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Les vacances d'une vie

Chapitre 1

Hétéro
Un minivan blanc s’avança doucement sur l’allée menant à l’entrée de l’hôtel. Sur les portes avant on pouvait y voir le logo et le nom de l’établissement : Royal Sands Resort. Le véhicule se gara devant l’entrée et le chauffeur en descendit. L’homme fit le tour pour aller ouvrir la porte coulissante afin que ses deux passagers puissent sortir.
Welcome to the Royal Sands, leur dit-il avec l’accent typique de la Barbade.
Un homme et une femme sortirent du van et écarquillèrent les yeux devant la splendeur de l’entrée de l’hôtel. Chacun portait un sac à dos, la femme avait en plus à la main une pochette en plastique. L’homme remarqua l’écriteau "No vacancy" accroché à droite de l’entrée. Ils suivirent le chauffeur qui les précéda vers la réception. Il adressa quelques mots à la réceptionniste qui hocha la tête en les regardant.
Welcome to Bridgetown. Mr & Mrs Vincent ?
Émerveillés par le luxe apparent et l’immense piscine qu’ils apercevaient dehors, ils n’entendirent pas tout de suite les appels de la jeune femme. Finalement, l’homme réagit le premier et se tourna vers elle.
Welcome to the Royal Sands, Mr Vincent. Can I have your voucher and your passports, please ?— Euh, yes. Les passeports... Mais le voucher, c’est quoi ? demanda-t-il à la femme.— Euh, ah, ça doit être dans la pochette, dit-elle en fouillant dedans.
Son visage s’éclaira quand elle tomba dessus. Elle le tendit à la réceptionniste avec son propre passeport. La jeune femme à la peau noire pianota quelques secondes sur son ordinateur, leur laissant le temps de reprendre leur contemplation du lieu.
— Les photos ne donnaient pas cette impression, Paul. Non ?— C’est vrai, Nadia. C’est sacrément luxueux ! se félicita Paul.
Nadia approuva d’un hochement de tête, un sourire béat aux lèvres.
Mr & Mrs Vincent ?
La jeune femme leur tendait leurs passeports et le voucher que Nadia rangea tous trois dans la pochette.
Barney ? appela la réceptionniste. We will drive you to your cottage. Have a nice holiday.Thank you, répondit Nadia avec son anglais hésitant.
Un nouvel employé arriva, la réceptionniste lui parla un instant sans que Paul et Nadia ne comprennent : elle parlait trop bas et trop vite. De toute façon la végétation luxuriante au dehors et, au-delà, la mer avec sa plage de sable blanc accaparaient bien trop leur attention.
Please, follow me, les pria Barney.
Paul et Nadia le suivirent vers la sortie ; en passant il leur indiqua un large préau tout en leur parlant rapidement.
— Ah, c’est le petit-déjeuner ici, comprit Paul.Breakfast ?— Oui, je crois bien, confirma l’homme en chuchotant.Please, get in the cart, les invita Barney devant une voiturette de golf.
Paul et Nadia montèrent derrière et le véhicule électrique s’élança vivement en silence.
So you come from France ?— Heu, yes, confirma Nadia.And the flight was tiring and complicated ?Yes, a little complicated, approuva Paul qui n’en avait pas compris plus.If you want for this evening, you can have dinner in your cottage. Should I order it for you ?
Paul et Nadia se regardèrent cherchant dans le regard de l’autre une traduction aux propos de l’employé barbadien.
— Euh, yes, se hasarda Paul sous le regard approbateur de Nadia.
Barney embraya en listant plusieurs plats qui leur étaient proposés. Parmi cette multitude, Nadia ne capta que "chicken" et "french fries". Barney la vit réagir et s’enquit auprès de Paul de son choix.
— Poulet et frites, murmura Nadia.— Ah, d’accord. Chicken and french fries, dit Paul avec son fort accent français.Good choice ! Hey, that’s here !
La voiturette s’arrêta soudain devant un bungalow, le premier d’une série de six. Une petite terrasse de plain-pied se trouvait à l’avant avec deux fauteuils en bois exotique. Barney descendit, suivi de près par Nadia et Paul. L’homme ouvrit la porte et les invita à entrer les premiers. L’air froid de la climatisation, poussée à fond à la manière américaine, leur donna la chair de poule.
Please.
Barney tendait la main vers l’avant pour les inviter à avancer. Il les guida tout de suite vers l’arrière du bungalow où il ouvrit une baie vitrée donnant sur un patio. Paul et Nadia eurent à peine le temps de voir d’un côté un coin salon et de l’autre un grand lit pourvu d’une moustiquaire. Mais surtout, leur attention fut captée par un bain à remous enterré que Barney s’empressa de mettre en marche.
L’eau se mit à bouillonner, lui prodiguant un attrait certain pour deux voyageurs fatigués. Barney leur donna quelques explications mais ni Paul ni Nadia n’y comprirent quoi que ce fut. Sans cesser de parler depuis qu’il les avait pris en charge, Barney continua de leur donner des explications. Peut-être sur le bungalow, le resort ou le séjour.
