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Les vacances d'une vie

Chapitre 4

Hétéro
Paul et Nadia se réveillèrent le lendemain matin, presque en même temps. A priori, ils ne s’étaient pas rapprochés pendant la nuit puisqu’ils étaient toujours chacun de leur côté. Ils en furent heureux car, si se réveiller dans les bras de quelqu’un était très agréable, c’était quand même très intime, un peu trop pour la relation dont ils avaient convenu.Certes Nadia s’était permis des baisers langoureux et elle avait sucé Paul. Mais elle en gardait le sentiment que ce n’était que de la frivolité sans conséquence. De son côté, Paul avait aimé lécher Nadia et l’embrasser mais ça restait un jeu auquel ils s’adonnaient tous les deux. Les jeunes s’amusaient bien eux, alors pourquoi pas Nadia et lui ?
— Bien dormi ? demanda Paul.— Oui. Et toi ? répondit Nadia en s’étirant.— Très bien. Il est quelle heure ?— Mmmh, à peine 8h. Je traînerais bien un peu au lit, moi.— C’est tentant... On fait quoi ce matin ? demanda Paul.— Ça fait deux jours que je suis là et je n’ai pas profité de la mer.— On y va, alors. Tu verras, c’est super.— C’est gentil de m’accompagner, le remercia Nadia.— De rien. Ça mérite un bisou, non ? plaisanta Paul, avec une pointe d’envie.— Hi, hi, hi, tu es un coquin, toi.
Nadia se sentit un peu gênée de rire comme une gamine. En même temps, ça faisait un bien fou. Et l’œil espiègle de Paul lui faisait dire qu’il rajeunissait aussi. Alors, elle lui répondit :
— Avec plaisir.
Paul eut un large sourire qui éclaira son visage avant qu’il ne se penche vers Nadia pour l’embrasser. Leurs lèvres se joignirent d’abord pudiquement avant que leurs langues ne viennent se retrouver pour un baiser plus intense. Machinalement, Nadia posa la main sur la poitrine de Paul. Elle voulut d’abord la retirer mais finalement elle préféra caressa ce torse large. La couturière apprécia de plonger ses doigts dans les poils de la poitrine de Paul. Puis elle passa sa main derrière pour faire de même sur son dos et ses reins.
Paul se lança aussi dans l’exploration du corps de Nadia. Il se contenta d’abord à garder sa main sur la nuisette de la couturière ; la douceur du tissu satiné était agréable. Mais il ne tarda pas à caresser les bras puis les jambes de Nadia. Paul osa aller peloter les fesses charnues de la quadragénaire en passant sous la nuisette. En retour celle-ci alla glisser la sienne dans le caleçon du viticulteur dont elle apprécia drôlement la fermeté du cul.
Les caresses et les baisers se firent, d’un coup, plus intenses et plus désordonnés. Cela ne faisait que refléter le désir dont ils étaient pris et le plaisir qu’ils ressentaient. A force de tripotage et paluchage, la nuisette de Nadia se retrouva au-dessus de ses seins et le caleçon de Paul à ses genoux. Les deux vacanciers se rapprochèrent de plus en plus, jusqu’à ce que leurs corps de collent l’un à l’autre. La passion et la luxure les animaient et leur faisaient perdre toute retenue.
Soudain, le gland de Paul et les lèvres de Nadia firent une rencontre fortuite. Ils poussèrent tous deux un gémissement retenu mais se figèrent aussi. Se caresser, s’embrasser, avoir des relations orales, c’était une chose. Avoir des vraies relations sexuelles en était une autre aux yeux de Nadia. Déjà qu’elle était venue à la Barbade sans imaginer faire une rencontre...

Paul s’était pétrifié également. Il s’était laissé emporter par la douceur des caresses et des baisers de Nadia. Mais faire l’amour avec elle, c’était soudain, trop rapide. Il n’était pas loin d’un coup d’un soir, dans son esprit. Ça c’était bon pour les jeunes de vingt piges ; pas les adultes matures comme eux.
— Euh, si on se bougeait, proposa Nadia.— Oui, ça me parait sage. Mais j’ai beaucoup aimé ce réveil, dit Paul pensant que son début de phrase pouvait laisser croire le contraire ou qu’il regrettait.— Oui, un réveil très agréablement dangereux, confirma Nadia.
