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Les vacances de Laure

Chapitre 7

Un TGV nommé désir

Erotique
Après leur séance de masturbation inopinée, Laure et François baisèrent comme deux jouvenceaux de 18 ans, ce qui était après tout le cas de l’un d’entre eux. Laure emmena le garçon dans sa chambre et lui fit accomplir quelques pas supplémentaires dans son parcours initiatique. Ils en oublièrent même de déjeuner, et ne mirent fin à leurs jeux que lorsque François, malgré la vigueur de la jeunesse, eu vidé ses testicules au point que sa maitresse ne put plus en extraire la moindre goutte de sperme, et à peine le faire bander. Laure elle même se sentait éreintée à force de se faire prendre dans toutes sortes de positions. Elle donna congé à son jeune amant, s’offrit un long bain réparateur et s’endormit le corps encore endolori mais un sourire sur les lèvres.
Les jours suivant n’offrirent toutefois pas à Laure l’opportunité de poursuivre ses leçons. Son amie Constance ne la lachait pas d’une semelle, et insistait pour l’emmener avec elle dans toutes ses pérégrinations. Laure et François ne purent s’adonner qu’à quelques attouchements furtifs et un baiser volé par ci par là.
Pire, Laure reçut un coup de fil de son patron qui lui demandait de revenir passer quarante huit heures à Paris pour participer à une réunion sur un projet qu’elle avait piloté toute l’année. Apparemment, tenir cette réunion par vidéoconférence était exclu, pour des raisons de confidentialité qu’elle ne trouva pas du tout convaincantes. Mais puisque son patron déterminait le montant de ses émoluments, elle jugea inutile de protester, et réserva un billet de TGV pour le lendemain.
Laure ne partit qu’avec une petite valise empruntée à Constance et le minimum d’effets personnels, puisqu’il était convenu qu’elle reviendrait sitôt ses obligations remplies. Son mari était toujours à Washington, et rester plus que nécessaire à Paris dans la chaleur du mois de juillet ne constituait pas une perspective particulièrement attrayante, en tout cas en comparaison avec l’environnement idyllique du Cap Ferret.
Un peu par provocation, Laure s’habilla de manière particulièrement séduisante pour prendre le train. Elle savait que François la verrait partir, et voulait lui laisser une image irrésistible en tête, afin qu’il ne l’oublia pas pendant son absence et qu’il attende son retour avec l’impatience d’un jeune chien. Ce n’est pas qu’elle tint à l’empêcher d’aller draguer les jeunes filles qui abondaient sur le Cap. Mais enfin depuis qu’elle l’avait séduit, elle jouissait de se sentir désirée, et voulait être sûr de retrouver son jeune amant dans de bonnes dispositions.
Elle avait choisi une jupe blanche, assez courte et moulante, qui attirait le regard sur les rondeurs de sa croupe et dévoilait ses cuisses juste assez pour stimuler l’imagination, sans toutefois mettre à mal son image de bourgeoise respectable d’un certain âge. Elle l’avait accompagné d’un chemisier noir assez cintré de chez Anne Fontaine, qui mettait bien en valeur sa taille fine et d’escarpins So Kate de Louboutin qui accentuaient encore sa grande taille et le galbe de ses molets. Ses ongles vernis d’une couleur écarlate exactement semblable aux semelles du fameux chausseur et un maquillage un rien trop appuyé pour un banal voyage en train complétait le tableau.
L’effet escompté fut atteint au delà des ses espérances. Lorsque François vint lui souhaiter bon voyage avec une bise chaste - sa mère étant présente - elle sentit quand même contre sa cuisse une protubérance qui ne laissait aucun doute sur ce que ressentait le garçon. Laure en fut ravie.
Ce n’est qu’une fois déposée Gare Saint-Jean par Constance qu’elle réalisa qu’elle en avait peut-être trop fait. Le quai n’était pas bondé en ce milieu de semaine, mais il ne se trouva pas un homme qui ne se retourna sur son passage. En s’habillant pour aguicher son jeune admirateur, Laure n’avait pas pensé qu’elle aurait le même effet sur tous les mâles qu’elle croiserait.
Lorsque le train entra en gare elle ne perdit pas une seconde pour y monter et trouver sa place, quelque peu désireuse de se faire plus discrète. Par chance, la voiture était presque vide. Son siège était dans un carré mais personne ne l’y rejoint. Elle y prit donc ses aises, posant son sac à côté d’elle et en extirpant le roman qu’elle avait prévu de lire pendant le trajet. Elle s’y plongea immédiatement, sans faire bien attention aux quelques voyageurs qui s’installaient autour d’elle.