Barney les ramena à l’intérieur et continua sur sa lancée à leur parler rapidement. Les deux français captaient parfois un mot mais pas plus. Ils restèrent interdits quand Barney les quitta brusquement, à ce qu’il leur sembla. A moins qu’il ne leur eût souhaité une bonne installation et qu’ils n’avaient pas compris. Nadia et Paul se regardèrent inquiets :
— Il a dit quoi à la fin ? voulut savoir Paul.Don’t worry. Ça veut dire, ne vous inquiétez pas, non ?— Oui, c’est ça. Il devait parler de nos bagages. J’espère qu’on va les retrouver...— Bon, pour ce soir, il faudra faire sans, dit Nadia se voulant accommodante.— Oui, bon. Je vous laisse, je suppose que mon bungalow est le suivant.— Oui, sûrement, répondit Nadia en commençant à raccompagner Paul.
Il chercha une seconde clé supposément laissée par Barney. Mais il n’y avait rien sur la table côté salon, ni ailleurs. Il se dit que ce bungalow était peut-être pourvu d’une seconde chambre ou séparé en deux et qu’ils en avaient raté l’explication. Paul ouvrit la porte située à droite du lit.
— Ah, c’est la salle de bain. C’est classieux, dit-il invitant Nadia a venir voir.— Oh oui, c’est immense. Et cette douche... Oh, il y a beaucoup de serviettes.— Ah, oui... On doit partager la salle de bain.— C’est étonnant tout de même pour un hôtel de luxe...— Euh, vous ne croyez pas que...— Si, allons voir l’autre porte, s’inquiéta Nadia.
Tous deux passèrent vivement de l’autre côté du lit pour s’apercevoir qu’il s’agissait des toilettes.Paul et Nadia scrutèrent la chambre à la recherche d’une porte cachée. A travers l’épaisse moustiquaire ils distinguèrent deux peignoirs blancs accompagnés de pantoufles en coton. Une carte était posée entre les deux peignoirs, en ouvrant le voile transparent, ils purent lire le mot de bienvenue adressé à Monsieur et Madame Vincent.
— Oh, mon dieu ! s’écria Nadia.— Mince alors. Ils ont merdé, s’agaça Paul. Ça va barder.— Allons voir le voucher, proposa Nadia.
Ils le sortirent de la pochette mais constatèrent que c’était bien un bungalow pour deux qui y était inscrit et non deux bungalows individuels comme ils s’y étaient attendus. Paul et Nadia virent dans le regard de l’autre toute la détresse et la lassitude de cette journée sans fin.De toute façon, cela avait bien mal commencé dès l’aéroport. Ils étaient arrivés tout joyeux de profiter de leur gain à ce jeu concours. Mais une cohue indescriptible les avait accueilli au comptoir de l’agence de voyage qui était chargée de l’organisation de ce séjour à la Barbade. Un avion qui devait ramener des touristes de Chypre avait eu un pépin mécanique, le clouant au sol pour 24h. Il fallait donc trouver en urgence un hébergement pour les naufragés de Chypre et les malheureux de Charles de Gaulle qui se voyaient empêchés de partir.Dans ce tourbillon de lamentations et de cris, il leur avait été difficile d’accéder au comptoir et de parler à la pauvre employée qui faisait ce qu’elle pouvait.
— Ah, c’est amusant, nous avons le même nom de famille, avait souri Paul.
Cela avait fait sourire Nadia, mais après tout un prénom en nom de famille ce n’était pas rare. L’agent de voyage avait vérifié leurs identités et, maintenant qu’ils y pensaient, elle avait tiqué devant les passeports. Avait-elle remarqué que l’adresse n’était pas la même ? Mais une invective d’un touriste agacé l’avait détourné d’eux un instant. Revenant aux deux gagnants, elle avait dû oublier cette anomalie et avait demandé à qui elle donnait la pochette avec billets et papiers divers. Nadia s’était proposée et l’avait rangé dans son sac à dos.
Paul et elle avaient ensuite dû se presser un peu pour aller attraper leur vol. Le saut de puce jusqu’à Londres s’était bien passé, comme l’escale a priori. Mais leurs bagages semblaient y avoir été oublié. Ils ne s’en étaient aperçus qu’une fois à l’aéroport de Bridgetown et ils n’avaient pu faire une réclamation qu’avec l’aide du chauffeur du resort. En voyant l’hôtel, ils avaient pensé en avoir enfin fini avec les ennuis. C’était une sacrée douche froide pour eux.
— On devrait aller demander un autre bungalow, non ? proposa Nadia.— Je ne me sens pas en mesure de demander quelque chose d’aussi compliqué ce soir. Et puis, j’ai vu que le resort affiche complet. Avec le Grand Kadooment qui a lieu dans quelques jours, tout doit être plein partout...— Oui, Paul. Il serait peut-être possible d’avoir un bungalow avec deux lits simples.— Ah, bonne idée ! Ils en ont sûrement. Je regarde sur leur site.
