Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 233 J'aime
  • 2 Commentaires

Les vacances d'une vie

Chapitre 5

Hétéro
Paul se réveilla en plein milieu de la nuit, il avait un peu froid. Il s’aperçut qu’il s’était endormi au-dessus les draps. Il sentit que Nadia était collée à lui et qu’il avait passé son bras sur ses épaules. Le viticulteur se glissa doucement hors du lit pour se rendre aux toilettes. En revenant, il tira les draps de sous Nadia pour l’en couvrir. Il prit le temps de la regarder longuement, de caresser subtilement ses courbes.
Le quinquagénaire se demanda si elle allait regretter ce dernier faux pas. Lui, ce n’était pas le cas, absolument pas. Secrètement, il espérait même recommencer avec elle. Il aurait osé, il l’aurait même réveillée immédiatement. Son membre bandait à nouveau rien que d’imaginer Nadia le chevauchant. Mais il se dissuada de tenter quelque chose sans avoir pris le temps d’en parler avec elle. Il pria pour que Nadia, si elle regrettait d’avoir baisé avec lui, veuille bien poursuivre le séjour en sa compagnie et sur ce dont ils s’étaient accordés. Il se recoucha mais sans oser se coller contre Nadia.
Plus tard, Nadia sortit de son sommeil. Elle fut surprise d’être sous les draps. Elle tendit le bras et tomba sur Paul. Elle passa sa main longuement sur son dos, jusqu’à ce qu’il ronchonne dans son sommeil. La couturière retira ses doigts de peur de le réveiller. Pourtant, ce n’était pas le désir qui lui manquait. Elle ne regrettait en rien leurs ébats précédents. Elle avait eu un plaisir intense et puissant qui lui donnait des raisons de retomber entre les bras de Paul.
Mais lui, le voudrait-il ? Il s’était peut-être laissé aller plus loin qu’il ne le souhaitait vraiment. Étant un homme comme un autre, Nadia doutait qu’il puisse refuser de baiser à nouveau avec elle. Néanmoins, la couturière se raisonna, passant aux toilettes pour essuyer d’éventuelles traces suspectes. En revenant se coucher, elle fut tentée de venir contre Paul. Mais elle craignit de se laisser aller, sans l’accord explicite du viticulteur.
Plus tard, la lumière du jour réveilla Paul. Il s’étira en cherchant à tâtons son téléphone pour vérifier l’heure. Nadia soupira faiblement en s’éveillant aussi.
— Quelle heure est-il ? demanda la couturière.— A peine 8h.— Cool, on peut paresser encore un peu alors.
Paul se tourna vers Nadia qui était tournée vers lui. Il regarda sa partenaire de vacances qui lui plaisait beaucoup. Sa nudité transparaissait sous le drap, ses yeux brillaient et elle semblait heureuse de le voir. Nadia vit le sourire sur les lèvres de Paul, cela la rassura. Il tendit les lèvres vers elle et elle s’avança au-devant de lui pour l’embrasser. Ils échangèrent un long et doux baiser, loin de l’érotisme débridé de la veille. C’était agréable mais un peu frustrant d’une certaine manière. Paul perçut la chair de poule sur la peau de Nadia.
— Tu as froid ?— Juste un frisson.— Tu veux venir contre moi ? proposa Paul timidement.— Mmmh, oui. Même sans avoir froid, ça me dirait bien, répondit Nadia en se coulant contre lui.
Paul entoura Nadia de ses bras qui pressa sa poitrine sur son torse. Ils partagèrent un nouveau baiser et leurs mains reprirent instantanément le chemin des caresses. Le quinquagénaire sentit rapidement les picots de la peau de Nadia disparaître.
— Tu te réchauffes, on dirait.— Oui, tes mains aident. Mais je sens que toi aussi tu te réchauffes, dit-elle en collant un peu plus son bassin contre Paul.

Le sexe en érection de Paul se retrouva pressé par le pubis de Nadia. Il soupira de satisfaction puis ramena sa main vers l’avant pour aller peloter le sein de la couturière. Il le massa fermement faisant soupirer Nadia. Celle-ci descendit sa main pour aller attraper le membre dressé du quinquagénaire. Elle entreprit de le masturber et put constater qu’il réagissait très bien à ses avances. Paul lui aussi avança sa main entre les cuisses de Nadia ; il tomba sur une vulve humide et provoqua des gémissements renouvelés de la couturière.
— Mmmh, Nadia. J’ai envie de toi, osa Paul.— Mmmh, ouiii. Paul, moi aussi.
Paul se plaça sur le dos, attirant Nadia avec lui. Elle lui grimpa dessus sans hésitation. Son sexe atterrit sur celui du viticulteur, d’un mouvement du bassin, elle le positionna à l’entrée de sa grotte intime. D’un coup de reins, Paul la fourra sur toute la longueur de son membre bandé.
— Rhaa, ouiii, râla Paul.— Oooh, ouiiii, soupira Nadia.
Elle se redressa enfonçant encore plus loin le pieu de son amant. Elle poussa un râle guttural quand la queue de Paul toucha le fond de sa chatte.
