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Les vacances d'une vie

Chapitre 7

Hétéro
Paul et Nadia se réveillèrent un peu trop tard par rapport à ce qu’ils s’étaient dit la veille. Non, qu’ils prirent le temps de profiter sensuellement l’un de l’autre ; ils s’étaient simplement rendormis enlacés ensemble. Il fallut alors se lever et s’habiller rapidement pour aller prendre le petit-déjeuner avant de rejoindre Hanna dans le hall de réception de l’hôtel.Cette dernière journée allait se placer sous le signe du Grand Kadooment. De ce qu’ils avaient compris, celui-ci se déroulait sur toute une journée avec passage des différents cortèges de danseurs sous l’œil aiguisé de juge. Puis la fête devrait se poursuivre toute la journée et la nuit. Du moins, c’est qu’ils avaient pu deviner avec les quelques informations lâchées par Hanna depuis leur arrivée.Ce fut donc une étrange surprise de ne pas la retrouver à les attendre à l’accueil du resort. Non, seule une femme un peu ronde était là, tenant un écriteau avec "Mr & Ms Vincent" écrit dessus.
I am Mr Vincent, annonça Paul quand ils se trouvèrent devant la femme.Oh, great. I am Isabel, nice to see you again.
Nadia plissa les yeux, la femme semblait les connaitre mais la couturière avait de sérieux doutes. Et puis, d’un coup cela la frappa comme une évidence. Sans maquillage et sans artifice coloré, Isabel était bien différente de la danseuse bien en chair de leur première excursion. Nadia avertit Paul qui approuva d’un hochement de tête alors qu’Isabel les invitait à la suivre.Ils retrouvèrent le même minivan blanc avec leur chauffeur habituel ; ils montèrent et le véhicule démarra. Tout juste éloignés du resort, Paul et Nadia se regardèrent avec des interrogations dans les yeux. Le quinquagénaire s’en ouvrit le premier :
— C’est bizarre qu’Hanna ne soit pas là.— Oui, je me demande pourquoi. Elle a bien laissé entendre qu’elle nous verrait aujourd’hui, non ?— Je crois oui, se rappela Paul. Il y a un changement de programme ?
Et puis, le viticulteur vit les yeux de Nadia s’écarquiller et sa bouche former un immense O.
— Dis, tu ne crois pas qu’elle nous aurait vu l’espionner hier soir. Et qu’elle en est fâchée ? dévoila Nadia.— Oh, merde. C’est possible. A moins qu’elle ne soit malade, tout simplement. Attend, je demande. Euh...Sick, je crois, proposa Nadia.— Ah, oui. Isabel, is Hanna sick today ?What ? Sick ? No, no, she is fine. She just asked me to take care of you, until this evening.Thank you, répondit Nadia.— Mince, elle est fâchée, on dirait, en conclut Paul.
Une certaine tristesse s’abattit sur le couple, ils avaient vraiment apprécié Hanna tout au long de leur séjour et la voir fâchée, ou ne pas la voir justement, en ce dernier jour était dommage. Ils s’en voulurent de s’être laissé aller à épier la jeune femme et son mari alors qu’ils faisaient l’amour dans le bateau de celui-ci.

Les Barbadiens n’étaient pas venus les voir faire de leur côté. Et le jour où Hanna les avait surpris dans le parc botanique, cela n’avait pas duré et elle était vite repartie, s’excusant platement ensuite. Ils se dirent qu’ils auraient dû faire de même pour ne pas tout gâcher avec Hanna. C’était dommage de finir comme cela pour leur ultime excursion à la Barbade.
Arrivés au même atelier que la première fois, Paul et Nadia le découvrirent bien différent. Une effervescence absolue y régnait dans tous les coins. Ceux-ci étaient remplis de costumes et de gens impatients d’aller célébrer le Grand Kadooment. Les deux Français comprirent qu’ils allaient vivre de l’intérieur cet évènement si important pour les Barbadiens. Ils se mirent dans un recoin pour observer et prendre des photos de tout ce qu’il se passait.
Come on, come one. Don’t stay here, les appela Isabel.
Nadia et Paul la suivirent, pensant en voir un peu plus encore. Ils se retrouvèrent à passer au milieu d’une foule particulièrement dense qui parlait fort, riait ou faisait quelques pas de danse. Nadia faillit perdre de vue Isabel mais réussit à la suivre, jusqu’à se retrouver dans la pièce où la danseuse lui avait fait enfiler le costume vert fluo qui avait tant plu à Paul et dans lequel elle s’était sentie si bien finalement.Mais quand Isabel en décrochant deux, aux tons jaunes et dorés, Paul eut un frisson de peur qui lui parcourut l’échine. C’étaient exactement les mêmes que ceux des autres danseurs. Il regarda sa compagne de voyage avec une grande panique. Nadia était subitement devenue toute pâlotte et figée comme une statue.
You want, you want we dance with you ? bafouilla Nadia.Yes, of course !— Oh, putain ! comprit soudainement Paul.