Il leur fallut quelques instants avant de comprendre comment accéder au Wifi puis Paul rechercha le resort sur internet. Il le trouva facilement et put voir deux choses importantes. La première était qu’il était affectivement complet. La seconde était qu’il y avait des bungalows avec deux lits simples.
— Oh non... Ils n’ont pas de jacuzzi, se lamenta Nadia.— Ah zut... C’est dommage, je n’ai jamais testé ces machins, moi.— Moi non plus, ajouta Nadia qui lorgnait sur celui du bungalow dont les bulles l’attiraient fortement. Et puis avec ce long voyage, ça ferait un bien fou.— C’est vrai. Dites, on pourrait en profiter ce soir et demander si on peut échanger demain.— Mais pour cette nuit ?— Bah, au pire je dormirai sur les fauteuils...— D’accord, si vous voulez. Mais ça me gêne pour vous.
Paul jeta un œil à la banquette du salon, du même style que les deux fauteuils d’extérieur. Il pourrait en ramener un et s’installer plus ou moins confortablement.
— Ça ira bien pour une nuit. Bon on fait trempette ?— Oui ! Non ! On n’a pas nos valises ! C’est pas possible ! ragea Nadia.— Non mais ces vacances, je vous jure. Bon, en sous-vêtements, ça se tente, non ?
Nadia aurait sans doute refusé dans d’autres circonstances. Mais ce concours lui offrait le voyage d’une vie, un rêve de paradis qu’elle aurait été incapable de se payer autrement.Habitant dans les environs de Nantes et travaillant comme couturière dans une usine qui fabriquait des peluches et des doudous, elle ne partait pas tous les ans en vacances en France. Avec trois enfants et divorcée, ses moyens étaient limités. Elle avait d’ailleurs failli y renoncer car elle ne voulait pas laisser les deux plus jeunes seuls chez elle pour autant de temps. Mais sa grande fille, déjà en ménage, s’était proposée pour venir s’occuper de son frère et de sa sœur ; arguant que sa mère avait bien le droit de se faire plaisir après tous les sacrifices qu’elle avait fait pour eux. De plus, Nadia avait compris que Paul, viticulteur dans la vallée de la Loire, était dans le même cas. Ils avaient un peu discuté dans l’avion, elle savait qu’il avait été en couple et avait un garçon qui travaillait avec lui. Le jeune homme avait dû batailler pour que son père prenne enfin des congés.
Nadia se demanda si ses sous-vêtements étaient assez opaques pour cacher son intimité. Le soutien-gorge noir était rembourré, donc de ce côté-là, il n’y avait rien à craindre. Pour la culotte, elle était également noire donc ça devrait sûrement aller. Et puis elle était aussi couvrante qu’un bas de maillot. Donc elle n’en dévoilerait pas plus à Paul que lorsqu’elle serait autour de la piscine ou sur la plage.
— Oui, Paul. Ça se tente ! se décida soudainement Nadia.
Mais Paul et elle restèrent plantés là sans bouger. Il ne leur était plus arrivé de se déshabiller devant une personne du sexe opposé, autre qu’un médecin, depuis un moment. Et le faire devant ce ou cette inconnue relevait de la barrière infranchissable.
— Je vous laisse la salle de bain. Je vais me changer ici, proposa Paul.— Merci, accepta Nadia, se sentant soulagée mais un peu ridicule aussi.
Néanmoins, elle fila dans la salle de bain et retira ses vêtements : un t-shirt blanc et un short en jean descendant à mi-cuisses. Nadia se découvrit dans le miroir fixé au dos de la porte : des cuisses avec de la cellulite, des fesses un peu trop grosses mais pas encore flasques. Son ventre affichait une petite brioche et ses seins de bonne taille avaient entamé leur chute vers le sol.Mais tous ces désagréments, liés à l’âge et aux grossesses, n’en étaient qu’à leurs débuts. Ses seins se tenaient encore convenablement, elle s’habillait toujours en 42 sans avoir à rentrer le ventre, enfin pas trop. Nadia ne faisait pas spécialement d’excès mais ne faisait pas de sport non plus. Comme elle disait, elle avait le corps d’une maman de plus de 45 ans.
— Bon, on ne voit rien, constata Nadia en inspectant sa lingerie de près.
De son côté, le viticulteur hésitait finalement à retirer son polo et son bermuda. A près de 50 ans, il avait l’impression d’en paraître bien davantage. Et puis, ce ventre qui prenait en volume d’année en année le déprimait. Le reste ça allait, son métier, où l’activité physique était importante, le maintenait dans une forme acceptable.
