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Les vacances d'une vie

Chapitre 3

Hétéro
Nadia et Paul venaient de faire jouir l’autre avec ses doigts. Ils en gardaient tous des traces visibles et poisseuses. Ils regardaient ces indices flagrants de leur délit réciproque sans oser aller au-delà, au risque de croiser le regard du partenaire. Paul vit Nadia se lever précipitamment et se diriger vers la salle de bain. Il entendit l’eau couler au lavabo pendant assez longtemps, s’inquiétant du ressenti de la couturière. Il se leva et alla la retrouver dans la salle de bain.
Le viticulteur la découvrit avec les mains au-dessus du filet d’eau chaude, immobile comme une statue. Elle se regardait fixement sans que Paul ne puisse dire quel était son état d’esprit. Nadia s’aperçut soudain qu’il était derrière elle. Il était là, aussi hébété qu’elle à ce qu’il semblait. Il n’avait pas refermé son peignoir et son sexe était bien visible. D’ailleurs, elle-même avait toujours le sein hors de la nuisette et elle avait l’impression que son postérieur n’était nullement caché non plus.
Nadia se mit à rougir comme une langouste. Elle ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire en croisant le regard de Paul. Le viticulteur s’était rendu compte qu’ils étaient toujours indécents mais cela ne le gênait pas, ni Nadia non plus. Elle souriait même un peu. Il se sentit rougir comme une tomate et afficher le même sourire en coin.
— Heu, je suis désolé Nadia. Je n’aurais pas dû te... toucher.— Paul... Je n’aurais pas dû le faire non plus. On n’aurait pas dû en arriver là.— Oui mais... J’ai aimé, je dois dire.— Il me faut bien avouer que moi aussi.
Nadia se rinça rapidement les mains et ferma le robinet. Elle se retourna vers Paul, s’appuyant sur le plan vasque. Ils se jaugèrent quelques instants, se remémorant leurs instants de folie avec un plaisir certain mais empreint de gêne.
— Je crois que nous avons fait une bêtise. Sans que l’un soit plus à condamner que l’autre, indiqua Nadia.— Encore que je ne voie rien à condamner puisque nous n’avons rien fait contre notre gré, non ? demanda Paul pour lever tout doute.— Non, pour ma part...— Moi, non plus.
Un silence s’installa entre eux. Paul ne savait s’il n’allait pas regretter cette bêtise au réveil. Le pire était qu’il se voyait la refaire avec elle. Non, il était partagé, hésitant. Il ne savait pas comment agir.
— Que penses-tu que va devenir notre séjour maintenant ? demanda Paul.
Nadia craignait ce genre de question. Elle ne savait quoi penser de tout ça. Elle ne savait même pas dire si au réveil elle allait s’en vouloir ou non. Elle ne savait même dire si elle n’avait pas envie de recommencer. Il lui fallait y réfléchir.
— Je ne sais pas. Pour cette nuit, il me semble qu’on devrait prendre une douche rapide et se recoucher. Passe le premier, dit-elle en sortant.

Paul ne fut pas fâché de remettre à demain les questions épineuses. Il se rinça, se sécha avec sa serviette et revint dans la chambre. Nadia prit sa place dans la salle de bain, fermant derrière elle. Le viticulteur se demanda quoi faire pour cette nuit. Déjà, il allait enfiler son pyjama, enfin le caleçon et le t-shirt qu’il avait prévu pour ces vacances. De plus, il se demanda s’il allait devoir dormir sur le canapé, cette perspective ne l’enchantant guère.Nadia ressortit quelques instants après. Elle avait revêtu une chemise de nuit en coton rose pâle, bien moins sexy que la nuisette. Elle avait renfilé une culotte également, retrouvant une tenue plus habituelle et convenable. Tous deux comprirent que l’autre avait joué un jeu qui les avait menés dans cette situation étrange. Nadia regarda le lit puis Paul, un doute la taraudant sérieusement.