Hanna s’était bien gardée de leur faire part de cette surprise, mauvaise selon le viticulteur. Isabel les rassura en leur disant qu’ils seraient noyés au milieu des autres et qu’il leur suffirait de reproduire les pas exécutés le premier jour. Un peu gentiment bousculé par Isabel, les deux Français se retrouvèrent en costume en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Ils se sentaient ridicules et mal à l’aise. Leurs affaires furent mises dans leurs sacs à dos et ils furent poussés dehors par Isabel ; la danseuse les rejoignit quelques minutes plus tard, habillée comme eux. Paul et Nadia se laissaient doucement emporter par l’ambiance festive. La couturière se laissa aller assez vite à se déhancher discrètement, le quinquagénaire se surprit à en faire autant. Au final, il n’avait pas regretté de lâcher prise en compagnie de Nadia, il décida donc de se laisser porter par le Grand Kadooment.
La quadragénaire s’étonna de voir son partenaire danser comme les autres, quoique plus gauchement mais avec la même joie sur le visage. Après tout, il n’avait pas tort, tous deux avaient passé des moments formidables en se laissant guidés par leurs envies et les évènements. Nadia se mit à se trémousser, se surprenant à onduler des hanches comme les autres femmes autour d’elle.
Nadia aurait pu se sentir bien trop dénudée par ce costume mais au milieu des autres, cela ne la dérangeait guère. Pourtant ses fesses étaient parfaitement visibles et seuls ses mamelons étaient vraiment cachés par le soutien-gorge. Et puis, comme Paul la dévorait des yeux, cela n’avait pas d’importance. Celui-ci aurait eu des choses à redire quant à son ventre exhibé ainsi. Il ne portait qu’un long short jaune et des épaulettes dorées et plumées. Mais comme Nadia le regardait avec gourmandise et que personne d’autre ne faisait attention à lui, il s’en fichait un peu.
Isabel était tout sourire de les voir si à l’aise. Elle leur dit qu’ils attendaient un car pour les emmener au National Stadium où se déroulerait le passage devant les juges et où ils retrouveraient les autres participants. Nadia ne savait pas trop à quelle distance cela se trouvait mais elle fut contente d’avoir un moyen de locomotion.
En quelques minutes, ils arrivèrent à destination. Là une foule compacte et festive se dirigeait vers un stade. La troupe des Français vit arriver d’autres danseurs en jaune, elle suivit le train et se retrouva dans l’enceinte bondée. Une musique assourdissante ambiançait l’atmosphère déjà survoltée. Assez rapidement des premiers groupes se présentèrent et passèrent devant le jury.
Puis ce fut le tour de leur groupe. D’un coup le stress envahit les deux Français qui se collèrent l’un à l’autre pour se rassurer. Isabel resta devant eux, afin de leur indiquer le rythme à tenir tout au long du passage. Cela allait leur donner un repère, un point d’appui qui les réconfortait mais faire tout le tour du stade allait être un sacré défi physique.
Le cortège s’ébranla et tous les danseurs se mirent à se trémousser et à se déhancher. Les deux Français firent au mieux pour tenir le rythme et la cadence tout en affichant le même sourire que les autres. Rapidement, ils se mirent à transpirer sous l’effort et sous les rayons d’un soleil ardent. Le souffle court et haletant, Nadia et Paul se regardèrent à de nombreuses reprises ; vérifiant que l’autre tenait toujours et cherchant dans son regard un regain d’énergie.
Les Français donnèrent tout ce qu’ils avaient en passant à auteur des juges, ils crurent pouvoir souffler mais le cortège termina son tour sur le même rythme, jusqu’à sortir du stade. Malheureusement pour eux, la troupe ne semblait pas vouloir s’arrêter là.
Isabel, is it finish ? cria Paul.No. It’s just the begining.Where we go ? s’inquiéta Nadia.To Mighty Grynner Highway !Is it far ? demanda Nadia, craignant la réponse.Just eight kilometers.
Nadia faillit s’évanouir devant l’effort titanesque que cela demandait. Paul parut tout aussi inquiet que sa partenaire. Mais le rythme baissa et la musique diminua en intensité. Le cortège était plus désordonné mais ils suivaient toujours consciencieusement Isabel pour ne pas se perdre en route. Sur les trottoirs, d’autres spectateurs les regardaient passer et les encourageaient. Des boissons et des encas étaient prévus par le cortège d’Isabel, Nadia et Paul purent reprendre des forces et suivre le rythme.
Ils faisaient parfois quelques centaines de mètres en marchant, reprenant leur souffle et leurs esprits. Mais bien vite, Isabel ou d’autre fêtards les réembarquaient pour un nouveau tour de danse endiablée. Bon an, mal an, Nadia et Paul suivirent la cadence, ils n’avaient pas trop le choix et ils sentaient pleins d’une énergie fiévreuse.
Malgré la sueur, les cheveux blonds collés sur le front, Paul désirait de plus en plus fortement Nadia. A son regard, il avait l’impression qu’il en était de même pour elle. Ce qui était le cas, d’ailleurs. Malgré la transpiration, Nadia avait plus que jamais envie de Paul. Ils profitèrent d’un moment plus calme, pour s’embrasser langoureusement. Ils s’étreignirent furtivement avant de devoir reprendre la route.
