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Les vampires ont le sang chaud.

Chapitre 1

Erotique
Merci à trav37 pour son aide à la correction


Les vampires ont le sang chaud, je faisais bêtement ce constat quand l’une de ces créatures que je croyais sorties de la tête d’un romancier se colla contre moi peau contre peau. Avant d’aller plus loin, laissez-moi vous conter comment j’ai croisé ces immortels.
Après mon bac, je venais d’entamer ma première année à l’université de Toulouse pour devenir historien de l’art. Dans ma classe, j’eus le coup de foudre pour une jeune femme qui reprenait ses études, originaire d’orient, si je me fiais à sa peau mate, son accent et son prénom : Taraneh. Dans les vingt-cinq ans, donc sept ans de plus que moi, elle était svelte, aux courbes de mannequin, des jambes à n’en plus finir qui lui donnaient ma taille, des hanches pas trop marquées, des seins moyens. Son visage était ovale, encadré par de longs cheveux noir de jais, des pommettes hautes, un nez aquilin droit et fin, des lèvres pulpeuses. Ce qui me plut, ce qui me fit chavirer, fut ses grands yeux marron clair qui pouvaient comme vous toucher l’âme. Je réussis, à la rentrée, à me joindre à son groupe d’étude. Dès lors, je fis tout pour me rapprocher d’elle. Mon âge me paraissait le plus grand handicap.
Il y avait aussi quelque chose de plus intime : je n’avais pas connu de femme, ce qui les rebutait, m’avaient dit plusieurs amis. Sans être un chrétien intransigeant, n’allant généralement à l’église que pour les fêtes ou à la veille d’examen, je considérais le sexe comme un engagement sérieux, même sans mariage. J’aspirais à une vie de couple avec des valeurs qui faisaient de moi un nageur à contre-courant.
Un autre problème surgit : Taraneh devait être musulmane et je me voyais déjà faire face à ses frères barbus qui me rejetteraient avec pertes et fracas. Bien qu’elle ne portait pas de voile, j’avais vu des étudiantes le mettre sitôt l’université quittée. Quant à ses vêtements, ils étaient comme elle, plein de classe. J’affectionnais particulièrement ses tailleurs aux couleurs chaudes qui me firent penser qu’elle était d’une famille aisée. Le premier jour, notre groupe d’étude s’était échangé numéros et réseaux sociaux. J’avais hésité à m’en servir pour lui faire part de mes sentiments tant je connaissais déjà la réponse.
Après plusieurs mois à tergiverser avec ma lâcheté, ma peur, mes doutes, prenant mon courage à deux mains, je lui demandais de m’attendre après les cours dans un café proche. Taraneh était en avance à notre rendez-vous. Installée sur une banquette devant un chocolat chaud, elle me hêla de la main. Ses lèvres charnues dessinaient un sourire qui valait déjà le déplacement. À cette heure où tous les étudiants rentraient chez eux, nous étions quasi seuls en tête à tête. Après quelques banalités sur un cours, je me lançais maladroitement, parlant de sa beauté, de son style, de sa gentillesse, puis, de fil en aiguille, je lui avouais être tout bêtement amoureux d’elle. Mes joues me brûlaient, mon cœur battait la chamade, mes mains étaient moites. Dans cet état, j’eus du mal à en croire mes oreilles. Taraneh accompagna ces paroles surréalistes en posant sa main sur la mienne. Elle répéta m’aimer aussi, ce qui me donna le tournis. J’avais tant parié sur le rejet que je restais hébété.
Taraneh régla l’addition en me demandant de la raccompagner chez elle. Sur le chemin, sa main retrouva la mienne. Je ne disais pas un mot, profitant de ce moment de pur bonheur, j’avais l’impression de flotter, tout me paraissait beau. Je n’avais jamais connu pareil état.

