son avis. Le soir quand elle revient, ma compagne est très surprise. Kinga a choisi de prendre un voile assez opaque et de porter une veste courte. Ça alourdit sa ligne d’après ma petite amie. Un samedi que je suis dans mon quartier, j’aperçois Sami. Au départ, j’ai du mal à le reconnaitre. Sa barbe courte s’est transformée en barbe plus fournie.
Je n’ai pu lui parler, il était en voiture avec d’autres hommes.En mars, mes parents entendent parler qu’après le mariage civil, il s’organiserait un mariage religieux musulman. C’est la mère de Sami qui n’a, semble-t-il, pas tenu sa langue, trop contente sans doute d’avoir cette surprise. Anne-Sophie et moi sommes très surpris. Je tente plusieurs fois de joindre Sami, mais sans réponse de sa part. Anne-Sophie de son côté fait la même démarche vers Kinga. Elle lui laisse un message sur son répondeur. Deux jours plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi, nous sommes réveillés par des coups de sonnette intempestifs. Je pense à des jeunes cons bourrés et vais à l’interphone pour les engueuler.
— Bon, c’est fini, oui ! Dégagez !— C’est Kinga ! Ouvre-moi ! hurle-t-elle entre deux pleurs.
Juste avec ces quelques mots, j’ai perçu sa panique, sa détresse. Je lui ouvre. Je réveille Anne-Sophie et lui fais part la situation. Elle devient livide, s’inquiétant pour sa meilleure amie, sa sœur. A peine ma compagne a-t-elle le temps de se lever que notre amie tambourine déjà à la porte d’entrée. Nous ouvrons et découvrons une jeune femme apeurée, perdue. Elle est en jogging informe, la capuche de son blouson sur la tête. Elle a un sac de sport avec elle, il n’est pas fermé, on devine quelques affaires jetées à la va-vite dedans. Elle tremble, elle pleure, ses yeux sont rougis par ses larmes. Mais surtout, elle a un énorme hématome à la mâchoire, elle a dû saigner du nez, car il y a du sang séché sur sa lèvre supérieure. Celles-ci sont gonflées aussi. Nous la faisons asseoir sur notre canapé qui est déplié pour la nuit. Elle nous raconte, avec beaucoup de cris, de pleurs, ce qui est arrivé. C’est décousu, confus, mais nous en tirons des conclusions alarmantes.
Depuis la demande en mariage, les choses ont bizarrement évolué. Sami a voulu, pour faire plaisir à sa mère, organiser un évènement religieux. Kinga n’y a rien vu de mal et a d’ailleurs commencé à organiser la même chose de son côté. Mais les personnes que son fiancé a rencontrées lui en ont fait connaître d’autres. Ainsi de suite, il s’est mis à fréquenter de nouveaux amis, ses "frères" comme ils les appelaient dernièrement. Il a été exclu de la formation, car il s’est mis à vouloir prier dans la caserne, à ne plus se raser la barbe, à moins travailler et à lire le Coran tout le temps. Elle ne s’est aperçue que récemment qu’il était sans cesse en contact avec ces hommes et qu’ils lui rappelaient continuellement : qu’il fallait prier, qu’il fallait être un bon musulman, que les impies étaient partout, etc. Elle avait bien voulu adapter sa robe pour lui faire plaisir en se couvrant un peu, elle n’y avait alors pas vu de mal.
Elle se persuadait que c’était la déception de l’arrêt de la formation, le stress du mariage, une passade religieuse. Elle n’a ouvert les yeux que lorsqu’Anne-Sophie lui a laissé le message. Elle n’était pas au courant de ce mariage religieux. Elle a voulu des explications, mais Sami lui a dit que c’était comme ça et qu’elle allait devoir se convertir, arrêter sa formation, rester au foyer comme une bonne épouse fidèle et ne plus porter ses tenues obscènes. Kinga a pris peur et s’est fâchée. Mais Sami lui a asséné deux coups violents au visage et deux autres dans le ventre. Il lui a alors dit que de toute façon, là où ils iraient après le mariage, elle devrait suivre les règles. Où devaient-ils aller ? Au Sham (dans la zone contrôlée par l’EI) comme il l’appelait. Il a passé la nuit à lui réciter des versets du Coran, à parler de la Sharia, de leur vie future, de peut-être la chance qu’il ou elle aurait de finir en martyr quelque par là-bas.