— Paul, Nadia !
Le viticulteur avait bien entendu leurs prénoms, mais après plusieurs heures d’effort, il avait la sensation d’avoir des hallucinations auditives. C’était comme si la foule les connaissait et les encourageait à un dernier effort avant la fin. A côté de lui, Nadia releva les yeux, elle avait aussi entendu quelque chose et à voir Paul, elle n’avait pas rêvé.En regardant un peu partout, Nadia finit par apercevoir deux éclairs argentés qui se précipitaient vers eux. Ce ne fut que lorsqu’ils furent à une dizaine de pas qu’elle les reconnut. C’était Hanna et Maxwell qui venaient à leur rencontre. Et ils étaient tout sourire et aussi transpirant qu’eux à ce qu’il semblait. En réfléchissant, Nadia se rappela que le premier groupe qui était passé arborait ces mêmes couleurs.
— Hanna ? Maxwell ? s’écria Paul, derrière elle.— Bonjour ! J’ai eu peur de vous rater, leur lança Hanna en les rejoignant.Hello, my friends ! How do you do ? les salua Maxwell.
Nadia resta pantoise devant le Barbadien. Il en dévoilait autant que Paul mais sa jeunesse, sa peau noire et sa musculature étaient étincelantes comme son costume. Maxwell avait autant transpiré qu’eux et il se dégageait de lui des tonnes de phéromones qui chatouillèrent les narines de Nadia. De son côté, Paul faillit se décrocher la mâchoire devant la beauté sensuelle de leur guide. Il l’avait vu en bikini la veille mais là, elle en dévoilait encore plus. Comme pour Nadia, le bas du costume était un string et le haut cachait tout juste les mamelons de la Barbadienne. De sous la coiffe qu’elle avait sur la tête s’écoulait de nombreux filets de sueur qui dégageaient une odeur sensuelle.
— Venez faire la fête sur la plage ! Vous êtes arrivés, bravo !— Euh, mais notre groupe ! tenta Nadia.— Et nos affaires ! ajouta Paul.— Vos affaires sont dans mon véhicule. C’est moi qui vous ramène à l’hôtel, leur indiqua-t-elle.— Mais il faut rendre les costumes, s’inquiéta Nadia.— Non, les danseurs achètent les leurs, ils les gardent. Pour vous, c’est compris dans votre séjour, c’est le cadeau de la Barbade pour les deux gagnants !
Nadia et Paul se regardèrent avec étonnement. Cette surprise était incroyable pour eux qui n’auraient jamais pu rêver d’un tel séjour. Tout ce que ce jeu concours leur apportait leur donna le tournis.
Are you thirsty ? demanda Maxwell.
Nadia et Paul hochèrent la tête, le pêcheur s’éclipsa alors pour revenir avec quatre gobelets de bière. Ils trinquèrent ensemble tout en avançant encore avec la fin du cortège d’Isabel. Celle-ci avait disparu, sans doute partie faire la fête de son côté. Comme tout semblait réglé et géré par Hanna, les Français se laissèrent guider.
Après un dernier effort, Nadia et Paul se retrouvèrent près de la plage. De nombreux fêtards dansaient autour de camions sonos ou de bars ou de restaurants. La plupart avait un verre de bière ou de rhum ou de soda à la main. Les deux couples se mêlèrent aux autres festivaliers et profitèrent de morceaux de calypso ou de soca pour se déhancher librement.
Hanna et Maxwell montrèrent aux Français comment ils dansaient en couple sur ces morceaux caribéens. C’était très collé-serré, très chaud et sensuel, voire érotique. Leurs corps noirs se frottaient et se frôlaient diablement, leurs mains et leurs lèvres effleuraient la peau du mari ou de la femme langoureusement. Pour un peu, Paul pensa que le couple cherchait à les chauffer. Il s’en ouvrit à Nadia qui acquiesça silencieusement.
— J’ai bien envie de leur montrer qu’on n’est pas des croulants, susurra Nadia.— J’allais le proposer, répondit Paul dans un sourire carnassier.
Alors Nadia et Paul se lancèrent dans une soca torride à souhait qui sembla ravir le couple de Barbadiens. La couturière se sentit très troublée et émoustillée que le sexe de Paul réagissait fortement à la grande proximité de son propre sexe. Le sien frémissait de ces frottements et de ces massages intentionnels. Le viticulteur percevait la même chose, il en éprouvait une émotion d’une vivacité étonnante. Malgré la fatigue certaine de ces kilomètres de danse et de marche, il se sentait bien, heureux de partager ces moments avec Nadia. Il l’embrassa dans le cou, savourant le goût de sa transpiration et de sa peau.
Nadia eut des frissons de plaisir qui glissèrent sur sa peau, émoustillée par le baiser de Paul, elle se tourna vers lui pour coller ses lèvres aux siennes. Le baiser langoureux dura quelques instants, en s’éloignant de son amant, Nadia découvrit que le jeune couple s’adonnait à son tour à un baiser torride et sensuel, un French Kiss, comme ils disaient probablement.