— Tu préfères que je dorme sur le canapé ? proposa le viticulteur.— Avant, dit moi ce qu’il s’est passé la nuit dernière.
Paul ne fut pas tant surpris de sa question. Vue la situation, elle savait, comme lui, que des choses étaient arrivées la nuit d’avant. Il choisit de dire toute la vérité. Nadia écouta attentivement ; pas spécialement naïve, elle crut néanmoins au récit de Paul. Quand il lui retourna la question, elle dévoila à son tour ses agissements.
— Voilà, si tu veux tu peux dormir dans le lit avec moi. Si tu veux bien, évidement.— Oui, bien sûr. Tu veux les oreillers ?— Non, je crois que tu te tiendras tranquille si je te le demande.
Paul acquiesça simplement puis ils se glissèrent sous les draps pour dormir. Ils restèrent quelques minutes sans trouver le sommeil, l’esprit tourmenté par cette petite folie à laquelle ils s’étaient laissé aller. Mais le sommeil finit par les rattraper inexorablement, leur offrant le repos du corps et de l’esprit pour quelques heures.
Au matin, Nadia se réveilla la première ; elle le sut sans même avoir à se tourner vers Paul. Celui-ci ronflait doucement, comme le matin précédent. Elle fut tentée de se tourner pour voir si elle n’aurait pas la même surprise érigée. Mais elle s’en empêcha, ce n’était pas une bonne idée et de toute façon Paul était en caleçon et t-shirt. Elle en profita donc pour repenser aux événements de la nuit. Immédiatement son corps s’éveilla d’une autre manière. Ses seins gonflèrent et durcirent tandis que son sexe vibra et s’humidifia. Nadia soupira et maugréa dans son coin.
Paul ouvrit un œil à ce moment-là. La voix claire de Nadia était une sonnerie plus agréable que son réveil à la maison. Soit elle dormait et marmonnait, soit elle ressassait les événements de la nuit. Il se serait bien tourné pour voir, et peut-être apercevoir un peu de ses atouts. Mais il se retint en se grondant intérieurement : une bêtise, c’était suffisant. Cependant cet écart lui revint en mémoire et déclencha chez lui une érection de tous les diables. Le viticulteur grogna faiblement dans sa barbe.
— Bonjour, Paul.— Bonjour, Nadia.
Ils se tournèrent l’un vers l’autre et découvrirent l’état du voisin de lit. Le viticulteur remarqua sans difficulté les tétons pointer sous la chemise de nuit ; Nadia ne manqua pas le chapiteau du caleçon. Mais ils n’en dirent rien, ils rougirent simplement avant de détourner les yeux. Nadia proposa d’aller prendre le petit-déjeuner, ce que Paul approuva. Ils s’habillèrent avec des affaires propres et des sous-vêtements. Puis ils filèrent vers le restaurant, en évitant des paroles et des échanges superflus.
Comme la veille, ils se remplirent très bien l’estomac. A la différence près qu’ils petit-déjeunèrent séparément. Paul et Nadia voulurent profiter de ce temps pour décider quoi faire, comment agir et que dire pour la suite du séjour. Nadia jeta des coups à Paul de temps en temps. Il en fit de même de son côté. Et lorsqu’ils se croisaient du regard, ils rougissaient éhontément.
En revenant au bungalow, ils se demandèrent ce qu’ils allaient faire. Paul voulut aller à la plage alors que Nadia souhaita profiter de la piscine. Ils se préparèrent donc et se séparèrent pour le reste de la matinée. Paul se prélassa sur un transat, il se baigna, profitant du sable et de l’eau particulièrement agréable des Caraïbes. Néanmoins, il se sentait un peu seul, la compagnie de Nadia lui manquait.
— Bon, il faudrait qu’on arrête de faire des trucs séparément, au moins. Ça sera plus sympa de faire ça à deux, se dit-il.
Il pensait que Nadia voudrait bien faire ainsi : la veille, elle semblait en recherche de compagnie amicale.
