Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 108 J'aime
  • 4 Commentaires

Les vampires ont le sang chaud.

Chapitre 2

Erotique
Encore trav37 à la correction, merci à lui.


L’Homme s’adapte rapidement à un nouvel événement, même s’il est d’ordre surnaturel. Je le constatais avec étonnement. Il ne me fallut qu’un week-end pour me remettre de mon choc. Après l’incroyable nuit de vendredi qui m’avait fait connaître une famille de vampires, lundi, je reprenais les cours universitaires avec Taraneh comme petite amie officielle. Celle que beaucoup convoitaient était maintenant mienne. Entre nos sept ans d’écart et la différence flagrante de classe sociale, je crois que Taraneh aurait moins heurté nos camarades en leur révélant la nature de sa famille plutôt que son amour pour moi. On n’était pas le premier avril, mais quelques mecs bien de leur personne ont insisté pour qu’on leur avoue leur faire une blague. Taraneh coupa court à leur espoir en m’embrassant avec passion.
Pendant les deux jours dans sa demeure, Taraneh m’expliqua que peu de choses sur sa famille. Les six vampires Anahita, Viyanah, Delara, Mandana, Radineh et Tannaz étaient toutes de sa lignée qui remontait à l’âge du bronze, voire au-delà. Je ne pus savoir ni quand ni comment elles étaient devenues immortelles, ni plein d’autres choses qui me venaient en tête grâce aux films et aux séries. Dimanche après-midi, je rencontrais ses parents, revenus d’une petite escapade champêtre. Bien mortels, dans la soixantaine. Garshap et Ladan formaient un couple grisonnant affable, à l’accent bien plus prononcé que leur dernière enfant restée à la maison. Pour Taraneh, son extraordinaire famille était secondaire par rapport à l’amour qu’elle me portait. Elle croyait à la destinée et était certaine que j’étais l’homme de sa vie. Je ne la détrompais pas, je n’avais jamais été aussi heureux de toute ma vie.
Dans la nuit de jeudi, dormant profondément dans mon studio situé dans les combles d’un immeuble de cinq étages, on frappa à ma porte. Je sortais du lit en ronchonnant. S’il y a bien quelque chose qui m’irritait, c’était qu’on casse mon sommeil. Je glissais le pouce sur l’écran mon portable : putain ! Deux heures douze du matin.
— C’est qui ?!— Autorise-moi à rentrer et tu le sauras.