Ils se séparèrent et se rajustèrent avant de passer aux toilettes puis de s’habiller. Ils sortirent prendre leur petit-déjeuner qu’ils partagèrent à la même table. S’ils avaient l’impression d’avoir échappé de peu au dérapage de trop, il n’en restait pas moins qu’ils éprouvaient un plaisir certain à être ensemble. Nadia riait facilement aux idioties de Paul qui était tout content d’avoir si bon public. Le viticulteur aimait aussi frôler, toucher les doigts de Nadia, ce qui les faisait rougir tous les deux comme des adolescents.
Ils retournèrent ensuite au bungalow où chacun passa à son tour dans la salle de bain pour une rapide toilette matinale et pour enfiler son maillot de bain. Nadia regarda son maillot une pièce avec circonspection. Il était sage et classique, peut-être un peu trop à son goût finalement. La présence de Paul à ses côtés éveillait en elle l’envie de déclencher du désir dans le regard d’un homme, des envies de séduction qu’elles n’avaient pas eu depuis un moment.
Paul alla ensuite prendre sa place dans la salle de bain. Enfilant son short de bain, il se dit que ça manquait un peu de... Il ne trouvait pas le mot qui convenait mais estimait que son vieux bout de tissu ne faisait pas honneur à Nadia et aux envies qu’il voulait faire naître en elle.
Une fois parés, ils partirent main dans la main pour la plage. Nadia découvrit les joies de la baignade dans cette eau chaude des Caraïbes. Paul resta près d’elle, d’abord sagement mais leur esprit semblait avoir rajeuni de trente ans et ils se mirent à chahuter comme des adolescents. Paul finit par rendre les armes ; rire et se dépenser l’avait mis sur les rotules.
Nadia et lui se laissèrent porter par l’eau, faisant la planche ou barbotant nonchalamment. La couturière se retrouva à un moment donné à avoir le dos contre le buste de Paul. Elle sentit les bras du viticulteur autour des siens. La quadragénaire fut très tentée de se laisser aller contre lui, de se blottir contre son torse.
Paul sentit aussi Nadia s’appuyer légèrement sur sa poitrine. Ses bras écartés avaient permis à la couturière de s’approcher ainsi. Il fut tenté de les refermer et d’entourer Nadia avec pour la serrer contre lui. Pour la coller au plus près et avoir ses cheveux sous son nez pour les humer. Mais ils s’écartèrent pour reprendre leur nage ou leur planche. Puis Nadia indiqua qu’elle allait s’allonger au sec. Le quinquagénaire la suivit, il avait besoin de faire une pause. Ils se séchèrent et prirent position sur leurs chaises longues.
Malgré le parasol et le soleil matinal, la température montait vite et les rayons tapaient fort sous les tropiques. Paul et Nadia se mirent de la crème solaire sur le devant et les membres. Pour le dos, Paul hésita un peu avant de demander l’aide de Nadia qui accepta volontiers. La couturière n’allait pas refuser de profiter du corps vigoureux de Paul une nouvelle fois. Elle prit plaisir à lui passer de la crème, à tel point qu’elle finit par lui prodiguer un massage du dos. Il ne fut certes pas très sensuel ou érotique mais déjà bien plus suave qu’un passage de crème solaire.
En retour, Paul se proposa de protéger le dos de Nadia. Elle accepta un peu trop vite pour son ego mais Paul ne la taquina pas, il était bien trop ravi de pouvoir la toucher à nouveau. La quadragénaire prit plaisir aux attentions du viticulteur et à sa ferme douceur. Elle regretta seulement son maillot bien trop couvrant qui ne lui permit pas de sentir les mains de Paul sur tout son dos.
Paul savoura ce moment, rêvant naïvement de plage naturiste où aucune parcelle de Nadia ne lui aurait échappé. Il termina de protéger sa partenaire de vacances et se rallongea sur son transat. La couturière soupira discrètement puis se remit sur le dos.
— Oh, j’y pense, il faudrait regarder les excursions des prochains jours, rappela Nadia.— Ah, oui. On avait dit à Hanna qu’on allait regarder ça. Je n’ai pas trop envie de faire des trucs sportifs. Genre..., tu sais là le cerf-volant accroché à un bateau.— Ah, du parachute ascensionnel. Moi non plus. Tu voudrais faire quoi ?— J’aimerais pêcher. Je pêche chez moi mais par-là je pourrais faire de la pêche au gros.— C’est sur un bateau ou avec le masque et les palmes ? J’aime bien l’eau moi mais je n’aime pas me sentir enfermée comme ça.— Non, sur un bateau. Et toi ?— Je ne sais pas si ça existe dans le coin, mais j’aimerais aller sur une île déserte ou une plage qui donne cette sensation, rêva Nadia.— On a qu’à demander à Hanna, proposa Paul.— Tu crois ? Peut-être... Oui, il faut demander. On n’aura pas d’autre occasion, se convainquit Nadia.