Plusieurs danses s’enchainèrent ainsi pendant une petite heure, puis Hanna proposa d’aller manger quelque chose pour se reposer et reprendre des forces. Ils trouvèrent un restaurant qui proposait de la street food. Ils s’installèrent debout autour d’une petite table ronde pour déguster leurs plats et leurs boissons.
Nadia se sentit vite troublée d’être entre ces deux hommes fort attirants et dont leurs épaules frôlaient parfois les siennes. Elle pria pour que son émoi ne se voit pas car elle n’était pas certaine que le petit soutien-gorge du costume ne laisse échapper un téton, ceux-ci s’étant érigés d’eux-mêmes. Regardant Hanna pour lui parler, Nadia avait la sensation que la Barbadienne était tout aussi émue qu’elle.
Paul appréciait quant à lui d’avoir deux si belles femmes, bien que très différentes, à ses côtés. Et lorsque l’une d’elles l’effleurait, il en éprouvait un plaisir coupable et des frémissements dans son short de costume. Lequel était fait d’un tissu très léger et laissait sûrement deviner son érection naissante, que le pied de la table ne devait pas cacher. Et à voir Maxwell en face de lui, Paul se disait que le Barbadien passait un excellent moment, pour les mêmes raisons.
Tout à coup, Nadia se figea, se dressant de toute sa taille. Une main venant de caresser sa fesse et elle ne venait pas du côté de Paul ! La couturière regarda Maxwell qui lui souriait calmement, signe que ce n’était pas fortuit. Elle tourna son regard vers Hanna qui la fixait, l’œil brillant, et qui visiblement savait ce qu’il venait de se passer. Nadia se pencha vers Paul et lui murmura :
— Maxwell vient de me mettre la main aux fesses. Et Hanna l’a vu mais ça a l’air de lui plaire !
Les sourcils de Paul s’élevèrent très haut tant la surprise était grande. Il tourna son regard vers Maxwell qui affichait toujours ce sourire éclatant, quoiqu’un peu inquiet. Le viticulteur porta son attention à Hanna qui paraissait tout aussi joyeuse que son mari. Elle soutint son regard et baissa les yeux plusieurs fois. A la troisième, Paul comprit qu’elle l’invitait à lui peloter le postérieur. Estomaqué de sa proposition, Paul ne sut comment réagir, ce fut Hanna qui le fit à sa place en allant caresser sa cuisse.
— Elle vient de me caresser aussi et me propose d’en faire autant, glissa Paul à Nadia.
La couturière se retrouva ébahie devant la tournure des évènements. Elle fixa Maxwell qui n’attendait que le moment de recommencer ou que Nadia vienne poser sa main sur lui. Paul et elle se regardèrent plus interloqués que choqués. Ils avaient partagé plusieurs de leurs fantasmes durant le séjour, l’échangisme n’en faisait pas forcément parti. Mais la possibilité qui semblait leur être offerte était tentante, d’autant qu’eux n’étaient pas vraiment un couple. En plus, Hanna et Maxwell étaient particulièrement plaisants et ni elle ni lui ne seraient perdant sur ce coup.
Avec fébrilité et appréhension, Nadia et Paul lancèrent leurs mains à l’assaut de ce nouveau partenaire possible. Paul tata le cul petit et ferme d’Hanna qui ferma les yeux pour savourer cette caresse. Nadia alla palper la cuisse de Maxwell qui apprécia son geste tout en la fixant d’un œil coquin. Les deux Barbadiens reprirent alors les caresses qu’ils avaient initiés juste avant.
Paul, un peu hésitant au départ, se mit à caresser Hanna avec sensualité, laquelle laissa sa main parcourir les cuisses de Paul, se rapprochant de son entrejambe à chaque instant. Lui n’osait pas encore aller vers les contrées les plus intimes de la jeune femme. De son côté, Nadia avait commencé timidement à toucher Maxwell. Mais les mains aventureuses du pêcheur l’avaient séduite et entrainée à aller plus loin. Pas encore à toucher le paquet du Barbadien, alors que lui se rapprochait dangereusement de son entrecuisse.
Et puis, Nadia se laissa tenter, un peu inconsciemment. Elle tomba sur un membre de belle taille, peut-être un peu plus gros que Paul, qu’elle palpa quelques secondes, laissant sur le visage de Maxwell un sourire des plus édifiants. Voyant sa partenaire aller plus loin, Paul voulut lui aussi tenter l’aventure. Sa main se glissa à l’intérieur des cuisses d’Hanna qui les ouvrit légèrement pour lui permettre de remonter jusqu’à son sexe. Il y resta un instant, faisant fermer les yeux à la guide qui s’en mordilla la lèvre.
Let’s go back to dance ! lança Hanna quand Paul retira sa main.
Les deux Français suivirent le mouvement et dansèrent à côté de Maxwell et Hanna dont les déhanchés et les ondulations avaient fortement pris en sensualité. D’autant que le jeune couple les regardait avec convoitise. Paul et Nadia se sentirent particulièrement émoustillés, ils se déchainèrent quelque peu, entamant des mouvements langoureux et torrides à souhait. L’excitation qui avait commencé à les gagner autour de la table ne faiblit pas, elle augmenta même sérieusement.