Je frissonnais de tout mon être. La voix féminine avait l’accent d’un lointain orient. Sans judas à ma porte, je ne pouvais savoir de quel vampire il s’agissait. Le cœur galopant, j’imaginais le pire. Le secret que moi, un étudiant lambda, détenait, pouvait changer la face du monde. La famille de Taraneh avait changé d’avis sur mon avenir avec elle, je devais disparaître. Dans mon petit studio, je me sentais pris au piège, mes folles pensées me donnaient le tournis.
— Alors Léo, tu m’ouvres ?— Je... je dois m’habiller.
Gagner du temps, mais pour quoi faire ?Je repris mon portable en main avec l’idée d’appeler la police : venez me sauver d’une vampire qui fait le pied de grue devant ma porte... Non, je ne pouvais pas les appeler sans quoi, ce sont des infirmiers d’un hôpital psychiatrique qui allaient débarquer. Je n’avais pour ainsi dire aucune preuve du secret que je détenais, les morsures de ces créatures de la nuit se résorbaient sitôt leur soif comblée. Ma paranoïa apaisée par ma logique, déjà en tee-shirt, j’enfilais le bas d’un jogging avant de retourner à la porte d’entrée où un verrou, somme toute basique, me séparait de l’invitée mystère.
— Vous ne pouvez pas renter chez moi sans invitation ? demandais-je.— Va savoir...
Prenant mon courage à deux mains, j’entrouvrais la porte, Delera me fit un grand sourire qui dévoila ses canines un peu plus longues que la moyenne. C’était un petit bout de femme qui paraissait avoir une vingtaine d’années. Elle ne devait pas dépasser le mètre soixante, ses cheveux longs auburn qui cascadaient derrière ses épaules la distinguaient de ses consœurs. La peau hâlée, des yeux marron clair en forme d’amande, un nez droit, des lèvres bien dessinées. Avec ses formes généreuses, Delera n’en paraissait que plus petite. Son opulente poitrine était compressée par un chaud blazer jaune en coton, ses hanches marquées cintrées par une courte jupe noire, des collants ou jarretelles mettaient ses jambes en valeur. Avec ses bottines griffées GG, elle ressemblait à une jolie petite bourgeoise qui n’avait rien à faire dans mon quartier de prolétaire.
Delera me tendit une bouteille de vodka glacée et un petit sac en papier, je notais que ses mains ne dépassaient pas l’embrasure de ma porte.
— Bonsoir Delera, qu’est-ce que vous voulez ?— Partager un bon moment avec toi, quoi d’autre ?!
Ses yeux perçants me firent baisser les miens, ma paranoïa reflua. Je me retenais de lui claquer la porte au nez, puis pensant à Taraneh, j’étais sûr qu’elle n’accepterait jamais qu’on me fasse du mal.
— Vous pouvez rentrer chez moi. — Merci Léo, nous savions que tu étais un garçon raisonnable.
Elle me fit deux bises en laissant son parfum faire monter en moi d’autres émotions que la peur. J’avais encore en tête le plaisir surnaturel délivré par la succion d’un vampire. Delera défit son blazer. En chemise d’un blanc éclatant, j’arrivais à voir les lignes de son soutien-gorge. À sa demande, je trouvais deux verres, puis sortais du sac un paquet de petits blinis, une barquette de figues et une petite boîte cylindrique bleue estampillée de lettres blanches enveloppée dans une pochette isotherme argentée adaptée : caviar beluga imperial.
En un tour de main, avec Delera, nous fîmes des petits toasts accompagnés de la vodka frappée, c’était un vrai délice. Sous la petite table qui nous séparait pendant notre conversation banale, elle dut se défaire de ses bottines, car son pied toucha le mien. Elle remontait doucement sur ma jambe. Depuis un moment, déjà, je bandais comme un âne. Le danger presque palpable qui émanait de cette créature la rendait encore plus excitante. Sous son regard de prédatrice, je la laissais poser son pied sur ma verge tendue.
— Léo, puisque tu es déjà dans le bon tempo, passe donc sous la table.
Surpris par le ton, qui était plus un ordre qu’une proposition cochonne, à demi saoul, j’hésitais. Me caressant la queue de son pied, Delera reprit d’une voix plus douce.
— Je suis de celle qui aime jouir de ma proie avant de m’en abreuver, tu veux bien m’accorder ce caprice ?— Vous voulez vraiment que je passe sous la table ?— Précisément, agenouillé à mes pieds.
Taraneh m’avait bien averti que notre union ne pourrait avoir lieu que si j’acceptais sans réserver tous les besoins de ses ancêtres vampires. Je me demandais si Delera, en cette nuit, ne testait pas ma promesse. Je ne tenais pas à savoir ce qu’il se passerait si je la brisais. Sous la peur et le désir, je reculais sur ma chaise pour passer sous la table. Je vis que c’était bien des porte-jarretelles que Delera portait sous sa courte jupe. Ses orteils se posèrent contre ma bouche.
— Garde tes mains dans ton dos et suce.
Courbé sous la table était déjà assez humiliant, je trouvais le test, si ça en était vraiment un, assez fort de café. Néanmoins, mon instinct de survie me rappela que ce n’était pas une femme qui me commandait, mais bien une vampire. Je pris en bouche le gros orteil en espérant qu’elle ne raconte pas cela à Taraneh.
— C’est bien Léo, continue à m’obéir et je t’en récompenserais comme il se doit.