— Elle est sacrément bonne ma queue ! s’exclama Paul.— Oui, Paul. Baise-moi ! rugit Nadia.
Elle retrouvait un langage qu’elle utilisait quand elle avait la vingtaine, quand, sans être une salope, elle baisait pour le simple plaisir de la chose. Nadia se rendit compte que le temps qu’il leur restait à Bridgetown, Paul et elle pouvaient s’y adonner. A l’opposé de ses convictions initiales, il n’y avait pas de raison que seuls les jeunes s’envoient en l’air et baisent avec un flirt de vacances.
— Baise-moi fort. Ohhh, ouiiii, cria Nadia en se déhanchant follement sur la queue de Paul.
Le viticulteur avait empoigné les seins de sa maîtresse et les trituraient fermement depuis quelques instants. Il fit rouler ses tétons entre ses doigts et tira dessus.
— T’es chaude comme pas possible. Tu me fais bander comme un âne ! se félicita-t-il.
Paul n’aurait pas pensé pouvoir dire tout cela mais cela faisait du bien de se lâcher ainsi. Il baisait Nadia comme il avait baisé dans sa jeunesse. Finalement, le viticulteur se dit qu’il n’avait pas à se brider, elle et lui n’allaient vivre qu’une histoire passagère, comme les jeunes pouvaient le faire.
Paul se mit alors à donner de grands coups de reins pendant que Nadia s’empalait sauvagement sur son membre. Il baisait la chatte de son amante avec force et elle y mettait du cœur en retour. N’y tenant plus, le viticulteur se redressa sur les coudes pour gober le sein droit de la quadragénaire. Il se mit à le téter furieusement sous les plaintes rugissantes de sa partenaire.
La bouche avide Paul fit passer des niveaux de plaisir à Nadia. Elle posa une main sur la nuque de son amant pour lui plaquer rageusement le visage sur sa mamelle. Elle ne put continuer à monter et descendre sur la queue du viticulteur ; elle dut se contenter de faire des mouvements d’avant en arrière avec ce membre planté en elle. Elle se frotta le clitoris sur le ventre de Paul pour s’amener au plus vite à l’extase.
Après quelques secondes de ce traitement, Nadia se tétanisa et poussa un long feulement rauque. Paul sentit des spasmes agiter le con de sa partenaire. Il se répandit dans son antre en grognant longuement. Par saccades, sa bite expulsa son foutre tout au fond de la chatte de Nadia qui poussait maintenant de petits couinements aigus.
Puis le calme revint dans le bungalow, Paul et Nadia s’enlacèrent avant de retomber sur le lit. Ils se bécotèrent un moment puis Paul prit la parole :
— Sacrés ébats !— Quelle baise, tu veux dire !— Bah, c’est quoi ce langage ? s’étonna Paul.
Nadia le regarda en souriant et le viticulteur poursuivit :
— C’est vrai. Quelle baise ! Ça fait du bien de lâcher prise complètement.— Je suis d’accord, Paul.— Ça te branche de continuer ainsi jusqu’à la fin du séjour ?— Je n’osais le proposer. Mais oui, y a pas que les jeunes qui peuvent s’amuser !— Mais tu es jeune et très jolie aussi !— C’est gentil. Tu es beau aussi, tu sais, le complimenta Nadia.
Ils s’embrassèrent et se caressèrent un petit moment. Puis Nadia demanda :
— On fait quoi ?— On vient de se mettre d’accord, non ? Ah, ce matin tu veux dire. Mmmmh, vue l’heure il faudrait aller prendre le petit-déjeuner.— Je voudrais profiter de la piscine ensuite, étrenner mon maillot. Et toi le tien, dit-elle, sibylline.— D’accord, on prend une douche, on sent le sexe à plein nez. On met les maillots pour aller direct à la piscine ?— Vendu. Sous l’eau maintenant !
Nadia se dirigea vers la salle de bain, sous l’œil gourmand de Paul.
— Besoin qu’on te frotte le dos ?— Oh, mais toujours, répondit Nadia en l’aguichant.
Paul sauta du lit et rejoignit Nadia sous la douche. Cela transforma en un moment de jeu sensuel, de caresses et de baisers, le tout agrémenté de rires et de complicité. Ils auraient eu vingt ans, ils auraient peut-être relancé les grandes manœuvres mais à leurs âges, si les esprits peuvent encore vite s’échauffer, les corps ont besoin de plus de temps. Ils revinrent sagement dans la chambre pour enfiler leurs nouveaux maillots. Paul décréta rapidement qu’il ajoutait un short :
— Tu es trop sexy comme ça. Je vais bander comme un cerf au petit-déjeuner.— Hi, hi, hi. Cochon. Mais je vais enfiler une robe aussi, sinon on va voir que j’ai les seins qui pointent en te matant.