Swing ! On échange ! lança Hanna.
La jeune femme lâcha son mari et attrapa la main de Paul. Maxwell attira Nadia avec lui et les deux couples reprirent un calypso débridé. Hanna se collait sans vergogne à Paul qui sentait sa poitrine se presser contre son torse. Elle avait intercalé ses jambes entre les siennes ; leurs cuisses pouvaient allégrement frotter contre l’entrejambe de l’autre. Et Hanna ne se gênait pas pour poser ses mains sur les fesses ou les reins de Paul. Lequel ne se gênait pas plus pour aller peloter le cul de sa partenaire du soir.A côté d’eux, Maxwell et Nadia avaient adopté la même configuration de jambes, ce qui permettait à la couturière d’avoir le pubis caressé par la cuisse du pêcheur et elle de masser les attributs de l’homme. Et Maxwell ne se privait pas pour peloter et malaxer le large fessier de Nadia qui frottait ses seins sur les pectoraux de son danseur.
Very nice, susurra Maxwell.
Nadia ne comprit son allusion que lorsqu’elle suivit le regard du Barbadien. Lequel fixait le soutien-gorge du costume, duquel s’échappait son téton droit. Maxwell leva la main pour le remettre en place, il s’arrêta juste avant et demanda :
May I ?Yes, you can.
Maxwell replaça alors le téton dans son écrin, profitant de cela pour le titiller subtilement, faisant soupirer Nadia. Elle regarda Paul, craignant soudainement sa réaction. Mais le viticulteur ne semblait pas avoir vu cela, il était accaparé par Hanna et ses déhanchés endiablés. La couturière se focalisa à nouveau sur Maxwell au moment où un morceau de soca commençait. Nadia fut retournée par Maxwell et se retrouva les fesses collées au bas-ventre de son partenaire.
Le Barbadien commença à se déhancher langoureusement, les mains sur les hanches de la quadragénaire. Un instant gênée, elle ne sut quoi faire, jusqu’à voir l’autre couple du coin de l’œil.Hanna s’était mise d’elle-même dans une position identique, elle se trémoussait, le popotin collé au pubis de Paul. Le viticulteur était ennuyé de cette situation, il n’osait pas vraiment poser ses mains sur les hanches de la Barbadienne, même si elle les y avait posées elle-même. Il chercha sa compagne des yeux, leurs regards se croisèrent alors. L’air ébahi de leur partenaire les fit sourie, au moins ils ressentaient la même stupéfaction. Que pouvaient-ils bien faire maintenant ?
Les sournois déhanchés d’Hanna et de Maxwell firent frémir les Français. Ils se laissèrent conduire vers des contrées sensuelles que jamais ils n’avaient pensé aborder durement ces vacances. Ils fermèrent les yeux, ressentant avec étonnement les mains de leur cavalier ou cavalière les caresser. Ils en firent alors autant, allant à la découverte des atouts des Barbadiens.
Alors que les mains de Maxwell s’approchaient déjà de ses seins, Nadia retourna sur les fesses du pêcheur, accentuant la pression de son postérieur sur l’entrejambe de Maxwell. La quadragénaire se redressa même pour se coller sur le torse de son cavalier et s’abandonner à ses caresses et ses ondulations. Rapidement, la pression contre ses fesses prit une tournure coquine ; le membre de Maxwell cherchait à s’étendre dans tous les sens.
Paul dut être inviter plus ostensiblement par Hanna pour oser vraiment la caresser, mais une fois lancer il ne s’arrêta plus. Il alla plusieurs fois attraper les seins de sa cavalière qui en roucoula de plaisir. Celle-ci n’hésitait pas à onduler de bassin sur son bas-ventre. Les petites fesses massèrent alors sensuellement la verge du viticulteur qui cherchait à prendre son essor. Malgré son emprisonnement tout relatif, la taille de son sexe sembla convenir parfaitement à Hanna qui s’adossa contre Paul, offrant son cou au quinquagénaire.
Paul ne put s’empêcher d’aller le dévorer, faisant gémir de plaisir Hanna. Il jeta un regard à Nadia et Maxwell, mu par un étrange sentiment, pour découvrir que le mari de sa cavalière embrassait sa propre compagne qui semblait en être ravie. Il put voir également qu’elle jetait parfois un œil dans sa direction. Nadia cherchait à savoir ce que faisait Paul, elle fut troublée par ce qu’elle vit, pas seulement d’une façon excitante.
Néanmoins, les élans de leurs partenaires les firent revenir à leurs affaires courantes. Maxwell et Hanna avaient glissé une main entre eux et leur cavalier ou cavalière. La guide massait carrément le membre de Paul et avait réussi à le faire s’étendre le long de la cuisse, favorisant son érection maximum. Paul en grogna et en gémit de satisfaction, accentuant ses caresses sur les seins d’Hanna à travers le soutien-gorge qui le gênait de plus en plus.