Je ne connaissais pas Toulouse, Taraneh me guida sur un chemin bordé d’arbres le long de la Garonne. Nos doigts enlacés, nous marchions sous quelques regards de passants et de cyclistes qui devaient la trouver trop bien pour moi. Nos pas nous conduisirent dans un beau quartier non loin de la basilique Saint-Sernin. Je voyais encore, dépassant des toits, son clocher octogonal quand Taraneh s’arrêta devant une maison de trois étages à la façade blanche. Elle ouvrit une porte à double battant en fer. J’allais lui dire au revoir quand elle me tira à l’intérieur pour me surprendre d’un fugace baiser.
— Je vais te présenter à ma famille, dit-elle en me souriant de toutes ses dents.

Pris au dépourvu, angoissant de rencontrer ses parents, elle me tira comme un pantin vers un salon au premier étage, quatre fenêtres qui donnaient sur une petite place piétonne ombragée d’arbres. Ce devait être une famille nombreuse, deux canapés se faisaient face, séparés par une table basse. Il y avait aussi quatre fauteuils dans le même ton, cuir vert foncé. Pas de téléviseur, mais une étagère prenait tout un pan d’un mur. Je comprenais d’où pouvait venir l’amour de l’art de Taraneh. Accrochée entre les quatre fenêtres ainsi que sur les autres murs, une multitude de reproductions d’œuvres d’art. J’arrêtais mon regard sur un dessin de mon artiste préféré qui me parut plus vrai que nature : Zeus métamorphosé en aigle géant kidnappant le pauvre Ganymède.
— On le dirait fait de la main de Michel-Ange, pensais-je tout haut.— Je vais me changer, fais comme chez toi Léo. Il y a des boissons sur la table basse et la salle d’eau est au bout du couloir.

Seul dans ce vaste salon digne d’un musée, j’aurais pu l’attendre des semaines. Il y avait des sculptures de toutes tailles et de toutes époques, en bronze, enfer, en or, en pierre, en marbre. Elles étaient éparpillées entre des plantes vertes, sur des commodes, sur les étagères de la bibliothèque ou soutenant des livres. Féru d’art, je reconnus sans mal certaines reproductions, d’autres m’intriguèrent. Il y avait aussi toute une collection de pièces antiques sur un meuble à cet effet. Sans verrou, les parents de Taraneh devaient avoir confiance en leurs invités, car je repérais une pièce en argent qui aurait pu me payer un an d’université, voire plus. On était à la fin d’automne, le soleil commençait à décliner. Sous la lumière faiblissante, tout occupé à contempler une reproduction de Paul Gauguin en cherchant à percer le faussaire, je sursautais à la voix qui résonna dans mon dos.
Me retournant, je vis une femme d’une trentaine d’années, installée dans le canapé, dos aux quatre fenêtres. Bien plus mate que Taraneh, presque noire, elle avait un air de famille indéniable. Un visage harmonieux un peu plus ovale avec des formes bien plus généreuses qu’une robe kaki à manches longues avait du mal à contenir.
— Léo, je présume ?— Bonsoir madame. Oui c’est moi, répondis-je, étonné qu’elle connaisse mon prénom.— Je m’appelle Anahita.
Elle me mit mal à l’aise en me détaillant de la tête aux pieds. Ses yeux marron foncé avaient quelque chose d’inquiétant. Je n’arrivais pas à définir encore ce sentiment qui me faisait frissonner.
— Tu lui veux quoi à Taraneh ?— Comment ça ?— Ne fais pas l’innocent, tu m’as compris.
Le ton sec, le regard inquisiteur, j’avais l’impression d’être devant une mère protectrice prête à me jeter à la rue. Vu que ça ne pouvait être sa mère, je répliquais sur le même ton.
— Cela ne vous regarde pas.— Tu veux la baiser.
Je crus à une mauvaise blague, m’attendant à tout instant à la voir rire de son tour, mais elle garda le sérieux d’un juge.