Paul et Nadia se sourirent puis partirent à la salle de petit-déjeuner. Après une collation qui rechargea leurs batteries, ils allèrent à la piscine où ils se cherchèrent et se bécotèrent comme des adolescents. Dans l’eau, à l’abri des regards, leurs mains vinrent caresser et masser leurs intimités. Ils durent, à contre cœur, sortir de peur de se faire surprendre. Puis ils passèrent un long moment à se reposer et à bronzer.Vers midi, ils allèrent déjeuner avant de rentrer au bungalow. Ils eurent la surprise de voir qu’on avait laissé un message pour eux. Hanna leur indiquait qu’elle arrivait plus tôt que sur le programme pour s’adapter à leur souhait. Regardant l’heure, Nadia et Paul s’aperçurent qu’elle serait là dans une petite heure.
— Ça va, ça nous laisse du temps, pensa Paul tout haut.— Du temps pour quoi ? demanda Nadia en se collant à lui.— Pour ça, répondit-il en pelotant les seins et les fesses de sa maîtresse.— Tant mieux, je voulais du temps pour ça, susurra Nadia en palpant le paquet de son amant.
Paul afficha un sourire carnassier tout en ouvrant la porte. Ils pénètrent dans le bungalow en se galochant éhontément. Le regard de Nadia tomba sur son téléphone qui était resté dans le bungalow ; elle vit que plusieurs messages avaient été laissés.
— Attend, attend... Oh, ma grande a tenté de me joindre, annonça Nadia, un peu inquiète.— Vas-y, répond, lui dit Paul comprenant son attitude.
Le viticulteur en profita pour aller vérifier son propre smartphone. Il vit qu’il avait un appel de son fils et décida de l’appeler sur le champ. Nadia vit Paul aller dans le patio avec son téléphone à l’oreille. Il appelait sûrement pour avoir des nouvelles de son exploitation. La couturière se concentra sur son appel quand elle entendit la voix de sa fille.
Tous deux prirent les nouvelles qu’ils étaient venus chercher. Le coup de fil de Nadia durant un peu plus longtemps, Paul en profita pour aller se doucher afin d’enlever le chlore de la piscine. En ressortant, Nadia raccrochait ; elle s’engouffra dans la salle de bain pour les mêmes raisons et en ressortit quelques minutes plus tard.
Paul s’était allongé sur le lit et somnolait. Nadia le regarda et eut envie de faire comme lui à se poser quelques instants. L’ambiance électrique qu’il y avait eu entre eux en rentrant était partie, envolée. Paul en ressentit une grande frustration et un beau gâchis. A leur âge, il ne valait mieux pas rater une occasion quand elle se présentait. Mais Nadia somnolait déjà plus que lui. Alors il se colla tout contre elle, la couturière soupira d’aise et Paul se laissa aller à faire une sieste.
Nadia se réveilla quelques minutes avant l’heure du rendez-vous avec Hanna. Elle en fut chagrinée car elle avait espéré avoir du temps pour rallumer le désir dont ils étaient pris en rentrant. Mais là, c’était trop juste en temps. Et puis le viticulteur semblait bien dormir encore. Avec un baiser sur les lèvres, elle l’appela pour le sortir de son sommeil. Paul gémit comme un bienheureux grâce à ce baiser digne de la belle au bois dormant.
Paul et Nadia eurent un peu de mal à se lever et durent ensuite presser le pas pour rejoindre Hanna. La guide les attendait dans le hall de réception, affichant son sourire habituel.
— Bonjour ! lança-t-elle.
Nadia salua la jeune femme et lui fit une bise très française qui la déstabilisa encore une fois. Dans la foulée, Paul embrassa Hanna, posant sa main sur son épaule, qui en resta troublée par leur familiarité débonnaire.
— Heu, ah, oui. D’ici ce soir, j’aurais sans doute de bonnes nouvelles pour votre demande.— Pour la pêche et l’île déserte ? demanda Paul.
Hanna le leur confirma et le pseudo couple sauta de joie. La guide leur rappela qu’elle attendait la validation du changement de programme par son responsable mais Nadia et Paul ne l’entendirent pas. Les deux amants embarquèrent dans le minivan qui les emmena vers le Wildlife Sanctuary. Après une route un peu longue qui les fit somnoler à nouveau, ils arrivèrent sur place. Hanna les présenta à un guide ou garde forestier du nom de Ben. Encore une fois, Hanna dut se charger des traductions avec plus ou moins de réussite. Il fut vite évident à Nadia et Paul qu’elle n’avait pas bossé le vocabulaire lié aux plantes et aux animaux, tant ses difficultés furent évidentes.
Néanmoins, les quelques ratés d’Hanna ne lui portèrent pas préjudice ; ils déclenchèrent même l’hilarité des deux Français et de la Barbadienne. Ben resta en dehors de ces échanges, souriant simplement aux fous rires des trois autres. Paul et Nadia purent se promener dans cette forêt, moins forêt vierge et plus forêt luxuriante que ce à quoi ils s’attendaient. Arbres, fleurs, oiseaux et animaux avaient quelque chose de coloré, odorant mais parfois dangereux.
Durant la petite randonnée, Nadia et Paul se tinrent beaucoup par la main ou par la taille. Ils s’embrassèrent à de multiples reprises tout en souriant ou en riant. En un sens, ils avaient l’impression d’être en sortie scolaire et de ne pas écouter leur prof pour préférer bécoter le petit copain ou la petite copine.