Il était exalté, fou, ivre de rage et de puissance. Elle tenta cependant de le raisonner, mais c’était peine perdue. Si elle allait trop loin, il la giflait de nouveau. Elle comprit comment sa transformation avait commencé. Ils lui avaient dit qu’il devait se racheter. Il buvait, ne faisait pas ses prières, etc. Il lui fallait au moins refaire les actes de base. Choses anodines, mais qui n’étaient que le début de son lavage de cerveau. Dans l’après-midi, il appela ses "frères". Il parlait un peu en arabe, un peu en français. Alors elle sentit le danger où elle se trouvait. Devant le manque de précaution de Sami en lui révélant ses plans futurs, il risquait de ne plus partir. Il fallait donc le faire tout de suite et l’emmener avec lui. Dans un réflexe pavlovien, à l’heure de la prière à la mosquée, il partit. Il l’enferma, prit les clés, l’argent, ses papiers, son téléphone. Il lui fit boire un somnifère, elle ne put faire semblant. Elle lutta, mais s’endormit.
Lorsqu’elle se réveilla, il n’était pas encore rentré ; pourtant il faisait nuit. Elle mit à profit ce temps pour faire un sac. En fouillant dans d’anciens sacs à main, elle retrouva une clé et s’enfuit dans la nuit. Il était temps, en s’éloignant, elle se retourna une dernière fois vers son immeuble. Une voiture se garait en double file devant, Sami en sortit avec deux autres hommes. Un dernier restait au volant, le moteur allumé. Elle prit alors ses jambes à son coup et courut à perdre haleine. Ce n’est qu’au milieu de la nuit qu’elle se calma et chercha quoi faire. Elle n’eut qu’une idée, venir chez nous.
Kinga est défaite, détruite moralement. Anne-Sophie et moi ne sommes pas beaucoup mieux. Comment n’avons-nous pu ne rien voir ? Comment avons-nous pu nous cacher si longtemps la vérité ? Anne-Sophie et moi lui parlons, la rassurons. Mais c’est surtout ma copine qui a l’oreille de la jeune femme. Je prends un peu de recul. Quand finalement Kinga semble s’endormir plus ou moins dans les bras d’Anne-Sophie sur notre canapé-lit, je comprends que je vais devoir dormir par terre. Je m’aménage comme je le peux un lit de fortune et les écoute.
— Kini, tu es ma sœur, je t’aime. Je vais te protéger.— Anne-So, sniff, je ne le mérite pas.— Si, écoute, j’aurais sûrement... je serai là... pour lui.
Kinga se serre plus fort contre Anne-Sophie. Je m’endors malgré moi. Elles pleurent toutes les deux en silence. Elles ne vont plus tarder à me suivre.Le lendemain, nous filons à la première heure chez les flics. Ils prennent tout de suite au sérieux l’histoire de Kinga. Ils lui conseillent de s’éloigner temporairement. Elle ira chez ses parents, pour aujourd’hui, elle reste encore chez nous. Le soir, c’est la même configuration. Je dors par terre, les filles se soutiennent l’une l’autre. J’ai vraiment l’impression que ma chérie est autant affectée qu’elle.
— Kev, je vais dormir par terre, me dit Kinga. Tu n’as pas à faire ça.— Non, ça va, ça va. Et tu as besoin du réconfort d’Anne-So.— D’accord, mais viens derrière moi. J’ai besoin de bras forts aussi.
Sa voix est si faible, si fragile que je ne peux lui refuser. Je me place derrière elle et prends les deux femmes dans les bras. De toute façon, je sens bien qu’Anne-Sophie en a besoin aussi. Kinga se détend progressivement puis s’endort. Anne-Sophie me sourit, ses yeux sont pleins d’amour pour moi. Je veux repartir sur ma couchette, mais Kinga tressaille et Anne-Sophie me retient. Je reste pour la nuit donc.
— Merci, tu es un homme parfait, me dit Anne-Sophie au matin.— Non, ou alors juste pour hier soir, lui réponds-je.— Tu l’es souvent d’après Anne-So, nous interrompt Kinga en sortant de la douche.
Elle a meilleure mine ce matin. Mais ce n’est pas la grande forme.
— Vous vous êtes dit quoi ?— Des choses...