Maxwell était lui aussi passé entre Nadia et lui, sans se faufiler dans le string du costume, il faisait aller et venir un doigt le long de la vulve de la couturière. Celle-ci ne put alors continuer à masser le membre de Maxwell de son postérieur, elle se résolut donc à passer une main entre eux pour retourner le palper et le masser. L’engin était parvenu à s’allonger sur le côté, replissant fort correctement la main de Nadia. La main libre de Maxwell revint sur le sein gauche de la Française qui crut bien que son téton en profita pour se faire la malle.
Après plusieurs socas et calypsos sur le même ton, Nadia et Paul étaient extrêmement excités par la situation. Cependant, ils avaient un vague sentiment de malaise ou de peur qui ne les lâchait pas. Sans doute, l’appréhension de cette première expérience en était-il la cause ? Néanmoins, les avances et les efforts répétés des Barbadiens étaient largement à même de leur faire oublier ce sentiment. D’autant que, sur un calypso et de nouveau face à face, Hanna et Maxwell en profitèrent pour faufiler une main directement sur le sexe de leur cavalier ou cavalière.
Nadia se figea un instant lorsqu’elle sentit l’intrusion mais se liquéfia quand le majeur de Maxwell glisser le long de sa fente. Elle s’en doutait depuis quelques minutes, mais la présence du doigt le lui confirma : elle était trempée. Gémissant et ronronnant de plaisir, la couturière dut s’accrocher maladroitement au cou de Maxwell. Il lui fallut quelques instants avant de se reprendre et de faire comme lui. Passant sa main dans le short argenté du pêcheur, Nadia agrippa sa verge qu’elle masturba lentement.
Hanna ne fut pas moins prompte que son époux, sa main entra dans le short jaune de Paul pour attraper son membre tendu. De quelques mouvements de poignet, elle le branla avec douceur et efficacité. Le quinquagénaire ronfla et grogna de satisfaction lubrique. Emporté par son excitation, il passa sa main dans le string d’argent de la guide. Il tomba sur un pubis pourvu d’un ticket de métro, ou pas beaucoup plus, et sur des lèvres parfaitement lisses et parfaitement trempées. Il fit aller et venir son index le long de cette vulve, faisant soupirer sa cavalière.
Ils terminèrent le morceau ainsi mais retrouvèrent une certaine tenue. Non que le plaisir eût disparu ; au contraire, ils s’en approchaient beaucoup trop alors qu’ils étaient au milieu d’une foule compacte. Seule l’obscurité de la nuit les avait en partie caché aux yeux des autres fêtards, qui n’étaient pas forcément moins délurés qu’eux. Hanna et Maxwell se rejoignirent, laissant Paul et Hanna se retrouver, pour une nouvelle danse.
— Ça va ? demanda Paul.— Oui. C’est... Troublant, émoustillant et ça fait peur, avoua Nadia.— Je vois bien ce que tu veux dire, approuva Paul. C’était plaisant quand même, non ?— Oui, très... Oh, ouiii, susurra Nadia comme Paul glissait sa main dans son string.
Le viticulteur put constater au toucher tout le plaisir qu’avait pu ressentir sa compagne. Cela lui fit tout drôle sans qu’il n’identifie clairement le sentiment qui se cachait derrière. Surement parce que Nadia passait sa main dans son short pour aller tâter son sexe. La quadragénaire sentit toute la dureté de son compagnon et s’en sentit troublée sans qu’elle ne puisse dire si c’était agréable ou non. Elle ne put aller plus loin dans ses réflexions car Hanna et Maxwell revenaient vers eux.
— Ça va ? demanda Hanna.— Oui, ça va, confirma Paul.— Pas trop fatigués ?— Un peu, quand même, avoua Nadia.— Voulez-vous qu’on vous ramène ? demanda Hanna.
L’idée de rentrer et de profiter des émois de leur partenaire ne déplut pas du tout aux Français qui acceptèrent l’idée. Et puis, la journée avait commencé très tôt et avait été très fatigante. Ils s’en allèrent donc par de petites rues plus ou moins vides de monde. En marchant cinq minutes, ils retrouvèrent le minivan blanc de l’office du tourisme garé sur un petit parking, en compagnie d’autres vans blancs. Maxwell sortit d’une poche la clé et déverrouilla le véhicule, celui-ci clignota leur permettant de l’identifier plus facilement. Hanna alla ouvrir la porte coulissante, elle fouilla dans un sac pour en sortir des bouteilles d’eau qu’elle fit tourner.
— Avez-vous aimé ? demanda-t-elle.— Oh, oui, beaucoup, répondit Nadia.
La couturière rougit devant le double sens possible de la question de la guide. Double sens qui paraissait tout à fait volontaire de sa part, au vu de son sourire en coin. Maxwell affichait le même air grivois qui interloqua Paul, lui-même ayant tout à fait aimé cette sortie, dans tous ses aspects. Hanna regarda son époux de biais, ils se sourirent et hochèrent la tête. Paul et Nadia se regardèrent aussi, se demandant ce qu’il se tramait. Ils ne tardèrent pas à avoir un début de réponse.
— Heum, avec mon mari, nous pensons... Heum, nous n’avons jamais fait cela mais ça vous dirait de swing.