Cela sonnait comme une humiliation de plus. Néanmoins, je continuais à sucer le bout de ses orteils. Courant ma langue sur le nylon trempé de ma salive, je passais d’un orteil à un autre avec de moins en moins de gêne. Je commençais à apprécier l’acte, d’autant que j’avais une vue imprenable sur une culotte à dentelle noire. Delera me troubla encore davantage en poussant quelques expirations de contentement. Elle me tendit son autre pied. Mon excitation grandissante, alliée à la vodka, cela me fit perdre mes dernières retenues à ce traitement humiliant. Je suçais avec un plaisir certain chaque orteil. Le nylon devenait un rempart qui m’agaçait. J’avais envie de sentir sous ma langue rien que sa peau. Delera combla mon désir, reculant sur sa chaise, elle me toisa un instant avant de me décocher un sourire satisfait.
— Léo, retire mes jarretelles.
J’allais sortir de sous la table, mais elle me retint du pied.
— J’aime te voir agenouillé, garde aussi tes mains dans le dos.
Mes joues me brûlèrent quand, sur ses mots, elle écarta ostensiblement ses cuisses pour me laisser le passage, sa jupe était remontée sur les pinces du porte-jarretelles. Je n’avais encore connu de femme, mais, même sans ce manque d’expérience, Delera aurait quand même réussi à me mettre dans tout mes états. Sous son regard amusé, je posais mes lèvres sur le haut de sa cuisse. Un exquis frisson me parcourut quand ses doigts passèrent dans mes cheveux.
— Prends ton temps Léo, nous avons toute la nuit pour faire connaissance.

J’appuyais mon visage plus que nécessaire contre sa cuisse en m’enivrant d’un parfum intime qui faisait bouillir mon sang. Dieu que j’avais envie de la baiser sur-le-champ. Des dents, je décrochais la jarretelle de la lanière, découvrant une première jambe. Delera me redonna aussitôt son pied. Je poussais un soupir d’allégresse à sentir sous ma langue la chaleur de ses orteils. Sans le nylon, je pouvais bien mieux les sucer. Delera, sans me quitter de ses yeux brillants de désir, déboutonnait lentement son chemisier. Un soutien-gorge noir couru de dentelle en forme de fleurs se fit jour et suivit le chemisier jeté sur mon lit. Un sourire aux lèvres, Delera fit courir ses mains sur ses deux lourds seins. Ses doigts venaient agacer de sombres mamelons en forme de chapeau chinois, elle ne tarda pas à accompagner ses caresses de soupirs.
— Occupe-toi de l’autre jarretelle.

Avançant entre ses cuisses écartées, je vis que la culotte en dentelle commençait à être mouillée. Je décrochais des dents la lanière avant de défaire la seconde jambe de sa jarretelle. Delera me donna son pied. Je suçais un à un les orteils en la regardant pétrir ses seins et expirant son plaisir avec régularité. Je pris des initiatives qui la ravirent en passant ma langue sur la plante de son pied avant de remonter baiser la fine cheville. Ce qui se trouvait sous la jupe retroussée m’obsédait, j’arrivais à apercevoir à travers le fin tissu de dentelle un sillon plein de promesses.
— Tu veux remonter sur ma jambe, t’abreuver de mon nectar ?
Assise sur la chaise, le regard plein d’assurance, Delera me fit l’effet d’une reine. Je ne pouvais rien lui refuser.
— Oui, mais je n’ai jamais fait ça. — Je vais te guider, commence par venir à moi par petits baisers et suçons.

À la fois effrayé et excité, j’avançais ma bouche sur la jambe, léchant, baisant, suçant chaque centimètre d’une peau douce, chaude et légèrement moite. Arrivé à l’intérieur de la cuisse, Delera avança le bassin, une main sur un sein, l’autre passa dans mes cheveux.
— Lèche délicatement ma chatte, garde toujours tes mains dans ton dos.— Mais vous gardez votre culotte ? demandais-je bêtement.— Ne sois pas impatient, petit puceau.
Entre ses cuisses bien écartées, Dalera me pressa d’obéir. Je posais mes lèvres sur un tissu imbibé d’un liquide chaud et poisseux. Du bout de la langue, je goûtais l’intimité d’une femme, légèrement acide.
— Je ne suis pas en sucre, passe ta langue de bas en haut en appuyant.

Elle n’eut pas à me le dire deux fois, poussé par mes pulsions, je suivais le sillon de ma langue. Emplissant ma bouche de nectar, je sentais un sexe brûlant prêt à m’accueillir, j’aimais plus que tout Taraneh, mais en cet instant, je voulais aussi plus que tout baiser Dalera. Je voulus me lever. Avec sa force surnaturelle, elle me retint sur son sexe.
— En voilà des manières, tu ne crois tout de même pas que trois coups de langue vont me suffire ?!? Remets tes mains derrière le dos et gare à toi si tu recommences !