— Et puis... Et puis rien, Paulo !
Il était clair que Nadia n’allait pas succomber à nouveau. Et même si c’était le cas, ce n’était pas une bonne idée.
— Un flirt de vacances ! C’est bon pour les gamins de vingt piges !
Bien que sa décision fût prise, Paul en ressentit une certaine amertume, un regret sourd et triste.Nadia se baigna dans la piscine un long moment. Elle était immense et la température était très agréable. LA couturière alla se détendre ensuite sur un transat mais trouva le temps long. La jovialité de Paul aurait parfaitement comblé ce vide et cette solitude.
— Il faudrait qu’on refasse comme hier. J’ai bien aimé la balade avec Paul, se dit-elle.
Comme il avait semblé ravi de cette promenade, elle pensait qu’il voudrait bien reprendre.
— Peut-être même plus... Arrête, Nad ! se gronda-t-elle.
Paul avait craqué une fois avec elle. Il pouvait sûrement flancher à nouveau, les hommes sont faibles de ce côté-là.
— Sérieux, j’ai passé l’âge des amourettes de vacances.
Nadia chassa cette idée de son esprit. Ce qui lui fit petit pincement au cœur très désagréable.Vers midi, ils retournèrent au bungalow. Nadia dut attendre Paul car la clé était en sa possession. Elle le vit arriver avec plaisir, pas seulement parce qu’il allait ouvrir. Paul aperçut Nadia l’attendant sur la terrasse avant du bungalow et il se sentit immédiatement plus joyeux en la voyant.
— Tu attends depuis longtemps ?— Non, même pas cinq minutes, le rassura-t-elle.
Alors que Paul ouvrait la porte, lui et Nadia essayèrent de deviner les pensées de l’autre. Mais aucun d’eux ne fit un geste ou ne parla clairement dans quelque sens que ce soit. Paul alla prendre une douche pour enlever le sable et le sel de sa peau. Puis Nadia passa à son tour, elle ressortit vêtue d’une robe estivale qu’apprécia Paul tout en le cachant. La couturière aima en retour le style un peu plus chic de Paul avec cette chemise blanche à manches courtes.Ils partirent déjeuner ensemble et, après une hésitation, choisirent de manger à deux. Ils échangèrent sur leurs activités du matin sans oser avouer que l’autre leur avait manqué. Pourtant, la relation simple et amicale qui était née la veille reprit tout naturellement. Au moment du café, cela incita Paul à se lancer :
— Ça aurait été sympa d’être à la plage avec toi, tu sais.— Ah ? Merci, je testerai demain. À moins que tu ne veuilles m’accompagner à la piscine ?— On verra bien demain. En tout cas, ça me fait plaisir de faire cette visite avec toi cet après-midi.— Moi aussi, Paul. Tu es d’une compagnie agréable.— Toi aussi, Nadia.
Ils se sourirent, ravis de retrouver leur partenaire de vacances. Mais de simples partenaires amicaux, de colocataires forcés, pouvaient-ils être plus ? En avaient-ils seulement envie ? Ils retournèrent au bungalow en attendant l’heure à laquelle Hanna viendrait les chercher. Ils patientèrent sans se parler spécialement, Nadia lisant un livre et Paul surfant sur internet. Puis ce fut l’heure de rejoindre le hall d’entrée. Ils s’y rendirent, profitant des jardins du resort. Ils marchaient assez proche l’un de l’autre, suffisamment pour que l’envie d’un contact physique se fasse sentir.
— Nadia, pour cette nuit...— Paul, ne t’en fait pas. Je ne t’en veux pas. C’était une bêtise agréable pour nous deux, non ?— Agréable, oui. Bêtise, tu es sûre ?— Non, je... J’ai aimé ton contact et ta manière de faire, avoua Nadia en rougissant.— J’ai éprouvé beaucoup de plaisir, confirma Paul.
Ils étaient gênés de cet aveu mais soulagés aussi d’être encore en mesure de donner du plaisir à un partenaire.