Ils purent aussi donner à manger aux singes verts de la Barbade, ce qui laisserait un souvenir émerveillé et joyeux à Nadia. Les singes se montrèrent circonspects avant de finir par grimper sur Paul et elle. La quadragénaire cria de peur et d’excitation quand un petit singe se retrouva sur ses épaules. Mais après avoir eu le morceau de fruit qu’il convoitait, il redescendit bien vite.
Paul et Nadia poursuivirent leur visite en compagnie de Ben et Hanna avant de quitter le garde forestier. Ils remontèrent dans le minivan où les deux amants se sentirent pousser des ailes. Après quelques baisers discrets, ceux-ci devinrent plus langoureux et torrides. Leurs mains vinrent aussi s’aventurer sur et sous les shorts du partenaire. Ils essayèrent de se faire discrets mais ils durent arrêter. La frustration qui avait quitté les Français en début d’après-midi les reprit de façon importante. Ils se retinrent difficilement de tout geste trop sensuel alors qu’Hanna se retournait régulièrement pour leur demander ce qu’ils avaient pensé de cette visite.
Paul ou Nadia répondaient, espérant secrètement que le resort n’était plus loin. Ils avaient hâte de se retrouver dans leur bungalow afin de profiter de leurs élans réciproques. Mais ils furent déçus en voyant que le minivan s’arrêtait devant le Botanical Garden de la Barbade.
— Voilà, dernier arrêt de la journée. C’est une visite libre. Baladez-vous, prenez le temps de profiter de la beauté des plantes et des fleurs. On se retrouve au plus tard dans une heure, leur annonça Hanna.
Un peu pris au dépourvu, Paul et Nadia eurent l’impression de se faire gentiment expulser du minivan.
— Bon, faisons un petit tour pour faire plaisir à Hanna, proposa Nadia.— Oui. Pas trop long, le tour. J’ai hâte de rentrer à l’hôtel, répondit Paul en mettant sa main aux fesses de Nadia.— Cochon, va ! Je sais ce que tu veux, le tança-t-elle affectueusement.— Pas toi ?— Bien sûr que si. Allons-y, le pressa Nadia en posant sa main sur son cul.
Le couple rit et s’avança dans le jardin botanique. Ils se laissèrent emporter par la fraîcheur du lieu, ses couleurs vives et ses odeurs enivrantes. Paul se fit plus proche et câlineur face à une Nadia appréciant ces caresses et ces baisers légers. La couturière le lui rendait d’ailleurs bien en l’embrassant dans le cou ou en laissant sa main sur ses fesses ou ailleurs. Le désir qu’ils avaient maîtrisé dans la voiture se fit à nouveau très présent, trop pour le contrôler.Paul commençait à se sentir à l’étroit dans son short. Nadia avait les seins sensibles. Tous deux avaient le cœur qui battait la chamade et les mains moites. Au détour d’un chemin, ils aperçurent une superbe fleur d’un rouge vif. Ils approchèrent, un parfum entêtant leur venant déjà au nez. Nadia se pencha sur la fleur et la huma profondément :
— Ce qu’elle est belle ! Et son parfum est incroyable !— Eh bien, je ne me plains pas de la vue actuelle. Et je connais déjà l’odeur et la saveur du nectar de cette fleur, répondit Paul.
Étonnée, Nadia regarda par-dessus son épaule, sans se relever pour autant, un sourire redessinant ses lèvres. Paul admirait ses fesses avec des yeux pleins d’envie. Et son envie transparaissait aussi au niveau de sa braguette avec une belle bosse prometteuse. La couturière regarda autour d’elle et constata que les rares visiteurs étaient assez loin.
— Une fleur n’est rien sans sa tige, pour peu qu’elle soit bien droite.
Paul se rapprocha tandis que Nadia recula son postérieur. Son entrejambe se retrouva collée au pubis du viticulteur. Paul posa ses mains sur les fesses de Nadia et se mit à les malaxer. Il se pencha sur sa maitresse pour aller peloter sa poitrine. Il en soupira de satisfaction, faisant gémir Nadia en même temps.
La couturière se laissa caresser avec plaisir. Mais elle ne restait pas inactive pour autant : ses fesses se tortillaient sur le sexe enfermé de Paul, faisant gronder d’autant plus le viticulteur. Nadia se releva pour faire face à son amant, pressant son corps contre le sien. Ils s’embrassèrent fougueusement et laissèrent leurs mains naviguer où bon leur semblaient.
Cependant des pas et des voix les dérangèrent en pleine passion. Paul soupira de déception mais aperçut un étroit chemin passant entre des plantes à grandes feuilles, comme des bananiers. Il fit signe à Nadia qui vit aussi le sentier ; elle n’hésita pas plus d’une seconde avant de hocher la tête. Main dans la main, ils s’engouffrèrent derrière les plantes tropicales. Paul et Nadia se regardèrent, un peu essoufflés mais surtout étonnés de leur petit coup de folie. Les yeux brillants, le cœur battant et les seins gonflés, Nadia s’adossa contre un arbre ; Paul, l’œil gourmand, se colla à elle et l’embrassa.