Paul fut rassuré, seul il n’aurait jamais osé faire cette demande à la guide et aurait sans doute manqué cette opportunité. Tous deux restèrent encore une bonne heure avant de rentrer au bungalow. Ils prirent une douche puis allèrent déjeuner. Ils rentrèrent ensuite et regardèrent le planning des visites.
— Oh, demain, regarde. Hanna a prévu la visite d’une grotte, pointa Paul.— Oh, non, non. Je vais avoir trop peur, enfermée sous terre, paniqua Nadia.
Paul la prit d’instinct par l’épaule et lui déposa un baiser sur la tempe. Nadia se sentit rassurée et toute chose.
— Merci. Et après-demain, ce sera du ski nautique... Ah, non on dirait plutôt de la bouée tractée, nota Nadia.— Oh, la, la. C’est pire ! Je vais me casser un truc ! s’inquiéta Paul.— Mais non, ne t’en fais pas, le rassura Nadia en caressant sa joue.
Paul voulut s’appuyer sur la paume de Nadia mais elle partit avant.
— Tu es gentille. Et le dernier jour ?— Mmmh, ça commence tôt on dirait, et toute la journée.— Ah, surement le grand kadou truc, hésita Paul, le terme exact lui échappant temporairement.— Grand Kadooment, pouffa Nadia en le reprenant.
Paul hocha simplement la tête. Ils se mirent d’accord pour demander à Hanna s’il était possible de modifier le programme du lendemain et du surlendemain.
— On fait quoi, maintenant ? demanda Paul.— On a deux heures devant nous. J’irai bien faire un tour et quelques boutiques...— Je vais venir avec toi, proposa Paul. A deux, on devrait réussir à se faire comprendre.— Oui.
Nadia se sentait rassurée par la présence de Paul. Mais elle était aussi ravie qu’il l’accompagne tout simplement. Paul était heureux de cette sortie avec elle, sans contrainte de visite guidée et chronométrée.Ils sortirent du resort et se baladèrent dans les rues. Celles-ci étaient plus animées et vivantes que le matin. On sentait même une effervescence en lien avec le tout proche Grand Kadooment. Nadia fit quelques boutiques de souvenirs afin de ramener quelque chose à ses enfants. Paul en fit de même pour son fils et la femme de celui-ci. Il accompagna aussi la quadragénaire dans d’autres boutiques sans se départir de son sourire. La couturière était ravie de la bonne humeur de son compagnon de voyage. Au bout d’un moment, elle repéra enfin un magasin qui vendait des maillots de bain, à prix raisonnable.
— J’ai besoin d’un maillot, dit-elle en entrant.
Nadia vit le quinquagénaire la suivre sans aucune lassitude. Elle fut même surprise de le voir farfouiller de son côté. Mais la couturière se concentra avant sur sa recherche et trouva des modèles intéressants. Néanmoins, elle n’était pas certaine de pouvoir se les permettre ni même d’en avoir envie.
— Paul, tu en penses quoi ? demanda-t-elle, exhibant trois maillots.
Le viticulteur leva les yeux vers sa partenaire de voyage. Elle lui montrait trois maillots de bains, tous des deux-pièces, il regarda avec étonnement les bouts de tissus colorés. Ils paraissaient minimalistes, en tout cas beaucoup plus petits que son une-pièce actuelle. Paul évalua les maillots d’un œil intéressé, il se sentit bander en imaginant Nadia les porter. Le rose et vert, qui rappelait les couleurs du costume qu’elle avait porté, lui plut particulièrement.
— Celui-là, il a l’air bien, dit-il rougissant.— Tu crois ? s’étonna Nadia, le trouvant un peu trop sexy pour elle.
Mais la couturière s’aperçut du trouble de Paul. Provoquer une telle réaction chez un homme ne lui arrivait plus si souvent désormais. Elle regarda ce maillot en se disant qu’ici elle ne risquait pas de croiser une connaissance. De plus les Barbadiennes ne semblaient pas dérangées par les rondeurs, si elle en croyait l’aisance de la danseuse du premier jour.