— Ça fait un peu flirt d’été cette histoire, tenta le viticulteur.— C’est vrai. Normalement, ce ne serait pas de notre âge, nota Nadia.— Mais ? osa timidement Paul.— Il n’y a pas, commença Nadia avant de s’arrêter tout net.
Elle jaugea Paul et crut deviner ses intentions. Elle eut très chaud tout à coup, ne sachant s’il était bien raisonnable d’aller dans cette direction.
— Mais flirter n’a pas d’âge à ce qu’il parait. Et ici, on ne connait personne, lâcha Nadia anxieuse de dévoiler ses envies, y compris à elle-même.— Et ceux qui nous connaissent nous prennent pour mari et femme, rappela Paul. Voudrais-tu refaire le genre de bêtise de cette nuit ?
Voilà, Paul mettait les choses au clair, tout en était lui-même incertain d’avoir le cran de le faire.
— Toi, tu en as envie, je le devine aisément. Eh bien, je crois que moi aussi, confirma Nadia du bout des lèvres.
Paul eut un large sourire et Nadia un tout aussi éclatant. Mais ce n’était pas parce que la chose était actée qu’il était facile de faire un premier pas dans cette nouvelle relation. Paul se souvint du baiser torride de Nadia durant leur masturbation mutuelle. Il avait envie de goûter à nouveau à ses lèvres si douces. Il fit un pas en avant, Nadia fut tentée d’en faire un en arrière. Mais le désir dans les yeux de Paul la décida à voir venir.Lorsque le viticulteur posa ses lèvres sur les siennes, Nadia se sentit toute troublée et envahie de chaleur. Elle s’abandonna à ces lèvres aventureuses jouant des siennes et de sa langue en retour. Paul avait pensé échanger un premier baiser relativement chaste, surtout en plein milieu de l’accueil. Mais celui-ci devint vite très langoureux pour son plus grand bonheur.Tous deux s’embrassèrent passionnément et intensément pendant quelques minutes. Jusqu’à ce qu’une voix ne les interrompe :
— Nadia, Paul, bonjour. Navrée de vous interrompre mais nous avons un après-midi chargé.
Ils se tournèrent vivement vers Hanna, un peu gênés de se faire prendre sur le fait. La jeune femme était visiblement rouge de confusion, malgré sa peau d’ébène. Elle les invita à la suivre, ce qu’ils firent, serrés l’un contre l’autre. Nadia eut envie de prendre la main de Paul qui enserra la sienne avec force et douceur.
Hanna les embarqua pour une visite de Bridgetown de fond en comble. D’Indepndence Square à St Mary’s Church, en passant par Screw Doc, Paul et Nadia suivirent le programme concocté par la guide touristique. Le centre historique de Bridgetown, classé à l’UNESCO, était magnifique et coloré. Et avec le Crop Over Festival, et le Grand Kadooment qui approchait, les rues étaient plus festives et pleines d’une ambiance joyeuse qui transporta les deux gagnants du concours
Hanna les fit aller et venir en tous sens, allant d’un endroit à l’autre à pied. Le centre-ville n’était pas très étendu et il ne fallait généralement pas plus de dix grosses minutes pour aller d’un endroit à l’autre. Ils firent également une longue halte où ils purent découvrir la cuisine locale avec une grande curiosité. C’était loin du buffet du resort qui garantissait aux anglo-saxons un minimum de dépaysement culinaire.
Paul et Nadia se firent alors la réflexion qu’ils devraient mieux sélectionner les plats qu’ils mangeraient afin de poursuivre la découverte de ces saveurs et de ces parfums exotiques. Durant la visite, Nadia et Paul se prirent la main ou s’enlacèrent la taille. Mais lorsqu’ils voulaient une photo, ils se prenaient seuls en mettant un peu de distance entre eux, avant de retrouver une certaine proximité.