— Vous plaisantez c’est bien ça ?— Les relaxions sexuelles sont un sujet de plaisanterie pour toi ?! Si tu veux ajouter Taraneh à ton tableau de chasse, je te conseille vivement de partir d’ici et de ne plus jamais lui adresser la parole.
Après le ton sec, voilà celui de la menace. J’avais imaginé un grand frère qui m’éloignerait de Taraneh, mais c’était tout comme.
— Je n’ai que de bonnes intentions envers Taraneh.— Qu’est-ce que tu appelles bonnes intentions, tu veux la demander en mariage ?— Oui.
Sous la pression qu’avaient réussi à faire monter en moi ses yeux perçants, j’avais répondu sans même y réfléchir. Depuis des mois, Taraneh hantait mes pensées. J’avais bien sûr, une fois nos études terminées, caressé le doux rêve de l’épouser pour fonder un foyer. Néanmoins, jusqu’à ce qu’elle réponde à mes sentiments, je croyais à un sommet inaccessible pour un gamin un peu trop romantique. Rouge de honte d’avoir, sans le vouloir, révélé à une parfaite inconnue les élans de mon cœur, j’hésitais à quitter la maison. On était vendredi et je ne me voyais pas attendre lundi pour revoir Taraneh. Je fixais donc Anahita avec hostilité.
— Je trouve vos questions déplacées, dis-je en cherchant une suite plus percutante.— Toulouse regorge d’hommes qui tournent autour de Taraneh, prêts à tous les mensonges pour la sauter. J’ai toujours chassé ces chiens avant qu’ils ne la souillent. Néanmoins, certains ont blessé son cœur. Le dernier en date promettait le mariage en gardant son alliance cachée dans son portefeuille.
Là, je ne pouvais que lui donner raison. Rien qu’à l’université, il y avait eu en ma présence une dizaine d’étudiants qui lui avait demandé son numéro. Des fois, directement à la sortie de l’amphi, comme des clodos avec des yeux de cocker que j’avais envie de fermer de mon poing. C’était les refus systématiques de Taraneh, qui à la fois me remplissaient de joie et de terreur, qui m’avaient fait si longtemps hésiter à lui faire part de mes sentiments.
— Je ne suis pas marié, répondis-je bêtement.— Ça, je veux bien le croire. Peut-être même encore vierge, si je me fis à tes rougeurs.
Si j’étais déjà rouge, alors ce devait n’être rien après cette phrase qui avait mis dans le mille. Je sentis mes joues me brûler à cette vérité que je portais comme un boulet.
— Non, je ne suis pas vierge, mentis-je pour ne pas me trouver ridicule.— Mon poussin, je ne vais pas t’en faire le reproche, bien au contraire. Tu n’es pas vilain, donc à moins d’avoir une tare miniature située en dessous de la ceinture, c’est pour te réserver à la femme de ton cœur que tu es encore vierge.
Elle me donnait un prénom ridicule en employant un ton infantilisant. Heureusement que j’avais un sexe dans la norme. C’en était trop pour moi. Ce jeu n’avait que trop duré, j’expliquerais lundi à Taraneh mon départ précipité.
— Dites à Taraneh que j’ai dû partir à cause de votre attitude de gamine.
Se levant, Anahita me barra la sortie de son corps voluptueux. Elle était encore plus belle que je ne l’avais imaginé. C’était bien une parente de Taraneh, une grande sœur peut-être. Je n’avais plus frappé de femme depuis l’école primaire, mais là, j’étais prêt à la bousculer. Par-dessus l’épaule de cette piquante femme, je vis Taraneh arriver, tout sourire. Elle n’avait pas que changé de vêtements. Ses longs cheveux de jais cascadaient sur ses épaules dénudées. Pieds nus, elle portait une courte robe verte à manche longue retenue du bout des épaules. Je devinais aux pointes, sous le fin tissu, desseins nus. Je ne voulais plus du tout partir.