La réponse de ma compagne me fait dire que je n’ai pas à le savoir. Et son regard planté dans le mien me confirme que je ne dois pas tenter d’en savoir plus. Les parents de Kinga viennent la chercher en fin de matinée.
***

Dans les jours et les semaines qui suivent, nous prenons souvent des nouvelles d’elle. Anne-Sophie fait presque tous les jours l’aller-retour (pas loin de 80 kilomètres au total) pour la voir. Nous y passons le week-end, samedi ou dimanche, aussi. Bertille et Jérôme, qui avaient rencontré le couple, lui téléphonent régulièrement. Sami est parti, la nuit même de la fuite de Kinga. D’après les rumeurs, il serait en Syrie. Il se ferait appeler "Al-Iitfayiy", le pompier. Kinga a pu récupérer ses affaires après quelque temps. Les parents de Sami aussi, ils sont dévastés, honteux, en colère contre eux-mêmes. Lorsque sa robe de mariée a été prête, elle n’a pas voulu la chercher. Nous nous en sommes chargés.
Avec Anne-Sophie, nous sommes dans les cartons. Nous venions de commencer des recherches, nous avons trouvé un nouveau nid douillet. Un trois-pièces, un peu excentré, mais proche de son travail. On ne se l’est pas avoué clairement, mais la seconde chambre pourrait bien servir de chambre d’enfant dans deux ou trois ans.
A mesure que la date de son mariage approche, Kinga replonge psychologiquement. Anne-Sophie fait maintenant le trajet tous les jours, moi je fais tout seul au studio : les cartons, le ménage, les courses, la cuisine. Nous nous épuisons tous de ce rythme infernal. Bertille s’inquiète grandement pour nous trois. Avec Jérôme, ils nous imposent de prendre le mas la semaine du 14 juillet. Ils devaient y être eux-mêmes pour quelques jours de repos en compagnie de Clara et de Timéo, l’enfant du couple. Il est né en mars, juste après le départ de Sami. Nous voudrions refuser, mais c’est impossible. Et puis ils nous disent que ça permettra à Kinga de s’éloigner un peu pendant cette période. Nous finissons par accepter ce cadeau. Et c’est indispensable pour Anne-Sophie, elle fatigue de plus en plus. Nous déménageons le week-end juste avant de partir, la semaine qui suit, nous sommes incapables de déballer les cartons, tout est vaguement stocké dans la seconde chambre.
On a juste remonté le clic-clac qui nous sert de lit en attendant le vrai qui sera livré à notre retour. Nous avons une table et deux chaises pour manger. La télé trône sur le carton du meuble sur lequel elle devrait être posée.
Kinga a eu du mal à s’extirper de sa torpeur, elle voulait traîner sa misère chez ses parents encore un moment. Eux et nous l’avons un peu forcée à venir. Pendant que je conduis, Anne-Sophie essaye de mettre de l’ambiance dans la voiture. Ce n’est que trente minutes avant d’arriver que Kinga sourit vraiment et naturellement.
Dès le lendemain matin, ma copine lui demande si elle peut refaire avec elle du yoga. Pour en avoir discuté ensemble, c’est un prétexte pour que la Polonaise s’y remette. Elle qui a tout laissé tomber récemment. A force de supplications, la blonde finit par accorder une séance à Anne-Sophie. Après ça, elle est plus calme, plus ouverte. Il lui reste un fond de soucis dans le regard, mais nous avancerons étape par étape. Nous allons à la plage l’après-midi. Si Anne-Sophie et moi nous mettons tout de suite en maillot, Kinga reste en t-shirt et en short. Les mots qu’a utilisés Sami pour parler de ses tenues, du fait de montrer son corps (et pas forcément lors de ses accidents volontaires) faisaient d’elle une prostituée, une moins que rien. Il l’avait d’ailleurs giflé plusieurs fois en disant cela. Quelque part, elle ne semble plus aimer son corps. Il faut beaucoup de patience et de douceur de ma chérie pour lui faire enlever ses vêtements.
Elle se cache entre nous, se serre contre l’un ou l’autre dès que quelqu’un passe à proximité. Nous l’emmenons dans l’eau sous prétexte qu’elle sera un peu cachée. Anne-Sophie et moi commençons à jouer comme des gamins, entraînant petit à petit Kinga avec nous. Nous ressortons, riant fort et nous poussant les uns les autres.