En dehors de cela, leur plaisir à flirter et roucouler était évident. Ils se permirent aussi de nouveaux baisers que l’un et l’autre quémandèrent à tour de rôle, faisant parfois sourire la guide touristique qui patientait pour reprendre ses explications. Puis, la fin de journée approchant, Hanna les ramena à leur hôtel. Dans le hall d’accueil, la jeune femme voulut savoir si ce début de séjour leur plaisait :
— Est-ce que la Barbade vous plait ?— Oui, beaucoup. C’est magnifique, convint Nadia.— Parfait. Demain, je vous emmènerai découvrir un des trésors gastronomiques de mon île.— Ça promet ! Même heure ?— Non, vers cinq heures. Le diner est inclus dans la visite.— Forcément, nota Paul.— Ces excursions vous plaisent ? voulut savoir Hanna.— Oui, beaucoup, la rassura Nadia.— Nous avons repris des activités que les Anglais aiment. Nous ne savions pas trop si les Français allaient apprécier les mêmes. Si vous avez des demandes, des suggestions, nous ferons au mieux pour vous satisfaire.— Avec Paul, nous relirons de près le programme... On l’a au fait ?— Dans la pochette, je crois. On lira ça, promit le quinquagénaire.
Hanna les remercia et les quitta peu après. Nadia et Paul rentrèrent à leur bungalow mais en passant devant le restaurant déjà ouvert, ils hésitèrent.
— Tu as faim, toi ? demanda Nadia.— Un peu, on a pas mal grignoté quand même.— Oui, et puis moi, je suis fatiguée. Toute cette marche !— Alors on rentre ? Le bain à remous serait un bon remède contre la fatigue et les jambes lourdes.— Bonne idée. Allons-y ! approuva Nadia.
Ils reprirent le chemin du bungalow. Devant la porte, ils s’embrassèrent fugacement avant que Paul n’ouvre le logement. Dans l’intimité de la chambre, Nadia ne sut pas trop si elle voulait poursuivre ce rapprochement. En extérieur, avec du monde autour, elle pensait être protégée de dérives éventuels du viticulteur. Mais là, elle se demandait jusqu’où Paul souhaitait aller ; alors qu’elle-même ne savait pas vraiment. S’il ne lui avait pas mis une main aux fesses, par exemple, Nadia ne savait pas si c’était qu’il n’avait pas osé ou qu’il ne voulait pas. D’ailleurs, en avait-elle envie ou l’aurait-elle accepté ?
Paul alla dans la salle de bain enfiler son maillot. Il se demanda s’il pouvait continuer à se rapprocher de Nadia. Les bisous avaient un côté charmant et sans engagement émotionnel important qui lui allait bien. Cela semblait aussi convenir à Nadia qui n’avait pas cherché plus de complicité durant les visites. Se tenir la main était même plus soft que ces baisers. Paul ne savait pas si elle voulait plus, de toute façon il ne savait dire avec certitude ce qu’il voulait.
Nadia le remplaça dans la salle de bain pour enfiler son propre maillot de bain. Elle en ressortit quelques instants plus tard, vêtue de son une pièce. La couturière vit le viticulteur, portant son large et long short de bain, régler le bain à remous.
— C’est bon ?— Hein ? Oui, oui, je testais des trucs, répondit Paul.
Ils s’immergèrent tous les deux, les bulles massant habilement leurs corps fatigués de toute cette journée. Paul aurait dû se sentir au paradis mais ce n’était pas tout à fait le cas. Nadia était dans son coin, lui dans le sien. Et avec leurs maillots, le regard était privé de toute vue plaisante, comme cela avait été le cas quand elle n’avait eu que sa lingerie. De son côté, Nadia aurait bien aimé aussi que Paul garde son boxer. Elle aurait pu en voir plus et de bien plus intéressant. En plus, le viticulteur restait dans son coin sans opérer le moindre rapprochement. Mais à vrai dire, Nadia ne se voyait pas en faire non plus.