Elle oublia d’autant plus vite son environnement que le livre qu’elle avait emprunté dans la bibliothèque de Constance était un ouvrage érotique japonais - la flle au chapeau rouge - envoutant. Le choix n’était pas entièrement volontaire. Elle avait sélectionné l’ouvrage sur la base de sa couverture particulièrement esthétique sans être bien consciente du contenu. Mais elle ne regrettait pas son choix. Après tout ce qu’elle avait vécu des dernières semaines, elle semblait elle même vivre dans une parenthèse érotique qu’elle ne controlait pas.
De manière inconsciente, elle croisait et décroisait les cuisses à chaque passage évocateur, et sa respiration s’accélérait. Sa jupe était petit à petit remontée sur ses cuisses, et sous l’excitation que sa lecture provoquait petit à petit, elle en parcourait toute la longueur du bout des doigts, de la lisière du vêtement jusqu’au genou.
Soudain, un toussotement discret lui fit lever la tête, et elle croisa le regard d’un passager assis de l’autre côté de la travée centrale, en diagonale et face à elle. Celui-ci la dévisageait avec un sourire amusé. Laure réalisa alors le côté un rien inconvenant de sa position, un peu alanguie sur son siège, la jupe remontée, les cuisses découvertes. Elle piqua un fard, se redressa brusquement et remit sa jupe en place aussi loin que le peu de tissu le lui permettait. Elle détourna le regard vers la fenêtre pour cacher sa gêne et fixa le paysage qui défilait à 300 km/h en se maudissant d’avoir choisi une tenue si peu discrète. Lorsqu’elle tourna enfin la tête, l’homme ne la regardait plus mais semblait concentré sur l’écran de son ordinateur portable.
Un peu rassurée, mais pour se donner une contenance, Laure se leva et rejoint le wagon restaurant, où elle acheta une bouteille de soda dont elle n’avait pas vraiment envie. En revenant vers sa place, sa curiosité lui fit toutefois ralentir le pas pour regarder l’écran de l’ordinateur du passager qui l’avait surprise dans son émoi. A sa stupéfaction, il avait ouvert une page d’un moteur de recherche sur le titre du roman qu’elle lisait. L’indiscret avait de toute évidence identifé le titre sur la couverture et - sans doute intrigué par son comportement - avait cherché à en savoir plus.

Mortifiée, Laure reprit sa place et se tourna à nouveau vers la fenêtre, qui lui montrait toutefois en réflection son voisin. Elle se mit donc à l’observer sans en avoir l’air. La petite quarantaine, l’homme était n’était pas laid. De corpulence moyenne, de taille moyenne, Laure ne l’aurait pas particulièrement remarqué en temps normal - d’ailleurs elle ne l’avait jusqu’ici pas remarqué - mais devait convenir que le sourire qu’il lui avait adressé plus tôt ne manquait pas de charme.
Après quelques minutes pendant lesquelles il ne montra aucun signe de s’intéresser à elle, elle décida de reprendre sa lecture. La situation la troublait toutefois et elle ne pouvait s’empêcher de jeter de temps à autre un coup d’oeil au passger anonyme. Bien vite elle se rendit compte quil faisait de même. Leur regard se croisèrent, et il leva un sourcil en une question silencieuse. Laure se mit à rougir à nouveau et plongea les yeux dans son livre. Elle faisait plus semblant de lire qu’autre chose, ne sachant pas trop comment gérer la situation. Elle était d’ordinaire plutôt d’un caractère dominant, aimant contrôler les évènements, mais là elle se sentait vulnérable.
L’homme fit pivoter son ordinateur portable vers elle: sur l’écran, en caractère assez grands pour qu’elle puisse les lire de sa place, était écrit: “reprenez votre lecture s’il vous plait”.
Troublée, désorientée, mais il faut bien le dire un peu excitée par ce jeu auquel il l’invitait, Laure se soumit à l’injonction qui lui était faite et se concentra sur le texte. Son coeur battait la chamade, et elle sentit son entre-jambe s’humidifier. Au moment de tourner la page, elle jeta un coup d’oeil vers le voyeur qui, invisible aux autres voyageurs se penchait pour mieux scruter les jambes de Laure sous la petite tablette du train.
Celle-ci croisa automatiquement les jambes en dévoilant à nouveau ces cuisses mais cette fois ci pas par inadvertance. Elle se sentait inexorablement attiré dans un jeu interdit et le fait de s’y livrer au mileu d’autres passagers totalement ignorants de ce qui se passait augmentait son excitation.