D’après sa belle-fille, il restait un homme avec du charme qui attirait quelques regards. Paul n’en était pas convaincu du tout, il n’avait jamais rien remarqué de tel. En même temps, plus jeune et plus fringant, il ne remarquait jamais rien. Et aujourd’hui, Paul n’était toujours pas convaincu d’attirer les regards. Surtout vêtu de ce boxer qui était certes plus à la mode que ses slips d’avant mais trop serré en haut des cuisses. Paul fit quelques mouvements, se pencha en avant pour vérifier qu’il n’allait pas imposer le sourire du plombier à Nadia. La situation était assez dérangeante comme cela.
Paul alla au jacuzzi pour tester différents jets et bulles. Il s’aperçut que sa colocataire forcée était toujours dans la salle de bain. Peut-être n’osait-elle pas sortir tant qu’il ne prévenait pas. A moins qu’elle ne fût gênée de se montrer en sous-vêtements finalement.
— Vous pouvez sortir, Nadia. Le jacuzzi est prêt.— Voilà, voilà. J’ai pris des serviettes pour ne pas mettre de l’eau partout.
En fait, Nadia les avait pris au cas où l’un d’eux aurait eu des soucis de transparence vestimentaire. Elle avait encore des doutes sur ses dessous et ne savait pas comment étaient ceux de Paul. En le voyant dans son boxer rouge, elle se dit qu’il ne devrait rien dévoiler de gênant ; ce qui la rassura quelque peu.
— Merci, bonne idée, répondit Paul.
S’il ne craignait pas vraiment de voir son boxer devenir transparent, une érection serait très visible. Et avec une femme, plutôt pas mal, en lingerie à côté de lui, cela pouvait fort bien arriver. Il avait remarqué qu’elle avait un visage plus jeune que son âge réel, même si son corps était celui d’une femme approchant la cinquantaine. Il posa la serviette sur une des deux chaises dehors et entreprit de plonger dans le bain à bulles. L’eau était fraiche mais relaxante :
— Ça fait du bien, se réjouit-il.— Elle est bonne ? demanda Nadia.— Oui, je vous fais de la place.
Elle regarda cet homme au fort gabarit mais pas déplaisant se pousser sur le côté. Ainsi, elle pouvait plonger sans risquer de le toucher.
— Ouh, c’est frais quand même, se plaignit Nadia avec le sourire.
Mais l’eau bouillonnante et fraîche lui délassa rapidement des jambes et des fesses engourdies par les longues heures d’avion. La quadragénaire se laissa aller à se détendre, tout en gardant un œil prudent sur son voisin. Le voyage lui faisait dire que Paul paraissait correct, mais avec les hommes on n’est jamais vraiment sûr. Néanmoins, il ne semblait pas vouloir se montrer entreprenant et se contentait de barboter.
Au bout d’un moment, Paul rouvrit les yeux. Il s’avisa que les deux ananas posés sur la table près du jacuzzi avaient des pailles posées à côté. Il ne les avait pas vus avant car celles-ci étaient cachées par les fruits. Il sortit du jacuzzi pour aller vérifier son intuition. Nadia ouvrit un œil pour voir ce qu’il faisait. Elle rougit en voyant que le boxer du viticulteur collait à son postérieur pour le mouler dans les moindres détails. Elle détourna le regard afin d’éviter de voir le côté face de son anatomie.
Paul vérifia que rien ne dépassait de son boxer. Puis il souleva le chapeau des fruits. Comme imaginé, ceux-ci contenaient un liquide aux parfums de rhum et d’ananas. Il enleva les chapeaux et alla proposer le sien à Nadia.
— Tenez, dit-il à la couturière en s’accroupissant à ses côtés.
Celle-ci en fut surprise mais tourna son regard dans cette direction. Elle eut bien sous le nez le fruit contenant son cocktail mais elle ne put rater en arrière-plan le boxer de Paul. Et surtout, ses attributs masculins bien moulés par le tissu mouillé.
— Euh, merci, dit-elle en rougissant et en prenant l’ananas.
Paul ne la vit pas virer au pivoine car lui-même devait masquer ses propres émois. De là où il était, il avait une vue plongeante sur la poitrine de Nadia. Le soutien-gorge n’avait pas apprécié le bain et son agitation car il s’était légèrement desserré, offrant au viticulteur un bref aperçu des seins de Nadia. Lui aussi détourna rapidement le regard avant de se faire attraper et de réagir de façon trop visible.Paul replongea dans le jacuzzi avec son ananas pour cacher un début d’érection. Heureusement pour lui, Nadia ne semblait pas l’avoir vu car elle reniflait le cocktail qu’il lui avait tendu. Elle ne l’avait fait que pour éviter de laisser son regard traîner trop ostensiblement sur le paquet de Paul. Elle se sentait assez rouge comme ça. En outre, le breuvage laissait échapper des senteurs tentantes.
— A ce début de voyage chaotique, voulut trinquer Paul.
Nadia hésita et puis elle se dit qu’elle ne vivrait sans doute plus jamais un tel séjour.
— Santé ! A nos bagages, qu’ils reviennent vite.