Quelque peu frustrée de cette baignade qui aurait dû la relaxer, Nadia s’en extirpa en annonçant qu’elle allait prendre sa douche. Paul la regarda partir, quelque peu désappointé par la tournure des événements. Probablement que leur petit coup de folie avait fait long feu. Tout rentrait dans l’ordre, tel qu’il aurait dû l’être depuis le début.
Après cinq minutes, Nadia sortit de la salle de bain, emmitouflée de son peignoir et se séchant encore les cheveux. Sans un mot, Paul alla prendre sa place. Le viticulteur retourna dans la chambre quelques minutes plus tard. Il avait remis son peignoir, un peu par habitude. Il fut surpris de voir que Nadia portait toujours le sien. Elle était assise au bord du lit et se massait le mollet droit en grimaçant.
— Ça va ?— Hein ? Oui, oui, je ne suis pas habituée à marcher autant.— Tu aurais besoin d’un bon massage des jambes, commenta Paul.— C’est vrai. Il y a un spa à l’hôtel mais je crains que les prix pratiqués soient hors budget pour moi.— Je te comprends. Je peux le faire si tu veux...— Non, ça va aller, c’est gentil.
Refusant poliment, Nadia se fit tout de même la réflexion que les mains de Paul pouvaient lui faire du bien. Elle les avait appréciées pendant la nuit, d’une manière plus sensuelle.
— Euh, finalement, je me laisserais bien tenter, susurra Nadia en rougissant.
Paul fut surpris de ce revirement. Mais il était ravi de pouvoir l’aider et de pouvoir à nouveau toucher la peau douce de Nadia.
— Pas de problème, dit-il rapidement.
Paul jeta sa serviette sur le lit et s’accroupit devant Nadia. Derechef, il lui prit la jambe et entreprit de lui masser le mollet. Mais le quinquagénaire s’arrêta soudain quand, levant légèrement les yeux, il vit que le sexe de Nadia était juste devant lui. La couturière lâcha un petit Oh de surprise quand elle découvrit la verge de Paul, que sa position accroupie ne cachait nullement. Ils hésitèrent un moment puis, au même instant, Paul reprit son massage tandis que Nadia posa ses mains en arrière sur le lit pour profiter de celui-ci.
Paul massait ce mollet avec attention et précaution, sentant celui-ci dur et tendu. Néanmoins ses yeux ne regardaient pas ce qu’il faisait, ou très peu : ils étaient fixés sur le haut des cuisses de Nadia. Imperceptiblement la couturière les écarta, lui dévoilant son intimité. Elle gardait le visage baissé vers Paul, et surtout son entrejambe de laquelle émergeait une verge de plus en plus bandée. Le quinquagénaire passa à l’autre mollet tout en remontant ses mains un peu plus haut sur la jambe de Nadia.
— Mmmh, ça fait du bien, soupira la couturière.
Les mains de Paul délassaient ses jambes mais, surtout, elles lui faisaient du bien d’une autre façon. La quadragénaire laissa ses cuisses s’écarter à mesure que Paul allait plus haut ; l’invitant ainsi implicitement à poursuivre en ce sens. Elle continua encore un peu d’observer le sexe du viticulteur qui était maintenant en totale érection. Celui-ci restait focalisé sur l’intimité de la couturière qu’il pouvait voir dans son entièreté. Il se mit à masser l’intérieur des cuisses de Nadia, s’approchant irrésistiblement de son trésor.Après quelques instants, le quinquagénaire parvint au but ; ses doigts effleurèrent les lèvres de Nadia.
— Mmmmmh, oui, lâcha-t-elle.
Tout à coup, Paul la vit basculer en arrière s’allongeant presque sur le dos. De là où il était, il pouvait voir son opulente poitrine par l’ouverture de son peignoir. Il laissa une main sur le sexe de Nadia et lança l’autre à l’assaut de ses seins.
— Rhhaa, feula Nadia.