Nous passons ainsi les jours suivants entre yoga pour les filles le matin (moi je fais les courses, la cuisine, etc.) et l’après-midi à la plage. Le lundi, Kinga réussit d’elle-même à se mettre en maillot. Mais elle reste gênée. Anne-Sophie lui propose de lui passer de la crème. Elle en profite alors, comme Kinga l’avait fait lors de leur première rencontre, pour la complimenter longuement sur sa beauté. Kinga se détend, sourit. Naturellement, elle renvoie la pareille à Anne-Sophie. Beaucoup d’yeux les scrutent. Et j’en fais partie, deux jeunes femmes avec des beautés différentes, mais splendides se passant de la crème sur le corps... Je bande comme un âne. D’un coup de coude, Anne-Sophie le fait remarquer à Kinga. Celle-ci s’en amuse, comme elle l’aurait fait avant. Elles décident de me mettre de la protection solaire toutes les deux. Les regards scrutateurs sont devenus envieux.
Le mardi, Anne-Sophie "se plaint" qu’elle va avoir des marques de maillot. Elle rappelle alors à Kinga qu’elle faisait du topless avant et lui demande conseil. Celle-ci répond, mais ne montre pas l’envie de le refaire. Alors, et c’est difficile pour elle, Anne-Sophie demande :
— J’aimerais bien essayer. Mais j’ai un peu peur de le faire toute seule. Tu veux bien le faire aussi ?
La pudeur habituelle de ma copine est rangée au placard de la nécessité. Le rétablissement de sa "sœur" est plus important.
— Non, non.— Allez, s’il te plaît, Kini.— Bon, mais juste un peu, et je me mets sur le ventre.— Merci, merci.
Elles ôtent leurs hauts de bikinis, le très enveloppant de ma petite amie (il faut bien dompter ses obus) et le plus petit, mais très sage de Kinga. Elles sont sur le ventre, comme exigé par la blonde. Ma compagne me demande de lui tartiner le dos. Je m’exécute et la masse, un peu plus sensuellement que nécessaire. Je dois faire son dos, mais aussi ses jambes et ses fesses.
— Merci, chou. Tu peux protéger Kini aussi ?
Celle-ci ne dit rien et me laisse faire. J’essaye de rester plus sage qu’avec Anne-Sophie. Kinga me demande, quand j’ai fini son dos :
— Peux-tu faire mes jambes ?— Oui, oui.
Je m’y attaque avec plaisir. Je remonte le long de ses cuisses et finit par étaler de la crème sur son petit popotin. J’essaye d’être doux et attentionné. Elle ne dit rien et semble savourer ce moment. Nombre d’hommes autour de nous bavent d’envie. Elles remettent le haut, lorsqu’elles veulent aller se baigner ou se mettre sur le dos.Le mercredi, Anne-Sophie tente d’aller plus loin, ce qui va être un cap nous négligeable pour elle. Montrer vraiment ses seins en public.
— On refait comme hier, Kini ?— Si tu veux.— Mais euh, si on fait pareil, on aura des marques devant, non ?— Oui. Tu veux te mettre sur le dos ?— Euh, je ne vais pas oser toute seule.— Alors on va le faire toutes les deux.
Elles se déshabillent et posent fièrement. Je suis admiratif de ma copine qui bouscule ses propres réticences pour "sauver" son amie. Je n’ai pas le droit de leur mettre de la crème sur les seins. Elles se le font l’une à l’autre. Je ne me vois pas toucher ceux de Kinga, je trouve ça mal venu. Et ceux d’Anne-Sophie, je les aurais à disposition ce soir, comme toutes les nuits depuis que nous sommes là. Nous essayons de faire l’amour sans trop d’effusion, histoire de ne pas réveiller Kinga. Surtout que nous entendre n’est pas, probablement, ce dont elle a besoin.
Jeudi, ma chérie me demande de m’éclipser le matin. Elle veut faire faire du yoga nu à Kinga. Elle n’y arrivera pas si je suis là. Elle a lu sur un blog que cela permettrait de s’accepter physiquement un peu mieux. Je pars faire une visite dans un moulin à huile. Le site est intéressant, mais mon esprit divague vers d’autres contrées. Le fantasme que j’avais eu l’année dernière pourrait très bien se réaliser. Je me refais le film tout au long de la visite. Je vois leurs corps s’entremêler, s’enlacer, se caresser. J’achète un peu n’importe quoi à la boutique et retourne vers les deux jeunes femmes. Il est largement midi lorsque je reviens au mas. Ça fait plus de deux heures et demie que je suis parti. J’espère qu’elles auront déjà fait à manger : j’ai faim. Elles ne sont pas à l’intérieur, je sors sur la terrasse, elles doivent y être à m’attendre.