— Je vais l’essayer, dit-elle.— Parfait ! s’exclama Paul, un peu trop enthousiaste.
Le viticulteur se sentit gêné sa réaction, le sourire en coin de Nadia lui faisant dire qu’elle l’avait repérée.
— Et moi ? Tu penses quoi de ces maillots ?
Nadia le vit en exhiber deux bien différents : un short plutôt court et un boxer de bain. Elle le visualisa dans le second, avec son cul bien moulé par le maillot, sans parler du devant. La quadragénaire s’empourpra immédiatement, se mordillant la lèvre.
— Le blanc, il a l’air bien, susurra Nadia timidement.
Paul regarda le maillot, qu’il ne pensait pas prendre au départ. Mais vu le trouble de sa partenaire, il se dit qu’il pouvait peut-être l’acheter. Il avait vu des Barbadiens en porter et se dit qu’il passerait inaperçu.
— Je vais l’essayer aussi...
Paul et Nadia se rendirent dans des cabines d’essayage. Ils essayèrent les maillots chacun de leur côté, tentés un instant de faire cabine commune sans oser le réaliser.
— Je suis ridicule, se lamenta Nadia en se découvrant dans la glace.
Elle ne voyait que son ventre, ses grosses cuisses et ses fesses énormes.
— On dirait que mon bide cache le maillot, se plaignit Paul.
Obnubilé par son ventre, il avait l’impression que celui-ci allait manger le boxer blanc. Il entendit un rideau être tiré et voulut aller admirer Nadia dans son bikini. Il ne fut pas déçu de la découvrir avec. La quadragénaire était sortie de sa cabine pour prendre un peu de recul. Elle vit soudain le viticulteur sortir de la sienne avec grand plaisir.
Paul admira la mise en valeur de la poitrine de Nadia. Le bas de maillot était relativement échancré mais testait loin du string ou même du tanga. Néanmoins, le postérieur de Nadia était suffisamment découvert pour faire réagir son sexe. Nadia détailla Paul et son maillot blanc. La couleur attirait le regard, tout comme ces fesses assez fermes idéalement moulés dans le boxer de bain.
Le regard brillant de l’autre les rassura suffisamment pour leur faire oublier, du moins temporairement, leurs réticences initiales. Ils achetèrent les maillots et repartirent en direction de l’hôtel, la tête pleine d’images sensuelles. Ils marchaient vite, main dans la main, profitant de devoir attendre avant de traverser une rue pour s’embrasser avec fougue.
Sans le dire explicitement, ils avaient dans l’idée d’aller profiter du bain à remous avec leurs achats du jour. Cela serait sans doute l’occasion d’en profiter pour reluquer l’autre dans son nouveau maillot. Et si les circonstances se transformaient en quelque jeu sensuel, cela ne les dérangerait nullement. Paul avait envie de goûter à la bouche de Nadia et celle-ci avait hâte de retrouver la langue de ce dernier.
Mais en arrivant dans le hall de l’hôtel, ils découvrirent que leur guide était déjà là. Ils ne s’étaient pas rendus compte de l’heure et furent déçus de devoir remettre à plus tard leur bain. Hanna leur laissa quelques minutes pour repasser à leur bungalow, déposer leurs affaires et se rafraîchir. Nadia et Paul firent un aller-retour rapide, déposant leurs achats, passant aux toilettes et prenant un sac à dos avec un pull chacun.
Plus tard, dans le minivan qui les emmenaient à leur lieu de visite, ils firent part à Hanna de leurs souhaits et de leurs craintes.
— Mmmmh, pour demain, je vais pouvoir vous proposer une balade dans un parc botanique si vous voulez.— Ah, parfait ! s’exclama Nadia.— Sinon, pour la pêche et l’île déserte, je vais voir ce que je peux faire... Je ne vous promets rien.
Paul nota cependant qu’Hanna avait un sourire discret sur les lèvres. Il donna un coup de coude à Nadia qui le remarqua aussi. Ils se regardèrent, se demandant ce qu’elle avait en tête. Mais pour l’heure, Paul voulut savoir quelle était cette spécialité qu’ils allaient découvrir.
— Mais le rhum, bien sûr ! La Barbade est la terre natale du rhum !
