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Les Vacances d'un futur ancien puceau

Chapitre 1

Introduction

Divers
Tant de questions à se poser. Que mettrai-je ? Combien devrais-je en emporter ? Aurai-je besoin de ceci ? Aurai-je besoin de cela ? C’est le côté pénible lorsqu’il s’agit de faire sa valise, on ne sait jamais exactement ce que l’on doit emmener. Il fera chaud, alors je me contenterai de vêtements légers. Emporterai-je tout de même un gilet, ou un tee-shirt manches longues, au cas où il ferait froid ne serait-ce qu’une soirée ? Peut-être plusieurs, pour être vraiment serein ? Je décidai finalement de ne me contenter que du strict minimum : suffisamment de vêtements pour tenir deux semaines, et uniquement des shorts et des tee-shirts manches courtes. J’ajoutai également quelques jeux de société, notamment un Boggle, un jeu que mes parents et moi apprécions beaucoup. Je pris également un jeu de cartes, un jeu de Rami, pour être tout à fait exact. Mes parents auraient très bien pu emmener un jeu de Tarot, mais je ne savais y jouer. J’ajoutai au fouillis contenu dans ma valise noire dépourvue de motif particulier ma raquette de tennis de table ; je pratiquais ce sport depuis sept ans. Je n’avais jamais vraiment été satisfait des tables des hôtels, mais peut-être que, cette fois, les choses seraient différentes. Enfin, bref, ma valise était prête. Je pris de l’avance en vérifiant pour la troisième fois que mes papiers étaient tous bien rangés, puis je laissai la journée s’écouler tranquillement sans arrêter ne serait-ce qu’une petite seconde de m’imaginer les vacances qui, pour moi, commenceront dès demain. Le soir même, je m’endormis en me disant que je passerai ma prochaine nuit aux Baléares, dans la région de Majorque, dans un hôtel quatre étoiles.

J’habitais dans la ville du Havre, la seconde plus grande ville de Seine-Maritime, en Haute-Normandie. Cependant, l’avion que je prendrai pour me rendre aux Baléares décollait à Paris, ce qui nous obligeait, ma famille et celles des autres, ceux qui, comme nous, profitaient du Comité d’Entreprise afin de partir en voyage avec des tarifs réduits, à passer trois heures dans un bus avant d’arriver à l’aéroport Charles de Gaulle. Le trajet fut long, mais je passai une très grande partie du voyage à lire un roman que j’avais acheté pour l’occasion : La Faucheuse, de Neal Shusterman. Arrivé à l’aéroport, il fallut de nouveau attendre avant de faire étiqueter nos bagages. La queue semblait interminable, mais avec beaucoup de patience, notre tour vint bientôt. Vint alors le petit coup de stress lorsqu’il s’agissait de peser nos valises. Nos valises ne devaient pas excéder vingt kilos, sans quoi nous devrions payer un supplément. Fort heureusement, aucune de nos valises ne dépassait les dix-huit kilos, alors nous les laissâmes glisser sur le tapis roulant avant qu’elles ne fussent balancées dans la soute de notre avion.
-Je t’avais bien dit, qu’on aurait pu se passer de ce truc, grogna un homme en train de faire étiqueter sa valise. Maintenant, il va falloir payer ce foutu supplément.
Ma famille et moi passâmes en ignorant cet homme grognon avant de nous diriger vers les portiques de sécurité. Nous vidâmes nos sacs de tous nos appareils électroniques et les déposâmes dans des bacs blancs en plastique afin qu’ils fussent passés sous les rayons X. Je récupérai mes affaires et attendis patiemment jusqu’à ce que la porte d’embarquement de mon avion fût annoncée. Une heure plus tard, l’avion décollait enfin.

Le vol dura une heure et demi. Ce trajet, assez court, sembla passer bien lentement, surtout avec l’aide de mon livre de fiction. Je me perdai également parfois à contempler les nuages, ces grandes masses de vapeur d’eau faisant rêver les enfants. Certains pensent que les nuages sont des boules de coton maintenues dans le ciel par une force quasi-divine, d’autres pensent qu’il s’agit d’un amas de rêves accolés les uns aux autres. Ainsi, pour ces personnes, les nuages sont la promesse d’une nuit pleine de rêves. Je souris en pensant à l’innocence de ces enfants. Les choses ne restent pas toutes aussi magnifiques, lorsque l’on vieillit. Mais s’il y avait bien une chose que tout un chacun, enfant comme adulte, partageait dans cet avion, c’était cette destination, notre convergence commune : l’aéroport de Palma, situé à à peine vingt minutes de bus de notre hôtel. En pensant à cela, je peinais à contenir mon impatience.