Tout en faisant semblant de lire elle se mit à jouer d’une main distraite avec les boutons de son chemisier, puis en ouvrit un. Un regard vers l’inconnu lui confirma qu’il ne manquait pas une miette du spectacle. Elle fit sauter une deuxième bouton, puis un troisième, assez maintenant pour qu’il put apercevoir son soutien gorge. Elle décida de pousser le jeu et de glisser un doigt sous la broderie pour caresser son sein.
L’homme pour toute réponse, écarta les jambes et se positionna de sorte qu’elle ne put manquer de voir la bosse qui déformait son pantalon. Il bandait dur, et le tissu tendu révélait un sexe de taille plus qu’honorable.
Je suis vraiment une salope pensa Laure, mais elle y attachait une connotation plus admirative que critique. Elle laissa son bassin basculer légèrement vers le bord du siège pour que sa jupe remonte plus encore, et posa sa main libre sur l’intérieur de sa cuisse. L’homme avait maintenant le regard fixé sur ses jambes, les yeux écarqullés. Il posa sa propre main sur son érection et Laure cru un instant qu’il allait sortir sa queue de son pantalon et se branler sans plus de façons. Mais il se contenta d’imprimer à ses doigts des mouvements presque imperceptibles.
Laure se sentait couler dans son string, le ventre noué, ses seins durcissant de désir. Elle glissa subrepticement un doigt entre ses cuisses et effleura son sexe innondé. Je suis totalement folle, se dit-elle. Un instant, elle eut la tentation de se lever et de se diriger vers les toilettes pour y entrainer son voyeur et s’y faire culbuter comme une Marie-couche-toi-là, mais l’excitation qu’elle éprouvait dans le jeu auquel elle s’adonnait était tel qu’elle y trouvait encore plus de plaisir et décida de s’y cantonner.
Prenant sa bouteille de soda, elle l’apprcha de sa bouche et y déposa la pointe de sa langue, qu’elle fit virevolter le long du goulot avant de l’introduire dans sa bouche en un simulacre de fellation.
Les lèvres coulissant sur le verre, elle fixa son partenaire de jeu. Celui ci avait maintenant les deux mains crispés sur l’accoudoir de son siège, et ondulait doucement du bassin comme s’il allait et venait entre les cuisses d’une femme. Je me demande, pensa Laure s’il va jouir sans même se toucher, tant son érection semblait maintenant développée.
Laure elle même ruisselait de désir et de plaisir. Elle se mit à faire écho aux mouvements de l’homme en remuant elle même le bassin, comme si elle suivait le rythme imposé par son cavalier dans une danse à distance.
Son vagin se contractait d’une envie irrépressible. Ennivrée par la situation, elle remonta encore sa jupe sur ses cuisses, glissa ses mains dessous, se saisit de son string et le fit glisser le long de ses jambes. L’homme, maintenant totalement immobile, la fixait, les lèvres légèrement entrouvertes, tétanisé par le spectacle qu’elle lui offrait. Elle se défit totalement du sous-vêtement, l’amena vers son visage et huma le parfum de son propre désir dont il était impregné. Le tissu était totalement trempé.
A cet instant, une voix annonça par haut-parleur l’arrivée du TGV en Gare de Paris Montparnasse. Comme si un envoutement avait été rompu, comme s’ils se réveillaient d’un rêve, Laure et son inconnu se redressèrent d’un coup. Les autres passagers commençaient à se lever et à rassembler leur bagages. Le jeu était fini sans avoir atteint sa conclusion.
D’un geste rapide, Laure jeta son string totalement trempé de mouille, qui atterit sur les genoux de l’homme. Celui-ci le saisit, le serra dans son poing fermé, et le porta à ses narines pour le sentir en formant avec ses lèvres un “merci” silencieux à destination de Laure. Puis il le glissa dans la poche intérieure de sa veste.
Tandis que Laure rajustait sa tenue et reprenait ses esprits, l’homme se leva, son érection encore manifeste. Il se saisit de son sac de voyage, passa devant Laure avec un regard encore chaviré de plaisir, et posa discrètement une carte de visite sur la tablette devant elle. Puis, le train étant arrivé en gare, il s’éloigna dans le couloir sans se retourner. Laure lui sut gré de n’avoir pas dit un mot et de n’avoir ainsi pas gaché ce moment intensément érotique, lui laissant totalement l’initiative de donner ou pas une suite à cette partition inachevée.
Une fois sortie de la gare, elle parcouru à pied les quelques centaines de mètres qui la séparaient de son logement, en se demandant si les passants qu’elle croisait pouvaient deviner que sous sa jupe, sa chatte encore ruisselante de désir attendait avec fébrilité le doigt qui, dès la porte de son appartement fermée, viendrait éteindre le feu qu’un inconnu avait allumé dans son ventre.
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