Hanna se lança alors dans une conférence impromptue sur les origines du rhum à la Barbade, les spécificités de ce breuvage et pourquoi les autres îles qui en revendiquaient la création racontaient des sornettes. Paul trouva ce chauvinisme amusant, on aurait dit un Français dissertant sur l’origine réelle de la frite face à un Belge.
Nadia écouta sans marquer un intérêt très fort pour cette visite ; elle ne buvait jamais ce genre d’alcool, elle n’était pourtant pas abstinente à ce point, ne refusant pas une bière ou du vin. Après une trentaine de minutes, le minivan arriva devant une exploitation agricole. Paul et Nadia virent tout de suite que le lieu était aménagé pour accueillir des visiteurs. Ils se demandèrent si ce n’était pas un attrape touriste.
La visite de la plantation de canne à sucre, de la rhumerie avec ses différentes étapes de transformation leur fit réviser leur jugement. C’était une vraie exploitation que la propriétaire était fière de présenter, rappelant régulièrement que c’était la même famille qui travaillait ici depuis le milieu du XIXème siècle.
Hanna traduisait au fur et à mesure, buttant parfois sur des termes un peu techniques ou rares dont elle ne trouvait pas d’équivalent. Cela ne dérangea pas le couple qui fut plutôt pris de fou rire avec la jeune barbadienne. En fin de visite, ils furent amenés dans un espace où plusieurs bouteilles les attendaient sur une table. Nadia leva les yeux au ciel, devant ce qu’elle avait craint alors que Paul se frottait déjà les mains.
— Alors, la propriétaire vous propose une petite digestion... Euh, dégustation, se corrigea Hanna.— Pas pour moi, merci, déclina Nadia.— Vous êtes sûre ? demanda Hanna.
Nadia resta ferme sur ses positions. Paul se fit servir un rhum blanc qu’il huma longuement.
— Oh, la, la, qu’est-ce que c’est fruité !
Paul tendit son verre à Nadia qui le sentit en prenant son temps. Elle dut admettre qu’il avait raison, elle le vit tremper les lèvres dans le breuvage avec curiosité. Elle s’attendait à le voir grimacer face à la brûlure de l’alcool mais il n’en fit rien.
— Il est fort mais il ne crame pas le gosier, nota Paul.— C’est vrai ?— Ça n’a rien à voir avec ce qu’on trouve chez nous. Essaye, proposa le viticulteur.— Bon, juste le bout des lèvres. Mmmh, c’est vrai que c’est agréable. Doux et fort à la fois.
Paul aurait bien sifflé tout le verre mais il n’avait pas envie de passer pour un poivrot. Il se contenta donc de regoûter une petite gorgée. Hanna fut heureuse de voir Nadia apprécier le rhum de son pays. Celle-ci se laissa finalement tenter par le rhum ambré qu’elle dégusta avec parcimonie. Paul imita sa partenaire de voyage savourant plus le breuvage que le buvant à grandes lampées. Ils découvrirent ainsi plusieurs rhums différents, blancs, ambrés, arrangés et plus ou moins vieux. Paul n’osa pas faire plus que tremper les lèvres, comme le fit Nadia à chaque verre.La propriétaire et Hanna les invitèrent ensuite à passer à table. Un repas simple mais particulièrement bien cuisiné leur fut servi, agrémenté d’un verre du rhum de leur choix. Paul et Nadia trinquèrent, lui avec un rhum blanc et elle avec un rhum arrangé vanille. Le repas se déroula dans une douce ambiance entre les deux convives qui laissèrent leur esprit revenir sans cesse vers ce fameux maillot que l’autre avait acheté.
— J’irai bien profiter du jacuzzi quand nous serons rentrés, indiqua Paul en fin de repas.— Ça sera idéal pour nous délasser, approuva Nadia.
Ils finirent le repas sur un baba au rhum absolument exquis. Hanna les rejoignit après le café pour les ramener à leur hôtel, tout en faisant un détour stratégique par la boutique de l’exploitation où Paul et Nadia craquèrent pour une bouteille chacun. Le minivan vint les reprendre pour les ramener à l’hôtel, Hanna leur demanda ce qu’ils avaient pensé de cette visite, Paul et Nadia lui répondirent qu’ils avaient beaucoup apprécié et que ce genre de terroir plairait aux français. Le terme échappa longuement à Hanna et les explications alambiquées du viticulteur et de la couturière provoquèrent essentiellement des fous rires chez les trois passagers.Arrivés à l’hôtel, Hanna leur souhaita une bonne soirée et leur donna rendez-vous au lendemain, promettant d’essayer d’adapter au mieux la fin du séjour, ce qu’elle avait pu commencer à faire en passer quelques coups de fils durant le repas.