Leurs mains reprirent vite le chemin qu’elles avaient abandonné un instant auparavant. Paul passa vite sous le t-shirt de Nadia pour empoigner ses seins. La couturière gémit tout en l’embrassant toujours. Mais le viticulteur poursuivit son exploration invasive en remontant t-shirt et soutien-gorge au-dessus des seins de Nadia.
Celle-ci n’était pas inactive, ses mains étaient déjà à déboutonner le bermuda de Paul et à baisser sa braguette. Nadia plongea sa main à l’intérieur et palpa d’abord le paquet gonflé à bloc de Paul. Cependant la quadragénaire ne résista pas au désir de sortir de là le sexe de son amant. D’un habile mouvement de poignet elle extirpa le membre turgescent pour le masturber vivement.
Grognant sa satisfaction, Paul descendit une main pour s’infiltrer par la taille élastique du short de Nadia. Ses doigts se faufilèrent aussi dans sa culotte à la rechercher du sexe de sa partenaire. Il ne fut pas difficile de le trouver et il ne fut pas étonnant qu’il soit trempé de mouille. Les doigts du viticulteur commencèrent à aller et venir le long de cette vulve humide. Il titilla le bouton de la quadragénaire qui couina de plus belle. Paul descendit short et culotte à mi-cuisse de Nadia dans l’idée de la prendre contre cet arbre tropical, ce dont elle semblait avoir furieusement envie.
Mais un bruissement de feuillage, une ombre à la périphérie de leur champ de vision les stoppa en plein vol. Ils tournèrent la tête dans cette direction, les yeux affolés et le visage blanc. Derrière les feuilles de bananier qui auraient dû les cacher se trouvait Hanna. Elle avait les yeux écarquillés et semblait tout aussi paralysée qu’eux.
— Oh, sorry. I didn’t want to catch you like this. Hem, sorry. Hem, je vous attends au minivan, balbutia la guide.
Hanna tourna brusquement les talons et disparut dans les feuilles de bananiers. Elle laissa ainsi Paul et Nadia stupéfaits de ce qu’il venait d’arriver.
— On fait quoi maintenant ? demanda Nadia.
* * *


Les Français mirent quelques minutes avant d’oser retourner au minivan. Ils étaient rouges de honte. Hanna les attendait à l’intérieur, la porte coulissante du véhicule était grande ouverte.
— Ah, vous voilà, dit Hanna comme ils montaient en voiture.
Paul et Nadia baissèrent les yeux pour ne pas croiser celui de la guide. Le chauffeur démarra le minivan sans paraître différent de d’habitude. Nadia fut rassurée de comprendre que leur guide n’avait rien dit au chauffeur. Néanmoins elle redoutait le moment où Hanna leur ferait un sermon. La couturière leva les yeux pour regarder la route mais croisa ceux de la Barbadienne dans le miroir de son pare-soleil.
A la surprise de la quadragénaire, ce fut Hanna qui baissa les yeux la première. Malgré sa peau sombre, Nadia eut la sensation qu’Hanna rougissait fortement. La coutrière donna un léger coup de coude à Paul qui n’avait cessé de regarder par la fenêtre pour éviter le regard de leur guide. Il se tourna vers Nadia qui lui indiqua Hanna d’un signe de tête. Il jeta un œil à ma guide qui baissait la tête ; il était assis derrière le chauffeur et pouvait voir Hanna de profil. La Barbadienne le regardait par en-dessous mais quand elle se rendit compte qu’il la voyait, elle fit un oh silencieux et détourna le regard.
Paul se sentit soulagé. Hanna semblait aussi gênée qu’eux de les avoir surpris en plein ébats. Il regarda Nadia qui avait deviné la même chose que lui. Le viticulteur ne put s’empêcher de sourire à sa maîtresse en rougissant comme une tomate. Nadia répondit par un sourire gêné mais amusé que cette situation ne débouche sur rien de grave. Cela allait rester un souvenir un peu gênant, un peu drôle, sans doute pour Hanna aussi.
Pour l’heure, la couturière se sentait mieux, allégée. Elle avait l’impression qu’ils étaient deux lycéens qui s’étaient fait surprendre par les parents de l’un d’eux ou par un professeur qui n’osait pas les gronder. Quand le minivan arriva devant l’entrée du Royal Sands, Paul et Nadia en descendirent rapidement. Ils souhaitèrent simplement une bonne fin de journée aux Barbadiens afin d’éviter un moment trop bizarre. Mais Hanna descendit quelques secondes après eux et les rattrapa au milieu du hall.
— S’il vous plait. Je peux vous parler ?
Nadia se raidit et vit Paul blanchir. Hanna les attira dans un coin ; elle paraissait tout aussi mal à l’aise qu’eux.