Le trajet final en bus s’acheva rapidement, puis je descendis pour observer la façade du grand bâtiment me faisant face. Une grande enseigne bleue était mise en avant sur le toit de l’hôtel, suivie de quatre étoiles de la même couleur. « Ibersol », voilà ce qui était écrit. Les quelques passagers et moi-mêmes avançâmes le long d’une allée de bitume. Une porte d’entrée en verre nous attendait et s’ouvrit lorsque nous nous approchâmes suffisamment près. En passant, nous vîmes également quelques enfants jouer, à gauche de l’entrée, sur un petit terrain de football. Lesdits enfants jouaient aux tirs au but. S’ils avaient voulu faire un match, cela aurait été impossible, le petit terrain ne disposait que d’une unique cage. Quelques mètres plus loin, je vis également un panier de basket-ball, lui aussi solitaire. Un terrain de volley-ball se trouvait à l’arrière de l’aire de basket. Ce fut sous des rires enfantins que nous franchîmes pour la première fois les portes de l’hôtel dans lequel ma famille et moi allions passer nos deux prochaines semaines. Les roues de nos valises traînaient contre le sol du grand hall dans lequel nous nous trouvâmes. Un guichet d’accueil, derrière lequel un homme, moustachu et cheveux légèrement coiffés en houppette, donnait leurs cartes de chambres à un groupe de quatre vacanciers. Nous patientâmes en discutant entre nous jusqu’à ce que vînt notre tour.
-Bonjour, nous accueillit le réceptionniste avec un léger sourire.
Nous lui répondîmes en lui tendant notre réservation. Mes parents avaient pris l’habitude de prendre une chambre de deux pour eux et de me laisser seul dans une seconde chambre. Cette année ne fut guère une exception ; nous reçûmes chacun nos cartes -mes parents en reçurent une chacun ; j’en reçus une seule.
-Vous pouvez laisser vos valises dans cette salle, ajouta le réceptionniste en pointant du doigt une porte située à notre droite. Je suppose que vous devez avoir faim, après votre voyage.
Nous n’avions pas fait attention à l’heure ; il était dix heure moins le quart. Ce qui expliquait d’ailleurs que mon ventre semblait m’inviter à le remplir sous peu. Notre petite famille ne se fit pas prier et, après avoir déposé nos valises à côté de nombreuses autres, nous nous rendîmes au restaurant. 

La salle dans lequel nous nous retrouvâmes était plutôt vaste. De nombreux meubles en inox étaient disposés à environ cinq mètres de l’entrée, et sur ses meubles, les différents mets proposés par le restaurant de l’hôtel se succédaient les uns aux autres. De nombreux fumets se mirent alors à attaquer mes narines. Ne pouvant résister à l’appel de la faim, je me dirigeai vers un tas d’assiettes, à quelques pas de ma position. Je tendis la main pour en attraper une, puis ….
-Put...réfaction !!! me corrigeai-je in extremis.
Les assiettes étaient bouillantes, si bien que je m’étais presque brûlé les doigts. Je serrai alors les dents et en empoignai une. Je me dirigeai rapidement vers l’un des meubles en inox et posai violemment mon assiette dessus ; je sentais mes doigts me piquer sous l’effet de la chaleur.
-L’astuce, c’est de tenir l’assiette à deux doigts par le dessous et de fréquemment changer de doigts, m’indiqua alors une femme, âgée d’environ la trentaine, tandis qu’elle passait près de moi. Sinon, vous risqueriez de vous brûler.
Ce détail, je l’avais bien remarqué. Je jurai intérieurement en poussant mon assiette le long des meubles, mais mon esprit se concentra rapidement vers un tout autre point : le contenu des plats se dressant devant moi. Je me servis alors en viande, poisson, légumes et féculents avant de rejoindre mes parents qui, pendant ce temps, avaient trouvé une table libre.

Après avoir apprécié comme il se devait notre repas du soir, ma famille et moi allâmes récupérer nos valises avant de monter dans nos chambres. Nous passâmes les cartes magnétiques dans les serrures prévues à cet effet ; une diode verte s’alluma sur le côté de la clenche. J’entrai dans la pièce qui me servirait de chambre à coucher pour les prochaines semaines tandis que ma valise roulait derrière moi. Lorsque je fus totalement entré, j’observai la pièce de fond en comble : deux lits séparés étaient disposés dans un coin de la pièce. Aux côtés de chacun d’eux, deux tables de chevet, dont l’une était déjà occupée par un téléphone, étaient mises à notre disposition. En face des lits, deux armoires, équipées de portes coulissantes, étaient suffisamment grandes pour que je pusse ranger toutes mes affaires. Le reste de la pièce se résumait en une sorte de salon miniature : deux canapés marron disposés en angle droit et une télévision accrochée au mur de face. Une fenêtre coulissante, protégée par des rideaux eux aussi marron, donnait accès à un petit balcon sur lequel une table basse verte en plastique, un cendrier gris disposé en son centre, ainsi que quatre chaises pourraient nous permettre, à mes parents et moi, de jouer à quelques jeux tels que le Boggle. Je me dirigeai alors vers la salle de bain pour y découvrir des toilettes banales ainsi qu’une douche à l’italienne plutôt spacieuse. En sortant de la pièce, je m’aperçus qu’à l’entrée se trouvaient deux lavabos. Je trouvai cela légèrement étrange, mais j’oubliai rapidement ce détail et sortis de ma chambre. Mes parents m’attendaient devant l’entrée de leur chambre ; il était l’heure de prendre l’apéro.

Assis sur une table circulaire, à l’extérieur, ma mère et moi regardions la piscine de l’hôtel dans laquelle quelques enfants, malgré l’heure plus que tardive, se baignaient. C’était à se demander ce que faisaient leurs parents, mais j’arrêtai d’y penser en me rappelant que cela ne me regardait aucunement. Mon père arriva bientôt avec trois verres dans les mains. Il les déposa rapidement sur la table, et chacun attrapa le sien. L’hôtel proposant un service dit « All inclusive », nous pouvions nous servir au bar à souhait, d’où les verres d’alcool que nous tenions dans nos mains. Une Tequila Sunrise, dans mon cas.
-Au début des vacances, déclara mon père en levant son verre.
Ma mère et moi l’imitâmes et trinquâmes. Effectivement, c’était le début de mes vacances. Les vacances qui, je l’apprendrai plus tard, marqueraient la fin de mon pucelage.
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