Je ne pus que pousser une plainte en continuant à faire jouer ma langue sur le bout de dentelle qui m’exaspérait bien plus que le nylon. Expirant son bonheur sans me lâcher des yeux ni de sa main posée sur ma tête, Delera prit autant plaisir à ma caresse buccale qu’à mon tourment. En feu, j’enfonçais toujours plus le bout de dentelle entre le sillon. Ce sexe qui se refusait à moi me rendait dingue. Puis, à mesure de mes coups de langue, je taisais mes pulsions pour me concentrer sur ceux de la vampire. Être agenouillé entre ses cuisses devenait très plaisant. L’écouter gémir, sentir ses petits mouvements de bassin, voir ses yeux me supplier de continuer me ravirent. J’alternais en lui suçant l’aine, allant jusqu’à mordiller sa peau de mes modestes canines. Delera finit par me repousser gentiment, se levant, elle recula contre le mur qui donnait sur la rue. Je ne bougeais pas de sous la table, me contentant d’admirer ses courbes en attendant ses ordres.
— Tu as l’âme d’un bon amant. Ardent, mais aussi attentif. Maintenant, tu peux retirer ma culotte. Viens ici, à quatre pattes, il va sans dire.— Je ne suis pas un chien !
La colère s’ajouta aux pulsions qui transformaient mon sang en lave. Faisant fi du danger, je me levais. Delera parut plus amusée que courroucée. Quand je m’approchais, elle ne fit rien pour m’empêcher de trouver ses lèvres. Nos langues se joignirent avec des expirations de bonheur, je posais mes mains sur ses fesses, elle prit les miennes. J’avais si chaud, je voulais toujours que Taraneh soit ma première, mais à ce moment, son ancêtre vampire était bien trop attirante. Sous le fougueux baiser, je descendais sa culotte à mi-cuisse, je voulus faire de même avec mon jogging et la culbuter là contre le mur. Sans savoir comment c’était arrivé, je me retrouvais de nouveau à genoux, j’ouvrais les yeux sur une toison auburn qui encadrait de grandes lèvres gonflées de plaisir. L’incendie de mes joues reprit de plus belle, une boule de chaleur me comprima le torse, ma queue fut prise de palpitations. Delera usa de la même douceur qui m’avait mis à ses pieds pour m’y maintenir.
Par-dessus ses lourds seins, elle plongea son regard perçant dans le mien.
— Taraneh a insisté pour te garder vierge jusqu’à votre mariage, sans quoi mon beau, je t’aurais peut-être laissé faire.— De quoi elle se mêle ? faillit franchir mes lèvres avant que mon amour rejette cette ignoble pensée. Je baisais le mont de Vénus en signe de compréhension, Delera me gratifia d’un sourire en me laissant le champ libre pour le reste. Sans aucune expérience, je laissais la fièvre qui m’habitait me guider par petits baisers. Je descendais pour sentir sous mes lèvres un renflement dénué de poil. J’entrouvris la bouche sur le clitoris, Delera leva le bassin en poussant un gémissement d’encouragement. Minuscule sous ma langue, il me parut pourtant aussi gros que dur, je le suçais sous le regard brillant d’une vampire poussant d’autres gémissements. Après avoir fait entièrement tomber la culotte, je remontais mes mains sur les jambes pour retrouver ses belles fesses rondes dignes d’une Africaine. — Tu es trop doué pour un puceau, gémit-elle. Lèche ma chatte avant que je ne jouisse.