Hanna n’avait pas trouvé le mot en français qui convenait et les Français restèrent indécis quant à ce verbe de swing. Hanna voulait-elle encore danser ? Voyant leur incompréhension, elle s’approcha de Paul, passa ses bras autour de son cou et l’embrassa langoureusement. Nadia n’eut pas le temps d’être choquée que Maxwell venait faire de même avec elle. Le sens de la proposition de la Barbadienne s’éclaira tout à coup à l’esprit de la couturière et du viticulteur.
La fièvre les gagna très vite, leurs lèvres et leurs langues allant jouer avec celles du jeune couple. Les mains commencèrent à caresser les corps à disposition. Maxwell souleva le soutien-gorge de Nadia pour mettre ses siens à l’air libre ; il put alors les masser tout à loisir. Hanna fourra sa main dans le short de Paul pour se saisir de son sexe et l’en extirper pour le masturber.
Excité comme rarement il l’avait été, Paul releva le soutien-gorge d’Hanna au-dessus de ses seins pour jouer avec, pincer et faire tourner ses tétons entre ses doigts. Nadia ne mit guère plus de temps avant de sortir le membre de Maxwell pour le branler fermement. Mais des rires et des cris joyeux leur firent peur, ils se précipitèrent tous les quatre à l’intérieur du van, Hanna refermant la porte derrière elle. Un groupe d’une dizaine de personnes passa à quelques mètres de leur véhicule, ignorant ce qu’il avait failli voir.
Maxwell avait Nadia sur les genoux et Paul avait hérité d’Hanna. Dans cette position, il ne fut pas difficile de reprendre là où ils en étaient juste un instant avant. Maxwell et Paul dégrafèrent les soutien-gorge des deux femmes et commencèrent à sucer et lécher leurs poitrines. Celles-ci se séparèrent de leurs coiffes emplumées et des autres accessoires. Elles enlevèrent les épaulettes des deux hommes, elles se soulevèrent afin de faire glisser les shorts de ces messieurs qui durent relever leurs fesses afin de faire passer le vêtement.
Hanna en profita pour s’agenouiller devant Paul, le van était assez spacieux pour permettre cette manœuvre. Elle branla un instant le quinquagénaire et regarda une dernière fois son mari avant d’oser l’enfourner dans sa bouche. Paul râla sous l’effet de cette fellation inédite. Cela attira le regard de Nadia qui en ressentit une pointe de jalousie et d’envie. Elle se tourna vers Maxwell qui semblait attendre la pareille, en une fraction de seconde, la couturière se vit s’agenouiller et prendre en bouche cette verge noire.
Les deux femmes sucèrent et léchèrent les deux bites bandées avec application, arrachant des plaintes et des gémissements d’extase aux deux hommes. Paul voyait Nadia faire ce qu’elle lui avait fait, cela lui fit bizarre comme s’il regrettait tout autant qu’il appréciait ce moment.
Mais lui, comme le pêcheur, commencèrent à dangereusement ahaner et gémir. Nadia se releva pour ne pas recevoir tout le sperme de Maxwell en bouche ; elle se vit alors être mise à la place du Barbadien sur la banquette. L’homme lui écarta les cuisses pour plonger son visage entre, après l’avoir délestée de son string. Il entreprit alors un cunnilingus des plus troublant pour Nadia.
Les gémissements de sa partenaire habituelle attirèrent Paul. Un peu envieux ou jaloux, et par désire de contenter Hanna, il plaça la guide de la même façon afin d’aller lécher son sexe aux lèvres toutes noires et lisses. Les plaintes d’Hanna firent tourner la tête à Nadia qui eut un drôle de sentiment de voir Paul offrir à Hanna ce qu’il lui avait délicieusement offert durant leur séjour. Mais la langue de Maxwell lui fit perdre son fil de réflexion, elle sentit qu’elle approcha rapidement de l’orgasme. Tout comme Hanna, si elle en croyait les vocalises de plus en plus sonores de la jeune femme.
Ce fut le moment que choisit Maxwell pour interpeller Paul. Lequel comprit immédiatement que son acolyte du soir proposait de passer au plat de résistance. Incertain au fond de lui mais en même temps trop excité pour vraiment réfléchir, Paul fit un signe de tête au pêcheur. Ce dernier se plaça devant Nadia et attendit une seconde qu’elle donne son accord. Paul fit de même avec Hanna qui lança un dernier regard à son époux, confortée ou rassurée dans son choix, elle fit signe à Paul de la prendre. Avant de s’insérer en elle, le viticulteur chercha sa compagne du regard, elle-même en attente d’un contact visuel. Ne trouvant aucun désaccord ou refus de la part de l’autre, ils se fixèrent sur les Barbadiens.
Nadia accepta la venue de Maxwell tandis que Paul pénétrait déjà Hanna. Son vagin était plus étroit que celui de Nadia mais la lubrification extrême de celui-ci rendait la pénétration très agréable. De son côté, la quadragénaire couinait sous les coups lents et profonds de Maxwell dont le sexe un peu plus gros que celui de Paul glissait en elle. Le pêcheur semblait d’ailleurs très apprécier l’antre de la Française, il marmonnait en anglais, retrouvant son fort accent, sans que Nadia ne puisse rien comprendre.