— Hem, je m’excuse pour tout à l’heure. Je n’avais pas l’intention de vous regarder. Je venais vous chercher pour vous rentrer au minivan, hésita Hanna visiblement stressée.— Hanna, nous n’aurions pas dû faire cela dans un lieu public. C’est nous qui sommes navrés, lui répondit Paul, la voix fébrile.— Je comprends que ces vacances vous donnent des envies. J’espère avoir autant de passion avec mon mari à votre âge.— Euh, merci Hanna. N’en parlons plus, tenta Nadia pour mettre fin le plus vite possible à ce moment gênant pour tout le monde.— Oui. A demain, dès deux heures. C’est tout bon pour la sortie pêche et dîner sur une plage, au fait.— Merveilleux. Tu es formidable, Hanna ! s’exclama Nadia en lui faisant deux bises appuyées.— Oui, tu es une super guide, s’enthousiasma Paul en embrassant Hanna sur les joues.— Merci. Vous êtes un couple tout à fait adorable.
Hanna les quitta après un dernier salut de la main. Paul et Nadia partirent vers leur bungalow, main dans la main et soulagés de la conclusion de cet épisode malheureux.
— On a eu chaud, non ?— Oui, Nadia. Mais ça se finit bien. C’était drôle de voir Hanna aussi embêtée, s’amusa Paul en ouvrant la porte du bungalow.— Hi, hi, hi, on aurait dit que c’était elle qui s’était fait surprendre.
Paul et Nadia entrèrent, ils posèrent leurs affaires ici ou là et répondirent aux messages de leurs enfants. Après quelques minutes, Nadia s’étira longuement tout en soupirant :
— C’était encore une grosse journée.— On a beaucoup marché. Et il y avait du relief.— Ça te dit, le bain à remous ?— Bonne idée. Et je me dis que..., commença Paul hésitant.— Que quoi ? demanda Nadia, curieuse de savoir ce qu’il avait en tête.— Eh bien, on pourrait se passer de maillot, non ?
Nadia se mordit la lèvre inférieure en souriant. Quand elle avait émis l’idée du jacuzzi, cette option lui était venue à l’esprit sans qu’elle n’ose la proposer.
— Ça me tente aussi, répondit Nadia.
Paul eut un large sourire et il sentit son sexe se réveiller dans son short. Nadia sentit ses seins se tendre dans son soutien-gorge. Tous deux s’empressèrent de se déshabiller, lorgnant outrageusement sur le corps du ou de la partenaire. Nus, ils se dirigèrent vers le jacuzzi. Nadia y plongea immédiatement, ses tétons se dressant à cause de la fraicheur de l’eau.Paul régla les bulles tout en observant Nadia. Voyant sa poitrine réagir, son sexe en fit autant, commençant à se dresser vers le ciel. Nadia apprécia que sa verge soit en forme, son propre sexe se crispant d’envie. Le viticulteur rejoignit son amante qui en profita pour l’embrasser langoureusement. Paul ne resta pas passif ; il alla malaxer la poitrine de Nadia, jouant avec ses tétons dressés.La couturière se montra tout aussi aventureuse. Elle faufila la sienne vers l’entrejambe de Paul pour prendre en main sa verge. Celle-ci avait moins fière allure que quand il était hors d’eau.
— L’eau est fraîche, se défendit-il.— Je vois ça. Mais, ça peut s’arranger. Tout à l’heure, j’ai besoin de me délasser, soupira Nadia en posant sa tête sur le rebord du jacuzzi.
Paul ronchonna pour la forme mais lui aussi avait besoin d’un peu de repos. Ils restèrent ainsi quelques minutes, découvrant les bienfaits des remous sur leurs corps dénudés. Après un moment, Paul émit cette réflexion :
— Tu crois qu’elle nous a beaucoup observé ?— Mmmmh ?— Hanna, au parc botanique.— Je ne sais pas. Pourquoi ?— Tout à l’heure, elle s’excusait de nous avoir regardés. Si je me rappelle bien le terme employé.— Oui. Oh, ça ne veut rien dire, je pense...— Mais ?— Mais en y repensant je me vois la découvrir, la surprendre autant que nous avons été surpris...— Comme si elle avait été prise à nous épier ? Peut-être, réfléchit Paul.
En tournant la tête, il découvrit Nadia pensive, les yeux mi-clos. D’une main nonchalante, elle se mit à effleurer le sein droit du bout des doigts ; ses tétons étaient de nouveau durs et bandés.
— A quoi tu penses ? Ça a l’air excitant, demanda Paul à l’oreille de sa maîtresse.
Nadia fut tirée de sa rêverie par la voix chaude de son amant, la laissant dans cet état sensuel.