Là, je tombe sur un spectacle auquel je ne m’attends pas. Anne-Sophie et Kinga sont nues, debout, les mains jointes au-dessus de leurs têtes. Côte à côte, l’une a le pied droit posé sur le genou gauche et l’autre est dans la position inversée. Elles ont les yeux fermés et respirent lentement. Chacune a une beauté qui m’interpelle. Je regarde Kinga, ses bras fins, ses seins en forme de pomme, son ventre, ses jambes. Elle a dû aller se faire épiler récemment ou bien a-t-elle une épilation définitive, son sexe est toujours aussi imberbe. Je m’attarde plus longuement sur ma petite femme, ses bras gracieux, ses seins lourds, ses hanches larges, son cul formidable. Le petit filet de poils est bien là sur son pubis. De la sueur perle délicatement à plusieurs endroits de leurs corps. Elles ont les cheveux pleins de transpiration. Leur position a tendance à ouvrir leurs lèvres vaginales. J’arrive à distinguer leurs boutons, mais aussi une certaine humidité à cet endroit.
Mon sang se met à bouillir, me remémorant les fantasmes que je me suis faits.
— A la montagne maintenant, dit doucement Kinga.
Sans ouvrir les yeux, elles changent de position de façon parfaitement synchronisée. Elles sont droites, les bras légèrement écartés. J’ai une vue moins intéressante, mais je ne peux détacher mon regard d’elles. Je sais, après les quelques jours passés ici, qu’on est proche de la fin. Je m’ébroue et me force à rentrer. Je commence à préparer le repas. Lorsque je reviens sur la terrasse, elles sont en position du lotus. Je me fige une nouvelle fois. Leurs poitrines se soulèvent et s’abaissent dans une synchronisation parfaite. Elles ont les mains jointes entre leurs seins. Les jambes en tailleurs me permettent de voir leurs intimités. Si à la position de l’arbre, leurs lèvres s’ouvraient quelque peu, là, plus rien ne m’est caché. Je distingue parfaitement leurs clitoris, les grandes et petites lèvres.
— Et voilà, c’est fini, dit doucement Kinga en ouvrant les yeux.
Les deux jeunes femmes sourient, elles sont détendues, apaisées. Je me sens comme un gros voyeur pervers à côté d’elles.
— Ah, Kevin, tu es déjà là ?— Ce n’était pas bien ta visite, mon chéri ?— Euh, bah, si, euh, mais euh il est 13h presque.— Ah quand même...
Kinga et Anne-Sophie se lèvent et se prennent un instant dans les bras. Leurs seins s’écrasant les uns contre les autres.
— Merci, Anne.— Merci aussi à toi.
Kinga passe devant moi avec un naturel déconcertant. Elle me fait un clin d’œil et part dans sa chambre. Juste derrière Anne-Sophie passe en étant aussi à l’aise. Elle me dépose un petit baiser sur les lèvres et va s’habiller. Ses lèvres ont un goût de transpiration, plus un autre parfum. Je ne l’identifie pas tout de suite. Mais les bâtons d’encens consumés et froids posés sur la table dégagent encore une odeur proche.
Kinga a l’air beaucoup mieux. Ce n’est pas encore tout à fait la jeune femme d’avant, mais on s’en rapproche. L’après-midi, nous retournons à la plage. Cette fois, la Polonaise se met seins nus tout de suite et se comporte ensuite comme si de rien n’était. De façon surprenante, Anne-Sophie adopte la même attitude, alors qu’elle n’a plus besoin d’aider Kinga à être de nouveau en harmonie avec son corps. Je pense qu’il faut fêter ça d’une façon ou d’une autre. Je ne sais pas trop quoi proposer. C’est Anne-Sophie qui suggère de sortir, c’est le 14 juillet. Quoi de mieux qu’un feu d’artifice pour fêter quelque chose ? Après, nous pourrons soit rentrer sagement soit aller danser et nous amuser quelque part.
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