Poisseuse et brûlante, je me tordis le cou pour passer ma langue entre ses lèvres intimes. Comme avec ses pieds gantés de nylon, sans les dentelles, je pris un intense plaisir à lécher cette douce vulve. Quand je reprenais mon souffle, je restais un instant médusé par cette fleur dont les sombres pétales s’ouvraient sur un intense rose chair. S’adossant au mur, s’écorchant d’une main à la poignée de la fenêtre à portée de bras, l’autre à mes cheveux, Delera amorça un mouvement de bassin en gémissant de plus belle. J’aurais dû m’alarmer de mes voisins dont deux étaient de mon université, mais en cette nuit, je n’avais en tête que de faire plaisir à cette voluptueuse créature. M’agrippant à ses fesses, j’enfonçais ma langue toujours un peu plus, je pouvais sentir des contractions vaginales.
— Ne t’arrête pas, supplia-t-elle. C’est trop bon, je vais venir, je vais venir.
Le nez écrasé sur le pubis, enfonçant au maximum ma langue dans l’étroit vagin visqueux de cyprine, elle fut pressée de plusieurs contractions. Un sourire extatique aux lèvres Delera ne répondait de rien, sa voix resonna dans mon studio à peut-être trois heures du matin. Quand l’orgasme la traversa, son corps se figea, je pouvais la sentir vibrer de bonheur. En me caressant la tête, Delera me garda un moment contre son sexe, puis à une vitesse inouïe, je fus mis à nu et catapulté dans mon lit une place. Si mes voisins n’étaient pas réveillés, là avec le claquement, ça ne faisait plus aucun doute. Sur le ventre, je voulus me retourner, mais Delera vint sur moi. Ses jambes encadrant les miennes, ses hanches contre mes reins, ses lourds seins contre mes omoplates, ses canines contre mon cou. La peur qui m’avait quitté revint avec force. Le souffle coupé, mon cœur tout prêt à sortir de ma poitrine, je me figeais comme pris dans les phares d’une voiture.
Tendrement, Delera me mordilla, lécha et suça de la nuque aux épaules. Ses mains couraient sur mes flancs avant de me ramener les bras au-dessus de ma tête. Ses doigts virent croiser les miens. Continuant à s’abreuver de ma sueur, elle ondula en expirant son bien-être.
Peu à peu, je repris des couleurs. Mes pulsions bestiales furent exacerbées par le danger, je voulais la baiser et tant pis si je décevais Taraneh. J’avais beau bander mes muscles, la vampire me maintenait sans mal sur le ventre.
— Delera, j’ai envie, je n’en peux plus, laissez-moi vous faire l’amour.
Elle poussa un petit rire joyeux, puis me tenant d’une main mes poignets ensemble, son autre main passa sous mon ventre. Je poussais un gémissement à ses doigts qui vinrent frôler ma queue, j’étais à un cheveu de jouir et elle me le confirma d’un ton sévère.
— Me faire l’amour, tu en es bien incapable. Te vider en moi comme un voleur, c’est ça que tu me proposes.— Je saurais me maîtriser, promis.
En guise de réponse pour mon mensonge éhonté, Delera enfonça ses canines dans mon épaule, la douleur multipliée par la peur, je poussais un cri étouffé contre mon matelas. J’avais l’impression qu’elle allait prendre une bouchée de muscle avant que, sous la succion, un plaisir surnaturel ne m’envahisse. Delera, par petites gorgées, s’abreuva de mon sang comme l’avaient fait Anahita et Viyanah, et j’adorais ça. Complètement détendu, flottant sur un petit nuage, je m’abandonnais à elle sans la moindre crainte. N’ayant plus besoin de me tenir les poignets, Delera courut ses mains sur mon corps en feu, l’une s’arrêta sur mes couilles pour les malaxer.
Dans un état second, j’entendais des couinements réguliers avant de réaliser que c’était moi qui les produisais à chaque expiration. Une infime honte me fit arrêter puis, sous l’intense courant de plaisir, je me laissais aller. Delera quitta mes couilles pour venir prendre ma queue en main, ses fins doigts jouèrent doucement sur mon manche. Ne pouvant plus mettre un mot devant l’autre, je poussais un gémissement suppliant pour qu’elle me branle avec plus de vigueur. Delera joua avec moi un moment puis elle accéda à mes suppliques répétées. Je sentis une gigantesque lame de fond monter, partant du bout de mes orteils, elle remonta inexorablement vers mon corps. Sous son corps brûlant, Delera suivit le mouvement de ses doigts et de sa succion. La lame de fond atteint un non-retour, s’écrasant dans tout mon être, elle m’inonda d’un immense plaisir. Ma queue palpita violemment en déchargeant toute ma frustration, mon foutre s’écrasa par saccade contre mon torse et mon matelas.
Haletant, vidé de toute force, vibrant encore des échos de ma jouissance, je regardais Delera prendre sa douche. Elle se rhabilla en m’adressant quelques regards complices, puis me donna un baiser sur la tempe.
— Je reviendrais.
Je m’endormais sur cette promesse que j’attendais avec impatience.
Diffuse en direct !
Regarder son live