— Mmmmh, j’imaginais Hanna nous observer alors que nous étions contre l’arbre, répondit Nadia d’une voix troublée.— Vraiment ? Ça te fait de l’effet, on dirait. Un fantasme, peut-être, supposa Paul.— Euh, en effet, avoua Nadia. J’ai toujours eu le fantasme de le faire devant un voyeur.— Vraiment ? s’étonna Paul dont le sexe se réveilla.— Oui.— Voyeur, homme ?— Je crois que le genre n’a jamais eu d’importance. C’est juste un ou une spectatrice qui me faisait fantasmer.— Tu l’as réalisé ?— Non. Avec mon ex-mari, on a bien tenté de faire l’amour en extérieur. Mais soit il y avait trop de monde, soit personne. Et la seule fois, où nous avons vraiment baisé, le simple bruit du crissement des pneus sur le sol du parking nous a refroidi.— Je vois. Mais cette fois ci, tu te serais laissé tenter ? Je veux dire. On est loin de chez nous...— Ah, je ne sais pas. Pas sûr.— Et dans ton fantasme, le voyeur ou la voyeuse se joint à toi ?— Non. En revanche, je devine que ça te plairait, non ? en déduisit Nadia.— Oui, j’avoue qu’un trio avec deux femmes m’a toujours attiré. Et non, je ne l’ai jamais fait, indiqua Paul.— Tu en avais parlé à ton épouse ?— Oui. Elle n’était pas très chaude mais n’a jamais fermé complètement la porte.— Et si Hanna était venue avec nous ? voulut savoir Nadia.— Je ne sais pas. J’aurais pris peur, je pense, avoua Paul.
Néanmoins, le quinquagénaire avait fini par bander de nouveau. A côté de lui, Nadia se caressait le sein plus franchement. Son vagin vibrait aussi légèrement à l’évocation de ces fantasmes.Paul voulut en savoir un peu plus sur le parcours sexuel de Nadia. Mais elle exigea qu’il se dévoile le premier. Il ne cacha rien de ses expériences et découvertes, après tout, Nadia sortirait de sa vie dans quelques jours. Puis elle résuma ses propres expériences avec la même franchise. Ils découvrirent qu’ils avaient eu quelques pratiques moins classiques, certaines une unique fois, mais loin des exubérances à la mode.Néanmoins, ces révélations terminèrent de les émoustiller. Ils s’étaient petit à petit rapprochés et leurs mains avaient repris les caresses entamées plus tôt. Abandonnant le haut du corps, ils s’intéressaient déjà au sexe de l’amant ou de la maîtresse. Mais l’eau et les remous n’aidaient pas vraiment aux caresses, malgré toute l’ardeur qui les animait.
— Sortons, j’ai envie de toi, susurra Paul.— Oui, approuva Nadia dans un souffle.
Le viticulteur s’extirpa le premier du jacuzzi, il tendit la main à Nadia pour la sortir rapidement. Mais la couturière se hissa sans peine et il tomba sur les fesses. Loin de briser l’excitation du moment, la chute amena Nadia au-dessus du sexe bandé de Paul. Sans hésiter, elle emboucha cette belle pièce de chair ; elle lapa et lécha, suça et avala avec gourmandise la hampe et le gland de Paul. Celui-ci émit de profonds gémissements de plaisir tout en s’appuyant sur les coudes et en laissant sa tête tomber en arrière.Après quelques instants, le viticulteur rugit même de satisfaction quand il sentit les seins de Nadia venir enserrer son sexe.
— Je me doutais que tu apprécierais, dit-elle avec un regard coquin.— Oh, ce que c’est bon, souffla Paul.
Celui-ci augmenta encore quand sa maîtresse se contorsionna assez pour aller suçoter son gland tout en continuant sa cravate de notaire. Paul couina de plus belle, surtout qu’il avait presque la sensation qu’elles étaient deux à s’occuper de sa queue. D’un coup, son esprit imagina que c’était Hanna qui le suçait tandis qu’il avait sa bite entre les mamelles de Nadia. Le plaisir et l’excitation augmentèrent de façon vertigineuse. Paul tenta de résister afin de savourer ce fantasme le plus longtemps possible. Mais il dut se résoudre à arrêter Nadia dans ses œuvres, il n’aurait rien eu contre éjaculer sur ses seins mais il avait envie de la pénétrer.
Nadia sentit Paul se dérober de sous elle ; elle crut d’abord qu’il n’appréciait plus sa fellation mais voir son visage rougi la rassura sur ce point. Et son sexe bandait toujours aussi fièrement. Son vagin se contracta, espérant recevoir bien vite ce mandrin en lui. Mais Paul la fit basculer sur le dos et vint plonger son visage entre ses jambes. Nadia comprit qu’il avait besoin de faire baisser la pression.
— Mmmmmh, ouiiii, se félicita Nadia quand Paul plaqua sa bouche sur sa vulve.
Le viticulteur fut soulagé que sa partenaire se mette si vite dans le bain. Il s’appliquait au mieux pour laper et lécher les lèvres et le clitoris de Nadia. De son vagin, s’écoulait une cyprine fluide et goûteuse, sans être un torrent abondant. La quadragénaire ferma les yeux et se massa les seins avec entrain. Elle savourait sans retenue la langue du viticulteur, et ses doigts quand ils venaient à la rescousse. Elle repensa au parc botanique et à Hanna qui les avaient peut-être observés. Son imagination lui fit croire qu’elle était là, dans la chambre à les épier. Son plaisir grimpa soudainement, si vite qu’elle dut repousser Paul à grands regrets.
Celui-ci s’inquiéta un instant mais les yeux brûlant de désir de Nadia le réconfortèrent. Sa partenaire se redressa un peu pour l’embrasser langoureusement. Paul massa les seins de Nadia et l’incita à se tourner pour la prendre en levrette. Sur le gazon, cela restait la position la plus pratique. Nadia se plaça sans gêne, écartant légèrement les genoux pour s’ouvrir un peu plus, d’expérience elle savait que cela faciliterait la pénétration et accentuerait son plaisir.