Paul hocha la tête puis ils sirotèrent le cocktail. C’était doux et fort à la fois, parfumé mais pas aussi sucré qu’ils avaient d’abord pensé. Ils restèrent un moment à boire par petite gorgée tout en se délassant dans le bain à remous. Au bout d’un certain temps, Paul, qui avait fini son cocktail, trouva qu’il était temps de sortir. Son érection n’avait pas fait long feu, il put donc s’extraire du jacuzzi sans souci. Nadia resta à contempler les bulles, elle fut soulagée quand Paul annonça qu’il allait prendre sa douche. Elle regarda, malgré ses résolutions, le viticulteur prendre son peignoir et entrer dans la salle de bain.
Paul ferma puis se déshabilla avant d’entrer sous la douche. L’eau chaude lui fit beaucoup de bien. Mais dès qu’il fermait les yeux, l’image des seins de Nadia revenait à lui. Et irrémédiablement son sexe cherchait à prendre son essor. Était-ce son imagination ou bien cette aréole claire qu’il visualisait sur son sein était-elle bien réelle ? Ne voulant pas savoir, Paul préféra abréger sa douche.
Le viticulteur se sécha puis enfila son peignoir avant de sortir de la salle de bain. Dans la chambre, Nadia était déjà sortie du bain à remous. Elle s’était entourée de sa serviette et attendait la place en vérifiant son téléphone ou en envoyant un message à sa famille.
— C’est libre, annonça Paul.— Merci, j’y vais, répondit Nadia.
La couturière s’engouffra à la place de Paul à toute vitesse. Elle accrocha sa serviette puis retira ses sous-vêtements. Elle s’aperçut que le boxer de Paul trainait par terre :
— Ah, ces hommes. Tous les mêmes, soupira Nadia.
Elle le ramassa mais se demanda quoi en faire. Sans autre choix, elle dut l’étendre avec ses dessous sur le sèche-serviette. Elle prit sa douche, savourant ce nouveau moment de détente. Elle n’y resta pas longtemps car la faim la rattrapait. Elle se séchait quand elle entendit qu’on frappait. Nadia enfila son peignoir, impatiente de voir si c’était bien leur repas.
Paul fut un peu gêné d’ouvrir dans cette tenue. Mais il fut ravi de voir un employé arriver avec un plateau bien chargé. Il pensa un instant évoquer le problème de réservation. Mais l’employé n’y pourrait sans doute rien ce soir, ce n’était pas en son pouvoir. Et puis le nom sur son badge, Pablo, laissait penser qu’il venait peut-être du Venezuela ou de Colombie.
Paul le laissa passer, son ventre gargouillant quand les odeurs du repas chatouillèrent ses narines. Nadia sortit à ce moment-là de la salle de bain. Bien que leurs peignoirs soient bien fermés, il était évident qu’ils étaient nus dessous. Pablo dut forcément le comprendre, au petit sourire qu’il esquissa. Paul rougit à l’idée que l’employé puisse penser qu’ils avaient déjà testé intimement le lit ou le bain à remous. Nadia s’empourpra quand l’homme, passant dans l’axe de la porte de la salle de bain, jeta un œil à l’intérieur. Elle le vit sourire de plus belle et elle comprit qu’il avait vu sa lingerie et le boxer de Paul étendus ensemble.
Mais Pablo ne fit aucun commentaire. Il se contenta de déposer les deux repas sur la table dans le patio. Puis il prit congé, souhaitant surement un bon appétit aux deux occupants du bungalow. Paul comprit qu’il faudrait ensuite déposer le plateau sur la terrasse quand ils auraient fini. Nadia ne s’occupa pas de Pablo, elle était déjà à sentir leur futur repas.
— Ça sent bon, dit-elle.— Oui, ça a l’air.
Paul se rapprocha à son tour. Ils soulevèrent en même temps les cloches gardant au chaud les plats. Le visuel était aussi prometteur que l’odeur.
— Bon, ben, bon appétit, Nadia.— Oui, bon appétit, Paul.
Ils ne parlèrent pas plus, s’assirent et attaquèrent leurs assiettes. Une bouteille d’eau accompagnait leur plat mais n’empêcha pas la discussion de devenir légère et agréable. Ils se permirent même de rire gaiement de leurs malheurs de la journée, tout en espérant que cela se réglerait le lendemain. Au bout d’un moment, Paul bailla profondément, déclenchant un bâillement chez Nadia.
— Je crois qu’il serait temps de dormir, décréta Nadia.— Oui, en effet. Je suis rincé.
Machinalement, Nadia se mit à ranger assiettes et couverts. Paul la regarda, d’abord amusé, mais comme elle se levait pour tout placer sur le plateau, Nadia se pencha vers l’avant. Le peignoir s’ouvrit furtivement, laissant voir deux beaux seins. Les yeux de Paul s’ouvrirent en grand et il eut le souffle coupé. Avant que Nadia ne s’aperçoive de quelque chose, il annonça :
— Laissez, je vais le mettre dehors.— Merci.