La couturière était en plein trip grâce aux attentions de Paul. On était très loin du simple massage et c’était très bien ainsi. Il caressait ses seins, son ventre aussi parfois, sans jamais laisser son sexe sans stimulation. Et ce dernier mouillait de plus en plus, comme les soupirs de Nadia qui s’intensifiaient. Paul avait dû se rapprocher du lit pour continuer à caresser le haut du corps de Nadia. Son visage était maintenant presque au-dessus de la vulve de sa partenaire. Ses effluves et ses senteurs féminines l’enivraient délicieusement.Le viticulteur résista un moment mais il finit par céder à son envie. Il baissa son visage et vint déposer un baiser sur les lèvres de Nadia.
— Aaah ! sursauta Nadia.
La quadragénaire se redressa et posa sa main sur le crâne de Paul. Celui-ci crut qu’il allait se faire renvoyer mais elle ne bougea pas pendant quelques secondes. Puis il sentit la main de Nadia le plaquer contre sa vulve. Paul se mit alors en ordre de marche pour satisfaire la quadragénaire. Il commença à lécher les lèvres, titiller le clitoris du bout de la langue. Il passa ses mains sur les fesses de sa partenaire et la tira un peu vers lui, pour se donner un peu de confort. Le quinquagénaire garda les mains sur le cul de la couturière pour ne plus cesser de le peloter.
— Aaah, ouiii, ouiii. Encore, ne cessait de gémir Nadia qui avait les mains sur ses seins délaissés.
Paul sentait que ce qu’il faisait mettait le feu à sa partenaire. Son propre sexe était dur à lui en faire mal et il aurait bien eu besoin d’au moins se masturber pour se soulager, mais ses mains étaient occupées à satisfaire Nadia. De toute façon, la jouissance de la femme ne semblait plus longue à venir. Heureusement car rester accroupi devenait compliqué pour le quinquagénaire.Nadia eut tout à coup la sensation que son vagin allait exploser. Elle se tendit, elle se cambra et donna des coups de bassin.
— Oui, oui, ouiiii ! cria-t-elle en atteignant l’extase.
Paul parvint à rester accroché au sexe de Nadia encore quelques secondes avant d’être éjecté de là. Il eut néanmoins le loisir de voir sa bouche, son nez et son menton badigeonnés de la cyprine de la couturière. Il put voir le sexe de celle-ci palpiter violement encore un moment avant qu’elle ne retombe sur le dos. Nadia avait atteint le septième ciel de façon incroyable. Il y avait longtemps qu’on ne lui avait pas fait un cunnilingus de cette qualité. A moins que ce ne soit son manque qui lui avait procuré autant de sensations. Elle perçut des mouvements au sol et entendit Paul se lamenter sur son sort :
— Dieu que la terre est basse...
Derrière ses paupières mi-closes, Nadia le vit se remettre difficilement debout, pliant et dépliant ses jambes plusieurs fois. Sa verge restait érigée avec force, tenant parfaitement l’horizontale. Paul approcha du lit et prit sa serviette qui s’y trouvait afin de s’essuyer le visage. Nadia s’assit sur le lit, les jambes encore flageolantes de son orgasme. Elle vit le viticulteur rougir et sourire, la quadragénaire lui rendant son sourire. Il allait partir dans la salle de bain quand elle l’attrapa par le peignoir.Paul se sentit arrêté puis tiré vers Nadia. La main de la couturière se referma rapidement sur la hampe tendue du viticulteur.
— Oh oui, soupira Paul.
Nadia commença à faire des va-et-vient sur le membre turgescent de son partenaire. De l’autre, elle entama un doux massage de ses testicules. Le plaisir de l’homme grimpa en flèche. Il prit son peignoir et le mit derrière lui afin de ne rien sentir d’autre que Nadia sur le devant. La couturière vit des rictus et des grimaces significatives sur le visage du quinquagénaire ; elle en fut très satisfaite. Elle regarda de près le sexe de Paul puis elle se décida à faire ce dont elle avait envie.Tout à coup, Paul sentit les lèvres et la langue de Nadia sur son gland. Lequel se retrouva prestement enfourné dans la bouche de celle-ci. La quadragénaire débuta une fellation qui fit gémir de plus belle son partenaire :
— Ooh, ouiii. Oh, c’est bon, c’est bon.