Je me suis laissé conduire sur le canapé par Taraneh. À ses côtés, elle ne m’avait pas lâché la main reposée sur sa cuisse à demi nue. Je fus moins ravi qu’Anahita, après avoir rapporté bouteille de vin et verres, s’installe à mon autre côté. Non pas pour son tempérament, mais pour son corps voluptueux. Entre ses magnifiques femmes, je ne pouvais contenir mon excitation. Heureusement que je portais un jean. En maillot de bain, j’aurais été perdu. On parla de tout et de rien, mais surtout de moi. Elles voulaient tout connaître de ma vie, de ma famille, mes amis, mes passe-temps. L’heure avançant, on se retrouva dans la pénombre. Je trouvais ça curieux qu’aucune des deux ne pense à allumer la lumière.
— Vous faites des économies d’électricité, dis-je sur le ton de la plaisanterie.— Nous ne voulons pas t’effrayer mon poussin, me répondit Anahita.
La lumière s’alluma sur cette saugrenue réponse. Je vis alors autour de nous cinq femmes entre dix-huit et trente ans en tenue de soirée. Elles n’étaient pas à l’entrée du salon, mais formaient un demi-arc de cercle derrière le canapé que j’occupais. Même dans la semi-obscurité, j’aurais dû les voir et avec le parquet, les entendre arriver dans mon dos. Une famille de ninjas m’a traversé l’esprit, mais leurs yeux perçants posés sur moi me firent réviser mon jugement. Ils avaient quelque chose d’inhumain qui me frappa, sans que je puisse l’expliquer, mon cœur bondit. Je me tournais vers Anahita pour confirmer mes craintes. Sous la lumière crue, ses yeux étaient tout aussi dérangeants. Ce n’était pas ceux d’une simple femme, mais bien d’un prédateur qui avait suivi les Hommes depuis la nuit des temps. Mon instinct de survie en avait gardé la trace, il me criait de prendre mes jambes à mon cou. Taraneh passa sa main sur ma joue pour trouver mes yeux, Dieu merci, les siens étaient normaux.
— Je vois que tu as compris, me dit-elle calmement. C’est ma famille, si tu veux être le père de mes enfants, tu devras accepter leur nature.
Je n’avais pas cru possible que frayeur et bonheur puissent se mélanger en un déchaînement d’émotions qui menaçait de faire sortir mon cœur de mon torse. "Le père de mes enfants" résonnait aussi fort que ’’leur nature’’. Sans me lâcher la main, Taraneh attendit que j’encaisse avant de reprendre. Je l’écoutais m’expliquer longuement qu’à chaque époque, l’humanité avait donné un nom différent aux membres de sa famille : déesse, nymphe, esprit, ange déchu, sorcière, démon, pour finir par le terme de notre époque. Vampire. Les cinq inconnues ainsi que Anahita et Taraneh attendaient ma réaction. Curieusement, après ma frayeur, j’eus du mal à contenir un fou rire. Je devais être fou, halluciné, la tête tourbillonnante. Je n’y comprenais plus rien.
— Tu veux une preuve, me dit alors Anahita. Une preuve que tu es bien entouré de six vampires qui salivent devant tes carotides palpitantes. — Bien sûr que je veux une preuve, qui pourrait gober une telle histoire ?!?
J’avais mis de l’assurance dans ma voix, mais au fond de moi, sans attendre la preuve, je ne voulais que fuir à toutes jambes. Seule Taraneh me retenait. Je ne voulais pas me montrer lâche en l’abandonnant, surtout si c’était simplement dû à excellent vin qui aurait pu fausser mon jugement.
— Pour te démonter ma nature, tu me permets de boire ton sang ?— Maintenant ? rétorquais-je avec une pointe d’ironie.— Oui mon poussin, ici et maintenant.— Je vous attends, madame la vampire.
Bravache, je lui exposais mon cou en même temps. Pourtant, dès que je sentis son souffle, je rentrais instinctivement ma tête dans les épaules en me penchant vers Taraneh. Celle-ci trouva mes lèvres, son deuxième baiser était plus long. Je sentis la pointe de sa langue goûter mes lèvres. En se retirant, elle capta mes yeux.