Nadia fut agréablement surprise de ce coup de main. Paul se leva et prit le plateau qu’il amena dehors. Nadia rentra dans la chambre et le suivit des yeux. Elle le vit ouvrir la porte et déposer le plateau au sol. Lorsqu’il se redressa et qu’il opéra un demi-tour, les pans du peignoir s’écartèrent assez pour que les attributs de Paul se découvrent. Nadia se figea de stupeur. Elle parvint à se détourner avant que Paul ne perçoive son trouble.
La couturière ouvrit les draps du lit et monta dessus. Elle pensa un moment enfiler son t-shirt mais elle ne se voyait ni remettre sa culotte mouillée ni le short en jean. Et dormir nue était évidemment hors de question. Elle resta donc en peignoir. Nadia observa Paul se préparer aussi. Il s’allongea à moitié sur la banquette du salon, étalant ses jambes dans le vide et posant les pieds sur un fauteuil qu’il avait ramené de la terrasse.
Paul n’était guère à l’aise, d’autant qu’il devait prendre soin de garder son peignoir bien fermé. Cette position, la seule possible, n’y aidait pas. Il crut enfin trouver un peu de repos quand ses yeux se fermèrent. Mais son corps se détendit de trop et il s’effondra d’un coup au sol.
— Ouch...— Ça va ? Paul, pas de mal ?— Non, non.
En fait, il était tombé sur la fesse droite et celle-ci le lançait vivement. Mais il serra les dents et se réinstalla. Nadia ne fut pas dupe de son manège. Son ex-mari avait aussi cette mauvaise habitude. Elle prit un peu en pitié Paul et voulut lui proposer de partager le lit. Mais sa raison la rappela à l’ordre. Certes Paul paraissait correct mais de là à partager ce lit, surtout dans cette tenue !Quand le viticulteur tomba à nouveau, le cœur de Nadia parla plus vite que sa tête :
— Ça va ? Venez donc vous coucher dans le lit. Heu, il est grand, on ne devrait pas se gêner.
Paul fut déstabilisé de cette invitation. Il pensa la refuser mais il s’entendit accepter :
— Merci, Nadia. Ça ne vous dérange pas ?— Euh, non, mais vous serez sage, hein ?— Oui, oui. On peut mettre deux oreillers et des coussins entre nous.— Oui, faisons ça.
Nadia était un peu rassurée de cette installation. Paul se coucha et souhaita une bonne nuit à Nadia qui lui en souhaita une aussi. Malgré un certain stress, la quadragénaire finit par s’endormir, un long moment après lui.
Dans la nuit Paul se leva pour aller aux toilettes qui se trouvaient de son côté. Une fois fini, il vit qu’il n’y avait pas de lavabo, Paul ne trouva pas très pratique devoir retourner dans la salle de bain pour se laver les mains. Il fit le tour du lit et entra dans la salle de bain, il lui fallut un instant pout se rappeler que l’interrupteur était à l’extérieur. En passant la main par la porte, il parvint à allumer.
En se lavant les mains il vit dans le miroir les dessous de Nadia. Il fut tenté d’aller voir quelle pouvait être la taille de son soutien-gorge. Mais il se retint malgré le fourmillement qui agitait son entrejambe. Paul préféra aller se recoucher avant de faire une bêtise. Il s’essuya les mains puis alla pour retourner au lit. En sortant de la salle de bain, la lumière venant de celle-ci illumina la chambre, en particulier, le lit et le corps endormi de Nadia.
La ceinture du peignoir de sa colocataire forcée s’était dénouée. Son sein droit se dévoilait dans toute sa splendeur et sa rondeur. Les yeux de Paul glissèrent sur le ventre de Nadia puis vers son pubis. Mais heureusement ou malheureusement, un pan du peignoir lui cachait l’intimité de la couturière. Celle-ci gémit doucement et se tourna de l’autre côté ; peut-être gênée par la lumière. Le mouvement permit à Paul de voir l’autre sein de Nadia mais surtout son pubis. Celui-ci était orné d’un petit triangle de poils noirs, probablement fraîchement taillé.
Paul tendit la main pour recouvrir Nadia. Cependant, le risque qu’elle se réveille était trop important et il se verrait surpris en fâcheuse posture. Le temps d’y réfléchir, Nadia soupira et se tourna à nouveau. Cette fois aucun détail n’échappa aux yeux de Paul. Son sexe en profita pour passer de simples fourmillements à une splendide érection. Il pointa vers Nadia en se faufilant sournoisement entre les pans de son peignoir.
Paul eut la présence d’esprit d’éteindre avant de réveiller la femme. Troublé, le viticulteur préféra retourner se coucher dans faire de bruit. Il fut perturbé de longues minutes par les images du corps nu de Nadia dès qu’il fermait les yeux. Mais s’il les ouvrait, il ne pouvait s’empêcher de les tourner vers sa voisine. L’obscurité de la chambre ne lui permettait que de distinguer ses formes mais c’était bien assez pour le perturber. Le quinquagénaire finit par trouver le sommeil ; lequel fut rempli de rêves avec une Nadia nue en vedette.