Nadia était contente de donner autant de plaisir à Paul. Il ronflait et grognait d’un plaisir grandissant à toute vitesse. Elle usait au mieux de sa bouche, lèvres et langue, pour le satisfaire. Sa main droite accompagnait ses va-et-vient tandis que la gauche continuait de malaxer ses couilles. Paul tentait comme il pouvait de se retenir. Mais cette fellation était bien trop délicieuse, la meilleure depuis un moment, pour qu’il tienne encore longtemps. Il se sentit donner de petits coups de reins qui ne déstabilisèrent pas Nadia.
— Oh, oh, Nadia, ça vient ! l’avertit Paul.
LA couturière n’en continua pas moins son office. Prévenue, elle put se préparer à l’éjaculation de Paul. Dans un râle, celui-ci déchargea subitement dans sa bouche. Une belle quantité de sperme atterrit sur la langue de Nadia qui dut en avaler une partie pour de pas s’étrangler. Elle garda le reste en bouche, jusqu’à ce que Paul finisse dans un soupir de béatitude.Les jambes tremblantes, Paul recula de quelques pas. Nadia se leva et alla dans la salle de bain. Il la vit cracher son sperme dans le lavabo et se rincer la bouche. Elle revint dans la chambre pour aller s’étaler sur le lit.
— Je t’ai prévenu mais c’est parti vite.— Pas de souci Paul. J’ai pu gérer comme je le voulais. Je ne déteste pas le goût du sperme mais j’ai du mal à déglutir cette texture.— Euh, je me suis laissé emporter par mes envies et mon massage a débordé.— J’ai vu. Mes envies t’ont laissé faire avec grand plaisir, y compris quand tu as commencé à me lécher. J’ai adoré !— Tant mieux, tant mieux. J’ai également adoré ta pipe. Tu n’étais pas obligée.— En effet, mais j’avais envie et tu n’as pas réclamé ou exigé quoi que ce soit après ton cunni. Je déteste quand les mecs réclament leur dû.
Paul et Nadia se regardèrent, s’entendant sans le dire sur le fait que le reste du séjour serait placé sous le signe de l’envie et juste de l’envie. Paul se rapprocha de Nadia qui le vit faire avec une lumière joyeuse dans les yeux. Ils s’embrassèrent et se galochèrent comme des adolescents pendant un moment. Ils se taquinèrent et se firent rire mutuellement jusqu’à ce que Nadia ne mette fin à cet intermède ludique et sensuel.
— Allez, va donc rincer ton engin. Je suis claquée de cette journée. Et ta gâterie m’a bien trop détendue, j’ai sommeil !— La tienne m’a rincé aussi. Tu as raison.
Paul se releva et alla dans la salle de bain. Nadia entendit l’eau couler puis Paul se rincer le sexe. Elle prit sa chemise de nuit et la regarda d’un air dubitatif.
— Non, la nuisette ça sera mieux.
Elle l’avait enfilé quand Paul revint dans la chambre après s’être brossé les dents. Elle alla prendre sa place et il jugea que dormir juste en caleçon serait approprié. Il l’enfila puis se coucha et alluma la télévision. Nadia vint se coucher et ils regardèrent les informations ensemble, chacun de son côté. Mais avec leur fatigue, ils piquèrent vite du nez. Paul éteignit donc la télévision sur proposition de Nadia.
— Bonne nuit, Paul.— Bonne nuit, Nadia.— Un bisou ? demanda Nadia.— Bien sûr, accepta Paul.
Cette fois, ce fut elle qui alla vers Paul pour un baiser rapide. Puis elle se rallongea, tournant le dos à Paul. Il fit de même et le sommeil les gagna très rapidement.
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