— Merci, à demain, lança Nadia en se penchant pour claquer la bise à Hanna.
La guide fut surprise de cette marque d’intimité, plus habituée aux hugs à l’américaine. Elle se laissa embrasser par Nadia avec une certaine gêne mêlée de plaisir. Elle accepta la bise de Paul avec autant de réticence et de bonheur. Après un dernier au revoir, Hanna les laissa enfin rentrer à leur bungalow.
— Elle est sympa, Hanna. Il faudrait lui payer un verre ou quelque chose avant de rentrer, pensa Nadia.— Oui, je suis d’accord, approuva Paul.
Le couple rentra dans le bungalow en riant et en plaisantant. Ils posèrent leur achat de rhum sur la table et se demandèrent quoi faire.
— Jacuzzi ? demanda Paul, l’œil grivois.— Oh, oui ! s’enthousiasma Nadia.
La couturière sortit son nouveau maillot du sac du magasin. Elle lança le sien à Paul qui le reçut en pleine figure.
— Hey ! cria Paul en riant.— Dans le pif ! pouffa Nadia.
Ils jetèrent leur maillot sur le lit et entreprirent de se déshabiller, faisant voler leur t-shirt. Ils voulurent retirer leurs sandales mais perdirent l’équilibre et durent s’assoir sur le lit. Toujours pouffant et ricanant, ils parvinrent à retirer leurs sandales puis à se défaire de leurs shorts. Nadia se releva et essaya de retirer son soutien-gorge. Un peu trop pompette et morte de rire, elle demanda de l’aide à Paul.
— J’arrive pas à enlever mon soutif. Aide-moi.— J’arrive. Je suis un spécialiste pour les enlever, plaisanta Paul.— Hi, hi, hi. T’es bête. Oooh, c’est quoi ces mains sur mes seins ? le gronda Nadia en soupirant de plaisir.— Pardon, pilotage automatique, s’excusa Paul tout en palpant la poitrine de Nadia.— Bah, j’ai pas dit de les enlever, protesta Nadia en riant plus librement.
Paul remit ses mains sur les seins de Nadia pour les masser longuement. Elle se laissa aller contre torse de Paul en soupirant de satisfaction. Elle passa une main sur la nuque du quinquagénaire et tira l’homme en avant pour qu’il vienne embraser son cou. L’autre main, elle la glissa entre eux afin d’aller palper la virilité de son partenaire. Paul grogna de plaisir, dévorant le cou de Nadia avec gourmandise. Il garda une main sur les seins de la couturière et descendit l’autre vers sa culotte. Il se mit à masser le pubis de la couturière avant de dériver petit à petit entre ses cuisses.La quadragénaire sentit sous ses doigts la rigidité grandissante du sexe de Paul tandis que celui-ci perçut l’humidité de plus en plus présente sur la culotte de Nadia. D’un même élan, soumis à la même pulsion, ils introduisirent leur main dans le sous-vêtement du partenaire. Nadia empoigna la verge bandée de Paul alors que celui-ci faisait glisser ses doigts le long de sa vulve trempée.
— Mmmh, ooh, oui...
Les onomatopées de l’un et de l’autre se répondirent de plus en plus ouvertement. Nadia finit par se retourner vers Paul pour l’embrasser fougueusement tandis qu’il lâchait son sein pour baisser sa culotte. D’un subtil déhanché, elle l’aida dans sa manœuvre alors qu’elle s’affairait à lui enlever son boxer. Les deux dessous se retrouvèrent à leurs chevilles, l’un et l’autre masturbant le sexe érigé ou mouillé avec empressement.
Se collant plus intimement peau contre peau, la verge de Paul se faufila entre les cuisses de Nadia. La hampe glissa le long des lèvres de la couturière, leur faisant pousser des gémissements appuyés. Malgré l’alcool but, Nadia avait parfaitement conscience de ce qui risquait d’arriver. Elle aurait eu la force de dire non si elle avait voulu. Mais elle était suffisamment désinhibée pour poursuivre leurs ébats jusqu’à leur terme. Paul avait bu, néanmoins la situation lui apparaissait distinctement dangereuse. S’il avait voulu, il aurait pu se retire mais les limites qu’il s’était fixées avaient sauté depuis longtemps.