Au petit matin, le jour filtrant par les rideaux et le décalage horaire réveillèrent Nadia. Allongée sur le ventre, elle se tourna et se retourna plusieurs fois. Elle s’aperçut que son peignoir s’était largement ouvert. Elle le referma rapidement, maugréant silencieusement. Satisfaite, Nadia se demanda si sa tenue n’était pas le fait de Paul. Elle tourna la tête de son côté pour confirmer ou infirmer ses soupçons. Avec le petit jour, elle distingua parfaitement les traits de son visage, elle se rendit compte aussi qu’il ronflait très légèrement. Surtout la faible luminosité lui permit de ne rien rater de la superbe érection matinale de son voisin de lit.
Nadia n’était pas surprise que le quinquagénaire puisse en avoir une ni que sa verge ait pu se retrouver libre. Ce qui l’étonna le plus fut sa propre réaction. Elle ne bougeait pas, ne détournait pas les yeux. Mère divorcée de trois enfants, ses relations étaient rares mais pas inexistantes. Là, Nadia se surprenait à être attirée par ce membre érigé et fier, inconscient d’être la cible des vues de la couturière.
Nadia sentit son souffle s’accélérer. Sa main gauche se tendit vers cet appât de chair. Mais sa pudeur lui fit faire demi-tour. Elle la reposa sur sa poitrine, percevant les battements de cœur, plus rapides que d’habitude. Nichée entre ses seins, la main de Nadia commença à en masser un. Elle s’aperçut que son téton était dressé. Instinctivement, Nadia commença à jouer avec, à le faire rouler entre son pouce et son index.
Tout à coup, Paul poussa un gémissement, ses traits se crispèrent et son sexe tressauta. D’abord figée de peur, Nadia finit par souffler et sourire. Paul semblait rêver et Nadia n’avait pas le moindre doute quant à la teneur de celui-ci. Elle se prit à imaginer que c’était d’elle dont il rêvait. Il n’était pas impossible qu’il se soit levé en pleine nuit et qu’il l’ait vu tout seins dehors, voire plus. Elle leva les yeux vers les toilettes et vers la salle de bain. La porte de cette dernière était ouverte alors qu’elle était certaine de l’avoir fermée la veille.
Que Paul puisse faire un rêve érotique à cause ou grâce à elle troubla beaucoup Nadia. Que s’y passait-il ? Voyait-il simplement son corps encore et encore ? Faisaient-ils des choses coquines ensemble ?
Un nouveau sursaut du sexe de Paul la fit soupirer. Nadia sentit son propre sexe vouloir se mettre à l’unisson, se contractant légèrement. Curieuse, elle alla l’explorer de sa main droite, la gauche restant sur son sein. Ses doigts découvrirent une légère humidité et quand Nadia voulut les retirer son index effleura son clitoris.
Un frisson délicieux la fit gémir. Elle observa Paul, s’inquiétant de le réveiller. Mais celui-ci était toujours dans son rêve. Son visage exprimait un plaisir évident et son sexe semblait vouloir se dresser. Subjuguée par ce membre tendu, Nadia laissa son index se mettre en pilotage automatique. Son doigt se mit à titiller et stimuler son bouton intime. Celui-ci se révéla déjà très sensible et l’humidité naissante de son sexe devint vite abondante.
Sa main gauche intensifia le tripotage de son sein et la droite cala son rythme sur les soubresauts de la verge de Paul. Le viticulteur respirait plus vite, son sexe tressautait de plus en plus. L’excitation de Nadia grimpa en flèche. Avec les émois de Paul, son sexe en érection et le danger de la situation, Nadia sentit qu’elle allait prendre son pied très rapidement. Sa raison lui aurait dictée de tout stopper, si elle n’avait pas été remisée au placard par son excitation. Nadia ne put qu’aller mordre le revers de son peignoir avant de se laisser aller.
En quelques secondes son sexe se contracta, son clitoris lui lança des éclairs de plaisir. Nadia garda le regard fixé sur Paul, mais celui-ci resta bien endormi et pris par son propre rêve. Finalement, la tension de la quadragénaire disparut. Son corps se détendit petit à petit et son esprit atterrit également. Paul semblait toujours dans son truc, même s’il sembla à Nadia que l’intensité était moindre. En tout cas, sa jouissance lui avait fait un bien fou. Elle se sentit plus reposée mais en même temps fatiguée. Alors, Nadia se rallongea et se rendormit rapidement.
Une heure plus tard, ce fut au tour de Paul d’ouvrir les yeux. Il avait bien dormi et se sentait frais et dispo. Comme souvent, il avait une érection matinale. Sa verge avait écarté son peignoir afin de s’étendre. Et avec les images des rêves qui lui revenaient en mémoire, Paul avait un peu honte d’avoir fantasmé sur Nadia. Il n’osa pas se tourner de son côté de peur de retomber sur son corps offert malgré elle.