— N’aie pas peur Léo, la morsure fait mal, mais après, tu vas te sentir tellement bien.
Anahita posa une main sur mon épaule, son autre main vint glisser dans mes cheveux. Se penchant, elle glissa sa tête sous mon menton. Je sentis ses lèvres baiser ma peau perlée d’une sueur froide. Je lâchais la main de Taraneh pour repousser Anahita. Je ne pris conscience de mon geste de protection que quand je fus incapable de lui faire lâcher prise. Sans être une armoire à glace, je n’étais pas un gringalet. Anahita devait peser vingt kilos de moins que moi, pourtant, pendant ces quelques secondes à bander, tous mes muscles pour me sortir de son étreinte, j’en étais incapable.
Une vive douleur au cou me fit prendre la pleine mesure de ma situation. Je sentis distinctement deux canines s’enfoncer avec facilité dans ma carotide. Puis une succion. Anahita, à petites gorgées, était bel et bien en train de boire mon sang. Comme si elles assistaient à un événement mondain, les cinq inconnues s’installèrent sur l’autre canapé et sur deux fauteuils. En fait, je les découvrais déjà installées. Une fois de plus, je ne les ai ni vu ni entendu bouger.
— Léo, tu n’as pas à rougir des émotions qui vont te submerger, me dit Taraneh.
Je n’eus pas le temps de lui demander ce qu’elle voulait dire par là, que je ressentis un violent changement en moi. À mesure qu’Anahita suçait mon sang, ma terrible peur laissa place à l’apaisement, un sentiment de joie monta, pire encore, une bouffée de chaleur me compressa le torse. Je laissais échapper une expiration de bonheur qui me mortifia. Mon corps était parcouru par un plaisir si puissant que je peinais à ne pas encourager Anahita de continuer. Compressée par mon jean, ma queue palpita, je me sentais à la frontière d’une jouissance jamais effleurée jusque-là. Toutes les particules de mon corps vibraient de bonheur.
— Je m’appelle Viyanah, tu permets que je m’abreuve aussi de ton sang ?
Assise précédemment dans un fauteuil club, le temps d’un battement de paupière, je la découvrais agenouillée entre mes jambes. Petite avec de modestes formes, Viyanah paraissait avoir à peine dix-huit ans, mais qui sait avec ces créatures ? La peau aussi mate qu’Anahita avec ces mêmes traits fins et proportionnés, je répondis sans hésiter oui. J’étais dans un tel état de béatitude que j’aurais accueilli à bras ouverts un tigre toutes griffes dehors.
— Tu es adorable, me répondit-elle en déboutonnant mon jean.
Taraneh était toujours à mes côtés, pourtant j’étais incapable d’empêcher une autre femme de sortir ma queue tendue à l’extrême. Sans parler de l’assistance qui me dévorait des yeux, j’étais totalement désinhibé. Au souffle chaud de Viyanah sur mon gland, je laissais encore échapper une expiration honteuse. Je sentis à peine la morsure sur mon manche avant que, sous la succion, une terrible chaleur m’envahisse. Je ne pouvais plus retenir mes expirations de plaisir, mon corps était en feu. Taraneh passa à genoux sur le canapé. Tournée vers moi, elle me caressa la tête d’une main, ses yeux brillaient de désir.
— Je t’aime Léo.— Je t’aime Taraneh.
Cette déclaration, banale pour beaucoup, était pour nous criant de vérité. Alors que deux vampires me suçaient le sang, j’étais sûr et certain que Taraneh était la femme de ma vie. Passant ses longs cheveux derrière une épaule, elle se pencha pour trouver mes lèvres. Nos langues se joignirent dans une allégresse bruyante. Je perdais mes dernières parcelles de pudeur pour venir poser une main sur ses fesses rebondies, elle gémit sous ma langue son approbation. Mélangeant salive et passion, je flottais sur un petit nuage, Anahita et Viyanah, tout en continuant à s’abreuver, me déshabillèrent entièrement en mettant caleçon, tee-shirt, pull en pièces. Je sentis leurs douces mains courir sur ma peau. Anahita me pinça un téton, Viyanah me malaxait habilement les couilles. Déchaîné, j’embrassais Taraneh avec fougue, retroussant sa robe, je lui prenais une fesse à pleine main. Je sentis sous mes doigts la dentelle de sa culotte qui sans être un string laissait une bonne partie du fessier nue.