Paul, sexe en main, se positionna derrière la couturière ; il frotta son gland au sexe humide de Nadia pour le lubrifier. Puis il s’inséra en elle avec un râle de bonheur. Nadia en poussa également un gémissement quand elle sentit le membre de Paul entrer en elle. Après un instant, le quinquagénaire entreprit lents va-et-vient afin de savourer au mieux la douceur du vagin de Nadia. Celle-ci se délecta de ces premiers allers-retours tout tranquilles mais elle eut vite envie d’une cadence plus vive.
— Mmmmh, plus vite, plus fort, souffla Nadia.— Oui, ce que tu es bonne, Nadia, la complimenta Paul.
Le viticulteur s’agrippa aux hanches de Nadia, et à ses poignées d’amour, puis il accéléra le rythme et augmenta la puissance de se coups de reins petit à petit, il n’avait plus vingt ans. Nadia avait espéré une montée en régime pas trop brusque, elle n’était plus une jeunette qu’on pouvait "casser", elle fut comblée.
— Oh, Nadia ! Oh, c’est bon. C’est bon ! gémissait Paul.— Oui, plus fort, plus vite, l’encourageait Nadia.
Leurs voix commencèrent à se faire de plus en plus fortes, l’une entraînant l’autre à sa suite et inversement. Nadia sentit tout à coup que Paul lui caressait le dos et qu’il se penchait sur elle. Bientôt des baisers se mirent à pleuvoir sur ses omoplates et sa colonne vertébrale. Ce geste de douceur accompagnant les puissants coups de boutoirs du viticulteur la firent chavirer.
— Oui, baise-moi plus fort ! cria Nadia. Encore, encore, encore ! Aaaaah, ouiiii !
Paul fut un peu surpris de cette jouissance soudaine mais la sienne déboula juste après le prenant aux tripes et le pliant en deux. Il poussa des râles extatiques tout en se déversant dans le vagin de Nadia. Le sexe de Paul planté au fond de son vagin qui se contractait vivement, Nadia sentait son sperme la remplir à grands flots. Après quelques instants, ils retombèrent au sol, s’allongeant sur le côté. Paul se colla au dos de Nadia et passa son bras par-dessus sa partenaire pour l’enlacer. Nadia se cala bien contre son amant tout en posant sa main sur le bras qui venait de l’étreindre.
— Sacrés ébats, commenta Paul.— Mmmh, oui. Tu pouvais dire sacrée baise, si tu voulais. J’espère qu’on ne nous a pas trop entendu, souhaita Nadia.— En même temps, je m’en fiche. Ils ne nous connaissent pas. On ne les croise pas tous les jours.— C’est vrai. Et ça fait du bien de se lâcher totalement comme ça. Avec toi, ajouta Nadia.
Elle se tourna vers Paul pour lui offrir ses lèvres. Ils s’embrassèrent tendrement quelques instants avant de mettre face à face et de poursuivre avec des caresses effrénées. Mais au bout d’un moment Nadia cessa ces étreintes :
— Je n’aurais rien contre remettre ça ou continuer ainsi. Mais il va falloir aller diner, rappela la couturière.— Je sais et il faudrait que j’appelle mon fils avant.— Je téléphonerai à ma grande fille aussi. Alors, debout.
Ils se levèrent, Paul allant sous la douche, entraînant Nadia avec elle, sans qu’elle n’émette plus qu’un rire offusqué. Ils se lavèrent mutuellement mais relativement sagement puis ressortir de là. Nadia appela sa fille dans la chambre et Paul alla dans le patio. Après quelques minutes, ils se rejoignirent pour aller diner où ils retrouvèrent le buffet copieux de l’hôtel.Après le repas, Paul émit l’idée de se promener au bord de la mer. Nadia adhéra à la suggestion sans soucis. Ils se baladèrent ainsi un long moment. Les deux Français se rapprochèrent bien vite, retrouvant le goût des baisers de l’autre, la douceur d’une main caressante. Ils s’assirent même sur le sable pour s’embrasser et s’étreindre passionnément. Leurs mains passèrent sous les t-shirts et ils seraient bien allés plus loin si d’autres vacanciers n’avaient la même idée de promenade qu’eux.
— Rentrons, proposa Paul.— Oui, j’ai envie de toi, susurra langoureusement Nadia.— Moi aussi, répondit-il.
Ils retournèrent sans tarder à leur bungalow où, à peine passée la porte, ils se jetèrent l’un sur l’autre. Ils s’embrassèrent, s’enlacèrent et se déshabillèrent tout en migrant maladroitement vers le lit. S’y déroulèrent de nouveaux ébats, moins torrides que ceux du jacuzzi mais plus tendres et plus romantiques. Ils jouirent une nouvelle fois de leur étreinte puis restèrent dans les bras l’un de l’autre pour s’endormir, se demandant si tout cela ne devenait pas un peu dangereux.
Diffuse en direct !
Regarder son live