Tout à coup, le viticulteur sentit une odeur particulière lui envirer le nez qui ne fut pas difficile à identifier. Intrigué, ou guidé par le bout du nez, Paul se tourna de côté. L’odeur était plus prenante vers Nadia. Il baissa les yeux vers le bas-ventre de sa voisine. Celui-ci était visible et le triangle de poils luisait à la lumière du jour. Elle avait dû, comme lui, faire des rêves intéressants.
Mais Paul se rendit compte que le peignoir de Nadia avait été renoué correctement, signe qu’elle s’était réveillée puis rendormie. Avec sa verge découverte, Paul se demanda si elle avait pu la voir dans la nuit. Il eut du mal à croire que cela fut suffisant pour déclencher autant de lubricité chez elle. D’un autre côté, Paul se savait assez expressif quand il rêvait. L’avait-elle surpris en plein rêve érotique ? Paul pria pour qu’il n’ait pas parlé à ce moment-là. Quel malaise s’il avait prononcé son nom !
Devant lui, Nadia bougea un peu. Elle écarta les bras et sa main droite vint reposer sur la barrière d’oreillers. Même dans cette position, le peignoir restait bien trop fermé pour qu’il puisse voir ses seins. Cependant, Paul ne put que constater que les doigts de la couturière étaient intensément parfumés et gardaient des traces d’humidité. Elle s’était caressée ! L’avait-elle fait alors qu’il rêvait ? Sans nul doute.
Tout en y pensant, l’inconscient de Paul, émoustillé par les senteurs érotiques de Nadia, prit le contrôle de sa main. Elle se dirigea vers son sexe dont la vigueur était à son paroxysme grâce à la proximité de cette femme sensuelle. Ses doigts se fermèrent autour de sa hampe et son poignet débuta de lents va-et-vient.
Le sexe de Paul, excité par ses multiples rêves et par Nadia, lui envoya des ondes agréables dans tout le corps. Le viticulteur se pencha légèrement pour profiter à plein des effluves sensuels émanant des doigts de la quadragénaire. Cela amplifia son plaisir, augmenta la cadence de sa masturbation et intensifia son excitation. En plus, ainsi placé, Paul avait le pubis de Nadia en arrière-plan. Contrairement à la nuit, ses jambes étaient légèrement écartées. Assez pour voir le saint des saints ? Paul sut qu’il n’aurait pas dû le faire mais il n’y résista pas. Il se déplaça doucement pour aller admirer la vulve de la couturière.
Ce qu’il découvrit lui plut énormément. L’épilation du maillot de Nadia lui allait très bien. Le triangle sur le pubis l’avait déjà charmé ; le fin trait de poils suivant les lèvres le subjugua complètement. Ses lèvres étaient encore humides, le clitoris était rentré dans son capuchon et le vagin était entrouvert. Paul continua de regarder, tenté de passer la barrière des oreillers sans oser la franchir.
Sa main accéléra le rythme, son cœur battit la chamade. Son corps se tendit peu à peu, jusqu’à ce que Paul sente sa sève vouloir s’éjecter de son sexe. Il dénoua son peignoir et, au dernier moment, passa sur le dos. Un premier jet s’étala sur son ventre ; les autres, il leur fit barrage de sa main gauche. Les dents serrées pour ne pas gémir ou soupirer trop, Paul attendit que les palpitations de son membre cessent.
Le quinquagénaire ne se laissa pas le temps de savourer cet orgasme. Il s’inquiéta du réveil peut-être proche de Nadia. Il se leva précipitamment, la main droite toujours sur le sexe, la gauche plaquée en coupe sur son ventre pour éviter de laisser des traces au sol. Il fit le tour du lit pour aller se rincer dans la salle de bain.
Le mouvement du matelas réveilla Nadia. Le temps d’ouvrir les yeux, elle ne put qu’entrapercevoir Paul entrer dans la salle de bain et fermer derrière lui. Nadia s’étira et bailla longuement, entendant l’eau du lavabo. Machinalement, elle referma son peignoir. Néanmoins quelque chose l’alerta. Était-ce l’attitude de Paul, la position de ses mains, sa propre nudité partielle ou encore l’odeur musquée planant dans l’air ? En tout état de chose, il lui parut clair que Paul s’était laissé aller à un plaisir solitaire en la matant.
Nadia se sentit d’abord gênée avant de se rappeler qu’elle n’avait pas fait mieux. Elle décida de laisser couler et de faire comme si de rien n’était. Quelques instants plus tard, Paul sortit de la salle de bain. Il lui avait fallu se rincer mais aussi décider quoi faire. Avouer sa faute à Nadia ? Ou bien, ne rien dire, vu qu’elle en avait fait autant ? Il opta pour la seconde solution, plus simple et plus lâche.
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