Je voulais la posséder, quand je cherchais à m’aventurer sous le bout de dentelle, Taraneh se redressa.
— Doucement Léo, je comprends que dans ton état, tu veuilles brûler les étapes, mais j’ai besoin de plus de temps.
Je retirais péniblement ma main de ses fesses, mon amour pour Taraneh restait plus fort que mes pulsions, je ne voulais pour rien au monde la blesser. Elle m’en remercia en guidant ma main baladeuse sur un de ses seins. Sous le fin tissu, je sentis distinctement un mamelon dur qui ne demandait qu’à être taquiné. Taraneh poussa de petites expirations régulières qui me rendaient dingue. Ne me quittant pas des yeux, elle fit tomber sa robe sur ses hanches. Ses seins en forme de goutte d’eau, aux mamelons dressés encore plus sombres que sa peau mate, m’attiraient comme un aimant. Taraneh devina mon envie et se pencha au-dessus de moi. Je prenais entre mes lèvres une mamelle que je suçais avec passion. J’en arrivais à oublier les deux vampires tant Taraneh était éblouissante. N’oubliant pas ses limites, je reposais ma main sur ses fesses sans chercher à aller plus loin. Taraneh continua à emplir le salon de ses gémissements.
Au bord de la jouissance, passant sur l’autre sein, je l’accompagnais de soupirs. Anahita quitta mon cou tout en continuant à jouer ses mains sur mon corps perlé de sueur.
— Mon poussin, ton délicieux sang m’a donné d’autres envies, dépêche-toi de faire jouir ta promise avant que je ne perde patience.
Autoritairement, Anahita guida ma main du fessier de Taraneh à son pubis. Celle-ci poussa une plainte, mais écarta ostensiblement les cuisses. Le cœur à tout rompre, je sentais sous la dentelle poisseuse la chaleur de son amour. Brûlante, Taraneh était déjà au bord de l’orgasme. Poussant de la voix, elle ondula légèrement du bassin en me plaquant le visage contre ses seins. Sans Viyanah agenouillée entre mes jambes, je l’aurais basculée sur le canapé pour la prendre devant tout le monde. Taraneh, haletante, accéléra ses mouvements de bassin, puis sous ma main trempée, elle se figea en poussant un long soupir. Je la sentis vibrer à l’orgasme qui la parcourait. Reprenant son souffle, Taraneh me décrocha de sa poitrine, un sourire d’extase aux lèvres, les yeux comblés d’amour, elle réajusta sa robe.
— Léo, je t’expliquerais tout demain, mais si tu veux faire partie de ma famille, tu vas devoir satisfaire l’appétit de ma famille.— Tous nos appétits, rajouta Anahita. Tu vas devenir le géniteur de notre divine lignée, un garde-manger ainsi qu’un exutoire à nos pulsions bestiales.— Tu vas découvrir qu’être à nous va être la meilleure chose qui te soit arrivée, me dit Viyanah en redressant la tête de ma queue tendue à l’extrême.
Je vis avec effarement deux petites incisions sur le côté de mon manche se résorber à la Wolverine. Je tâtais mon cou pour constater le même prodige, nulle trace de morsure. Le plaisir surnaturel qui en avait découlé s’effaça pour laisser la peur et la honte me submerger. J’étais nu, bandant comme un âne devant l’amour de ma vie et six vampires. Je me cachais le visage des mains en espérant me réveiller de ce cauchemar mêlé à mon plus grand rêve.
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