Hanna gémissait et parlait aussi, renouant avec sa langue maternelle ; perturbant un peu Paul. Un peu seulement, car le viticulteur prenait énormément de plaisir dans le vagin de la Barbadienne. Dans cette position, il devait se tenir au dossier de la banquette d’une main mais l’autre restait libre et lui permettait de jouer avec les seins plus ronds mais plus petits d’Hanna.
Voyant sans doute Paul faire, Maxwell l’imita, à la satisfaction de Nadia qui apprécia le traitement vigoureux qu’il lui appliqua. Elle sentit son plaisir grimper rapidement et voulut que le Barbadien mette un peu plus de rythme et de puissance dans ses va-et-vient. Elle l’agrippa à la taille et chercha à lui imprimer une cadence plus soutenue. Maxwell mit quelques secondes avant de parvenir à se caler sur le rythme qu’elle souhaitait.
La voix de Nadia se faisant plus forte, Hanna chercha à indiquer à Paul de mettre plus d’ardeur avec des faster, harder à n’en plus finir. Seulement, les deux hommes n’étaient pas petits et ils devaient pencher la tête à cause du ciel de toit de l’habitacle. Cela n’aidait pas vraiment pour pénétrer une femme. Mais le plaisir arriva néanmoins assez rapidement surtout qu’entendre sa partenaire habituelle éprouver autant de plaisir sans en être la cause avait quelque chose d’excitant et de dérangeant tout à la fois, pour Paul du moins. Nadia était tout aussi déstabilisée d’entendre et de voir son compagnon donner et avoir autant de plaisir de son côté.
Après quelques minutes de coups de reins endiablés, Hanna commença à cirier plus vivement, elle s’agrippa à la taille de Paul et lui lança :
Not inside, not inside !— Ok, ok...— Ouiii, ouiii, ouiii, s’écria tout à coup Nadia.
Son orgasme la surprit en plein ébat alors qu’elle était focalisée sur Paul et Hanna. Son vagin se contracta plusieurs fois autour du sexe de Maxwell. Le pêcheur sortit de son antre afin de se répandre sur son ventre et ses seins à grandes giclées de sperme. Hanna dut être excitée encore un peu plus par cette vision car elle jouit à son tour, serrant et pressant la verge de Paul. Il s’extirpa tout juste à temps de son vagin pour arroser le ventre et la poitrine de la jeune femme d’un sperme juste un peu moins abondant.
Les cris laissèrent la place aux gémissements qui s’effacèrent tout doucement. Le silence régna dans le van, seulement troublé par des respirations haletantes. Hanna et Nadia reprirent doucement leur souffle, Paul et Maxwell cherchèrent à s’assoir sur la banquette pour se remettre de leur effort.
Après une minute, Hanna sortit d’un sac des serviettes en papier dont l’objectif premier n’était pourtant pas d’essuyer ce genre de trace. Les deux femmes s’en servirent pour enlever tout le sperme qu’elles avaient sur elles et les deux hommes s’essuyèrent le gland et la hampe, ramollis depuis leur jouissance. Il fallut ensuite se contorsionner pour se rhabiller sommairement. Après quoi, Hanna prit le volant du minivan pour ramener les Français à leur hôtel. Celui-ci n’était qu’à quelques minutes, ne laissant pas le temps à Paul et Nadia de se parler.
Le van s’arrêta devant l’entrée du resort, où d’autres résidents rentraient, costumés ou non, après une journée et une soirée de fête. Paul et Nadia descendirent, sans oublier leurs sacs à dos et les accessoires de leurs costumes. Hanna et Maxwell sortirent aussi pour leur faire un dernier adieu.
Thank you, it was a beautifull moment, leur glissa Maxwell.— Oui, merci pour ce soir. Nous en avions parlé plusieurs fois avec mon mari mais c’est la première fois que nous avons osé nous lancer, merci, leur avoua Hanna.— Heu, c’était une première pour nous aussi, lui répondit Nadia.— Merci, pour tout le séjour, ton sourire et ta gentillesse. Et tout le reste, termina Paul.
Hanna et Maxwell leur offrir de longues accolades, plus intimes qu’un hug. Ils semblèrent tentés de les embrasser une dernière fois mais n’osèrent pas ou ne voulurent pas. De toute façon, Nadia et Paul n’auraient pas été certains de le vouloir. Ils se sentaient d’ailleurs dans une situation étrange qu’ils avaient du mal à analyser. Probablement que le cortège dansant, les boissons pas toutes softs, les danses lascives et la partie carrée en étaient la cause, tout comme la fatigue extrême qui commençait à les engourdir.Ils firent un dernier signe de la main au minivan qui s’en allait et rentrèrent dans le resort. Ils filèrent vers leur bungalow avec empressement. Une fois à l’intérieur, Nadia et Paul se mirent d’accord pour prendre une douche rapide et se coucher. Ce qu’ils firent en moins de cinq minutes pour se retrouver nus, comme à leur habitude, dans le lit et prêts à sommeiller.
— Bonne nuit, Paul.— Bonne nuit, Nadia.
Ils s’embrassèrent fugacement et s’installèrent pour dormir.
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