— Nadia, souffla Paul.— Paul, oui, répondit-elle dans un murmure.
L’homme donna quelques coups de reins qui firent glisser à nouveau son sexe le long de celui de Nadia. La femme orienta son bassin afin d’accentuer les sensations qu’ils ressentaient tous deux. Ils reprirent des baisers fougueux et des caresses impétueuses, se faisant gémir et soupirer de plus belle. A force de va-et-vient, le gland de Paul pénétra le vagin de Nadia. Ils se figèrent un bref instant puis Paul s’inséra plus loin dans sa partenaire tandis que Nadia le serrait plus fort contre elle. Elle finit par rompre leur baiser pour exprimer son plaisir :
— Ouiiiii. Aaah.— Ooooh, ouiiii, lâcha Paul à son tour.
Paul commença à aller et venir dans le vagin de Nadia. Ils soupirèrent, gémirent et soufflèrent de concert. Mais la position debout devint vite intenable, ils basculèrent sur le lit. Nadia se retrouva sur le dos, Paul la couvrant complètement. Le quinquagénaire reprit ses coups de reins ; le sexe en érection comme rarement il lui était arrivé, il se démenait, plein d’une puissance libérée. Nadia sentit cette verge aller et venir en elle, écartant ses chairs intimes. Elle se mit à gémir et à soupirer, tant qu’elle s’en surprit elle-même. Elle lâcha totalement prise et s’exprima même franchement, ce qu’elle évitait.De longues années à le faire discrètement pour ne pas réveiller les enfants lui avait fait prendre des habitudes silencieuses. Même ses quelques amants récents n’avaient pas réussi à lui faire retrouver sa voix. Mais l’alcool, la distance avec son chez elle et le fait qu’elle ne reverrait pas Paul lui libéra l’esprit et les cordes vocales.
— Oui, oui, plus vite, plus fort, s’entendit-elle crier.
Paul fut surpris par cette soudaine prise de parole. Cela le motiva à se donner plus pour sa partenaire. Il utilisa sa grande carcasse pour donner plus de puissance à ses coups de reins. Sous l’effort, il lâcha lui aussi des mots qui n’étaient plus sortis de sa gorge depuis longtemps.
— Oui, c’est bon. Tu es si serrée, tu es si mouillée.
Paul avait rencontré récemment des femmes qui n’aimaient guère les échanges verbaux lors de leurs ébats. Et il hésitait désormais à se lâcher, même s’il n’avait jamais été adepte des grossièretés. Là, Nadia semblait aimer échanger et, surtout, il n’avait pas en tête la pression de la revoir ensuite. Ils se lâchèrent encore un peu plus tous deux.Nadia enfonça ses ongles dans les reins de Paul pour l’inciter à la pénétrer plus profondément. Elle l’encourageait même de sa voix de plus en plus aigüe. Le viticulteur vantait à chaque instant les courbes et les rondeurs de la couturière dont le sexe lui donnait tant de plaisir. Entre deux compliments, il tétait le sein à portée de bouche ou galochait sa partenaire avec fougue. Celle-ci ne s’en plaignait pas et mettait même une fougueuse passion dans leurs ébats.
— Oui, oui, oui ! se mit à crier Nadia.
Elle sentait qu’elle allait jouir, un orgasme puissant qui allait la terrasser.
— Oh, Nadia. Je vais venir ! cria Paul, intensifiant encore ses coups de reins.
Il réussit à tenir encore quelques secondes puis finit par craquer en plongeant son membre au plus profond du vagin de Nadia. Celle-ci poussa un cri suraigu en sentant le premier jet de sperme inonder son antre. Le vagin de Nadia massa et pressa la verge de Paul, extrayant avec force la moindre goutte de sperme. A bout de souffle, le viticulteur se jeta sur la bouche de la couturière pour un baiser plein de fougue et de passion.Leurs langues et leurs lèvres bataillèrent follement tandis que leurs sexes se désengageaient lentement. Ils se caressèrent, roulèrent à plusieurs reprises sur le lit, retrouvant les fous rires éméchés qui les avaient amenés là. Petit à petit les baisers se firent moins torrides, plus doux et sensuels, tout comme leurs caresses réciproques.Après cette longue journée, cette débauche d’énergie et la puissance du rhum de la Barbade, ils finirent par s’endormir l’un contre l’autre.
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